ISEUL DUVANEL ► lalisa manoban

caractèreElle déteste les "choses" de grandes personnes. Le café la fait vomir, le chocolat chaud sera son éternelle boisson favorite ◇ Passionnée par les arts visuels, elle aurait aimé poursuivre sur cette voie, elle ne le peut pas à cause de parents très stricts ◇ Grande enfant dans l'âme, les blagues débiles, c'est son dada, elle rigole tout le temps quand elle est loin de ses parents et à tendance à ne pas se prendre au sérieux la plupart du temps. Quand elle est en présence de ses parents, c'est une toute autre personne ◇ C'est une geek accomplie, depuis son plus jeune âge et pour chaque réussite dans le milieu scolaire, elle n'avait aucunes félicitations de ses parents, ni sorties pour fêter ça. En revanche, elle a eu toutes les consoles vidéos qu'elle voulait. Probablement pour compenser le fait de l'absence d'amour indéniable de ses parents qui auraient préférés avoir un garçon et non une fille ◇ Sa grand-mère maternelle a toujours été de son côté, elle ne parle avec elle que en coréen et la voit seulement quand elle est en voyage là-bas. Sa grand-mère a su lui donner l'amour dont elle avait désespérément besoin enfant ◇ Elle plisse le nez quand elle est contrariée, c'est un tic qu'elle a depuis qu'elle est enfant ◇ Elle rêve qu'un jour ses parents lui disent qu'ils sont fiers d'elle, en 20 ans, elle ne l'a jamais entendu parce que tout ce qu'elle fait n'est jamais suffisant ◇ Pour compenser une enfance menée à la baguette, elle est devenue grande fêtarde et sort quasiment tous les soirs.

admission à harvardTON ADMISSION À HARVARD - Tout s'est fait le plus naturellement du monde. Mon père est à la tête de l'une des plus grosses fortunes de Suisse, le travail acharné, c'est son dada. Son enfant unique, à savoir moi, devait être aussi parfaite que lui et marcher sur ses pas. Étant lui-même un ancien élève d'Harvard, la seule solution qui s'offrait à moi, c'était de le rendre fier en intégrant la même université que lui. De toute façon, ce n'est pas comme-ci il m'avait laissé le choix. J'ai toujours dû être la meilleure dans tous les domaines, c'est en passant les conditions d'admission que j'ai su me surpasser en réalisant des résultats plus que satisfaisants. N'ayant pas le choix de mon cursus, car imposé par mon père, c'est en relations internationales que je devais aller. L'entretien de motivation a su être décisif, un gros chèque de la part de mon père également, et me voilà quelques mois plus tard, intégrant l'une des plus prestigieuses universités du monde.

story of my lifeC'est un mariage d'amour entre ma mère et mon père. Ils se sont rencontré à Séoul en Corée du Sud deux ans avant que je ne vienne au monde. Ma mère, une riche héritière respectée dans le pays et mon père, un homme d'affaire influent suisse. Tout été prévu pour qu'ils ne finissent jamais ensemble, n'écoutant pas les on-dit, ils ont tout de même fini par se marier un an après leur rencontre. Un an encore après ça, je venais au monde. Nous avons vécu onze ans à Séoul tous les trois, mon père avait été transféré pour développer son entreprise spécialisée dans l'immobilier. Autant vous dire que cela a marché, il est plus riche encore aujourd'hui. À mes onze ans, vint le moment de retourner en Suisse pour mon père, ne nous laissant pas le choix avec ma mère, il nous emmena avec lui. Je quittais un pays que j'aimais, des amis et par-dessus tout, ma grand-mère maternelle avec qui je passais beaucoup de temps puisqu'elle était la seule à me donner de l'amour. Déçue, j'ai été inscrite dans les meilleures écoles privées pour que mon enseignement soit à la hauteur des espérances de mon père et de ma mère. La famille Duvanel devait être la meilleure et bien vue, je n'avais pas le droit à l'erreur. Mes parents s'amusaient à gérer mes relations amicales, faisant parfois fuir mes amis, ce fut une longue période de solitude pour moi, dont je pensais ne jamais sortir. Lorsque j'eu atteint l'âge requis pour entrer à Harvard à mes dix-huit ans, une université prestigieuse que mon père avait fréquenté durant ses jeunes années, on ne me laissa pas le choix et je devais m'envoler pour l'Amérique, seule. Je devais bien évidemment suivre le chemin de mon père en faisant les études qu'il avait prévues pour moi, ce sont donc les relations internationales que je devais suivre. Néanmoins, mon père eu la gentillesse de me laisser choisir mes études mineures, c'est comme ça que je me suis orientée vers les arts plastiques, un moyen de m'échapper de mon quotidien trop strict. Contre toutes espérances, mon arrivée en Amérique fut agréable. Je n'avais plus le regard insistant de mes parents au-dessus de mon épaule et je pouvais enfin être qui je voulais. J'ai développé ma propre personnalité et j'ai eu l'occasion de m'ouvrir au monde, qu'est-ce que ça faisait du bien. Profitant bien trop de ma liberté, je décidais de rentrer le moins possible en Suisse pour voir mes parents, plus loin j'étais d'eux, mieux je me portais. Il est désormais temps que j'écrive ma propre histoire et que je m'épanouisse comme n'importe quel jeune de mon âge.