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Entre deux rangées de livres
Lundi soir, 19h. Après les cours, une heure de sport et une bonne douche, je m’étais rendu à la bibliothèque. J’étais en septième année et je commençais à avoir la pression : je devais valider ma maîtrise à la fin de l’année, c’est donc dans l’optique de revenir sur mes cours de la journée et de la semaine passée que je me suis rendu à la Widener Library. Il fallait vraiment que je me mette à jour ; j’avais passé un week-end pour le moins festif, et je ne pouvais pas me permettre de prendre trop de retard.
Je me suis donc mis en mode concentré à la bibliothèque. Boulles-quies, mes cours et un bouquin ouvert devant moi, montre bien posée face à moi. Je me donnais une heure pour bosser et être efficace, pas question d’être fainéant, fini la rigolade.
J’avais beau faire tous les efforts nécessaires pour me concentrer, impossible de faire la moindre chose productive. Dès que je mettais le nez dans mes bouquins, j’étais aussitôt distrait par quelque chose qui se passait à côté de moi, par le livre du voisin, les chaussures de la voisine ; tout sauf par mes cours.
En parlant de chaussures de la voisine, je remarquais au bout d’un moment des talons qui s’agitaient sous une table un peu plus loin que la mienne. Je matais discrètement les jambes qui portaient ces chaussures, puis je levais la tête pour regarder à qui appartenait ce que je voyais, et ce qui me plaisait.
A ma grande surprise, c’était une blonde ! Non pas que je sois macho ou un peu arriéré et que je croie que les blondes sont toutes limitées ; mais ce n’était pas n’importe quelle blonde, c’était la blonde. Je veux dire, je n’ai jamais connu de stéréotype de la blonde écervelée et sexy aussi parfait que cette fille-là. Cette fille était juste un mythe à elle toute seule. Brooke Cunningham.
Depuis quelques temps, cette fille-là me cherchait et me titillait un peu. Evidemment, je n’étais pas totalement insensible à ses charmes. Physiquement, elle avait tout pour elle ; je veux dire, je ne pouvais pas la regarder sans me demander si elle irait bien avec mes draps. Je savais que je lui plaisais aussi, et je me faisais un malin plaisir à la faire pédaler un peu. Pour moi, elle n’était rien d’autre que le stéréotype parfait de la jolie petite blonde qui se trémousse sur le dance-floor et qui n’a qu’un pois chiche en guise de cerveau, je savais que ça n’irait pas plus loin entre nous, mais ça m’amusait de lui faire croire qu’elle avait sa chance.
Soyons honnêtes deux secondes, j’avais beau être à la bibliothèque, j’étais tout sauf studieux. Il y a des jours comme ça, où on a beau tout faire pour, impossible de se concentrer ; dans ces moments là, mieux vaut ne pas insister puisqu’on n’est pas efficace. C’est ce que je me disais, du moins. Et puis ça justifiait le fait que je me lève et que j’aille la voir pour lui parler un peu. « Salut belle gosse ! Alors on fait semblant de bosser ? » Encore une fois, je ne pouvais pas la voir autrement que comme la blondasse de service.
Je me suis donc mis en mode concentré à la bibliothèque. Boulles-quies, mes cours et un bouquin ouvert devant moi, montre bien posée face à moi. Je me donnais une heure pour bosser et être efficace, pas question d’être fainéant, fini la rigolade.
J’avais beau faire tous les efforts nécessaires pour me concentrer, impossible de faire la moindre chose productive. Dès que je mettais le nez dans mes bouquins, j’étais aussitôt distrait par quelque chose qui se passait à côté de moi, par le livre du voisin, les chaussures de la voisine ; tout sauf par mes cours.
En parlant de chaussures de la voisine, je remarquais au bout d’un moment des talons qui s’agitaient sous une table un peu plus loin que la mienne. Je matais discrètement les jambes qui portaient ces chaussures, puis je levais la tête pour regarder à qui appartenait ce que je voyais, et ce qui me plaisait.
A ma grande surprise, c’était une blonde ! Non pas que je sois macho ou un peu arriéré et que je croie que les blondes sont toutes limitées ; mais ce n’était pas n’importe quelle blonde, c’était la blonde. Je veux dire, je n’ai jamais connu de stéréotype de la blonde écervelée et sexy aussi parfait que cette fille-là. Cette fille était juste un mythe à elle toute seule. Brooke Cunningham.
Depuis quelques temps, cette fille-là me cherchait et me titillait un peu. Evidemment, je n’étais pas totalement insensible à ses charmes. Physiquement, elle avait tout pour elle ; je veux dire, je ne pouvais pas la regarder sans me demander si elle irait bien avec mes draps. Je savais que je lui plaisais aussi, et je me faisais un malin plaisir à la faire pédaler un peu. Pour moi, elle n’était rien d’autre que le stéréotype parfait de la jolie petite blonde qui se trémousse sur le dance-floor et qui n’a qu’un pois chiche en guise de cerveau, je savais que ça n’irait pas plus loin entre nous, mais ça m’amusait de lui faire croire qu’elle avait sa chance.
Soyons honnêtes deux secondes, j’avais beau être à la bibliothèque, j’étais tout sauf studieux. Il y a des jours comme ça, où on a beau tout faire pour, impossible de se concentrer ; dans ces moments là, mieux vaut ne pas insister puisqu’on n’est pas efficace. C’est ce que je me disais, du moins. Et puis ça justifiait le fait que je me lève et que j’aille la voir pour lui parler un peu. « Salut belle gosse ! Alors on fait semblant de bosser ? » Encore une fois, je ne pouvais pas la voir autrement que comme la blondasse de service.
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