Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityYou know I want you, I know you want me [H. Eleanore-Leah Parkson]
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You know I want you, I know you want me [H. Eleanore-Leah Parkson]

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You know I want you, I know you want me


L’idée était peut-être un peu stupide, je l’avoue. Je sais pas trop ce qui m’est passé par la tête quand j’ai accepté le défi que mes potes m’ont lancé, je devais trouver ça drôle sur le moment et puis fallait bien que je leur prouve qui était le chef, que je sauve mon honneur de mâle quoi ! La bière aide aussi. Je sais pas non plus ce qui m’a pris quand j’ai pris la pose à moitié à poil en gonflant les bras et en contractant mes abdos. Ca a quelque chose de plutôt ridicule j’avoue, mais bon, je suis plutôt beau gosse et j’ai pas honte de mon corps, alors j’y suis allé, plein de confiance et d’humeur espiègle. Je me suis dit que ça la ferait marrer et qu’elle craquerait peut-être –on sait jamais.

C’est d’Eleanore dont je parle. Elle me plait, je crois que je lui plais aussi, mais impossible de concrétiser ça ; dès que l’un s’intéresse à l’autre, l’autre s’en désintéresse, et vice-versa. J’allais donc dans sa chambre, dans la résidence des Cabot. Il devait être 22h30 un samedi soir et je savais qu’elle était sortie avec ses copines, elle ne devrait donc pas rentrer et je pourrais faire ma petite affaire tranquillement. J’avais avec moi un bouquet de fleurs et la photo que j’avais prise un peu plus tôt dans la soirée avec mes potes. Ces derniers m’avaient défié d’aller la mettre dans la chambre d’Elé, ils savaient qu’elle me plaisait. Je frappais donc avant d’entrer, au cas où elle ne soit pas sortie (par pur précaution, donc). Personne ne me répondait. Je refrappais, puis je décidais d’entrer, tout en veillant à ce qu’aucune Cabot ne me voit. Tournant doucement la poignée et avançant sur la pointe des pieds, sans allumer la lumière au cas où on me voit de l’extérieur, je m’avançais jusqu’à son lit pour y accrocher au-dessus la jolie photo sexy de moi torse-nu en train de faire le beau grâce à de la patafix, puis je déposais le bouquet de fleurs sur son oreiller. On oublie d’être romantique de nos jours ! Mission accomplie, je me retournais alors en souriant pour partir de la chambre aussi discrètement que j’y étais arrivée.
Ma mission aurait pu être parfaitement accomplie si seulement je n’avais pas entendu des bruits de pas dans le couloir. Ils étaient de plus en plus forts et j’avais comme la mauvaise impression que je n’allais pas m’en sortir indemne. Finalement, les pas se sont arrêtés juste devant la porte de la chambre. A partir de ce moment là, j’avais deux secondes pour réfléchir et décider quoi faire : partir par la fenêtre ? impossible. Me cacher ? trop ridicule. Alors j’ai choisi d’être encore plus ridicule. Je me suis dit que ça ne pouvait être qu’Eléanore ; elle savait qu’elle me plaisait, on commençait à se connaître, et puis de toute façon j’étais coincé là et j’avais rien fait de mal. Alors j’ai repris les fleurs que j’avais posées sur l’oreiller, puis j’ai pris la pose au milieu de sa chambre, aussi droit qu’une statue, le bouquet à la main. Quand elle est arrivée, je lui ai lancé un joyeux « Bonsoir Mademoiselle, je vous attendais ! »

(Invité)