Roule ton joint bordel, roule le ! [en cours] [Elysia, Marloes, Davis]

La chambre de Davis était légèrement en bordel quand il s'est levé se matin, on aurait même pu croire qu'un ouragan était passé dans la petite chambre étudiante pour tout retourner. C'est en tout cas le constat que fit le jeune homme en ouvrant les yeux le matin. Il allait devoir tout ranger pour son bizutage et vite, car tout allait se passer dans la petite pièce. Papier gâteaux à la poubelle, fringues dans les machines, balais puis serpillière, le blond nettoya comme jamais il ne l'avait fait, question de respect pour son invitée, surtout que c'était Elysia et qu'il l'aimait bien et ne voulait pas passer pour un gros dégueulasse.

Zigzagant entre les vomis des mecs qui venait de rentrés de leur soirées, c'est les bras chargés de vêtement que Davis déboula devant les machines de la résidence... Toute PLEINE ! ELLES ETAIENT TOUTES PLEINES ! Fort de ce constat, le jeune homme en laissa tomber son tas de vêtement et s'assit dessus, contemplant, avec un air débile, les vêtement tournant dans le tambour des machines. Hypnotisé comme les chat devant le feu, plusieurs étudiants, connaissances du blond, tentèrent de le réveiller, mais en vint, il s'était réellement endormi les yeux ouverts. Il ne reprit ses esprits qu'une heure pus tard. Toutes les machines étaient vides. Sortant sa monnaie, il décida d'être salop et répartit ses vêtements dans chacune des machines et les lança toutes en même temps.

* Ça vous apprendra à pas m'en laisser une * ronchonna-t-il.

De retour a son appartement, il ouvrit la fenêtre et prépara l'atelier « roulage de joint » pour Elysia. Il en rigolait d'avance. La demoiselle était maladroite au possible et le bizutage allait réellement être dur. Il prépara une dizaine de feuilles et les réparties sur son matelas. Puis il fit de même avec les filtres, mais en laissant la première feuille seule, puis de même encore avec le tabac, mais en ne le posant qu'à partir de la troisième feuille. Elle allait savoir rouler la petite, il ne lui laissait pas bien le choix.

Le blond retourna chercher ses vêtements avec une bonne demi-heure de retard, toutes les machines étaient vides et ses vêtements rassemblés dans un coin poussiéreux de la salle avec un petit mot :

« Tout le monde connaît tes caleçons, ça t'apprendra ! »

Davis rejoignit sa chambre plus amusé que rageur, il reconnaissait bien là les Mathers et c'est pour cette raison qu'il voulait rejoindre cette maison. Il secoua ses vêtements et les rangea. Adepte de la mise en scène, il s'assit au milieu de la salle avec pour seule lumière une bougie qu'il plaça en dessous de lui. Voulant se donner un air effrayant, il commença a faire un sourire vicieux, avant de s'endormir lamentablement sur la dite chaise en attendant Elysia... C'est ça le problème quand on sort tous les soirs !

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roule ton joint, bordel roule le (DAVIS + MARLOES)

Je me réveillais en plein milieu de l'après-midi, la tête encore dans les vapes. J'ouvrais doucement les yeux, je les clignais, pour les habituer à la lumière aveuglante qui s'infiltrait à travers mes rideaux. Je baillais avant de m'étirer. Encore une soirée arrosée. Je me retournais. J'étais seule. Bien. Et je restais assise là, la tête dans le cul. J'arrivais pas à bouger, j'en trouvais pas la force et pourtant, il le fallait. Aujourd'hui, j'allais apprendre à rouler. Ou du moins, essayer. Et c'était à Davis que revenait cette lourde tâche. Ah, Davis, ce cher Davis. Je l'aimais beaucoup, c'était un bon pote avec qui j'aimais déconner. Et dire qu'avant, je ne lui avais même pas adressé la parole. Quel gâchis. En plus, il était vraiment très mignon. Enfin bref. C'est donc sans conviction que je sortais de mon lit pour me traîner jusqu'à la salle de bain. Une bonne douche froide me ferait du bien. J'ouvris le robinet et je manquais d'hurler. L'eau était bouillante bordel! Non mais c'est quoi ce délire?! Je pestais alors dans ma barbe avant de tourner le robinet. Ah, ça allait mieux. Je pris une longue douche revigorante. J'en avais grandement besoin.

Des vêtements traînaient un peu partout. Je soupirais. Je ne trouvais vraiment pas la force de les ranger. Mais je le fis quand même. Je pris également mon linge sale et direction la buanderie. Quelle chance, la dernière machine à lavé libre. J'y fourrais alors mes affaires avant de retourner dans ma chambre. Ni vu ni connu. Oui, je me baladais en serviette. De toute façon, qui traînait dans les couloirs? Bref, je me changeais. J'enfilais un jeans skinny délavé, comme à mon habitude, un débardeur rouge et des bottines. Ça va, il ne faisait pas froid dans la maison. J'entrepris de me préparer. C'est qu'il fallait quand même être présentable devant Davis. Parce que j'aimais ça aussi. Je retournais prendre mes affaires. Génial. Et maintenant... Je glandais. Internet, que ferais-je sans toi? Je me le demandais vraiment.

Je toquais à sa porte. Pas de réponse. J'arquais un sourcil. Il dormait encore ou quoi? Je toquais à nouveau. Toujours rien. Je soupirais. Doucement, j'ouvris la porte. Seul ne bougie éclairait la pièce. Et c'est dans ces conditions qu'il voulait m'apprendre à rouler? Et bien, ce n'était pas gagné... Je m'approchais en silence. Il était endormi sur une chaise, tenant toujours une bougie. J'étouffais un rire. Alors, manière forte ou manière douce. J'hésitais. J'allais lui crier dans les oreilles, quand finalement, je changeais d'avis. Allez, manière douce. Je passais alors une main dans ses cheveux, le caressant doucement, avant de souffler à son oreille. « Réveille-toi mon beau. Allez. » Et si la manière douce ne fonctionnait pas... Et bien, tant pis pour lui et ses tympans.

Le pays des rêves, quel doux pays. Dans celui de Davis il y avait actuellement sa sœur, dans le corps de Brooke avec un joint dans une main une bouteille dans l'autre et elle criait « baise moi ». Même dans son rêve, Davis était déstabilisé. Il cherchait à fuir, il courait, il courait, mais cette chose bizarre ce rapprochait, puis d'un coup, grand flash, il est au milieu de l'herbe, habillé en esquimau avec Ely a côté de lui qui lui murmurait... « BAISE MOI ! ». Dans son propre rêve, Davis tombait dans les pommes, pour finalement attérrir au milieu d'une piscine. Il connaissait cette piscine, c'était celle de la famille brésilienne qui l'avait hébergé. Tout le monde était là, ses amis, ancien et actuels, sa sœur, sa mère, son père, tout le monde, et personne ne criait « baise moi ». Le Dada du rêve s'accorda un moment de détente, parlant avec Brooke, puis sa petite sœur, puis Ely, puis son père puis Ely, puis...

« Hey mais ça brûle ! »

« Réveilles toi mon beau, allez. »

Et là, c'est le réveille en sursaut, il bascule, la chaise casse, la bougie s'envole, il s'écrase lamentablement au sol, totalement aveugle dans le noir. Davis mis quelques secondes a récupérer ses esprits. Le temps qu'il se relève, on pouvait bien compter une bonne dizaine de seconde en plus, le temps qu'il troue la lumière, encore un peu plus et....

« HAAAAAA ! Mais pourquoi t'es là toi ? »

Cria le grand blond avec les yeux grands ouverts. Il ne s'était pas attendu a trouver une Ely aussi surprise que lui. Le footballeur s'appuya contre le mur le temps de se calmer, puis regarda sa main, de la cire avait couler dessus, d'où la sensation de brûlure. Il passa a côté d'Ely pour se mettre a main sous l'eau.

« Excuse moi, j'ai fait un rêve bizarre ou tu criais un truc bi... Bref, un rêve étrange quoi. Bon, je suppose que c'est l'heure de t'apprendre a rouler un joint, j'espère que j'ai pas fait voler tout ce que j'avais préparer sinon ça va barder ! »

Heureusement pour Ely, et l'appartement en lui même, tout était toujours en place. Davis indiqua de la main une chaise, non cassé à son amie pour qu'elle puisse s’asseoir puis il s'assit sur son lit.

« Bon, j'ai donc préparé différents ateliers pour que tu apprennes en douceur, et que ta maladresse te laisse tout de même une chance d'y arriver. Regarde, ça c'est une feuille, prends en une et tien la comme moi : Légèrement pliée entre l'index et le pouce, que le fond de la feuille fasse un arrondie. Ensuite, tu devras prendre le filtre, le mettre à un bout, prendre le tabac, le répartir le long de la feuille, plier la feuille vers toi, lécher le morceau plier, plier l'autre côté, ferme le bout et tasser le tout ! Facile non ? » dit-il tout en s'exécutant.

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roule ton joint, bordel roule le! (DAVIS + MARLOES)

Rouler un joint, ce n'était vraiment pas mon fort. On avait déjà essayé de me l'apprendre, à plusieurs reprises, mais toutes les personnes qui ont essayé ont fini par abandonner. Je n'étais vraiment pas douée de mes doigts... Enfin, pas pour ce genre d'activité, en tout cas. Ou peut-être était-ce parce que je manquais de conviction. Mouais, peut-être. Je préfère nettement fumer que de rouler. Mais pour fumer, il faut savoir rouler aussi... Ou alors les passes en soirées. Ouais aussi... Enfin bon. C'était donc pour cette raison que j'étais là, dans la chambre de Davis, à essayer de le réveiller. La manière douce semblait ne pas marcher. Je m'apprêtais alors à lui hurler dans ses oreilles quand... « Hey mais ça brûle ! » Je sursautais violemment, m'écartant loin de lui. J'écarquillais les yeux. C'était quoi son problème ?! Et là, en une seconde, je le vois s'accouler sur le sol, la chaise en deux et la bougie à terre. Je cligne des yeux. Euuuh... Whaaaat ?! Il s'est passé quoi là ?! Bref, qu'importe, là, j'étais pliée en deux, riant à gorge déployée. Ce n'était pas de ma faute, c'était tellement grotesque. Et pitoyable aussi... Je riais tellement que je n'avais même pas remarqué qu'il avait allumé la lumière. « HAAAAAA ! Mais pourquoi t'es là toi ? » Je ne parvenais pas à lui répondre. J'était toujours pliée en deux, me remémorant la scène, encore et encore, dans ma tête. Epique. Si seulement j'avais filmé ça. Je pense qu'à chaque fois où j'aurais le moral à zéro, il aurait suffi que je visionne la vidéo et tout de suite, je me sentirais mieux.

« Excuse moi, j'ai fait un rêve bizarre ou tu criais un truc bi... Bref, un rêve étrange quoi. Bon, je suppose que c'est l'heure de t'apprendre a rouler un joint, j'espère que j'ai pas fait voler tout ce que j'avais préparer sinon ça va barder ! » Reprenant mon souffle, j'hochais ma tête de droite à gauche, lui montrant ainsi que je ne lui en voulais pas. Je m'assis ensuite sur la chaise qu'il avait indiqué, non cassée celle-là, toujours avec un sourire, légèrement malicieux, aux lèvres. Je regardais alors ce qu'il avait préparé. Et bien, il en avait mis du coeur! « Bon, j'ai donc préparé différents ateliers pour que tu apprennes en douceur, et que ta maladresse te laisse tout de même une chance d'y arriver. Regarde, ça c'est une feuille, prends en une et tien la comme moi : Légèrement pliée entre l'index et le pouce, que le fond de la feuille fasse un arrondie. Ensuite, tu devras prendre le filtre, le mettre à un bout, prendre le tabac, le répartir le long de la feuille, plier la feuille vers toi, lécher le morceau plier, plier l'autre côté, ferme le bout et tasser le tout ! Facile non ? » Heureusement qu'on m'avait déjà montré de comment rouler, sinon je crois que je l'aurais déjà perdu. Bon, la feuille, c'était facile. Je la pris donc et la pliais, comme il me l'avait indiqué. Jusque là, pas de problème. Pour le filtre, ça allait encore, pas de soucis non plus. Mais là où ça commençait à se corser, c'était bien le moment où il fallait éparpiller le tabac sur la feuille. Je pris donc le tabac. Mais avant même de le poser sur la feuille, le filtre tomba à terre. La main qui tenait la feuille tremblait. Voilà mon problème, j'avais le parkinson... Ce n'était pas vrai hein, mais c'était tout comme. « Mmmh oui... C'est souvent à partir de là que ça bloque... Peut-être que si je posais tout sur le lit ou sur la table, ça marcherais mieux ? Tu me fais une petite place ? » En gros, bouges tes fesses et va t'asseoir sur la chaise. Parce qu'un lit, c'est plus confortable. Et j'aimais le confort.

« Oui oui, tu peux avoir un peu de place… »

Répondit le grand blond en soufflant un grand coup sur son bureau, envoyant voler feuilles, tabac et filtres. Il lui tendit une chaise, du moins, la seule chaise qui lui restait encore en état d’être utilisé et fit signe à la jeune femme de s’assoir. Il la regarda de la tête aux pieds, la jeune Ely était jolie, il éprouvait une petite attirance pour elle, rien de très fort, mais juste assez pour qu’il tente de la séduire. Mais Ely n’était pas qu’un simple plan de séduction, elle était une amie et il était content qu’elle soit son épreuve de bizutage.

Davis se maudissait lui-même d’avoir fait foirer son effet, il s’était brûle, avait cassé une chaise, faillit foutre le feu à son appartement et donné un gros fou rire à son amie. Il s’approcha alors de l’oreille de la jeune femme et lui chuchota à la fois sensuellement et durement :

« Moque toi encore une fois de moi et tu passes un sale quart d’heure, je te préviens ! »

Le blond frôla les lèvres de la jeune femme avant de lui lâcher un énorme sourire et de retourner dans la salle de bain pour rafraichir encore sa main brulée. Laissant sa main sous l’eau, il commença à réfléchir à sa situation. Brillant joueur de football américain, il faisait parti de l’équipe de l’université. Ses études dans le domaine de la médecine le passionnaient, il rêvait, après une longue carrière sportive, de devenir kiné pour, justement les sportifs. Pour le moment il s’en sortait bien en cours, il en était à sa dernière année avant son bac, il allait certainement poursuivre ses études dans cette université. Il s’y sentait chez lui, il était heureux de faire ses études ici et n’était pas près de vouloir changer de vie…

Et puis, il y avait ses amis, la jeune Brooke, pour qui il a toujours un attachement certain, la jeune Ely, avec laquelle il ne sait pas sur quel pied danser. Chercher plus avec elle ? Tenter quelque chose ou rester simplement potes ? Davis n’en savait rien, il ne voulait pas réellement le savoir, mais il savait que dans tous les cas, la situation lui conviendrait. Il se remémora le fou-rire de la jeune femme et sourit, il aimait voir les gens de son entourage heureux, elle semblait l’être et c’était tant mieux.

Il sortit sa main de sous le jet d’eau et retourna dans le « salon » de son appartement et regarda Ely. Il saisit une feuille qui était au sol, un filtre et une « touffe » de tabac. Il s’assit sur son lit et posa ses mains sur ses genoux. Il regarda son amie et recommença son explication :

« Quand on est assit, c’est plus simple. Tu poses ta main sur tes genoux, ou le bureau, selon la situation, et tu reprends les étapes précédentes dans l’ordre en prenant ton temps, c’est important de prendre son temps, de ne pas se presser. Il n’y a pas de concours de rouleur de joint entre amis, juste de la fumette. »

Il lui sourit, pendant tout son explication, il avait roulé sa cigarette l’air de rien. Il se leva, ouvrit la fenêtre, alluma sa clope et commença à fumer en regardant la jeune femme et ses gestes plus ou moins assurés. Les yeux clairs du jeune homme détaillaient la coiffure de son amie, il aimait bien sa coiffure, même si son fou-rire avait un peu foutu le bordel dans sa tignasse. Il poussa un profond soupire en la regardant avant d’aspirer une nouvelle goulée de fumée.

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roule ton joint, bordel roule le! (DAVIS + MARLOES)

Finalement, je passais d'une chaise à l'autre. Mouais, je voulais plutôt me poser sur le lit, mais finalement, je pense quand j'aurais quand même plus facile sur une surface libre. Je m'installais donc au bureau tandis qu'il partait rafraîchir sa main juste après avoir frôlé ses lèvres sur les miennes. Mmmmh Davis, il était sexy. Oui, un beau mather sexy qui n'avait absolument rien à envier des Winthrop. Je l'avais tout de suite remarqué et autant dire que le jeu de séduction a vite démarré entre nous deux. Mais nous étions plus que ça. Il était un vrai ami sur lequel je pouvais compter et j'aimais ça, particulièrement. Je crois, qu'en fin de compte, je n'avais pas tellement d'amis à Harvard. Même parmi les Mathers, je ne pouvais que compter Gwen et Ric comme de véritables amis, le reste étaient plutôt des connaissances. Et là, j'avais Davis en plus. Bref, j'étais vraiment contente de le connaître. Et puis, c'était tellement amusant de flirter ensemble.

Davis revint rapidement et me ré-expliqua une nouvelle fois. Finalement, il avait raison. C'était plus facile une fois la main posé sur bureau. Je parvins même à mettre le tabac sur la feuille ! Miracle ! Davis avait presque réussi l'imaginable ! Par contre, pour rouler, c'était une autre affaire. Je m'appliquais tout de même, et finalement, au bout de plusieurs minutes, j'avais devant moi mon premier joint, ou plutôt cigarette, roulé. Bon, il était complètement tordu et mal fait, avec du tabac un peu partout sur le bureau, mais c'était là ! Entre mes doigts ! « Oh putain... Regarde ça ! J'ai réussi ! »

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