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CALVIN | Hey, I just met you and this is crazy but we're engaged.

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Calvin & Anthéa
« Hello, I am your fiancée. »

Je repassai une nouvelle fois devant le miroir. Parfait. Mon image me convenait. Maquillage discret, chevelure domptée, j’étais parée. Je glissai ma veste sur mes épaules dénudées, prenant mon sac, je sortis. Aujourd’hui était un jour très important puisque je rencontrerais enfin mon fiancé. Fiancée. Je ne pouvais m’empêcher de sourire en y songeant. Qui l’eut cru. A seulement vingt-deux ans, je me retrouvais déjà promise et connaissant mes parents, ceux-ci célèbreraient sûrement mon mariage à la fin de mes études. Ils étaient désormais certains que je ne pourrais plus jamais échapper à leur contrôle comme ce fut le cas durant mon adolescence. Ils avaient parfaitement tissé leur toile autour de moi si bien que tout échappatoire était proscrit, si je l’avais voulu ce qui n’était pas le cas. Si l’on me demandait ce que je désirais réellement, sans doute aurais-je été incapable de fournir une réponse claire. Tout ce qui comptait, c’était que mes parents soient satisfaits, même si cela voulait dire me retrouver à une personne que je ne connaissais ni d’Ève, ni d’Adam, soit. J’avais mis si longtemps à retrouver leur confiance que j’avais tout intérêt à ne pas dévier de la route qu’ils avaient tracé pour moi.

Je m’immobilisais quelques instants devant la porte de l’appartement de mon fameux fiancé. J’inspirai une profonde goulée d’air afin de calmer les doutes qui commençaient peu à peu à s’infiltrer perfidement dans mon esprit. S’il ne correspondait pas à mes critères de beauté, comment réagirais-je ? Quel bonheur y avait-il d’être piégé en compagnie de quelqu’un de moche pour le restant de sa vie, fortuné ou non ? Je n’étais pas certaine de pouvoir le supporter. Je ne pensais pas que cela soit le genre de mes parents de me jouer pareil coup puisqu’ils voulaient leurs petits-enfants aussi parfaits physiquement que moralement, mais l’appât du gain aurait très bien pu les corrompre. Je secouai lentement la tête. Pour l’heure, ce genre de réflexions étaient proscrites. SI j’avais fait tout ce chemin ce n’était pas pour faire demi-tour, de toute façon cela n’était pas dans mes habitudes j’affronterai ce qui doit l’être.

Je frappai deux coups et attendis. Aucune réponse. Je réitérai le geste. Encore le silence. Une troisième, avec plus de force. Toujours aucune réaction venant de l’intérieur mais par contre la porte, elle, s’ouvrit. Prenant cela pour une invitation, j’entrai. Monsieur se permettait apparemment de ne pas verrouiller son appartement, était-il complètement inconsciemment ? J’allumais les lumières et inspectai brièvement les pièces afin de la localiser la personne convoitée et si elle n’était pas là, je l’attendrais il faudrait bien qu’elle rentre un jour. Je poussai la dernière porte, la chambre et découvris deux corps endormis, enlacés l’un contre l’autre. Peu désireuse de passer pour une voyeuse, je me contentai d’appuyer l’interrupteur, signalant ainsi ma présence. Grognements, soupirs, le réveil est difficile. La fille n’a pas le temps guère le temps de se redresser que je lui lance ses vêtements. « Tu ferais mieux d’y aller, je dois m’entretenir avec Calvin. » Voix maitrisée, neutre, ne tolérant aucun refus de sa part. Je quittai la pièce pour lui donner l’intimité nécessaire pour se préparer et allai m’installer sur le canapé du salon, dos droit, jambes croisées, regard franc, une parfaite lady en somme.


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La pièce était plongée dans la pénombre. Mon corps partageait la chaleur d’une autre. Une autre qui n’avait aucune importance à mes yeux. C’était comme ça avec moi, j’évitais de m’attacher aux femmes que je rencontrais. C’était mal, pas seulement pour moi, mais parce que je me comportais comme un véritable salaud avec elles. C’était comme comblé un vide l’espace d’un instant. Ce n’est pas pour autant que j’allais mal. Je me sentais très bien et n’éprouvait aucun remord, mais en y réfléchissant je ne me sentais pas respectable en agissant ainsi. Bien sûr, ces pensées étaient de courte durée et très vite je revenais à ma réalité.

Une lumière vive. Mes yeux étaient en train de bruler sur place. Une voix qui m’était inconnu venait de dire qu’elle souhaitait s’entretenir avec moi. Bon dieu, mais qui osait se pointer chez moi ! La jeune femme à mes côtés était en train d’émerger d’un tas de couverture. L’invité mystère lui avait lancé ses vêtements à la figure et avait disparu de la chambre. Je me frottais les yeux avec les mains, je n’avais qu’entraperçut la femme qui était entrée par effraction en raison de mes yeux qui étaient dans le brouillard. Je me tournais vers la femme qui avait partagé mon lit. Comment s’appelait-elle déjà ? Gina, non, Marie ? Puis merde, peu importait. « Prend ma salle de bain si tu veux. Je suis désolé pour ce réveil brutal. » Je savais tout de même rester polie avec elle. Je me relevais, enfilait un boxer, un jogging et un t-shirt. Il n’en fallut pas moins de cinq minutes pour que la fille s’habille et parte. Je l’accompagnais à la porte et lui disait de passer une bonne journée.

Maintenant je passais aux choses sérieuses. Me retournant je faisais face à une jeune femme brune qui était assise sur mon canapé et qui me donnait l’impression de me juger de la tête au pied comme si j’allais lui apporter quelque chose. « Bonjours ! Je ne savais pas que j’étais à ce point la rechercher. Un mot sous la porte aurait suffit. » Je filais prendre un verre de jus de pomme histoire de me dessécher la bouche. Pas d’alcool le matin. Puis, je m’asseyais en face de la jeune femme. Elle était brune et plutôt jolie. « Je peux savoir qui se présente dans mon appartement de si bonne heure et sans prendre la peine de sonner ? »

Désormais, j’étais totalement réveillé et j’aurais aimé prendre une douche, mais je n’avais pas envie de la laisser seule dans mon appartement. Qui sait ! C’était peut être une folle allié qui allait me tuer pendant que j’étais sous la douche, armé d’un couteau ! Oué, bon ok, ce n’est pas plausible. De plus, je ne l’avais jamais vu nulle part. Du moins, je l’espérais. Je n’avais pas envie de me coltiner une folle alliée. Néanmoins, elle connaissait mon identité. « Inutile de me présenter vous avez l’air de me connaitre, mais quand on est polie, on dit Mr Mikhaïlovitch. »
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Patientant, je détaillai l’appartement qui, je devais bien l’avouer, était décoré avec goût. Je remarquai néanmoins que cela manquait de touche féminine, j’en vins donc à la conclusion que mon dit fiancé était célibataire et que la fille qui se trouvait présentement dans sa chambre n’était ni plus ni moins que ce que l’on nommait coup du soir. Avait-il une fille différente dans son lit chaque soir ? Oh seigneur, voilà que je me devais de me coltiner un véritable débauché, c’était bien ma veine. Qu’espéraient-ils sincèrement ? Que je parvienne à le canaliser ? Je ne voulais pas m’en soucier en plus de tout ce que je devais gérer, ma carrière prenait bien trop de temps pour cela. Je poussai un léger soupir. Je ne devais pas me plaindre, si mes parents avaient pris une telle décision sans doute m’en pensaient-ils capable, en outre, c’était leur manière à eux de me faire confiance une nouvelle fois depuis ce fameux évènement et j’avais tout intérêt à ne pas les décevoir.

Calvin et sa… j’ignorais comment qualifier cette dernière, qu’importait après tout, apparurent au bout d’environ cinq minutes de quoi confirmer mes théories. S’il eut s’agit de sa petite-amie, nul doute qu’elle serait venue régler ses comptes avec moi. Il n’y avait plus de doute mon fiancé était un dépravé, magnifique ! Je n’en demandais tant, père ! Il avait tout de même un point positif, il était très attirant physiquement, il ne sera pas si pénible de me pavaner en sa compagnie.

Je ne pus m’empêcher de décrocher un petit sourire, il était visiblement persuadé que j’étais l’une de ses nombreuses -de ça je n’en doutais pas- admiratrices. Par pitié, j’avais passé l’âge pour ce genre de niaiseries et c’était blessant pour mon amour-propre d’être comparée à ces greluches. « Je t’arrête tout de suite, je ne suis pas une de tes étudiantes qui sourit béatement à chacune de tes paroles et tu comprendras que l’on préfère ton prénom à ton nom qui est tout simplement imprononçable. » Mon sourire s’agrandit tandis que mon regard s’ancrait dans le sien, impitoyable. Je voulais le tester, savoir s’il était à même de supporter un caractère comme le mien, de toute façon l’on ne lui laissait guère le choix. Au-delà de cela, j’avais toujours apprécié déstabiliser les gens, grand-mère disait que c’était la meilleure manière d’obtenir plus rapidement ce que l’on désirait. « Je suis Anthéa Thaxter. » Ce nom était censé raviver quelques souvenirs dans sa mémoire et au vu de l’expression de son visage, j’en conclus donc que son grand-père ne lui avait rien dit de ses plans, me laissant ainsi le loisir de les lui annoncer. Je comprenais fort mieux pourquoi mes parents tinrent à ce que ce fût moi qui me présenta à lui aujourd’hui. Je devinai sans mal que mon sourire s’était encore élargi. « Et je suis ta fiancée. »


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Dieu merci ce n’était pas une folle. Quoi mon nom ? Il était tout à fait prononçable pour les Russes. Elle avait planté ses yeux dans les miens et bon sang qu’elle avait l’air têtu. Son sourire me faisait pensé aux félins avant de fondre sur leur proie et de les réduire à néant. Après plusieurs minutes de combat et de regard elle annonçait enfin son identité. Anthéa Thaxter. Ce nom m’était familier. Ou l’avais-je entendu déjà ? La vision d’une ballerine de la troupe Bolchoï me revint en mémoire. Je l’avais trouvée gracieuse et son visage était pratiquement identique aux autres danseuses. Néanmoins, je l’avais remarqué, car mon grand père m’avait dit comment elle s’appelait. Il m’avait dit qu’il connaissait sa famille.

La dernière phrase me clouait sur place. « Ma fiancée.. » je me murmurais plus à moi-même. Une migraine commençait à s’emparer de mon cerveau. Finalement, j’allais faire une exception. Ce matin j’allais boire de l’alcool. Je me levais et me servait un verre de whisky. Je restais ainsi, accouder contre le meuble, dos à cette jeune femme qui se disait être ma fiancée. Inutile de le nier. Cela venait de mon grand-père. Pourtant je lui avais dis que je ne voulais pas ma marier, pas pour l’instant. Que c’était à moi et moi seul de choisir celle qui allait partager ma vie. Décidément, il n’avait pas prit en compte de ce que je lui avais dis et mon père dans tout ça ? Qu’avait-il dit ? Sans doute avait-il approuvé son père. De toute façon, il ne lui tenait jamais tête surtout pas lorsque cela concernait l’héritier de la famille Mikhaïlovitch. Mon frère et ma sœur passait après.

Après quelques secondes qui me parurent interminable, je décidais de lui faire face. Hors de question qu’elle soit ma fiancée. Je n’étais pas encore prêt. « Si vous voulez bien m’excusez, mettez vous à votre aise je reviens. » Il me fallait des explications, il fallait qu’il me le dise de vive voix. Je ne savais pas quel heure il était en Russie, mais je n’en avais strictement rien à faire ! Reprenant mon souffle, j’étais adosser contre le mur du couloir de sorte qu’elle ne pouvait pas me voir. Non, je ne pouvais pas l’appelez, pas maintenant. Je règlerais les comptes avec lui plus tard. J’ouvrais la porte de mon bureau et m’y enfermais. La seule personne disponible à cette heure-ci c’était mon père. Il était en voyage d’affaire en Amérique et se trouvait actuellement à Washington. Il allait surement me répondre ! Rapidement je composais son numéro de portable et attendis qu’il décroche. Au bout d’une minute environs il décrochait..

Quinze minutes plus tard, je venais de raccrocher avec mon paternel. Stupéfait, perdu ! Le salopart ! Mon grand-père avait tout prévu et je ne pouvais que me plier à sa volonté. Si, je ne me fiançais pas avec elle, je serais déshériter et je perdrais ceux pourquoi je suis né. Je reprenais mes esprits et trouvais enfin la force de rejoindre celle qui serait ma fiancée. J’avais essayé de me défendre avec tous les arguments possibles, mais mon père était catégorique. Je ne pouvais rien faire et lui non plus. Nos choix ne nous appartenaient pas, ils ne nous avaient jamais appartenus. Mon grand-père m’avait laissé un minimum de liberté, parce que mes parents avaient toujours été derrière moi pour me soutenir. Hélas, pour ce qui était de ce futur mariage, c’était irréfutable.

Celle qui s’appelait Anthéa était assise sur le canapé. A mon entré, elle avait tourné la tête vers moi, ce qui signifiait qu’elle inspectait les lieux. « Il semblerait que l’on soit fiancé. » Je marquais une pause, le temps d’assimiler ce que je venais de dire. Le temps d’accepter ma défaite. Le verre toujours à la main, je buvais une gorgée comme si l’alcool allait me calmer. Je jouais avec mon verre, faisant tourner les glaçons. Puis je plantais mon regard dans les yeux bleus de celle qui me faisait face. « Dite-moi une chose, vous étiez consentante pour ce mariage ou bien vous vous êtes fait enrôler dans leur combine sordide ? » Je n’arrivais pas à y croire. « J’assurerais votre confort, mais ne me demandez pas de vous aimez ou de partager quoi que soit. Je serais votre mari au niveau de la loi, mais rien de plus. » J’avais été dur, pourtant, il le fallait. C’était ma façon à moi de me protéger, de me réconforter, de prendre mes distances. Elle n’était pas repoussante, bien au contraire. Je la trouvais charismatique et belle, mais ce n’était pas suffisant pour être lié à vie avec une personne.
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Sa réaction confirmait mes pensées. Visiblement monsieur ignorait tout des manigances de son grand-père. Mon sourire s’agrandit. Cet homme me surprendrait toujours. Il m’avait fait très forte impression à notre première rencontre, fait rare. Ce sourire qu’il plastronnait sans cesse, sa manière de me détailler comme s’il jaugeait la marchandise, visiblement c’était le cas puisque ma grand-mère m’annonçait quelques jours plus tard que j’étais engagée auprès d’un homme dont je ne connaissais rien à l’époque. J’avais fort mieux compris ses insistances au sujet de ma tenue, mon élocution, mes expressions faciales et autre choses du même acabit censée rendre la future épouse attrayante au futur parti. Et puis je reconnaissais bien mamie dans ce choix puisque le jeune homme en plus d’être charmant, avouons-le, avait une fortune colossale qui aurait mis les Thaxter à l’abri de tout besoin matériel et plus encore. Comme elle le disait si bien, un homme sans moyen financier était aussi inintéressant qu’une bouteille de vin bon marché à une table d’aristocrate.

En parlant d’alcool, Calvin alla se servir un verre de Whisky, de bon matin. Les coucheries et maintenant ça, qu’avait-on omis de me préciser ? A qui diable m’avait-on fiancée ? Je ne me sentais pas le cœur de me retrouver coincée toute ma vie avec quelqu’un qui était déjà ivre à onze heure du matin après une soirée fort agitée. Je l’observais sans discontinuité, appréhendant fébrilement les autres vices dont mon dit fiancé était pourvu. Les mariages arrangés et leur lot de surprises, me dis-je simplement, après tout cela aurait pu être pire. Pour que ses parents veuillent lui trouver un parti, il eut fallut qu’il ait une disgrâce physique, des neurones en moins, quoique ce fait était encore à vérifier bien qu’il me semblait un minimum équilibré. Il ne fallait guère se fier aux apparences et l’eau de vie dès le matin témoignait simplement de ses origines russes. Il valait mieux prendre les choses de cette manière, après tout les jeux étaient déjà faits.

Il s’éclipsa pendant quinze minutes, durant lesquelles je ne cessais de jeter un œil à ma montre. La patience n’avait jamais été mon fort, bien que je dusse faire des efforts titanesques au Bolchoï mais ce n’était pas tout devenu une vertu première. J’avais une sainte horreur que l’on me fasse patienter de la sorte, c’était pour ma part un manque total de savoir-vivre. Il aurait pu confirmer que je n’étais pas une étudiante obsédée par sa personne –ou que savais-je encore- une autre fois au lieu de m’abandonner ainsi. J’avais des choses plus intéressantes sur le feu que d’attendre inutilement dans ce salon.

Il apparut enfin après ce qui me parut être une éternité, mine dépitée. A quoi s’était-il attendu ? A ce qu’on lui assurât que tout ceci n’était qu’une vaste plaisanterie ? Malheureusement pour lui j’avais mieux à faire qu’à me laisser aller à des plaisanteries de si mauvais goût. « Bien, maintenant que tu t’es enfin décidé à le comprendre, nous allons pouvoir avancer. » dis-je d’un ton peu amène. Je balayai sa question d’une main. Mes motivations ne le concernaient en aucun cas et il n’y avait aucune raison que je me justifie devant lui. Je devais avouer que la raison était tout autre, je ne parvenais pas, encore une fois, à répondre à cette interrogation pourtant si simple alors je refusais d’être mise au pied du mur par cet homme dont j’ignorais tout. « Oh, quel dommage, moi qui avais cru que, le coup de foudre aidant, tu m’aurais demandée en mariage, que nous aurions parlé fiançailles, enfants, maison, emménagement et tout ce qui s’en suit ! » Lançai-je d’une voix faussement boudeuse, en me rapprochant de lui. Je souris. Au fond j’étais quelque satisfaite de sa réaction, je me voyais très mal être liée à quelqu’un aussi soudainement même si mes parents attendaient de moi que cet union fonctionnât. Pas exactement, pour eux tant que le contrat avec le grand-père Mikhaïlovitch était toujours d’actualité et qu’il n’y avait aucun scandale entre Calvin et moi, le reste leur importait un peu. « Tant que tu donnes le change auprès de nos familles respectives et évite tout scandale qui pourrait leur faire douter de quoique ce soit, tu peux bien faire tout ce qui te chante. Pour qu’ils te laissent tranquilles, surtout ton grand-père, tu ferais mieux de jouer le jeu.» Je marquai une pause. « Je n’attends qu’une chose de toi, éviter de créer toute action pouvant nous mettre dans une situation embarrassante. » Mon sourire s’agrandit, impudent. « Tu penses en être capable ? » Je faisais ainsi implicitement référence à la fille qui venait de quitter ses draps et aux futures prétendantes.



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Ce que je venais de lui dire avait été dur et pourtant elle le prenait bien. Ce qui me soulageait dans le fond. Elle n’allait pas être si difficile en fin de compte et ce mariage n’avait pas l’air de la réjouir tout comme moi. Emménager ? J’avais oublié que tôt ou tard je devrais abandonner ma vie de célibataire et me mettre en ménage avec une femme. Pourquoi est-ce que la vie était si compliquer ? Là n’était pas la question. J’allais trouver une solution qui nous arrangerait. Elle s’était considérablement rapprocher de moi. Cette femme était audacieuse et j’appréciais l’audace. Je souriais et la contournais pour m’assoir sur mon fauteuil, posant mon bras gauche sur l’accoudoir. « Je sais ce que je dois faire et ce n’est surement pas toi qui va me dire comment me comporter avec lui. » Je gardais mon sourire. Valait mieux pour elle ne pas espérer prendre les devants avec moi. Je n’étais pas du genre à me soumettre. « Tu sais chérie.. » je m’arrêtais devant ce masque froid qui avait prit une légère teinte de frustration face à ce surnom. « Tu permet que je t’appelle chérie étant donné que tu es ma fiancée. » Je continuais à la détailler du regard. « Tu oublie que je suis né dans une famille d’aristocrate et que faire bonne mesure est la première leçon que tu apprends en tant que duc. Tu peux dormir sur tes deux oreilles, je ne ferais rien qui puisse ternir mon image. »

A la cour il fallait garder un masque indéchiffrable, froid. Même enfant, ma mère m’avait apprit que pour m’en sortir il fallait que je garde ce masque en continue lorsque j’étais là bas. Cela serait dur, parfois épuisant, mais en échange j’aurais le droit à une belle récompense : pouvoir conserver ma liberté. « Maintenant, est-ce que toi tu va tenir ? Je veux dire d’accord tu as été élevé dans une famille riche, mais faire partie de la cours, des privilégié est un autre monde. » Ce n’était pas méchant. Je voulais lui faire comprendre, que ça allait être dur. J’étais le cousin du futur tsar et de la future tsarine. Pendant des siècles ma famille faisait partie de la noblesse Russe. Nous n’étions pas de simple bourgeois.« Les codes sont légèrement différent, mais honnêtement je pense que tu peux relever le défis. » Mon grand-père n’était pas tendre. Il pouvait nous le faire croire, mais tout cela n’était qu’une apparence. Ma famille était orthodoxe comme la plus grande partie des Russes. C’était la religion même de la Russie et j’espérais pour elle qu’elle si connaissait sinon cela risquer de tourner mal pour moi.
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Je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire des plus méprisants lorsqu’il remit en doute mes capacités à jouer sur les apparences. J’étais vexée et outrée. Comment diable osait-il ? Nous nous ne connaissions pas, je le concevais, néanmoins je ne supportais pas que l’on doutât ainsi de tout ce dont j’étais capable. J’étais quelqu’un de fier et sa remarque, qui n’avait sûrement pas pour but de me faire affront, eut du mal à passer. Je ne montrais rien cependant. Grand-mère m’avait appris à intérioriser le moindre sentiment, agacement, froissement, irritation pour plastronner fièrement un visage dénué de toute expression. Parfois, selon la situation, fallait-il que je parusse la fille la plus douce au monde. J’avais un panel inépuisable d’expressions faciales des plus variées et mes longues années de formation rendait aisé le passage d’un rôle à un autre. Je lâchai un petit rire sarcastique. « Par pitié ! » Profil hautain qui contrastait fortement avec la neutralité fainte que je m’efforçais de conserver. « Ne t’inquiètes donc pas pour moi, j’ai plus de pratique que tu ne le penses, je saurais me débrouiller. »

Je jetai un coup d’œil rapide à ma montre. J’avais tout intérêt à me mettre en route si je ne désirais pas être en retard à la première répétition de la troupe. Dieu seul savait à quel point je détestais ne pas être à l’heure à un rendez-vous, chose que j’exigeais de chacun. En outre, cela serait malvenu que j’arrive après que les explications eurent été données et que le travail eût déjà commencé. Cela dénotait un manque de professionnalisme flagrant que je ne pouvais en aucun cas me permettre. « Eh bien, maintenant que les présentations ont été faites, je vais y aller et te laisser te remettre de tes émotions. » Je remis convenablement mon sac sur mon épaule, en profitant pour arranger mon allure. « Evite de prendre l’alcool comme réconfort, tout de d’abord cela ne fonctionnera et puis tu comprendras qu’être fiancée à un alcoolique n’a rien de bien attrayant. » Faux fiançailles ou non, il se devait d’être irréprochable en tout point comme je l’étais, la perfection était de mise et je ne tolérai en aucun cas qu’il ternisse mon image que j’avais tant d’années à construire et à entretenir. « Eh bien alors mon amour, tu ne me raccompagnes même pas jusqu’à la porte ? » Voix démesurément niaise, à la limite de l’écœurement. Léger sourire angélique. Un haut-le-cœur se faisait sentir.


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Si elle le disait ! J’espérais qu’elle serait à la hauteur, mais connaissant mon grand-père elle le serait. Il ne l’avait pas choisit par hasard et je comptais bien découvrir pourquoi. Elle voulait me faire penser que c’était une femme hautaine, froide et qui faisait ce qu’on lui demandait, mais était-ce là la vérité ? A la cours il fallait porter un masque froid, sans expression qui devait faire comprendre aux autres que rien ne vous atteindrais et que vous étiez le plus fort, mais elle, pourquoi s’ornait-elle de ce que je considérais comme étant une torture. « Bien. Nous verrons cela au banquet organisé par nos familles pour nos fiançailles. » Je présumais que cela n’allait pas tarder étant donné les circonstances et l’empressement de mon grand-père. Elle devait partir. Enfin ! J’allais pouvoir me remettre de cette annonce et y réfléchir plus convenablement. Je riais à ça seconde remarque. C’est qu’elle avait de l’humour ! « Je te rassure je ne suis pas alcoolique en revanche toi tu devrais te décoincé un peu. A moins que ce ne soit qu’une apparence que tu te donne ? »Je laissais ma question en suspension. Elle voulait que je la raccompagne. « Tu ne connais pas le chemin ? » Après tout elle était entrée par effraction chez moi. Je la raccompagnais tout de même. Anthéa n’avait pas répondu à ma question, mais vu sa tête cela ne m’étonnait pas. J’ouvrais la porte tout en lui souriant. «A bientôt chère fiancée. » Je disais ça avec sarcasme et refermais la porte. Bon dieu fallait vraiment que j’apprenne à fermer les portes à clés. J’aurais préférer que l’on m’annonce ces fiançailles autrement et pas de sa bouche. Mais papi Mikhaïlovitch aimait les surprises !
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