B. OPHELIA WYNDHAM ► Daisy Lowe

C'est le 24 mai 1990 à Cardiff, que les membres de la famille Wyndham m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Beatrice Ophelia. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de psuchologie depuis 4 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Students ou les groupe2 (uniquement si confréries).

Je tiens mes prénoms de deux héroïnes de pièces de William Shakespeare: Beatrice de Beaucoup De Bruit Pour Rien et Ophelia de Hamlet▲ J'ai un talent pour imiter les accents. Depuis que je vis aux États-Unis, je contrefait un accent américain pour ne pas trop me faire poser de questions, mais mon accent Gallois à tendance à revenir quand je m'énerve... ou quand je suis complètement bourrée▲ Catherine Zeta-Jones est une petite cousine lointaine de ma belle-mère ▲ J'ai tendance à être imprévisible -instable, certains vous diraient- dans la vie. Tantôt heureuse tantôt enragée, un matin habillée en rose de la tête au pied, le lendemain semi-punk... ▲ Mon film favori est Le Silence Des Agneaux ▲ J'ai joué dans quelques trucs du temps où je vivais encore à Cardiff -j'ai d'ailleurs eu un tout petit rôle, presque figurante, dans un épisode de Doctor Who une fois- parce que ça faisait de l'argent facilement, mais le théâtre où le cinéma ne me plaisent pas plu que ça. C'est plus un loisir qu'une future carrière ▲ Côté amour, je fais ce que je veux en attendant le prince -ou la princesse- charmant. Je crois que libertine serait le terme qu'on emploierait? ▲ Dites ce que vous voulez, moi je crois aux fantômes, vampires et autres créatures mystiques. J'ai même déjà aperçu le monstre du Loch Ness! Si si! je vous jure! ▲ J'ai une mémoire très photographique qui fait que je peux consulter une seule fois un ouvrage et s'il est surligné et annoté, de façon à ce que ce soit visuellement clair, je garde en mémoire ce que je vois. Très pratique pour les examens: un minimum d'effort pour un maximum de résultats. ▲ Je collectionne les poupées un peu étranges.

▲ Je dirais que me faire reconduire chez moi, ne portant qu'un string et un chapeau haut de forme pour cacher le haut, par un policier un peu bedonnant et moustachu vers 3h du matin après m'avoir retrouvée me baignant dans une fontaine n'était probablement pas le moment le plus glorieux de ma vie. Et je n'étais pas bourrée... du moins pas vraiment.

Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?

J'en profite sans regret. Les fêtes, j'adore. À Cardiff, il n'y avait pas une fête qui commençait sans que j'y soit.

Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?

Probablement pas. C'est très honorables de leur part, je les encourage volontiers, mais je tiens trop à mon petit confort personnel.

Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?

Oui. Peu de gens le savent mais j'adore le théâtre. Shakespeare en particulier. Je peux en réciter des extraits complets!

Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?

Non, pas vraiment. Je ne cherche à plaire ou à ne reseembler à personne d'autre qu'à moi. Si elle est gentille je la supporte, mais de là à l'envier...

Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?

C'est une idée très louable et, je vais être franche, je me réserve à chaque année un peu d'argent pour aller y faire un tour. Qui refuserait un beau mec qui répond à tous nos caprices?

Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?

Que c,est un sale crâneur et qu'il a probablement quelque chose à compenser... :P

Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?

Oui. J'ai grandi dans les livres et c'est quelque chose que j'aime beaucoup. Pas que je m'en vante...

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Elphie et j'ai 18 ans. Je suis québécoise et j'ai connu le forum grâce à bazzart. Il était magnifique alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, j'aurais besoin d'aide. J'utilise Daisy Lowe comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Tumblr. Je fais environ 450 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Ajout libre.

Attention, mesdames et messieurs, l'histoire qui suit n'est pas celle de Jack et Rose. Il n'y a pas de de grand coup de foudre au premier regard, de grande discussion bien gnangnan sur le 'Oh non! Elle a tes magnifiques yeux, ma chérie! Je te le jure!'. Je suis une erreur, ça c'est évident, mais pas seulement un erreur par ce qu'on ne s'attendait pas à trouver ce petit plus bleu... Laisser moi clarifier la situation. D'un côté, nous avons Dave Wyndham, professeur de littérature à l'université, spécialisé en littérature Elizabethaine (moi je dis que c'est un nerd amoureux de Shakespeare et il le niera tant qu'il le voudra, n'empêche qu'il a quand même nommé sa fille en l'honneur de deux héroïnes Shakespearienne), marié depuis près de 3 ans à la femme de sa vie, Catherine. De l'autre côté, nous avons Lianne Federer, artiste volage et américaine faisant partie d'un échange entre son université et celle ou Dave travaillait. Chaque couple a ses hauts et ses bas, et après une dispute explosive à la maison, Dave s'est retrouvé à squatter le divan de son bureau à l'école, complètement dépit. Qui est-ce qui se trouvait là pour lui remonter le moral? La jeune Lianne qui venait de se faire larguer. Il n'y avait eut aucun signe avant coureur, aucune attirance entre les deux avant ce soir là, mais c'est arrivé et même si les deux auraient bien voulu oublier et prétendre que rien n'est arrivé, il était trop tard. Le souvenir constant de cette erreur était déjà en train de se développer dans les entrailles de la jeune et un peu naïve étudiante. Un très beau et sexy souvenir, n'empêche! Pour les mois qui suivaient, ils se sont évités comme la peste et en fait, il n'a découvert qu'elle était enceinte que quand il trouva un charmant petit bébé criard sur le pas de sa porte.

Oh! Je vous rassure, je ne veux pas jouer la carte de la pauvre fillette abandonner par sa propre mère! C'est certain que les premiers jours ne furent pas très facile pour mon père et ma belle-mère. Beaucoup d'excuses et de remises en questions furent formulées... mais au final, l'important c'était qu'ils s'aimaient et que ça faisait d'ailleurs un moment qu'ils essayaient d'avoir un enfant sans grands résultats. Et puis soyons honnêtes, j'étais un adorable bébé, personne n'aurait put me résister. Cet événement qui aurait put déchirer ce couple pourtant très solide n'a servit en fin de compte qu'à leur donner ce dont ils avaient toujours rêvés, une famille. Catherine ne m'a peut-être pas donné naissance, mais si on me le demande, ma mère, c'est elle. Pour les 3 ou quatre années qui suivirent, je ne puis point vous raconter beaucoup de chose simplement parce que je n'en ai aucun souvenir. Je suis persuadée que j'étais une fillette adorable et extrêmement talentueuse, mais si vous demandez à mes parents ils vous répondrons fort probablement que j'étais impatiente et incroyablement puissante. Je préfère penser que je cherchais simplement déjà à prendre ma place. Et puis ce n'est pas entièrement anormal pour un enfant de cet âge qui se retrouve soudainement à devoir partager l'affection de ses parents. Benedict Duncan Wyndham (le pauvre! Quel nom!), mon petit imbécile (non, honnêtement c'est un petit génie, mais comme c'est mon petit frère, je ne peux pas m'empêcher de la taquiner) de frère est arrivé quand j'avais 3 ans et demi. On ne s'est jamais ressemblé. Il est petit, blond aux yeux verts, et je suis grandes à la chevelure presque noire et avec de charmants yeux chocolats. Il m'a très longtemps servi de poupée vivante quand venait le temps de jouer à prendre le thé. À bien y réfléchir, je ne comprends pas que personne ne se soit douté de sa sortie du placard bien des années plus tard...

La vie chez les Wyndham, ce n'était pas bien impressionnant ou particulier. Comme toutes les familles, on se chamaillait, il y avait des portes qui claquaient, on se taquinait, on se serrait les coudes quand on en avait besoin. Tout le monde avait ses hauts et ses bas, mais certains plus que d'autre. Pourquoi est-ce que ça prit autant de temps pour diagnostiquer ma mère comme bipolaire restait un mystère. J'avais 10 ans à l'époque je comprenais pleinement les conséquences de la chose. Je connaissais aussi le caractère héréditaire de la chose. C'est à ce moment qu'ils finirent par tout m'avouer. Pour être honnête, la nouvelle ne m'a fait ni chaud ni froid à l'époque. Je crois que j'étais simplement heureuse d'avoir une excuse pour quand Ben s'intégrait à mes jeux pour la seule raison qu'il était mon frère et que je devais jouer avec lui. On dit souvent que ce genre de truc bouleverse complètement la vie d'un enfant, moi je dit que c'est de la foutaise. Je ne me suis jamais sentie abandonnée ou pas à ma place à cause de tout ça. Ça ne veut pas dire que, quand vint le temps de la terrible crise d'adolescente, je n'ai pas utilisé l'horrible "Je me fiche de ce que tu dis, tu n'es pas ma mère!", mais autant elle que moi savions que je n'en pensais pas un seul mot.

Parlons en, de l'adolescence. Ne venez pas me faire croire que vous avez passé ces quelques années en toutes quiétude, sans aucuns problèmes. C'est reconnu, l'adolescence est une période de rejet: on rejette ce que nos parents veulent, on rejette l'enfance, mais on se rejette aussi mutuellement tout dépendant d'avec qui ou quoi on veut être associé. Certain le vivent bien, d'autres le vivent moins bien... Je vous dirais que j'étais entre les deux. Je n'ai jamais été connue pour avoir la langue dans ma poche ou me faire marcher sur les pieds et j'imagine que ça plaît aux gens, parce que je me suis rapidement intégrer à une charmante bande de copains tous aussi sympa les uns que les autres. Nous n'étions peut-être pas des modèles à suivre, à sécher quelques cours pour aller prendre une petite cigarette ou à dépasser plusieurs fois le couvre-feu, mais ce n'était jamais excessif. Simplement de jeunes adolescents en quêtes de nouvelles découvertes. À 16 ans, par contre, tout dérapa à une vitesse éclair, et pas que pour moi. Ma mère, victime -bien qu'on l'ignore à l'époque- d'une erreur médicale ne prenait pas de médicaments pour sa condition. Ses phases maniques étaient de plus en plus impressionnantes et sa dépression de plus en plus profond. J'étais allée dormir chez une copine quand je reçu l'appel de mon frère. Il était à l'hôpital, ma mère avait ingérée une quantité phénoménale de cachets... Je vous rassure, les médecins réussirent le miracle de la garder en vie, mais à quel prix? Quand elle se réveilla, elle n'était plus elle-même. Plusieurs neurones avaient sautées ou quelque chose. Elle ne fait plus grand chose que de rester assise à regarder dans le vide, ou faire du tricot étrangement, maintenant. Il a donc fallu que je devienne, du jour au lendemain, la figure maternelle de la maisonnée. Soyons honnête, que fait un adolescent de cet âge confronté è de telles responsabilité? Il les fuit.

Le moins de temps passés à la maison, le mieux c'était pour moi, Seulement, je ne pouvais pas non plus aller chez des amis, parce que toute la pitié qu'on avait pour moi me dégoûtait. C'est alors que je devint une habituée des boîtes de nuits... et des maisons de garçons (ou de filles, je ne m'en cache aucunement) que je ne connaissais pas et qui ne me connaissais pas non plus. C'est cliché, j'en suis consciente, mais c'est humain aussi. C'était les seules choses que j'avais trouvé à faire pour éviter mes problèmes. Malheureusement, mon père, lui, avait aussi trouvé une solution. Je serais moins encombrante pour lui s'il me déportait de l'autre côté de l'océan. Quel hasard que SOUDAINEMENT, ma génitrice veuille avoir de mes nouvelles et me rencontrer. Et ce n'était pas comme si j'avais mon mot à dire. J'allais être envoyée chez cette parfaite inconnue un point c'est tout.

Du premier regard, j'ai su que Lianne Federer ne serait jamais une mère. Nue pieds à l'aéroport, les cheveux tellement sale qu'on jurerait qu'elle n'avait jamais pris de douche de sa vie. Et au moment où elle ouvrit la bouche, ce fut pire. De cette maison où j'avais trop de responsabilité, je passait à ce nouveaux foyer sans aucune restrictions... C'était l'enfer mais à l'inverse. Il fallait que je sorte de là et vite. S'il y a une chose que la seule et unique année avec Lianne m'a appris, c'était qu'il était temps que je fasse ce que je voulais, que je vole de mes propres ailes. Quand est venu le temps de questionner mon futur, la réponse était très simple: je voulais empêcher les gens de vivre ce que ma mère a vécu, ou même ce que nous autour avons eut à subir. Je crois que c'est plus ma lettre de motivation que mes notes qui a impressionné l'école, mais j'ai tout de même eut l'honneur d'être admise à Harvard en psychologie pour mes 18 ans. Enfin une chance d'avoir un nouveau départ.