Olivia Hope Dawson-Hewitt ► Sasha Pivovarova

C'est le 17 Avril 1992 à Chicago, que les membres de la famille Dawson-Hewitt m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Olivia Hope. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle, il me semble... et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études d'arts visuels en majeur et littérature en mineur depuis 3 ans ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Lowell ou les Mathers
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Personne n'appelle Olivia par son premier prénom, ni même par son deuxième. On l'appelle simplement Livie ☮ Livie est née à Chicago un beau matin d'Avril, au Printemps ☮ Son père l'a eue suite à son deuxième mariage, avec Elena Hewitt ☮ Livie a un demi-frère de deux ans plus âgé qu'elle, Davis Dawson ☮ Plutôt optimiste, Livie est une personne facile à vivre et qui a toujours le sourire aux lèvres ☮ Taquine, la demoiselle n'a pas sa langue dans sa poche et cela se sent bien ☮ Depuis toujours, Livie souhaite devenir réalisatrice, ou même actrice, et suit donc des études d'arts visuels en cycle majeur ☮ Sa plus grande amie est sa petite caméra, qu'elle trimballe partout avec elle - ne vous étonnez pas si elle a des vidéos suspectes de vous, elle en a sur tout le monde ☮ Elle pratique la danse depuis sa plus tendre enfance, mais a préféré suivre un cycle de littérature en mineur ☮ Artiste, il n'est pas rare de voir Livie avec la tête dans les nuages ☮ Livie est une jeune femme qu'on sait gentille, mais qui peut rapidement devenir piquante si on la provoque ☮ Elle aime s'amuser, et ne fuira jamais devant une occasion de faire la fête ☮ Elle a ses tics et ses manies, et est une grande peureuse a tendances paranoïaques ☮ Se laisser marcher sur les pieds n'est pas dans ses intentions, même s'il lui arrive, parfois, de se montrer trop naïve ☮ Livie est du genre féministe, et elle n'aurait pas refusé de suivre un cycle d'Etude de la femme si elle avait pu ☮ A ses heures perdues, lorsqu'elle n'est pas en train de filmer la moitié de l'université pour ses projets scolaires, Livie aime peindre, écrire ou dessiner ☮ Plutôt fleur bleue, Livie n'est pas vraiment une adepte des relations d'un soir, même s'il lui arrive de faire des erreurs ☮ La maladresse et le manque de tact font partie de sa personnalité, et il ne faut pas lui en vouloir si elle gaffe ou elle blesse, ce n'est que rarement intentionnel ☮ En somme, on peut dire que Livie est le genre de jeunes femmes qu'on qualifiera de mignonne et attachante, sans forcément parler de "sexy".



▲ Des VDM, Livie en vit tous les jours ... Mais sachant qu'elle se trimbale tout le temps avec sa caméra à la main - parce qu'on sait jamais, un pingouin vert et schizophrène pourrait envahir le monde sous ses yeux - il lui arrive fréquemment de filmer sans le vouloir des choses pas très ... filmables. Comme les ébats entre des élèves, voire même des élèves et des professeurs. OUPS ? Ne vous inquiétez pas, Livie effacera toutes les vidéos ... Ou pas. En tout cas, elle a très souvent des ennuis à cause de ses vidéos, et on peut dire que souvent, cela se termine en VDM.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

J'y vais ! Ou pas ... Attendez, j'sais pas. Ça dépend. Si on me laisse entrer avec ma caméra et que y a du spectacle - du genre du vomi partout et des gens au comportement étrange et insolite - je viens. Remarque, si c'est les Mathers qui organisent, je serai surement servie. Sinon ... Je viens aussi, mais je vous préviens, ça sera beaucoup moins drôle ! Tout le monde aime Livie et sa caméra, tout le monde ...

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Euuuh ... Pourquoi pas. C'est marrant, voyager. Bon, c'est sur que s'il faut construire des écoles ou soigner des gens, je servirai pas à grand chose. Mais si c'est pour distribuer des sourires et des peluches, j'peux le faire. Vous croyez qu'ils accepteraient d'être filmés, vos copains ?

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Ouiiiiii. J'auditionne, m'sieur. Pour faire n'importe quoi, tout ce que tu veux - ou ce qu'ils veulent. Bon, de préférence, de la danse - vu que ça je sais faire - ou, si c'est possible, passer un court métrage de ma création sur la débauche des étudiants dans les universités américaines. A Harvard, c'est un sujet qui cartonne, vous savez ?

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Ah, une Cabot ! Fuyons ! Non, je plaisante, les Cabot sont cool - en général. Juste, je crois qu'elles m'aiment pas beaucoup ... Faut dire que j'ai sur la plupart des dossiers qu'elles n'aimeraient pas voir sortir au grand jour, hinhinhin. Moi, diabolique ? Pas du tout. J'suis pas aussi parfaite qu'elles, alors j'fais avec ce que j'ai ! Et NON, je ne suis pas jalouse!

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

Ça dépend du prix et de la marchandise, j'ai envie de dire. Je paye pas pour un boulet, aussi sexy soit-il. Bon, ok, s'il est vraiment TRÈS sexy, on peut s'arranger. Et encore, j'ai pas besoin de payer pour les avoir, moi - Cabot, sors de ce corps. Bref, c'est combien ?

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Une Ferrari, vous dites ? Même pas peur, j'en ai surement une quatre fois plus grosse que lui, fufufu. Ou pas, en fait. Bon, ok, j'avoue qu'il est classe avec ses lunettes et ses fringues. Mais n'essayez même pas de me le faire dire à voix haute, je vous préviens! Les Eliot sont des péteux, tout le monde le sait.

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Oui, pourquoi pas. J'aime bien la littérature - sérieusement, en plus. Bon, peut-être pas tous les jours de la semaine non plus - 3h, c'est super long ! Mais j'irai surement pointer le bout de mon petit nez la-bas à l'occasion !

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Swany et j'ai 17 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à Davis Dawson. Le thème et le design m'attirent beaucoup alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, j'aurais besoin d'aide. J'utilise Sasha Pivovarova comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Crusty Reek. Je fais environ 500-600 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? Y a quand même beaucoup de gens, ici, nan ? Personnellement, ça m'fait pas peur, mais ça fait quand même beaucoup de bonbons à acheter pour se faire accepter T_T

22 Août 2010, Chicago.

L’écriture soignée et ronde ornait une page blanche auparavant immaculée.

« Je m’appelle Olivia Hope Dawson-Hewitt, enchantée ! »

Fixant un instant la première page du petit carnet qu’on venait de lui offrir, Livie fronça les sourcils. C’était réellement nul comme début, non ? Le simple fait de démarrer un journal intime était une idée stupide, de toute manière. Totalement has been. Du siècle passé. Mais alors, pourquoi le faisait-elle ? Excellente question. Sans plus attendre, Livie raya la phrase qu’elle venait d’écrire à l’encre violette sur le cahier, et se remit machinalement à mordiller le bout de son stylo. C’était une amie qui le lui avait offert pour ses dix-huit ans, qu’elle avait eu quelques mois auparavant. Au début, Livie n’avait pas réellement compris le pourquoi du comment de ce cadeau – et ce n’était toujours pas le cas. Elle avait commencé par y écrire quelques notes, des listes pour se rappeler de ce qu’elle ne devait pas oublier, puis des citations par-ci par-là, des poèmes … Pour finir par écrire cette phrase débile, qu’elle avait rayée aussitôt. Les journaux intimes, ce sont des trucs de gamine, tout le monde le sait. Et pourtant, Livie ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il était temps pour elle de noter ce qu’elle vivait. Histoire de s’en souvenir, quand elle aurait quarante ans, et qu’elle serait une réalisatrice de films connue dans le monde entier – l’espoir fait vivre.

Pourtant, puis elle réfléchissait, plus elle se disait qu’elle n’avait au final pas grand-chose à raconter. Olivia Hope Dawson-Hewitt naquit le 17 Avril 1992 à Chicago, où elle vivait toujours, bien que ce soit pour peu de temps. Son père, divorcé depuis peu, décida spontanément de refaire sa vie avec une dénommée Elena Hewitt, et ils confirmèrent leur merveilleux amour en faisant un enfant : Olivia. Dans son enfance, Livie ne manqua de rien. Son père, un riche homme d’affaires, combla sa fille et céda à ses moindres caprices, tandis que sa mère, journaliste, choyait sa petite fille comme si elle était son plus beau trésor. Bien sur, la vie n’était pas toute rose pour cette famille, car il y avait Davis. Davis, le demi-frère de Livie, de deux ans plus âgé, issu du premier mariage d’Edward Dawson. Pour Livie, ce garçon ne représentait absolument pas un problème. Alors qu’elle avait trois ans, et lui cinq, elle ne voyait aucune raison de ne pas l’apprécier. Un enfant joue avec un autre enfant, il était son frère, et c’était tout. Mais pour Edward Dawson, les choses n’étaient visiblement pas aussi simple, puisqu’il ne parvint jamais réellement à supporter ce fils dont il ne voulait plus, et qui ne correspondait pas à l’image de la famille idéale et unie qu’il formait avec sa nouvelle femme et leur fille. Ainsi, il s’arrangea pour envoyer Davis chez des amis, au Brésil, alors que Livie n’avait que quatre ans. De ce fait, la petite fille grandit seule, ses parents ne jugeant pas utile de lui donner un petit frère ou une petite sœur. Olivia n’en souffrit pas, et son enfance fut heureuse. A l’âge de quatre ans, elle était beaucoup trop jeune pour réclamer son demi-frère, et tout simplement pour se rendre compte de l’injustice dont il avait été victime. Alors, elle grandit. A l’école primaire, Livie se révéla être une enfant très vive, optimiste, espiègle et plutôt bonne élève. Ses parents l’inscrivirent à un cours de danse dès ses sept ans, et cela devint une passion pour Livie. Au collège et au lycée, ces impressions se confirmèrent, et la jeune fille développa rapidement une passion pour tout ce qui touchait aux arts visuels. Elle s’essaya d’abord à la photographie, pour finir rapidement avec une caméra dans la main et un besoin vital de tout filmer, de tout consigner pour en garder des souvenirs, bien sur, et peut-être même pour en faire un film, un jour, qui sait. Parallèlement, Livie continua de pratiquer la danse, pour son simple plaisir. A quinze ans, la jeune fille savait déjà ce qu’elle voulait faire de sa vie : réalisatrice de films. Etant une excellente élève, elle postula tout naturellement pour un cursus d’arts visuels dans l’université la plus prestigieuse du monde : Harvard. Sur le coup, ses parents n’avaient pas réellement été enchantés qu’elle choisisse Harvard. Non pas pour son niveau, car évidemment, personne ne pouvait trouver honteuse l’idée d’envoyer ces enfants dans une telle école. Simplement, il se trouvait que Davis, le fameux enfant non désiré et demi-frère de Livie, étudiait précisément dans cette université la. Or, Edward Dawson n’avait absolument pas envie que sa précieuse petite fille fréquente l’enfant indésirable qu’il considérait depuis toujours comme une erreur.

Mais il n’aurait pas le choix, car Livie avait été acceptée à Harvard, et il ne lui restait désormais qu’une semaine à attendre avant d’intégrer la prestigieuse université. Une semaine avant d’entrer dans le monde des études supérieures, des amphithéâtres, des immenses bibliothèques et des cours donnés par les plus grands professeurs du monde. Une semaine également avant d’entrer dans le monde des étudiants, ce monde à la fois sérieux et débauché que Livie avait hâte de découvrir. Le lycée n’avait été qu’un avant goût de tout ce qu’elle vivrait durant ses années d’études. Bien entendu, il y avait eu de la débauche, des soirées, du sexe, de la drogue. Mais pouvait-on réellement comparer cela à Harvard ? Surexcitée, la jeune femme acheva mentalement le bref résumé de sa vie qu’elle avait tenté de se faire, et fixa de nouveau la page quasiment vierge de son petit carnet. Allait-elle noter tout ça, désormais ? Ce n’était pas vraiment son ressenti, seulement son histoire. Mais après tout, n’était-il pas nécessaire de connaitre ses origines pour avancer ? Livie en était convaincue. Bien sur, elle avait peur de quitter le cocon familial dans lequel elle avait été bercée depuis sa tendre enfance, mais elle avait également hâte de prendre définitivement son indépendance, et c’est ce qui l’attendait dans une semaine à peine. Changer de ville, changer d’école, quitter sa famille … Revoir Davis, aussi. Oui, décidément, Livie était surexcitée à l’idée de quitter enfin Chicago, et de se rapprocher de plus en plus de son rêve de devenir réalisatrice.

Sortant brutalement de ses pensées, Olivia Hope fixa la page de son carnet, où brillaient à l’encre violette les quelques mots qu’elle venait d’y inscrire. Sûre d’elle, la jeune femme se saisit du feuillet, et l’arracha sans cérémonie. Nul besoin d’écrire ce qu’elle avait vécu jusque la. Sa vraie vie n’avait pas encore commencé, et elle commencerait bientôt. Harvard n’avait qu’à bien se tenir.