Juger est mauvais pour la santé (HADES)

Depuis le début de journée l’ambiance était étrange car même si Noah était redescendu j’avais besoin de parler avec l’un de ses meilleurs amis afin de mettre les choses à plat. Je ne voulais pas être méchante car ce n’était pas dans ma nature mais quand on m’attaquait c’était difficile de rester de marbre même si c’était le mieux à faire. J’ai essayé de faire comme si rien ne m’atteignais lors du petit déjeuner et pourtant il avait réussit à me blesser et cela ne sortait pas de ma tête. J’étais seule sur la terrasse et je vis Hades plus loin dans le jardin à marcher donc je me dirigeais vers lui. Je venais de prendre mes jambes à mon cou car je savais déjà que je n’allais pas sortir de cette confrontation indemne mais j’espérais que cette dernière ne soit pas autant dur qu’à notre rencontre, quelques heures plus tôt.  Je m’avançais vers lui avant de m’arrêter à quelques mètres de lui. « Je peux te déranger 2 minutes ? » Je n’étais pas sur qu’il allait accepter que je lui parle alors il fallait que j’enchaîne plus rapidement. « En réalité j’aimerai savoir pourquoi tu ne m’apprécies pas et quel est le problème avec moi ? » Je ne lui parlais pas méchamment, bien au contraire puisque j’étais très calme mais je ne voulais pas passer par 4 chemins donc je lui parlais ouvertement. D’ailleurs c’était incompréhensible qu’il ne m’apprécie pas si il appréciait ma sœur...on était quasiment identique à quelques détails près.

@A. Hades de Belgique-S.  

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Tout semble s'effondrer et tu sais que tu aurais mieux fait de passer ton dernier week end avec ton petit gamin tranquille, loin d'ici. Loin de ces conneries. Ca aurait sûrement été plus simple à vivre, mais non, il a fallut que tu viennes. Peut être que tu espérais que ton meilleur ami remarque que t'es en miette, ou bien ton frère ? Mais aucun des deux ne fût capable de le voir alors t'as choisi ce que tu fais de mieux : la destruction. Blessant l'italien, sa copine et les autres. T'épargne personnes, parce que ce n'est pas dans tes habitudes. Je crois que pour toi, la perspective de perdre Jesus est une des choses les plus durs que tu ai à faire, mais c'est ce qu'il faut pour lui. Pas vrai ? Alors tu t'efforce de reprendre le contrôle sur toi même, tu enchaines le sport, le jogging et tu quittes ta personne par téléphone, parce que tu connais les dégats sur toi même que ce départ va provoquer. Accès de rage, de colère, tu frappes contre l'arbre avec force, tu le boxes, droite gauche, crochet du droit et coup de tibia, la souffrance physique te faisant oublier la peine que le départ de ton petit bonhomme te provoque, te permet de reprendre le dessus sur toi même et d'agir avec ton cerveau. Ta main saigne, à l'image de ce qui te sert de coeur et semble en miette, mais tu es comme toujours, debout. Tu as refusé de soigner, ta jambe est cachée par ton jogging et tes mains, pas envie, ça, ça se soigneras avec le temps, même si à force de frapper dans les choses, tu risques de réellement te blesser salement, mais sincèrement, t'en as rien à foutre. Et ça t'as permis de redevenir stoique face à tout ça. Tu es raide, droit comme un piquet dans le jardin. Tu fixes à travers la teinte de tes lunettes de soleil le vide quand tu es déranger dans ta contemplation par la voix de crécelle de l'autre brindille. Elle est à quelques mètres de toi et demande si elle peut te déranger. Tu comptes l'ignorer et même pas répondre, mais elle embraye. Tu soupires d'agacement, levant les yeux au ciel. Elle essaye de la jouer cash. D'engager un dialogue qui l'abimera plus qu'autre chose, vu ton état. Tu reste dos à elle le temps de sortir une clope et de l'allumer pour emmener le poison à ta bouche et faire volte face pour la regarder, si elle voyait tes yeux, elle y lirait le dédains. Ecoute Célestine, t'es une fille intelligente non ? une nouvelle bouffée pour tuer tes poumons, t'es calme, glacial, sur de toi. Les chattes abandonnées que Noah ramassent, je les connais par cœur, je les vois passer et partir, tu ne feras pas exception. est ce un avertissement ? Pour être sincère, les saintes ni touche comme toi m’irrite. T'as l'air d'une bécasse. Heureusement que ta soeur remonte le niveau. Oh c'était méchant ? Tu devrais t'excuser et être sympa je suppose, mais c'est loin d'être dans ta nature, toi, t'es le loup dans la bergerie et les gentils moutons comme elle, tu les bouffes, tu les saignes, à blanc.

Malgré ses lunettes de soleil posées sur son nez je sens le regard noir qu’Hades me jette mais j’essaie de faire abstraction pour ne pas me braquer tout de suite. Je veux lui parler et j’ai besoin de l’entendre me dire ce qu’il a contre moi afin de comprendre si il a de réelles explications ou si c’était seulement de l’idiotie venant de sa part. J’aimais me faire mon propre avis et même si j’allais certainement me faire bouffer par cet homme j’étais allé à sa rencontre pour tirer mes conclusions. J’avais aussi envie de lui montrer que j’étais loin d’être une fillette de 18 ans qui n’a rien dans la tête car j’étais tout le contraire, sans vouloir le vexer bien évidemment. Je le regarde avant de sourire intérieurement quand il se trompe volontairement de prénom car je sais qu’il veut m’embêter avec ça mais malheureusement pour lui ça ne me touche pas et bien au contraire car cette situation m’amuse. « Premier compliment venant de toi et tu as trouvé le mot qui me caractérise le mieux. » Sans vouloir abuser de la situation mais je n’étais pas arrivée à Harvard pour rien. Je ne le provoquais pas mais je n’avais pas envie de me laisser piétiner par une personne qui ignorait tout de moi. « Si toi tu n’as pas confiance en ton pote sache que moi j’ai confiance en lui. » Voilà ce que je comprenais le moins dans leur relation, le fait de le voir abaisser Noah à chaque fois sur ce sujet. A mes yeux cette relation n’était pas saine car elle puait la méchanceté et je ne comprenais pas comment on pouvait être aussi morose face à une personne qu’on appréciait, soit disant. « Elle est aussi intelligente que moi donc tu peux continuer de lui dire tout ce que tu veux mais sache que ça ne l’atteindra jamais car elle se fait ses propres avis, tout comme sa bécasse de sœur. » ajoutais-je avec un petit sourire en coin. Que les choses soient claires il n’arrivera pas à fragiliser ma relation avec Noah avec ce genre de paroles et ce même si ma sœur était très protectrice envers moi.

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