la meilleure des journées avec la meilleure des cousines (marlannah)

Aujourd’hui j’avais rendez-vous avec Evannah, elle était ma cousine et bien plus que ça je m’entendais plus que bien avec elle et chaque instants passés en sa compagnie n’était que pur instant de folie, de joie, de connerie, de délires, de complicité et de tout autre chose qui faisait d’elle la meilleure cousine que le ciel ai pu me donner. C’était une Eliot et pourtant malgré la guerre entre nos deux maisons et ma haine envers eux quand il s’agissait d’elle je faisais l’impasse, je l’aimais plus que tout et les liens du sang étaient beaucoup plus forts que ces enfantillages. Il était presque onze heures et je devais la rejoindre devant l’Eliot House, je sortais de ma chambre et traversais le campus afin de la retrouver devant sa maison. Je n’aimais pas vraiment le fait de me retrouver face à cette grande bâtisse où vivais les gens que j’haïssais le plus sur le campus, mais je n’avais pas le choix, c’est là que vivait Evannah et c’est là que nous devions nous retrouver. Je prenais mon téléphone et pianotais c’est quelques mots « J’suis en bas, je t’attends » avant de l’envoyer à ma cousine. Il n’était pas question que je l’attende à l’intérieur, je préférais nettement me peler dehors.

Marloes & Evannah

Passer du temps avec Marloes était toujours super agréable, déjà parce que je la connaissais depuis des années, mais surtout parce qu’elle était vraiment adorable. Et en plus, elle était aussi fofolle que moi, donc à tous les coups nos sorties finissaient en énormes délires. Ce jour-là d’ailleurs, j’avais rendez-vous avec elle pour passer une journée à faire du shopping. Ah, les grands magasins ! Je faisais tellement les boutiques qu’on aurait pu croire que j’allais m’en lasser, mais… j’y retournais toujours. J’étais complètement accroc au shopping, et j’achetais tellement d’affaires que je n’arrivais même pas à toutes les mettre. Je venais tout juste de finir de me préparer quand je reçu un sms de Marloes, qui me disait qu’elle se trouvait en bas et qu’elle m’attendait, et je la rejoignit de suite. J’attrapais mon sac et je me pressais de descendre. « Marloes ! Je suis contente de te voir ! », dis-je en la prennant dans mes bras. « On prend ma voiture pour aller jusqu’à Cambridges ? »

CODE BY APACHE.

Evannah sortait de sa maison un immense sourire sur ses lèvres « Marloes ! Je suis contente de te voir ! » Dit-elle en me sautant dans les bras, je lui faisais une de nos accolades à nous, j’adorais ma cousine, elle avait une joie de vivre incroyable « Moi aussi j’suis contente ma belle ! » Dis-je en m’écartant. La journée s’annonçait géniale, pleine de folie, une journée comme on les aimait, un jour qui nous faisait du bien ! « On prend ma voiture pour aller jusqu’à Cambridge ?» me demanda-t-elle un large sourire sur ses lèvres. J’l’attrapais par le bras « Si tu veux ma belle. » Toujours bras dessus, bras de sous nous nous dirigions on direction de sa voiture, c’était invraisemblable le nombre de caisse de bourges qu’il y avait dans le parking des Eliots, c’était assez hallucinant en fait.

Nous nous dirigions toutes les deux vers le parking, et après une minute ou deux, on entrait dans ma Carrera. Ah, ma voiture ! Je l'adorais ! Elle avait certainement dû coûter une petite fortune, avec toutes les options et les finitions faites sur mesure que j'avais demandé, mais je n'avais pas pris la peine d'y penser. En effet, Daddy avait décidé de s'occuper de tout, et tant mieux. En tout cas, j'aimais bien l'idée d'avoir une voiture unique, et faite presque rien que pour moi. C'était aussi pour ça que j'adorais la conduire. « C'est parti ! », dis-je à ma cousine. Ni une ni deux, je mettais le contact et démarrais. On s'éloignait bien vite de la Eliot House et du campus d'Harvard, en moins d'une demi heure, on arrivait à Cambridge. Le trajet était plutôt court, c'était dommage car finalement, je n'avais pas tellement l'occasion de profiter de ma voiture, mais tant pis ! On entrait donc dans Cambridge et je regardais tranquillement la route. Et tout à coup, je pensais à quelque chose qui nous permettrais peut-être de nous éclater encore plus. « Dis-moi, Marlo... Tu es pressée ou sécher un cour ou deux ne te dérangerait pas plus que ça ? », demandais-je, un grand sourire aux lèvres. Et quand je disais « un cour ou deux », je pensais à une ou deux journées de cour, en fait. Evidemment, j'avais une idée derrière la tête, et j'espérais bien que ma cousine serait partante elle aussi !

Aujourd’hui la journée ne pouvait qu’être belle, Evannah était un vrai rayon de soleil et à chaque fois que vous vous retrouviez toutes les deux ensembles tu retrouvais ta joie de vivre. Tu marches à côté d’elle en direction de sa voiture, sa si belle voiture, t’as jamais eu les moyens de t’acheter une voiture pareille, toi t’as cassé c’est une petite Ford que tu aimes certes, mais rien à voir avec la voiture de ta cousine. T’entres dans la voiture qui ne tarde à démarrer « C’est parti ! » lance Evannah, tu la regardes en riant « Youhouuuuu ! » vous quittiez rapidement Harvard près à une journée qui s’annonçait mémorable. T’ouvre la fenêtre, allume l’autoradio, elle avait raison c’était bien parti !

Vous êtes arrivé à Cambridge, tu t’attends à ce qu’elle s’arrête pourtant il n’en est rien, elle se tourne vers toi affichant un grand sourire, tu sais qu’elle va te demander quelques choses, tu la connais c’est ta cousine. Et effectivement tu ne t’es pas trompé « Dis-moi, Marlo… Tu es pressée ou sécher un cours ou deux ne te dérangerait pas plus que ça ? » t’arques un sourcil, encore un de ses plans bizarre, pourtant t’es déjà partante même si tu ne sais pas de quoi il s’agit « J’sais pas ce que tu me réserve mais j’accepte ! » tu dis avec ton plus beau sourire avant de t’allumer une cigarette.

Marloes eu tout juste le temps d'accepter de sécher les cours que je changeais de direction et que je faisais gronder le moteur. J'étais certaine qu'elle allait me dire oui, je connaissais bien ma cousine. Je rigolais un peu et je pris la route direction New-York, à toute allure. Il y avait quand même pas mal d'heures de route, mais on discuterait et le temps passerait vite. « On va passer deux jours de folie ma belle ! ». Je n'avais pas vraiment d'idée de ce qu'on allait faire, mais déjà, entre les boutiques et les clubs, on ne risquaient pas de s'ennuyer. Une fois sur la route principale, j'appuyais sur l'accélérateur. J'avais baissé le toit et on roulait, cheveux au vent et musique à fond. La journée allait être mémorable ! « Ca fait tellement longtemps que je ne suis plus retournée à New-York ! Ah, les boutiques me manquent... Oh mais j'y pense ! On va avoir besoin d'un chauffeur... Oh et puis c'est pas grave, on se débrouillera bien sur place ». On continuais d'avancer, et on se trouva bloquées dans un embouteillage à l'entrée de la ville. « Zut... j'espère qu'on ne va pas être bloquées trop longtemps ». Je me tournais vers ma cousine. « Alors dis-moi, quoi de neuf dans ta vie un peu ? ». On risquait d'être coincées ici pendant un moment, et j'avais décidé de passer une bonne journée, alors le mieux, c'était de ne pas perdre de temps.

A chaque fois c’est pareil avec Evannah, toujours pleine de surprises, un grain de folie dans un petit bout de femme. Vous êtiez dans sa voiture sans vraiment savoir ce qu’elle te réservait, pourtant tu lui faisait confiance, t’étais tellement pas du genre à tout calculer dans ta vie, un peu la fille excentrique qui n’a pas peur de grand-chose. « On va passer deux jours de folie ma belle ! » tu la regardais avec de grand yeux, tu ne savais pas ce qu’elle vous aviez prévu et ça te faisais rire, « Ca fait tellement longtemps que je ne suis plus retournée à New-York ! Ah, les boutiques me manquent... Oh mais j'y pense ! On va avoir besoin d'un chauffeur... Oh et puis c'est pas grave, on se débrouillera bien sur place » tu la regardais avec un immense sourire, elle savait comment te faire plaisir, il n’y avait rien de tel pour décompresser un bon coup. « Ma cousine, t’es tellement parfaiiiiiiiiiiiiiiiiiite ! » t’hurlais en riant pendant qu’en face de vous des gros bouchons bloquaient la circulation. Eva se tournait vers toi avec u sourire te demandant comment ça se passait pour toi, t’aimais tellement pas ça, enfin, parler de toi, tout ce genre de truc comme ça. « Oh rien d’important et toi ? » puis tu prenais ton sac sur les genoux fouillant à la recherche de quelques chose « A trouvé ! Dis Eva ça t’branche ? » tu dis un sourire aux lèvres en lui montrant le pochon de weed. Après tout il fallait passer le temps et il était vrai que jouer à confessions intimes ne te branchait absolument pas.