KAYVON WILLIAMS ► michael b. jordan

caractère« Je suis extrêmement loyal, surtout envers mes amis proches et mon équipe  ▬ Les gens disent que j'ai une éthique de travail légendaire, je suis toujours le premier arrivé dans le gymnase et le dernier à repartir ▬ C'est parce que je suis quelqu'un de très passionné par le basketball ▬ Je suis aussi très protecteur envers les gens qui sont souvent pointés du doigt. ▬ Je suis également un grandcompétiteur, je joue pour la gagne, pas pour plaire aux gens, je n'en ai que faire s'ils ne m'apprécient pas. Je suis aussi très émotif, je laisse facilement montrer mes émotions sur un terrain ou dans la vie de tous les jours, surtout quand je suis énervé ou frustré ▬ J'ai aussi le sang-chaud, je m'énerve au quart de tour et je suis capable de me battre n'importe quand ▬ Jaloux, aussi bien en amour qu'en amitié, j'ai horreur qu'on me prenne pour un con et j'ai peur qu'on m'oublie pour quelqu'un d'autre ▬ Qui dit compétiteur dit généralement mauvais perdant, et dans mon cas, c'est vrai, je ne supporte pas la défaite ▬ Finalement, mes coéquipiers et mes proches disent que je suis têtu, quand j'ai une idée en tête, difficile de me l'enlever.

Je suis aussi très fêtard depuis mon arrivée à Boston et la presse ne manque pas de me le rappeler. Il y a aussi des rumeurs qui affirme que je suis un collectionneur de conquête, mais ce ne sont des rumeurs... et puis je n'ai pas trouvé chaussure à mon pied. »

Infos Bonus:

depuis combien de temps vis-tu ici ? « Déjà, j'ai toujours été un fan des Celtics, que cela soit dit une nouvelle fois. Lorsqu'on me parle de cette équipe légendaire, j'ai des étoiles dans les yeux et mes rêves les plus fous de jouer pour eux refont surface, alors le soir de la Draft, lorsque j'ai été choisis par cette mythique équipe... c'était incroyable. Cette ville pourrait avoir tous les défauts du monde que je ne lui trouverais que des merveilles, je me plais ici, je suis comme un poisson dans l'eau. Les supporters sont au top, tu peux les croiser dans la rue trois fois de suite, ils auront toujours la même effervescence pour toi, je ne me vois pas quitter cette ville de sitôt, j'aime cette ville et je pense sincèrement que cette ville m'aime. »

comment te vois tu dans 10 ans ? « Honnêtement je ne sais pas trop, pour être honnête, dans dix ans, je jouerais encore alors je serais, j'espère, ici, j'aurais peut-être fondé une famille même qui sait ? Mais ce détail n'est pas ma priorité, je veux devenir l'un des meilleurs joueurs de tous les temps, je veux avoir une carrière de dingue, être un joueur qui ne joue que pour une seule équipe, celle de Boston bien évidemment, après pourquoi pas devenir coach de l'équipe de mon fils lorsqu'il sera en âge de jouer, ahah. »

story of my life

« Good evening and welcome to the 2011 NBA Draft. »

Nous y voilà, tu es enfin aux portes du paradis, à deux doigts d'accéder à ton rêve le plus fou, jouer au basket professionnellement. Le chemin n'aura pas été un long fleuve tranquille mais tout tes efforts ont enfin fini par payer. Tu es assis là, à ta table, ta mère et le coach de ton enfance à tes côtés, tu avais enfilé ton plus beau costume. Le Prudential Center de Newark était rempli à flot, tu reconnaissais certains de tes coéquipiers et de tes adversaires que tu as pu rencontré au cour de ton cursus universitaire.

« With the first pick of the 2011 NBA Draft, the Cleveland Cavaliers select... »

Ton nom ne sort pas, logique, il y avait bien cet étudiant de l'université de Kentucky qui sortait légèrement du lot. Tu te posais alors quelques questions : avais-tu prouvé ta valeur lors des entraînements de pré-Draft ? Tu as voué énormément de temps de ta vie au basket.. Oui, énormément de temps.



Tu étais jeune, frêle et timide mais tu voulais absolument t'inscrire dans l'équipe de basket locale en catégorie Baby Basket. Ta mère, qui depuis ta naissance t'avais élevée seule car ton père avait décidé de fuir on ne sait où parce que les responsabilités paternelles il n'en voulait pas, t'avais amené jusqu'au centre du gymnase pour rencontrer le coach de l'équipe et accessoirement, créateur du club. Cet homme était de grande stature, peut-être un mètre quatre-vingt-dix-huit, une musculature acéré à vous faire peur au premier regard. C'était un homme caucasien, la chevelure rousse. Il ne vous faisait pas croire qu'il était bon au basket, malgré sa morphologie, mais lorsqu'il avait un ballon en main, il était capable de miracles. Il t'avait accueilli dans l'équipe comme une bénédiction, il était le premier à avoir remarqué que tu avais un véritable potentiel dans ce sport. Au fil du temps, cet homme est devenu comme un père, quand ta mère travaillait tard le soir, tu courrais chez lui pour y dormir, il t'accueillait les bras ouverts. Sa femme aussi était d'une extrême gentillesse, elle te faisait des cookies dont elle seule avait le secret.

Il t'avait appris le basket, appris à être un homme.


« With the seventh pick of the 2011 NBA Draft, the Sacramento Kings select...»

Ton nom n'est toujours pas appelé, tu commences légèrement à manquer de patience et tu t'énerves, cette fois-ci, tu savais que le sélectionné était moins bon que toi. Certes, les Celtics, ton club de cœur, ne choisissent qu'en onzième position, cependant les premiers choix ont plus de chance de décrocher un petit surplus dans leurs contrats. Tu n'en avait pas besoin toi-même, mais tu aurais pu couper la poire en deux pour ton coach et ta mère. Tu sers ton poing, ton coach pose sa main sur ton épaule, vous vous regardez, il te connaît comme son propre fils, il sait que tu as le sang-chaud.



« Le score est maintenant de 49-48 dans la dernière minute du quatrième quar-temps, Alpharetta High a la balle... Oh ! La faute sur Kayvon Williams qui se retrouvera sur la ligne des lancers-francs ! Une chance d'égalisation ou de victoire pour l'équipe d'Alpharetta ! »

Tu es exténué, tu n'as presque plus d'énergie et te voilà sur la ligne des lancers. Tu restes confiant, les lancers francs font partie de ton jeu, tu tournes à 90% sur ce championnat. Tu te retournes alors, le joueur "star" de l'équipe adverse te rejoint. Il prend la balle et te regarde « Ne rate pas ce lancer comme ta mère a pu rater ton éducation ». Tu t'énerves intérieurement, tu ne peux pas te permettre de laisser ta colère exploser à ce moment fatidique. L'arbitre te donne le ballon, tu effectues ton rituel habituel. Tout devient sombre aux alentours, il n'y a plus que toi, le ballon... et le joueur adverse. Tu tires, tu rates, tu regardes tes coéquipiers sur le banc des remplaçants placer leurs têtes dans leurs mains, le joueur adverse rentre dans la zone peinte « Wow ! C'était inattendu de ta part... Kay~ », il te fit un clin d’œil léger, un petit sourire. La seule personne qui t'appelait Kay sur ce ton, c'était ta petite-amie, tes sourcils se fronçaient, elle t'avais largué la veille du match. Tu essaies une nouvelle fois de te concentrer, même rituel, même sensation de solitude avec le panier... Mais il était toujours là. Une nouvelle fois, tu tirais, une nouvelle fois, tu te ratais. Il restait encore cinquante-cinq secondes à jouer, suffisant pour mettre un stop défensif et revenir avec un gros trois points. Mais la frustration en décida autrement, tu n'allais pas en défense au corps à corps, cette fois-ci tu sortais de tes gonds et tu te saisissais du joueur pour le mettre à terre et l'enchaîner d'une droite, d'une gauche, d'une droite à nouveau, encore et encore jusqu'à qu'il perde à moitié conscience. Ton équipe, l'équipe adverse, les arbitres, les coachs sont tous venus s'interposer. Tu venais de te ficher comme une personne extrêmement violente, en un seul moment.


Tu desserrais ton point et hocha la tête pour affirmer à ton coach que tu te calmais.

« With the tenth pick of the 2011 NBA Draft, the Milwaukee Bucks select... »

Un de tes coéquipiers de l'université de Duke avait été choisit, tu étais content pour lui, il passait à côté de toi et tu te levas pour le prendre dans tes bras. Ce joueur avait eu de gros problèmes de confiance en lui pendant sa première et seule année dans l'équipe des Blue Devils.



Le nouveau de cette année est encore dans son coin, il a été engueulé par pas mal de monde depuis son arrivé tout ça pour une petite bourde anodine. Il est constamment moqué. Tu te décidais alors à aller vers lui. Déjà, tu t'approchais à peine qu'il était dépité, il pensait que toi aussi tu te moquerais. Bien au contraire. Il avait des qualités sous-estimé par le reste de l'équipe, pour une personne de sa petite taille, il était très athlétique et donc plus rapide et plus vif que la plupart des meneurs adverses. Tu décidais de t'entraîner seulement avec lui.

« Kayvon ! Arrête de perdre ton temps avec lui... Même si tu lui permet de se relaxer à l'entraînement, il est beaucoup trop nerveux et- »

« Et donc ? C'est plutôt encourageant je trouve. S'il est nerveux, c'est qu'il a envie de jouer. Écoutez, la saison universitaire commence demain, il faut ne laisser personne à part, un joueur peut être un élément crucial à une équipe mais souvenez-vous qu'un seul joueur ne peut pas faire une équipe entière. Nous ne nous basons pas sur le talent mais sur le dur labeur car n'oubliez jamais que le talent fait gagner des matchs mais le travail d'équipe fait gagner des championnats. »

Tous sans exception se retrouvait autour de toi, levant le point pour l'allier au tien.


« With the eleventh pick of the 2011 NBA Draft, the Boston Celtics select... »

Tu croisais une nouvelle fois les doigts, tu ne regardais plus vers la scène où se trouvait le commissionnaire de la NBA, tu préférais admirer le sol. Ton coach posa sa main sur ton dos, ta mère posa la sienne sur ta cuisse, c'était comme une dernière chance pour toi, sinon, rien n'aurais pu te satisfaire.

« Kayvon Williams from Duke University ! »

Explosion de joie à ta table, tu allais enfin pouvoir vivre ta vie à Boston en tant que joueur de basketball.