C. AINDREAS DUGAN ► Ryan Taylor

Je suis né ici, j'ai été élevé ici. Ma vie s'est construite ici, en Irlande. L'île d'émeraude, le pays de la bière et des petits lutins. Tu parles, des beaux enfoirés ces lutins. Ils te volent ton fric et de font des coups qui craignent. Enfin bon, ne nous étalons pas sur ce sujet. L’Irlande est le pays qui m'as vu grandir. Plus exactement, la ville de Limerick, à l'ouest. Une belle ville plein d'histoire et de souvenir fabuleux. Je suis né dans la famille Dugan, une famille de banlieue. Une famille plus que banale. Trop banale même. Je suis né le 7 mais '90. Et j'étais le troisième, un peu l'indésiré, mais je le vis bien. J'ai donc été élevé dans cette famille avec mon grand frère et ma grande sœur. Plutôt pas mal comme enfance, j'ai bien aimer. L'école, c'était pas si mal, j'étais assez bon, j'avais des amis... Enfin, la belle vie quand t'as onze ans. Revenons au sujet de départ. Ce 13 août 2004, j'avais 15 ans, j'étais innocent, jeune, pur, prude. « No drugs, No sex, but Rock n' Roll... », tel était mon slogan. Je n'avais jamais rien fais de mal, jamais. Enfin c'était jusqu'à mon arrivée en Angleterre, à Londres plus particulièrement. Londres, quelle ville fabuleuse. Ici, tout y est permis... ou presque. Enfin, Londres était un moyen pour moi de changer, de me dévergondé. Un nouveau lycée, une nouvelle maison, une nouvelle vie, un nouveau départ. Là, je me fis de nouveaux amis, pas forcément recommandables, mais de vrais. Des amis sur qui je pouvais compter, des amis qui m'acceptait comme je suis, qui respectais ma vie et mes passions, notamment la danse que certains aurait pu trouver, « déplacer » comme activité, surtout quand elle est pratiqué par un gars. Eux non. Ils étaient vrais, franc, gentils... protecteurs, drogués et violent, mais ce ne sont que des détails ça. Ils étaient de vrais amis pour moi. C'étaient des gens innaccessiblement accessible. En gros ces gens étaient méchant et hautains, sauf avec les personnes qu'ils affectionnaient. Et je faisait parti de ces « personnes ».



Londres, toujours et encore. Londres, quelle belle ville. Lieu idéale pour faire la fête. En l'espace d'environ un an, j'ai vraiment changé, je suis passé d'ange à démon, de petit sage à bad boy. Et tous ça, à cause, ou grâce à mes amis. Ils m'ont tout appris, tout montrer, tout fais tester... ou presque. C'est avec eux que j'ai fumer pour la première fois, que j'ai bu pour la première fois. C'est eux qui m'ont appris à faire la fête. Ma première fois aussi était avec l'un d'eux, enfin plus l'une d'elles, a vrai dire c'était une des filles qui faisait de la danse avec moi. Elle était bien plus qu'un plan cul régulier sachant que nous sommes resté ensemble environ un an. Enfin bon, je ne suis pas là pour raconter ça. Ce vendredi 17, tout le monde l'avait prédit comme étant, je cite, « la plus grosse fête que Londres n'ai jamais connu. » J'avais bien hâte de voir ça. Une plus grosse fête que celles que mes amis organisaient ? Étonnant, intriguant, incroyable. J'avais hâte de voir ça. Obligatoirement, nous allions être invité. Oui, c'était une évidence. Par quel pur délire des gens ne nous inviterais pas la « plus grande fête » ? Franchement, il faudrait vraiment être taré. Enfin bref, cette fête était donc prévue pour le vendredi 17 juin 2005. Elle commencerai vers... 19 heure et ne finirai sans doute jamais. Cette date arriva tellement vite. J'avais 16 ans désormais. 16 ans, et j'avais presque déjà tout fait, tout tester. Le moment fatidique arriva. La fête commença. Une centaine, voire plus, de personne était réuni dans cette grande maison, à Londres. La musique s'entendait a des centaines de mètres à la ronde, et l'odeur de la weed et de l’alcool se sentait très bien aussi. Nous étions 5 de notre petit « clan » à être venu. Il ne manquait que quatre personne, ils n'avaient malheureusement pas pu venir. Dommage pour eux, ça en fera plus pour nous.
La fête commençais très bien. De la bonne musique, une bonne ambiance, de l'alcool et de la drogue à flot... Les filles était plus que dévergondée en ce début d'été, et les garçon n'en étaient qu’excité. 22 heure. La fête battait son plein, enfin... elle commençait a devenir amusante. Les premiers couples d'un soir venait de se former et beaucoup de gens étaient déjà plus que défoncé et bourrés. Je n'était rien encore. J'étais dans un état naturel, sobre. Je n'avais ni fumé, nu bu, ni rien... pas encore. Je commença alors par me servir un verre de vodka sans doute, je ne m'en rappelle pas bien. Je déambulais dans toute la maison avec mon verre. Je dansais, je discutais avec des inconnus, j'en embrassai certaine. Je changeai de verre, je fumait au passage le joint ou la clope de quelqu'un qui s'était endormi. Je passais dans la cuisine, je mangeais. Bref, je faisais un petit tour du propriétaire, je visitais. Je n'avais aucune idée de chez qui je pouvais être. J'avais vu toutes les pièces. Dans cette maison, il faisait très chaud, extrêmement chaud. J'avais donc décidé de m’aérer l'esprit en sortant dans le jardin. Presque personne n'y était. Juste ceux qui n'arrêtaient pas de vomir, et ceux et celles qui étaient avec leurs amants. Je décida de marcher autour de la piscine, épreuve difficile après quelque verre, mais je survécu. Je retourna dans la maison. Dans le salon plus exactement. Je m'assis sur un fauteuil près d'une mur. Quelqu'un d'autre venait juste de s’asseoir. Je ne porta pas attention a cette personne. Du moins au début. Je ne savais pas quoi faire a cette fête. Je regardais autour de moi pour chercher quelqu'un avec qui parler. Mon regard tomba sur le mec qui était assis à côté de moi. Plutôt mignon. Il avait un verre à la main. Je tenta alors de démarrer la conversation.

« Salut ! Ça va ?! Cool la soirée hein ?! J'm'appelle Aindreas et toi ?! »

Ouais, je savais vraiment pas quoi dire. Surtout, qu'il entendait rien à cause de la musique et des gémissement de cette bande d'handicapés alcoolisé qui criait et danser comme des vaches. Les seuls réponse que j'avais n'étais que des « HEIN ?! ». Quatre fois ! J'ai du me répéter quatre fois avant de craquer, de le prendre par l'épaule et de le traîner dans une chambre où on pourrait parler mieux. On s'était allongé sur le lit. Rien de bizarre on étaient juste crever. Il sortit un joint... enfin, il le fit. Puis le fuma. Je me rappelle lui avoir voler pendant une bonne dizaine de minutes sans qu'il s'en aperçoit. Je détournais la tête parfois, pour le regarder. Il était vraiment beau. On parlait, de tout, de rien. De choses utile comme inutiles. J'en eu marre. Je me mis a califourchon sur lui, et je me mis a l'embrasser. Oui j'étais bisexuel, je le savais depuis longtemps, mais personne ne le savais. J'avais envie de passer à l'acte et vu dans l'état dans le quel nous étions, c'était une occasion rêvée. Il me repoussa. Je tomba donc sur mes chevilles, au bout du lit. J'avais honte. Je ne savais pas où me mettre. J'attendais qu'il fasse quelque chose, qu'il me frappe ou qu'il parte plutôt que de me regarder. Il m'embrassa à son tour. Puis s'ensuivit une nuit intense durant la quelle nos corps se frottaient, se touchaient, s'unissaient. Puis le lendemain matin, plus rien. Il s’appelait Daniil, du moins je crois.


Aujourd'hui, j'ai 21 ans, je vais sur mes 22. J'ai la chance d'avoir pu intégrer Harvard, grâce à un programme trop complexe à expliquer. Ça fait quatre ans, déjà. J'y étudie les Langues et la Danse, totalement opposé, mais j'adore les deux. Je me suis fais plein de nouveaux amis, mais j'ai aussi retrouvé des gens, comme Daniil... Enfin, après tout ma vie n'est pas finie, pas encore, il me reste tellement de choses à vivre...