Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityL'herbe est rarement plus verte que de mon côté !
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L'herbe est rarement plus verte que de mon côté !

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Voilà seulement quelques semaines que Davis était rentré aux état-unis et précisément deux semaines que les cours avaient commencés. Il ne connaissait pas encore grand monde et passait son temps libre à s'entraîner. Le karaté était pour lui un moyen de se détendre, et, tout comme le Jiu-jitsu brésilien, le karaté qu'il pratiquait était une dérivation du karaté initialement pratiqué dans le monde entier. Plus agressif, plus ample, tout était décuplé pour donner des chorégraphies visuellement plus impressionnante que celles du sport de base. Davis considérait l'art martial qu'il pratiquait comme un art et adoptait toujours la philosophie de ce sport. Il n'attaquait jamais le premier et le but était toujours de mettre hors jeu l'adversaire sans pour autant l'envoyer dans les vapes. Pour ce faire, le karaté enseignait la position d'un certain nombre de points qui, s'il était pressés, déclenchaient de vive douleurs. Ses points permettaient de mettre rapidement fin à un combat. Néanmoins, le grand blond préférait largement utiliser la panoplie de coup de pied et de coup de points qu'il avait à sa disposition.

C'est un jeudi, en début de soirée, sur le coup des 17h, que le karatéka fit une rencontre pour le moins sympathique. Sympathique dans le sens surprenante, plus que réellement amicale. Il sortait de cours, une longue et affreuse journée de médecine, a sans cesse écrire et sans moyen de se défouler au milieu. C'était la première année, les premières semaines, alors tout le monde était sérieux et bien que n'étant que le choix d'étude mineur du blond, Davis accordait une importance particulière aux matières qu'il étudiait. Bref, sortant de cette longue journée de cours, Dada décida de se défouler un peu et alla dans un coin reculé, au milieu de l'herbe. Enlevant son tee-shirt, ses chaussures et ses chaussettes, il commença un petit échauffement avant d'entamer les premier geste de son art.

Les geste s'enchaînaient, rapides, aériens, précis. Pour un connaisseur, il était facile de deviner que Davis n'était pas loin d'avoir la ceinture noire. En fait il attendait le concours du dojo auquel il s'était rattaché pour mener bien ses trois combat et décrocher sa ceinture. Il maîtrisait tous les katas de son niveau, il ne lui manquait que quelques combat encadrés pour prouver qu'il avait le niveau et la philosophie nécessaire au passage de la ceinture marron à la ceinture noire. Après une bonne dizaine de minutes de mouvement frénétique, Davis se mit en garde et ferma les yeux, revoyant e brésil, la France, revivant tranquillement les moments qu'il y avait passé. Un léger vent soufflait sur l'herbe, agitant ses brindilles ainsi que les cheveux, qui commençaient à bien pousser, du jeune homme.

[je te laisse introduire ton personnage, puis on commencera à parler, si ça te va:)]
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Davis & Anthéa
« Silence, I kill you »

Je finis de noter les recommandations de mon professeur et sortis. Je venais de terminer ma journée de cours mais je devais encore me rendre au conservatoire pour mon entraînement. Se relâcher était exclu, la danse était ma vie et si je désirais briller également dans ce pays, j’avais tout intérêt à fournir les efforts nécessaires. Reprendre des études conventionnelles ne signifiait pas nécessairement que ma carrière était terminée, loin de là, il me suffisait simplement de savoir et de pouvoir concilier les deux, ce dont je ne doutais pas. Il me faudrait certes travailler plus que la moyenne des étudiants, d’autant plus que je suivais deux cursus mais cela ne m’effrayait en aucun cas. Cela serait plus aisé puisque je n’avais nullement l’intention d’expérimenter les excès qu’apportait la vie universitaire.

Je tournai sur la droite, pensant ainsi trouver la sortie mais ce ne fut pas le cas. Bien que je détestasse l’admettre, j’étais complètement perdue dans ce campus. L’on n’avait pas idée de construire quelque chose d’aussi immense que Havard. Cela ne devrait plus me surprendre après tout les Etats-Unis était le pays de la démesure. Ici, tout prenait des proportions inconsidérées, il était donc normal qu’une école aussi réputée que l’était mon université ne dérogeât pas à la règle. Je revins sur mes pas et empruntai l’autre chemin, descendant les escaliers. Par pitié que ce soit la bonne. Il serait pourtant si simple de demander son chemin, mais ma fierté m’en empêchait. Je préférais de loin me débrouiller par mes propres moyens car cela signifierait un échec et j’avais une sainte horreur de perdre. En outre, c’est en se trompant que l’on apprenait, quelle fierté retirer du travail d’un autre ?

Je trouvais finalement ce que je convoitais, après avoir tournée en rond bien entendu, néanmoins j’étais contente de moi. J’y étais parvenue sans l’intervention d’une tierce personne. Un coup d’œil à mon portable me confirma que j’avais encore quelques heures devant moi alors je décidai d’aller m’installant dans mon coin préféré du campus et comme le hasard faisait si bien les choses, il était complètement isolé, si bien que j’étais certaine de ne jamais être importunée. Malheureusement pour moi, quelqu'un s'y trouvait déjà, de quoi m'agacer. Certes je n'avais inscrit mon prénom nulle part et ce lieu ne m'appartenait par conséquent pas, seulement, j'avais choisi cet endroit pour la simple raison qu'elle était peu connu des autres. Je ne pouvais pas non plus rebrousser chemin, ce serait en quelque sorte abandonner le combat, j'allais donc m'installer en retrait du jeune homme, à côté d'un arbre sur lequel je m'adossais. Je pris mes aises et ouvris mon livre dont je continuais la lecture. Il s’agissait du témoignage d’une très grande danseuse étoile du Bolchoï dont le parcours faisait rêver toute personne désirant percer dans cet univers. L’endroit était calme et reposant. Le silence, je ne connaissais rien de mieux.


© Chieuze

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