Marley Saltzman ► Evan Peters

caractère Parfois auto-destructeur - Timide - Borné - Protecteur - Obstiné - Débrouillard  - Menteur - Mystérieux - Discret - Jaloux - Impulsif - Généreux - Créatif - Rusé - Ouvert d'esprit - Maladroit - Brisé - Proche de sa famille - Bon sens de l'humour - Sociable, mais pas trop - Curieux - Ambitieux - Courageux - Il peu être insatiable.

depuis combien de temps vis-tu ici ? Je suis né ici, dans les quartiers pauvres de Boston, ma mère m'a mise au monde dans les escaliers de la maison familiale. Un peu près comme tout le reste de ma fratrie. Je n'ai jamais vécu dans une autre ville que Boston, j'apprécie cette ville et je ne compte pas la quitter. Cette ville, je la connais par cœur, c'est ma maison.

comment te vois tu dans 10 ans ? Me projeter ? Wahou.. c'est très difficile pour moi en ce moment de faire cela. Je vis au jour le jour. En essayant de penser à demain et non à hier.. Mais j'ai toujours rêver de devenir un grand artiste peinte et malgré ma maladie parfois handicapante je voudrais prouver qui je suis. J'aimerais retrouver l'amour, me reconstruire et être avec quelqu'un qui m'accepte tel que je suis. Une famille ? Peut-être.. Mais je veux surtout profiter de la vie avec ceux qui m'entoure.

story of my life Nous avons tous une histoire, pour la plupart, elle est digne des plus beaux contes de fées, pourtant la mienne est loin de l'être. C'est assez tout le contraire, bien qu'au départ, tout était tout à fait normal, enfin si l'on peut dire cela.  Je ne pourrai te conter, mon ami, le nombre de combat et de monstres que j'ai rencontré au cours de ma vie. Mon histoire n'est guère plus inintéressante que celle d'un autre.


Tout a commencé quand je suis née, le cinq février 1992, j'ai poussé mon premier cri à six heures de l'après-midi. Je suis née dans les escaliers, tout comme ma grande sœur et mon plus jeune frère. Notre père est toujours occupé, même au moment des accouchements de notre pauvre mère. Trop occupé à boire et à essayer d'arnaquer les voisins pour avoir un peu de sous par-ci par-là. C'est la vie de débauche de notre père, se faire passer pour un clochard et un manipulateur. Je le déteste pas, il est tel qu'il est même s'il n'a pas su s'occuper de nous correctement. Il nous répète souvent " Tu trouves tu gardes, tu perds tu pleures." Mais il a su être là à sa manière, nous rendre des services en échange d'autres services. On ne peut pas lui faire confiance tout comme ma mère qui est atteinte de trouble bipolaire depuis son adolescence. Au moment ou elle plonge dans sa folie, elle met de côté ses médicaments et préfère s'enfuir pendant plusieurs années pour ensuite revenir comme si de rien n'était. Mais ce n'est pas grave, nous sommes habitués. Ma grande sœur a su s'occuper correctement de nous, elle nous a donné une éducation et surtout nous a fait passer avant tout, elle s'est sacrifié pour que nous puissions grandir dans un environnement stable. Comme nous n'avions pas connu le véritable amour d'un foyer, nous n'étions pas fâchés contre nos parents. On a grandi avec et cela fait parti de nous.

Malgré tous les efforts de ma grande sœur, j'ai succombé à la drogue étant adolescent. À vrai dire, mes fréquentations ne m'aident pas, j'ai fait comme une sorte de descente aux enfers. Pendant plusieurs années, j'en ai fais baver à ma sœur. Je n'ai pas respecté les règles de la maison, je n'ai pas vraiment aidé pas à trouver de l'argent et je me suis renfermé dans mes soirées et mes ami(e)s aussi toxiques que moi. La drogue m'a fait perdre pied et m'a fait prendre une mauvaise direction. Ma sœur a vraiment été déçue et mon frère n'a pas aidé pas ma sœur, il faisait quelques deals avec des gars du quartier. Ma sœur non plus n'a pas été toute blanche, la drogue elle y a déjà touché et elle a même eu un accident de voiture à cause de cela et a perdue son permis. Nous avions tous quelque chose à nous reprocher durant notre adolescence. Alors oui, j'ai fais énormément de conneries et j'ai brisé sûrement quelques coeurs. J'ai pratiqué de la boxe avec des ami(e)s et mon petit frère, grand défouloir pour moi.

C'est à l'âge de mes vingt-deux ans qu'on ma diagnostiquée schizo-affectif. Alors que j'essayais de remonter la pente, une deuxième descente aux enfers frappés à ma porte. Cette maladie est arrivée à cause de mes consommations de drogue, surtout de cannabis. Mais aussi par un petit bout de génétique de ma mère. Cette maladie est un trouble mental associant des symptômes d'un trouble et des symptômes d'une schizophrénie. La schizophrénie affecte plus particulièrement la cognition et l'émotion. Les anomalies auditives, la paranoïa, des délires, ou un langage et pensée désorganisés avec dysfonctions sociales et personnelles sont fréquents. Des passages dépressifs, euphoriques et de manie. J'ai eu énormément d'aide auprès de ma fratrie et des mes proches. Je n'ai jamais voulu faire d'études supérieures, cela ne m'intéresse pas et je n'ai pas la capacité. Mon plus grand rêve est d'exprimer mes émotions sur une grande et magnifique toile. Être un artiste-peintre reconnu et apprécié. Mais pour pouvoir me lancer là-dedans, je travaille dans un petit garage de la ville depuis cinq ans, où je gagne un salaire convenable pour vivre. Je vis encore avec mon frère et ma sœur, nous avons du mal à nous séparer, mais je sens que la plus grande va bientôt prendre son envol et cela me fait peur, je l'avoue. Mais je n'ai pas le droit de l'empêcher de vivre et de partir, même si ce sujet emmène à des disputes, je reste conscient qu'elle a tout donné pour mon frère et moi. Qu'elle s'est battu corps et âme contre nos parent destructeurs, prêts à nous voler, à pourrir nos vies dès la moindre occasion.

J'ai connu le grand amour et malheureusement elle s'est enfuie. Enfin, elle m'a fui plutôt. Ma maladie lui faisait peur, elle n'arrivait pas à me contrôler ni à me calmer pendant mes mauvaises périodes. Elle m'a quitté, il y a six longs mois et j'ai eu beaucoup d'espoir en nous. Elle est partie et elle m'a arraché le cœur. Je ne lui en veux pas, je comprends tout à fait. Toutes les personnes que j'aime finir par s'enfuir, tel que ma mère, mon père ou encore ma sœur. Il est clair que j'ai peur de l'abandon, d'être rejeté et brisé une nouvelle fois.
Je suis devenu accro à l'alcool parce que je suis addict à tout ce qu'il peut m'aider pour échapper à la réalité. Ma maladie s'amplifie depuis qu'elle m'a quitté, il y a énormément de choses que je ne contrôle plus. Il m'arrive de provoquer des bagarres dans les bars ou dans les soirées, sûrement pour ressentir une douleur physique quelconque. Peut-être pour me sentir vivant.
Et un jour viendra où je me sentirais vivant, accepté tel que je suis ; parfois insatiable, mais aussi auto-destructeur. C'est un risque à prendre d'entrer dans ma vie et d'essayer de connaître mes tourments. Je me bat continuellement avec moi-même, et parfois j'aime ça.

Ma vie est dans son mouvement ; excès, trouble, folie, bonheur fou.