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alyx&abigail
« I don't know who you are but I'm with you. »
En une semaine, ma vie avait été bouleversée. J’avais perdu mes habitudes, mes repères, j’avais l’impression d’être perdue, d’être une personne complètement différente. Mes amis me considéraient comme une personne bavarde et enjouée : toujours une bêtise à dire, toujours le sourire aux lèvres. Je n’étais plus cette fille là. Mes sourires se faisaient rares, j’étais renfermée, angoissée, seule. Je n’avais plus confiance en moi. J’allais en cours de danse à reculons. Je ne voulais pas croiser Candice. Je n’allais plus aux fêtes organisées par les Mathers. J’avais trop peur de croiser Gwen. J’avais embrassée deux filles en l’espace d’une semaine. Soit j’étais nymphomane, soit j’étais bonne à interner. Je repensais souvent à ces baisers et je n’arrivais jamais à savoir ce que j’en pensais vraiment. Ca m’avait plus, c’était une certitude mais… ce n’était pas correct. Non, ça allait contre mes croyances et contre celles de mes parents.
J’avais passé ma journée à éviter Candice. Malheureusement, au cours de danse, je n’avais pas eu d’autre choix que de passer devant elle sans lui adresser un seul regard. Elle avait essayé de me parler mais je l’avais évité, préférant ne pas l’affronter. Je me sentais bien trop mal à l’aise pour ça. C’est sans doute pour ça qu’à la fin du cours, une fois seule, j’avais explosée en larmes. La pression, le mal-être, sans doute. J’avais l’impression de passer mes journées à pleurer depuis une semaine. J’aurais aimé parler à Candice pour m’expliquer avec elle mais après tout, nous étions coupables l’une comme l’autre. Ce n’était qu’un accident, rien de plus. Une simple attirance, un simple regard de trop et voilà la recette du baiser. C’était stupide. J’avais voulu me prouver quelque chose, me prouver que je n’étais pas lesbienne mais bien hétérosexuelle, comme une personne normale. Une personne saine d’esprit.
J’essayais de me faire passer pour quelqu’un que je n’étais pas. Extérieurement, on me prenait pour une garce sûre d’elle et nymphomane mais ce n’était pas réellement moi. Ce n’était qu’une facette de ma personnalité, une facette que je m’étais crée pour ne plus souffrir, pour ne plus subir les moqueries des autres. J’avais voulu recommencer une nouvelle vie à Harvard. Une vie beaucoup plus simple. Une vie que mes parents qualifiaient de normale. Une vie amère, sans couleur ni goût. Mais peu importe, leur bonheur était sain et sauf. Le mien, malgré leurs dires, n’avait pas tant d’importance que ça. Il était secondaire. J’étais secondaire. Pour eux, j’étais heureuse car j’étais populaire, aimée de tous, intelligente, attirante. Bref, pour eux, ma vie était parfaite. C’est sans doute pour cette raison que je pleurais, recroquevillée contre un mur de la salle de danse. Après tout, c’est ce que l’on fait quand on est heureux, n’est-ce pas ?
J’avais passé ma journée à éviter Candice. Malheureusement, au cours de danse, je n’avais pas eu d’autre choix que de passer devant elle sans lui adresser un seul regard. Elle avait essayé de me parler mais je l’avais évité, préférant ne pas l’affronter. Je me sentais bien trop mal à l’aise pour ça. C’est sans doute pour ça qu’à la fin du cours, une fois seule, j’avais explosée en larmes. La pression, le mal-être, sans doute. J’avais l’impression de passer mes journées à pleurer depuis une semaine. J’aurais aimé parler à Candice pour m’expliquer avec elle mais après tout, nous étions coupables l’une comme l’autre. Ce n’était qu’un accident, rien de plus. Une simple attirance, un simple regard de trop et voilà la recette du baiser. C’était stupide. J’avais voulu me prouver quelque chose, me prouver que je n’étais pas lesbienne mais bien hétérosexuelle, comme une personne normale. Une personne saine d’esprit.
J’essayais de me faire passer pour quelqu’un que je n’étais pas. Extérieurement, on me prenait pour une garce sûre d’elle et nymphomane mais ce n’était pas réellement moi. Ce n’était qu’une facette de ma personnalité, une facette que je m’étais crée pour ne plus souffrir, pour ne plus subir les moqueries des autres. J’avais voulu recommencer une nouvelle vie à Harvard. Une vie beaucoup plus simple. Une vie que mes parents qualifiaient de normale. Une vie amère, sans couleur ni goût. Mais peu importe, leur bonheur était sain et sauf. Le mien, malgré leurs dires, n’avait pas tant d’importance que ça. Il était secondaire. J’étais secondaire. Pour eux, j’étais heureuse car j’étais populaire, aimée de tous, intelligente, attirante. Bref, pour eux, ma vie était parfaite. C’est sans doute pour cette raison que je pleurais, recroquevillée contre un mur de la salle de danse. Après tout, c’est ce que l’on fait quand on est heureux, n’est-ce pas ?
Codage fait par .Jenaa
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