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Darling, you are a work of art • ANTHEA

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Aurore est dans son salon depuis une bonne demi-heure, affalée dans un canapé, amorphe. La jeune Russe se lime les ongles paresseusement alors que la télé en face d’elle émet un bruit de fond, juste histoire qu’elle n’ait pas à supporter le silence pesant qui règne dans l’appartement en temps ordinaire. Aujourd’hui, elle n’en a pas envie. Aurore est aujourd’hui dans une de ces périodes de la semaine où le seul souhait de tout individu est de paresser en pyjama sur son sofa. Et c’est exactement ce qu’elle fait. A un détail près, elle n’est pas en pyjama. Non, bien évidemment ! Mais à quoi donc vous attendiez-vous ? Même si personne ne peut la voir, Miss Molotov est sur son trente-et-un jusque dans les toilettes. C’est juste une de ses petites manies. Entre autres défauts, Aurore est maniaque, limite nymphomane et fashion addict.
Elle croise donc ses jambes recouvertes d’un slim Chanel plus qu’hors de prix l’une sur l’autre, pose ses mains manucurées sur ses genoux alors qu’elle reporte son attention sur le téléviseur, une moue blasée amolissant sa lèvre inférieure remplie de rouge à lèvres d’un rose bonbon. Son tee-shirt en lin blanc se froisse doucement alors qu’elle se renfonce dans le sofa, dans un bruit de mousseline qui bruisse, alors qu’elle se saisit de la télécommande pour fuir le show de téléréalité qui a tout juste débuté. Aurore a beau être on ne peut plus garce, elle n’est pas stupide. Et elle a bien compris qu’on avançait davantage dans la vie à coup de documentaires plutôt qu’à coup de Secret Story. Quelle perspicacité.
Elle hausse les sourcils en écoutant distraitement le présentateur qui explique en détail comment se passe la danse nuptiale chez les ours blancs puis se lève pour aller ouvrir la fenêtre, ses talons beige à l’extrémité dorée comme le col de son tee-shirt claquant autoritairement sur le parquet verni de son luxueux domicile. Elle observe un instant sa coiffure dans la vitre, ayant laissé ses cheveux onduler sur ses épaules en tissant simplement une petite natte dans son dos pour dégager son visage et entortille une mèche autour de son doigt d’un air satisfait d’elle-même alors qu’elle active la poignée de la baie vitrée et l’ouvre en haut. Puis elle va se rasseoir, toujours aussi solitaire. Pourquoi aucune fête n’est organisée à ce jour ? Pourquoi personne ne l’a invitée à faire quoi que ce soit ? Aurore est certes très misanthrope, mais elle se joue des autres pour tromper l’ennui et aime les voir ramper devant elle à moitié soumis. Rectification. Totalement soumis. Esclaves. Oui, ses intentions sont peu louables, et elle assume.
Mais ce dimanche… Rien. Nada. Niet. Nothing. Nichts. Et elle n’a pas l’intention de proposer une sortie à qui que ce soit. Ce sont les gens qui se cassent la tête pour distraire Horror, et pas l’inverse.

// Désolée, je suis une quiche en graphisme mais, violent , et mon ordi me facilite rien Darling, you are a work of art • ANTHEA 2442039969 je vais tentet d'faire mieux dès que j'aurai l'temps 🍪
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Aurore & Anthéa
« So good to see you ! »

« Au revoir, passez une bonne soirée ! »
Je me contentai de hocher la tête avant d’aller ranger mes affaires. Un cours qui s’était plutôt bien déroulé et je devais avouer que j’étais satisfaite de mes élèves. Elles apprenaient vite et avaient visiblement la volonté de progresser ce qui était plaisant car ainsi on pouvait faire plus de choses. J’étais dure avec elle, un peu trop par moment mais la danse demandait rigueur et discipline, je l’avais appris à mes dépends au Bolchoï et encore, j’étais à mille lieues de ce que nous y avait fait subir. Ma tenue contractée mais tout de même distinguée, enfilée, j’empoignai mon sac de sport et sortis. La nuit était déjà tombée, malheureusement ce qui ne me rassurait en aucun cas. Non pas que j’avais peur du noir, loin de là, mais quelle jeune fille normalement constituée se serait sentie rassurée de se retrouver seule dans les rues désertes ? La télévision nous emplissait la tête d’histoires plus sordides les unes que les autres qui auraient pu nous arriver. En outre, je n’étais pas très rassurée ces dernières semaines puisque j’avais l’impression que quelqu’un m’épiait sans cesse, sans doute mon imagination tentais-je vainement de me rassurer mais certains faits m’empêchaient de me bercer d’illusion. Une personne me suivait, de ça j’en étais certaine mais peu désireuse d’alerter mon entourage pour quelque chose qui n’aurait pu être qu’illusoire et peu désireuse également de me montrer faible devant qui que ce fut, j’avais décidé de garder mes inquiétudes pour moi. A tord ou à raison. Alors que je progressais lentement dans le campus, des pas derrière m’alertèrent. J’en distinguais quatre, tous très lourds. Des hommes, sûrement. Leur rire sardonique m’en donna confirmation. Je pressai mon allure et ils en firent de même. J’étais à leur merci et je n’avais nullement le temps de retourner à mon dortoir. J’étais dans une impasse. Soudain, je me rappelais qu’Aurore ne vivait pas très loin de ma position, en tout cas plus près que l’était ma chambre. Je me mis à courir comme si ma vie en dépendait, sans doute était-ce le cas et fonçai, sans regarder derrière moi afin de confirmer si le groupe de jeune hommes me suivaient bel et bien. A destination, je ne pris même pas la peine de frapper et entrai sans plus de cérémonie –heureusement pour moi, ce n’était pas verrouillée- puis refermant aussitôt, je me collai dos contre le porte en respirant bruyamment. « Salut toi » lui lançai-je simplement lorsque je croisai son regard surpris.


© Chieuze

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Au’ se fait vraiment chier, là. Elle étend les jambes sur le sofa et entreprend de se limer les ongles de la main droite, soupirant d’ennui, sa fierté seule la retenant d’appeler Théa pour une sortie. N’oubliez pas l’unique règle de la vie d’Horror : rester indépendante, même des gens qu’elle apprécie. Les laisser lui courir après, mais n’avoir jamais à le faire elle-même. Elle énumère mentalement les possibiltés qu’ils lui restent : sortir en boite seule et finir dans le lit du premier beau gosse venu ? Non, pas ce soir, elle a besoin d’être fraiche demain à cause de son exposé en relations économiques internationales. Ce qui exclue également toute forme de drogue, alcool… Oui, car Aurore a beau être une Mather par sa propansion à finir défoncée, dans tous les sens du terme, elle n’en est pas moins désireuse de réussir dans la vie. Et même si elle dispose d’assez de fric pour vivre dans l’oisiveté pendant cent quarante cinq ans si ça lui chante, Au’ a des vues sur des postes à hautes responsabilités. Elle a un caractère trop marqué pour se laisser dorer sur une chaise longue. Ce qu’elle vise, c’est un travail où elle pourra manigancer, ordonner, tricher, détruire et triompher. Elle ne veut pas de cette vie de reine que ses parents lui offrent sur un plateau en la fiançant à un prince monégasque. Tssst. Elle veut être la première présidente des Etats-Unis. Beaucoup poufferaient à l’entente de ce rêve. Mais pas ceux qui connaissent Aurore, parce que sa détermination de fer ne laisse aucun doute : si elle veut, elle peut, la Russkoff.
Revenons-en à cette fameuse liste. Aller chez le masseur pour passer une soirée tranquille ? Elle l’aurait bien fait, sauf qu’elle est sûre d’y trouver Anastasyia, qui passe tout son précieux temps à se faire malaxer les fesses, et cette fille l’insupporte trop pour qu’elle fasse abstraction.
Au moment où Aurore en arrive à constater qu’il vaudrait mieux aller se coucher, et que la brune tend le bras pour se saisir de la télécommande afin d’éteindre le poste de télé, sa porte s’ouvre à la volée, claquant contre le mur et âbiment légèrement le papier peint alors qu’une silhouette se précipite sans un mot dans l’appartement, se collant au mur.
Aurore cligne des yeux, une fois, puis deux, puis trois. Théa ? Elle pousse un sifflement discret mais incrédule à la vue de sa meilleure, ou pire si l’on observe bien le duo d’enfer que forment les deux filles, amie. Depuis leur rencontre il y a de ça presque dix ans à Saint-Petersbourg, on n’a jamais vu l’une sans l’autre. Deux gamines de douze ans à la moue méprisante, puis deux ados de quinze perchées sur des talons vertigineux, deux jeunes femmes de dix-huit aussi hautaines que les sœurs de Cendrillon, et les adultes qu’elles sont devenues. Deux reines des glaces. A la relation complice et étrange. Pour vous faire un tableau, jamais Aurore ne dira à Théa qu’elle est contente de la voir, non, elle se contentera d’une moue blasée suivi d’un « A ta place, j’aurai pas mis cette robe. ». C’était leur façon de la saluer et de lui dire qu’elle lui avait manqué.
Mais là, considrant la boule qui se formait dans la gorge de sa camarade diabolique et sa poitrine qui se soulevait en inspirations précipitées, Aurore comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Pour une fois, elle s’approcha de Théa, la regardant d’un air vraiment inquiet et soucieux, et chuchota en claquant la porte, histoire de bloquer dehors ce ui semblait tant terrifier la Russe, qui n’était pourtant pas du style à avoir froid aux yeux.

- Ne stresse pas, ne pleure pas. Prend ma main.

Elle caressa la paume de Théa de son pouce manucuré, passant une main sur son épaule pour la serrer contre elle, cherchant des yeux son téléphone pour appeler la meilleure amie de la Russe, Brooke, si elle avait réellement besoin de réconfort.
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