H. NOUR AL ZAHID ► madison beer

caractèrevous voyez danaerys saison huit que tout le monde déteste..? bah, c'est tout moi. vous pensiez qu'elle allait rester innocente ? soumise. non, c'est une femme qui sait ce qu'elle veut et qui fait tout pour l'acquérir quelques soit les risques, les dommages collatéraux. MAIS toujours aimante et protectrice de sa famille. jon snow compte pas, l'amour ça passe après, on est ambitieuse pas amoureuse. le seul reproche que j'ai à lui faire c'est de perdre son temps avec la populace, c'est beaucoup plus drôle de la regarder galérer. hautaine, moi ? carrément. qu'est ce que je suis d'autre ? ah oui, franche (certains diront brutale). attention je sais aussi me montrer attentionnée (seulement avec les plus méritants), courageuse mais surtout passionnée.

depuis combien de temps vis-tu ici ? d'abord habitante de la "big apple", j'ai du la quitter à mes 18 ans pour intégrer l'université d'Harvard. en arrivant, je ne souhaitais que repartir. mais, le temps passant, je me suis attachée à Boston (elle est entrée dans la courte liste des choses dont je me suis pas lassée). cet attachement n'a fait que croître avec l'arrivée de ma fratrie dans la ville. il n'y a rien de mieux que d'être proche de sa famille.

comment te vois tu dans 10 ans ? dans un premier temps : une boutique dans toutes les grandes capitales de la mode du monde, des défilés marquant à chaque coup les esprits. toujours habitante de Boston, je pense, mais souvent en voyage accompagnée de l'amour de ma vie. ah oui, parce que dans dix ans, je veux une vie de famille ; des petits moi de partout.

story of my life
CHILDISH ❀ quelle enfance ? père réussissait à faire peser un nuage de pression constant. ne sachant jamais quand monsieur allait faire un état des lieux, je ne me permettais aucun écart. comportement exemplaire à peine remarqué à côté de mes frères clairement préférés. cependant, ses absences bien trop fréquentes laissaient le champ libre aux conneries pour les plus téméraires.
et une mère, affectueuse certes mais effacée la plus part du temps. ça partait peut-être d'une bonne intention pour contre balancer la dureté du paternel mais ça n'en faisait pas une bonne solution. elle finit souvent par se perdre dans sa gentillesse, voulant être du côté de personne et de tout le monde en même temps.
il fallait bien que quelqu'un prenne les rênes de cette famille. pendant que les benjamins menaient la belle vie, nous les plus vieux on a du être parents avant l'heure. alors, non, j'ai pas eu le temps de jouer à la poupée.

GROWNISH ❀ vie d'adulte à quatorze ans. très vite, j'ai décidé de me concentrer sur deux choses : famille et études. les études, c'était assez facile. y avait pas besoin d'être intelligente, j'avais juste à bûcher comme une malade que je comprenne ou pas ce que j'apprenais.
la famille, c'était une autre histoire. déjà au collège, je devais surveiller ma petite sœur mais surtout Ibrahim qui ne ratait aucune occasion de faire une connerie. un vrai petit démon qui se faufilait entre les mailles du filet et que j'étais obligée de rattraper à chaque fois...en vain.
il me restait peu de temps pour faire ami-ami avec le monde entier : mes amis que je considère plus comme de la famille, je les compte sur les doigts de la main. les autres... je n'ai pas leurs temps et je n'ai pas besoin d'eux. j'essaye de me convaincre que c'est la même chose avec les relations amoureuses. mais je crois bien que j'y suis accro. pas de mon partenaire mais du jeu de séduction, des attentions qu'il me porte puis au bout de quelques semaines, la passion s'estompe et l'ennui apparaît alors je me dépêche de les quitter. éternelle amoureuse du couple, changeant de copain comme de sac, je dois avouer ne rien connaître à l'Amour.