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Cassandra Forbes
FT. Katherine McNamara
carte d'identité
I don't wanna be you anymore
C'est trois ans plus tôt que tu as mis les pieds à Boston pour la première fois. C'est avec seulement quelques valises en main que tu t'apprêtais à vivre une aventure qui aurait pu mener à réaliser un de tes plus grand rêve; intégrer l'université d'Harvard en psychologie et enseignement. Ton but était de travailler dans un cabinet de psychologue pendant quelques années puis d'ajouter l'enseignement à tes cordes.Tu avais commencé tout ça à Yale à tes dix-huit ans. T'as d'ailleurs fait plusieurs années là-bas avant de demander ton transfert à Harvard. Alors pourquoi changer une formule gagnante? Parce que tu devais prendre du recul, repartir dans un lieu où tu ne les imaginais pas partout, ton ex petit ami et cette espèce de greluche avec qui il t'avait trompé avant ton départ. C’est donc sur Boston, sur Harvard, que tu as mis le camp. T'as même commencé les cours mais t'as pas fait plus de six mois. Ton ex t'avait laissé une surprise quand même, deux petits trésors qui grandissaient dans ton ventre. Tu n'as pas eu d'autre choix que de te rendre à l'évidence avec la grosse bedaine que tu voyais dans le miroir; fallait laisser tomber les cours et travailler pour préparer la venue de ces petits anges. C'est donc ce qu'à été Boston pour toi. Un nouveau départ, une façon de vivre cette nouvelle aventure de mère célibataire sans avoir à dire quoi que ce soit à ton ex.
les anecdotes
(UN) C'est toi qui a mis le nez dehors en premier alors que ta jumelle est sorti peu de temps après toi. Normalement, on s'attend à ce que le lien entre des jumelles soit incassable. Dans notre cas, il s'est brisé aussi vite qu'il s'est créé. Vous deviez avoir environ dix ans quand vous avez commencé à vous éloigner une de l'autre. (DEUX) Tu as grandi dans le Connecticut avec ta mère et ta jumelle. Ton père, aucune idée de qui ça peut bien être en fait. Ta mère n'était pas ce qu'on peut appeler quelqu'un de stable dans ses relations, les enchaînant les unes après les autres. Du coup, aller savoir qui l'a mis enceinte. Elle vous a donc élevé seule en partie. Il y avait toujours un homme différent dans sa vie. Ils étaient là pour quelques semaines ou quelques mois. (TROIS) Des deux, tu as été celle qui a dû grandir plus rapidement que l'autre, celle qui a dû prendre en charge la maison alors que tu avais à peine huit ans. Tu faisais de ton mieux pour préparer des repas avec ce que ta mère laissait dans le garde-manger. C'est toi qui s'assurait que ta soeur fasse ses devoirs, tu l'aidais d'ailleurs en pensant qu'elle aurait la volonté de les faire par elle-même un jour alors qu'au final, elle ne faisait que copier tes réponses. (QUATRE) Tu as rapidement compris que c'est pas les autres qui allaient te donner ce dont tu avais besoin, ce que tu voulais. Si tu désirais quelque chose, c'était à toi de foncer tête baissée pour l'obtenir. Et ce que tu voulais, c'était un avenir. Tu voulais faire des études, aller à l'université, trouver un travail qui te permettrait de subvenir aux besoins de ta famille. Un plan qui a plutôt merdé dans un sens. (CINQ) Ta jumelle a toujours eu un secret, quelque chose qu'elle ne t'a jamais dit et pourtant, elle t'en veux de ne pas le savoir. Elle t'en veut de ne pas avoir vu ce qui se passait directement sous ton nez parce que tu étais trop penchée sur ton rôle de petite fille modèle. À ce jour, tu ignore encore ce que tu as bien pu faire pour qu'elle te déteste ainsi. Tu as toujours pensé qu'elle était jalouse de ce que tu devenais, de l'avenir que tu allais t'offrir alors que de son côté, elle voyait son avenir comme votre mère. (SIX) Quand tu as eu quatorze ans, tu as ressenti ce besoin de sortir de chez toi, de passer du temps hors de cette maison que tu voyais comme toxique.Tu as donc commencé à travailler pour une vieille femme à son domicile. Tu y faisais le ménage, lui préparait des repas, faisais ses courses. Tu as même fini par te prendre d'affection pour cette vieille femme et passer du temps avec elle. C'est d'ailleurs cette dernière qu'il faut remercier pour ton entrer à Yale. C'est elle qui t'a poussé à t'y inscrire, c'est elle qui t'a aidé à payer les frais d'admissions. Elle est décédé lors de ta dernière année à Yale te léguant tout ce qu'elle possédait. Elle n'avait personne d'autre que toi. On peut pas dire qu'elle avait une fortune mais au moins de quoi payer tes études pendant quelques années. (SEPT) Parlant des études, c'est vers Yale que tu t'es dirigée à la fin du lycée. Tu voulais y étudier la psychologie. Probablement travailler ensuite dans un petit cabinet tout en continuant tes études en enseignement pour pouvoir enseigner cette matière aux plus jeunes plus tard. Normalement, tu serais partie le plus loin possible de ta mère et ta soeur que tu trouvais toxiques pour toi. Mais quelque chose te poussait à rester auprès d'elles pour les surveiller de loin. Parce que c'est toujours ce que tu avais fait. Tu t’assurais que ta soeur ne manque de rien, laissant un peu d'argent sur le comptoir chaque fois que tu leur rendais visite. C'était pas le top mais c'est ce que tu avais réussi à amasser entre tes heures de cours. (HUIT) Tes études allaient bien, ta vie en générale d'ailleurs et c'est pourquoi tu as fini par te laisser le droit au bonheur au dépend des autres. Tu es tombée amoureuse de ce gars, ce bel étudiant en recherches scientifiques à la chevelure dorée. Ce bel homme qui t'a fait vivre les papillons dans ton ventre comme tout le monde parle. Tu aurais fait n'importe quoi pour lui. Tu voyais déjà ton rêve se réaliser à ces côtés. Une jeune enseignante en psychologie, un grand chercheur et leur progéniture habitant dans une petite maison en banlieue. Pour une fois, tu t'es permise d'être naïve, de donner toute ta confiance en quelqu'un d'autre que cette vieille dame. (NEUF)Tu avais pratiquement terminé tes études en psychologie, pensant déjà à prochain diplôme que tu allais chercher. Mais non, cette bombe est tombée sur ta vie, sur tes plans sans prévenir. Tu as appris que ton copain, celui à qui tu avais donné ton coeur te trompait avec une pimbêche sans importance, une fille avec qui il pouvait s'amuser avait-il dit, une fille qui le faisait sentir libre. À croire que tu l'empêchais de vivre selon ses dires. (DIX) La seule chose que t'as trouvé à faire est de t'enfuir. Par chance, c'était le temps des vacances et tu n'avais pas à le croiser tous les jours dans les corridors. T'en as profité pour demander ton transfert pour l'université d'Harvard pour continuer tes études. New Haven regorgeait trop de mauvais souvenirs, de souvenirs toxiques pour que tu y reste encore. Après tout, t'aurais beau faire toutes les efforts que tu voulais, ta mère et ta soeur ne seraient jamais reconnaissante envers toi, tu ne pouvais pas me résigner à voir celui qui t'avait brisé le coeur dans les corridors et cette dame qui t'avait permise de croire en toi était finalement partie. Plus rien ne te retenait ici. (ONZE) Arrivant à Harvard, tu sentais ce vent de fraîcheur qui t'entourait, ce nouveau départ que tu allais effectué alors que personne ne savait qui tu étais, d'où tu venais. C'est avec une nouvelle confiance et un enthousiasme que tu croyais indestructible que tu entras dans cette prestigieuse université le mois de septembre venu. Mais dès le premier mois, tu as compris que quelque chose clochait. Tu as repoussé le moment le plus que tu as pu,refusant de croire que ça pouvait t'arriver. Mais tu as bien dû te rendre à l'évidence et te pointer à la pharmacie pour acheter cette petite tige sur laquelle tu allais voir deux barres s'afficher rapidement. (DOUZE) EN réalité, tu ne savais pas comment prendre la chose. Tu portais la vie en toi. En soi, c'était quelque chose de merveilleux mais dans un autre sens, c'était complètement imprévu et selon toi, hors de tes compétences. Tu ne te sentais pas prête pour ça, pas prête à affronter ça comme ta mère l'avait fait, seule. Tu ne te sentais pas prête à faire une croix sur tes projets d'avenir pour entreprendre cette grande aventure. Tu as même pris un rendez-vous pour y mettre fin, pour mettre tout ça derrière toi et reprendre là où tu en étais. Mais tu en as été incapable. Une fois dans la salle d'attente, cette chemise bleue sur toi, tu t'es mises à pleurer. Tu étais seule sur cette chaise alors que tes larmes coulaient sur le bord de tes joues, que tu sanglotais le plus discrètement possible. Le médecin sur place t'amena dans une autre salle où il te fit te coucher sur un lit. Il disait vouloir te montrer quelque chose avant afin de s'assurer que tu prenais la bonne décision. Déposant ce liquide gluant sur ton ventre, il y fait glisser une machine mais tu ne le regardais pas faire. Ton regard était rivé sur l'écran devant toi alors que tu les voyais, ces deux petites crevettes qui allaient devenir ce que tu avais de plus important dans ta vie, ta raison de vivre. (TREIZE) Tu as finalement dû mettre de côté tes études. Tu as quitté la résidence dans laquelle tu venait de t'installer pour te rendre dans un logement convenable pour y élever tes enfants. Tu étais carrément effrayée. À vrai dire, tu l'es toujours. Chaque jour, tu te lèves en te demandant si tu fais ce qu'il faut pour tes enfants, si tu leur montre le bon exemple, s'ils vont toujours avoir cette proximité que tu aurais rêver d'avoir avec ta propre jumelle. Tu ne veux pas faire comme ta mère a fait. Tu ne veux pas qu'ils vivent en se sentant à l'écart. Et chaque matin, tu te lèves et tu les regardes avec toute cette fierté et cette amour. Comme si au fond, tu avais été mis au monde pour aimer ces petits trésors. (QUATORZE) Tu as dû te rendre à l'évidence que tu devais travailler avant la venue de tes jumeaux. Tu as pris un job dans une boutique pour enfant, en profitant pour t'équiper pour eux. Quand ils sont venus au monde, tu t'es consacré à eux pendant un an complet. Mais encore une fois, la réalité t'a rattrapé et tu as dû retourner sur le marché du travail. N'ayant jamais terminé tes études en psychologie et n'ayant pas les moyens de les poursuivre, tu as quand même pris la chance de postuler dans un cabinet. Cette chance t'as suivi puisque tu y travailles depuis maintenant un an en tant que stagiaire. D'ailleurs, tu penses à terminer tout ça avec des cours du soirs. (QUINZE) Tu es loin de te douter que ton double va revenir dans ta vie de façon aussi destructrice qu'une tornade. Tu ignores le décès de votre mère, tu ignores que ta soeur compte venir s'installer à Boston. Tu ignores que ce qu'elle a vécu tellement d'années plus tôt, ce qui l'a détruite va revenir à la surface et que tu vas prendre le blâme pour toutes ses années perdues.
le caractère
Que les autres voient ça comme ils le veulent, quand tu as une idée en tête, tu ne démords pas. Tu as toujours été de ceux qui allait au bout de leurs projets (si on exclu tes études à Harvard évidemment). C'est d'ailleurs une des raisons pourquoi ta soeur a toujours été jalouse de toi. Tu avais ce que tu voulais alors qu'elle, elle n'osait même pas avoir de rêves, de peur de ne jamais les réaliser. D'ailleurs, tu ne supportes pas l'échec. Ton orgueil s'en mêle à chaque fois. C'est probablement une des raisons pourquoi secrètement, ça t'amuse de mieux réussir que ta jumelle, de ne pas ressembler à votre mère. Quoi que dernièrement, tu devient de plus en plus comme elle et ça t'effraie plus que tout. Tu déteste d'ailleurs parler de ce que tu ressens, de paraître faible devant les autres. Après tout, t'as toujours été celle qui était forte. Tu préfères prendre la fuite que d'avouer qu'on t'a blessé. D’ailleurs, c'est clairement ce que tu as fait trois ans plus tôt. En vérité, du haut de tes vingt-sept ans, t'es une gamine effrayée. Tu caches ça sous un sourire éclatant, te jetant corps et âme dans la vie de tes enfants. D'ailleurs, sans eux, tu serais probablement au fond du trou comme les deux femmes qui ont marqué ta vie. Malgré ta peur des sentiments, tu t'accroches à ceux qui passent dans ta vie comme si tu dépendais d'eux, de leur affection pour toi. C'est clairement dû par le manque d'amour que t'as eu durant pratiquement toute ta vie. Tu étais cette gamine plus intellectuelle, celle qui adore un bon roman, la discrète. Tu as dû apprendre à te forger un caractère bien à toi, à te couvrir de cette carapace qui encore aujourd'hui te suit. Si seulement les gens pouvait voir ça au lieu devoir la bonne mère de famille que tu tente de montrer, la femme accomplie qui ne dépend pas des autres, cette femme qui démontre une assurance qu'elle n'a pas.
derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Lya et j'ai 27 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à mes autres persos. Je suis déjà présent sur le forum sous les traits de Peyton Lodges (ancienne dunster & futur ??), Neyla Al Zahid (student) & Savannah Dawson-Reed (I want it, i got it). J'utilise Holland ROden comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par un céateur de bazzart. Je fais environ 300-400 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
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