MARIN PEROL ► renan pacheco

C’est au sein de la Dudley que Marin le plus susceptible de trouver sa place. Plein de vie, solaire et bourré d’énergie, il a soif d’amusement et d’expérience. Il ne fait rien à moitié et aspire à mener une vie qui vaille simplement le coup d’être venu. Fougueux, sociable et intuitif, il adore se laisser guider par ses instincts, quitte à s’en mordre les doigts après. La spontanéité à toute épreuve est sa ligne de conduite. Pour ce qui est de ses fréquentations, il est ouvert, aussi facile à approcher qu’à aimer. Il s’ouvre aux autres sans même s’y essayer et n’a jamais peur de faire l’étalage de qui il est. Il s’illustre par une confiance en soit à toutes épreuves et aime assez retrouver cette assurance brulante chez les autres.

Né à Paris, en France, le trois juin 1993. Il est arrivé un peu en avance, visiblement impatient de sortir du ventre de sa mère. Un accouchement rapide et sans problèmes, dans une chambre gorgée de soleil. ~ Il appartiens à une grande fratrie. Second né de celle-ci, il a un frère aîné et trois petites soeurs. ~ Il proviens d’un foyer aux revenus très aisés. Son père est l’ancien pdg de la BCPE (banque populaire et caisse d’épargne) qui travaille désormais pour les Rothschild et sa mère est une ancienne top-modèle originaire du Brésil. ~ De toute sa vie, Marin n’a jamais connu que le confort et l’opulence. Un garçon verni sur tous les plans, qui n’aura pas eut à endurer le manque de quoi que ce soit. ~ Paris, c’est le berceau de Marin. Même après des années passées à Boston, la capitale française garde impitoyablement sa préférence. C’est là-bas qu’il a grandit, là-bas qu’il s’est forgé lui-même, là-bas qu’il a la majorité de ses souvenirs. C’est le théâtre majeur de sa vie. Quand il se projette périlleusement dans le futur lointain, c’est aussi là-bas qu’il s’imagine vieillir.

Marin a toujours été très entouré, que ce soit par sa famille ou par ses amis. Dès la petite école, il était ce gosse solaire, chatoyant, populaire, toujours très à l'aise avec les autres et jouissant d'un don certain pour transmettre sans mal ce sentiment. Un véritable poisson dans l'eau, jamais noyé au sein d'une foule. ~ Outre cette aptitude à s'épanouir sans mal socialement parlant, Marin est aussi un garçon très intelligent. Il a un QI supérieur à la moyenne ce qui a toujours constitué une source de fierté pour son entourage et plus particulièrement encore pour son père. Marin accomplira de grandes choses, c'est ce que monsieur Perol a toujours eut coutume de dire pour dépeindre son second et dernier fils. Du potentiel. Mon fils a du potentiel. Et ça le galvanisait, Marin, du moins quand il était petit. Il fut un temps où il n'aspirait qu'à le prouver. Montrer à son père qu'il en avait effectivement dans le crâne et dans le coeur, qu'il était destiné à briller. ~ Durant son enfance et aussi amusant que cela puisse être compte tenu de la situation actuelle, Marin, il a presque endossé la casquette du gamin parfait. A la tête de sa classe, apprécié tant de ses camarades que de ses professeurs, il s'illustrait de par sa capacité saisissante à irradier dans absolument tout ce qu'il entreprenait. Enfant miracle, vedette en herbe, star de l'équipe de foot-ball, de l'école, du collège puis du lycée. Sa relation avec son père cependant n'a pas forcément bien résisté à toutes ses périodes.

Car voilà, le truc avec Marin, c'est qu'il est à la fois tout et puis absolument rien. Capable du meilleur puis brutalement embourbé dans le pire. Gorgé de potentiel, mais incapable de trouver absolument qu'en faire. Le monde est trop vaste, c'est tout. Y a trop à faire et Marin, il a soif de tout tenter, tout essayer. Il a le goût du danger, du nouveau, du méconnu. Il a la saveur de la liberté sur la langue et le désir vorace de choisir ce dont doit être faite sa vie. Cela, papa n'a vraiment pas aimé. Il a eut (et a toujours) du mal à accepter que son petit garçon si prometteur soit devenu ce grand brun foutrement tête brulée et adorateur de contradiction. Au final, le lien père-fils s'est peu à peu effiloché, menaçant de rompre un peu plus à chaque nouvelle année passée.

Et si le père Perol n'est définitivement pas du genre facile à contenter, force est de soulever, à sa décharge, qu'il a mis au monde une belle tête de noeud. Car il est tout simplement trop, Marin. Constamment, tout le temps. Empêtré dans l'excès. Foutrement vivant, toujours en action. Il a le goût du rire, du soleil et du chaos. Il aime que ce soit facile tout en raffolant du compliqué. Il est pas con, il est même terriblement futé, mais il sait comment mettre sa jolie cervelle en pause. D'une pression, d'une clope, d'un verre et voilà qu'il se déconnecte. Il est le copain de soirée qu'on s'arrache car c'est vraiment galvanisant d'être à ses côtés dans ces moments de plénitudes alcoolisés.

Et son bon vieux papa, il le dit débauché. Il le regarde, de ce regard mi-triste, mi-autoritaire et Marin lit toute la déception du monde dans ses prunelles. Mais pourtant, il avance. La vie se poursuit et Marin persiste à avancer. Son dossier scolaire demeure sensiblement immaculé, ses notes continuant à crever tous les plafonds. Il gère bien, l'enfant terrible, n'en déplaise à ceux qui le trouvent trop dévergondé. Il se repose peut-être parfois sur ses acquis mais vu que ses notes tiennent, pourquoi se prendre la tête ?

Le seul hic, c'est qu'il ne se projette pas. Il n'y parviens pas. Il peine à se focaliser sur l'avenir, tout comme il se refuse fermement à s'embourber dans le passé. Il essaie de se raccrocher à pleines mains au présent, de sorte à se saisir voracement de chaque instant. C'est sa façon d'avancer. Jusqu'ici, force est de reconnaître que ça ne lui a pas trop mal réussi.

Le moins qu'on puisse dire c'est que l'année 2018 a causé bien des remous dans le clan Perol. C'est courant avril que la bombe a éclaté. L'infidélité du père qui eut pour conséquence immédiate un divorce tétanisant. Marin, il n'a pas réfléchi à ce moment là. Il avait à peine raccroché avec sa mère que déjà il attrapait son portable pour se dégoter un billet d'avion pour Paris. Il a laissé les cours en plan pour rejoindre sa mère en France, au grand damne de son père qui a tout de même eut le bon goût de taire cette pensée. Quand sa mère a décidé de retourner s'installer au Brésil dans la foulée, Marin lui a emboité le pas, prenant juste le temps de signifier à son père qu'il avait perdu sa confiance à jamais ainsi que celui d'appeler Harvard pour annoncer que, pour des raisons familiales, il ne finirait pas son année.
Il a passé un peu de temps en tête à tête avec sa maman puis sa sœur Louve a débarqué à son tour, convertissant leur petit duo en trio. Si Marin a trouvé ce petit laps de temps ressourçant, il en avait aussi gros sur le cœur à cause du divorce. Il avait l'impression d'avoir à nouveau huit ans tout à coup et il n'était pas très fan de la sensation. Maintenant ça va un peu mieux, faut dire qu'il a tout fait pour. Laissant mère et sœur au Brésil au bout de quelques semaines, il a décidé de s'offrir une année sabbatique, nouvelle décision impulsive qu'il n'a pas regretté à un seul instant. Il s'est offert un petit tour du monde, concédant tout de même et non sans grognements à rentrer en France pour Noël histoire de le fêter avec son cher papa et sa fratrie. Des fêtes de fin d'année que Marin a essuyé en évitant consciencieusement de se retrouver seul à seul avec son géniteur. Il a aussi fait un petit stop à Boston en janvier 2019 mais il est reparti dans la foulée, sans un regard en direction du campus.
Ce n'est que tout récemment qu'il est revenu en ville pour reprendre des études à l'abandon depuis maintenant plus d'un an.

Il retape donc son année inachevée, perspective qui le laisse froid. C'est que justice voilà tout et il est franchement content de retrouver sa petite routine universitaire. Il est aussi ravi de retrouver sa ménagerie à lui #teamPerol. Il a retrouvé son appart et est rentré s'y effondrer la dernière semaine avant les cours, histoire de passer quelques bonnes nuits dans son lit, avant de retrouver le chemin du campus.

| FACTS
Il est hyper bordélique, sauf pour ses cours. ~ Il adore les maths. Allez savoir pourquoi, ça le détend. C'est le langage universel ce qu'il trouve curieusement beau et élégant. ~ Quand il était petit il jouait au soccer et il était très bon. Il n'en fait plus en club depuis près de dix ans mais il a quand même plaisir à regarder un match de temps en temps. ~ Il est largement plus sucré que salé. Il ne prend jamais de dessert et il est rare de lui voir avaler quoi que ce soit de ce genre. En revanche il adore la pizza. Si c'était meilleur pour ce qu'il a, il en mangerait à tous les repas, petits déjeuners compris. ~ Il est très à l'aise avec son corps. Heureusement d'ailleurs vu qu'il n'est pas particulièrement rare qu'il finisse dénudé en soirées. ~ Il fume, il boit et il lui arrive de s'abandonner à l'occasion à la consommation de substances illégales. ~ Il a perdu sa virginité avec la remplaçante de sa prof de français (trente ans) quand il en avait quinze. Personne ne le sait, c'est un secret qu'il entend emporter dans sa tombe. ~ Il boit son café très noir. ~ Il a dormi jusqu'à ses douze ans avec une énorme otarie en peluche offerte par son père le jour de sa naissance. La bestiole se trouve encore dans sa chambre d'ado, chez son père. ~ Ses couleurs préférés sont le marron glacé, le bordeaux et le bleu marine. Tout son appart est décoré dans ses teintes. ~ Il aime bien le shopping et son dressing arracherait des œillades jalouses a bien des filles. Malgré tout, il ne serait pas gêné pour autant de sortir de chez lui en vieux jogging et sweat-shirt à capuche élimé. Il aime bien les beaux vêtements mais il ne ressent pas plus que ça le besoin de jouer les gravures de mode 24h sur 24. ~ Accro aux séries, f.r.i.e.n.d.s reste la base des bases à ses yeux. Inégalable. ~ Il sourit en dormant. ~ Il compense ses excès en soirée avec le sport. S'il était autrefois accro au soccer, il n'y joue plus que très ponctuellement et s'adonne à la place à la natation et à la course à pied. ~ Il aime suivre son instinct, quitte à en payer le prix ensuite. La spontanéité demeure à ce jour la principale ligne de direction autour de laquelle s'articule sa vie. ~ Il appelle fréquemment sa mère mais refuse d'adresser plus que nécessaire la parole à son père. ~ Il a le sommeil très lourd. Le monde pourrait partir en flammes sans qu'il ne se réveille. ~ Il conduit une vieille camaro un peu capricieuse et d'un joli orange citrouille. C'est son bébé. Il se l'est offerte il y a des années, lui trouvant plus de charme et de caractère qu'à la BMW offerte par ses parents lors de son obtention du permis.

Marin est l'heureux détenteur d'un très bon dossier scolaire. Se reposant parfois sur ses acquis, il n'en est pas moins un élève brillant, appliqué et constant. Il a tout du long de sa scolarité compté parmi les meilleurs de sa promo. Apprécié de ses professeurs, il a eut matière à se monter un dossier scolaire bien garni qui n'a pas été sali par ses résultats aux SATS. Il a brillé là encore, en obtenant un score de 1580. Bizarrement, il a eut plus de mal à pondre un bon essay, ayant du mal à trancher pour ce qui est du sujet de ce dernier. Il a finalement opté pour une dissertation sur le seul bouquin qui ait jamais retenu durablement son attention, à savoir Gatsby le magnifique. Enfin, il s'est rendu à Boston pour passer son entretien avec le doyen. C'était de loin la partie qui le stressait le moins. Il est arrivé reposé, apaisé et a joué de son éloquence naturelle pour séduire le doyen et s'assurer qu'il lui ouvre les portes de sa prestigieuse université.

(indépendant) A l’âge où les enfants se cachent pour un oui ou un non derrière leurs parents, Marin s’illustrait déjà de par sa belle témérité. Il n’a jamais eut peur d’aller de l’avant, ressentant toujours beaucoup plus d’excitation que de peur et de méfiance. Le jour de sa rentrée maternelle, alors que les autres petits pleurnichaient, lui s’est rué vers sa maîtresse après un rapide câlin à sa mère. (adorateur de contradiction) Le meilleur moyen d’obtenir de lui qu’il fasse un truc, c’est encore de lui dire de ne surtout pas le faire. Il a le goût de l’interdit tout bêtement. Il aime bien aller  à contre sens quitte à taper sur les nerfs des autres. (fonceur) Marin est un entêté de la pire espèce qui adore suivre ses instincts. Bien que futé et tout a fait capable de suivre un raisonnement, il aime à contrario se lancer sans un regard en arrière. C’est par l’expérience qu’on apprend et Marin ne perd jamais une occasion d’illustrer cela. Il fonce fréquemment dans des murs, mais ça ne l’empêche jamais de repartir de plus. (mature) Aussi fougueux et borné qu’il puisse être, il n’a rien de stupide pour autant. Il adore déconner et partir en vrille, mais il sait aussi faire preuve de sérieux quand la situation l’exige de lui. Il peut passer du gars bon délire au garçon sérieux en un clin d’oeil, ce qui est parfois un peu désarçonnant. (protecteur) Il a aucun penchant pour la violence, Marin. Il n’aime pas se battre et il déplore l’usage de toute arme, qu’elle soit physique que verbale. Malgré tout, il n’hésitera pas à se défendre si ses proches ou lui se retrouvent en mauvaise posture. (sûr de lui) Le moins qu’on puisse dire de Marin c’est qu’il ne manque pas d’assurance. Il a confiance en lui et ça se voit au premier regard. Malgré tout, il n’est pas intimidant et même au contraire. Son assurance est communicative et ne manque pas d’attirer les autres. Il y a quelque chose chez lui de foncièrement confortable et solaire et ça ne manque pas d’attrait.