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Brooke & Anthéa
« Va jouer ailleurs, tu veux »

Je remplis mon plateau et allai m’installer à une table libre, éloignée du brouhaha des autres étudiants, de quoi me satisfaire amplement. Certains jugeraient sûrement que je ne me nourrissais pas assez au vu du peu d’élément dont je m’étais garnie mais l’on ne pouvait pas dire que ce qu’on nous servait à la cafétéria était franchement diététique, bien au contraire. Avec ma carrière, certes quelque peu en pause pour le moment, je ne pouvais me permettre de gâcher des années d’effort et de repas sains. D’ailleurs en parlant de ma carrière, j’avais auditionné il y a quelques jours de cela pour un ballet assez important qui me ferait briller aux USA. Je devais bien reconnaître que je stressais un peu, même si je ne doutais en aucun cas de mes capacités, loin de là et mon pédigrée m’ouvrait plus de porte qu’à la moyenne. Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher d’avoir une certaine appréhension. Chose rare lorsque l’on me connaissait. Je travaillais très dur pour obtenir ce que je désirais si bien que tout stress était proscrit, la preuve avec mes cours. Je ne stressais en aucun cas pour les résultats des examens sachant fort bien que je les avis réussi haut la main pourtant avec la danse c’était différent. Peut-être parce que c’était la seule qui me plaisait vraiment dans ce monde, la seule que je considérais comme nécessaire à ma vie. Sans doute cela fait-il cliché de s’exprimer de la sorte, mais c’était ainsi que je voyais la danse, comme ma vie. Alors que je m’attaquai à ma pomme, une chaise fut tirée sur ma droite. Qui diable avait l’audace de venir m’importuner ? Je détestais cela. Certes le gens avaient le droit de s’installer où bon leur semblait, nous étions dans un pays libre, apparemment, ce n’était pas pour autant que je le cautionnais. Je ne bronchai cependant pas, continuant de mordre dans ma pomme. Pourvu que l’importun demeure silencieux.

© Chieuze

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FEAT. ANTHEA ET BROOKE
you're kidding right ?

on peut pas laisser les gens seuls, c'est trop triste
La cafétéria ou le terrain de prédilection de toute fille populaire qui se respecte. Au lycée déjà, l'heure du repas était une véritable partie de plaisir, suivie de sa clique de suiveuses cherchant à copier son look autant que possible -mais sans attendre ce raffinement dans le mariage des couleurs malgré les nombreux conseils que la blonde leur avait donné, que voulez-vous le sens de la mode c'est inné ou ça ne l'est pas. Mais à l'université, c'était différent, et ça Brooke l'avait bien compris. La plupart des gens n'en avaient rien à foutre ou la regardait bizarrement. Seules les Cabot la comprenaient et partageaient son mode de vie basée autour de choses essentielles. Comme le shopping, la passion des chaussures et l'amour des manucures réussie.

Mais bref, revenons à nos moutons, à savoir les étudiants assis à la cafet alors qu'elle se tient toujours debout avec son plateau sur les bras, sac à main Gucci coincé sur l'épaule, cheveux parfaitement brushés et perchée sur une sempiternelle paire de Louboutin. Le truc, c'était de trouver la table idéale où il fait bon d'être vu. Bon déjà pas question d'aller s'asseoir avec l'équipe de foot -mais si mon dieu, ils sont trop beaux- et puis vu le regard que vient de lui lancer le groupe de filles un peu plus loin, pas la peine d'aller sympathiser. Ah mais tiens, une table isolée attire son attention. Une seule personne y est installée et un sourire apparaît sur les lèvres de la Cabot. Mais oui, c'est cette fille qu'elle a déjà vu plusieurs fois à la fac et qui traîne toute seule tout le temps ! Et ça c'est inadmissible ! Mission du jour : rompre le quotidien trop triste de la brunette.

Sans l'ombre d'une hésitation, elle pose son plateau composé d'une salade sauce allégée et bouteille d'eau à côté de l'inconnue et lui adresse un sourire digne des pubs Colgate les plus réussis. A l'instant précis, la blondinette est intimement persuadée de rendre un service monstrueux à l'inconnue isolée de toute vie sociale. "Tu suis le régime 100% pommes ? J'ai lu ça dans un magasine la semaine dernière. Ils disent que ça marche pas mal pour tuer les toxines et tout ça mais je sais pas, j'hésite à le faire. Tu sens des effets depuis que tu le fais toi ?" Et le pire c'est qu'elle attend très sérieusement une réponse comme si elle venait de lui poser une question sur la fin dans le monde. "Au fait, je m'appelle Brooke !" Un sourire triomphant aux lèvres, elle lui tend une main chaleureuse pour se présenter sans penser une seule seconde qu'au lieu de rendre service, elle était simplement en train de pourrir la pause repas de quelqu'un.
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Brooke & Anthéa
« Va jouer ailleurs, tu veux »

Malheureusement pour moi ou surtout pour elle, elle avait osé engager la conversation. Les personnes sensées ne s’y seraient pas risquées. Certes étaient-elles individualistes, ne s’occupant uniquement que de leur petite personne sans porter un quelconque intérêt à ceux qui avaient ou le bonheur, dans mon cas, de rester seuls et j’appréciais cela. Je ne supportais guère que l’on empiétât sur mon espace vital, pour faire simple je ne tenais pas à ce que l’on m’adressât tout simplement la parole. Je n’avais que faire des autres et j’espérai qu’il en serait de même pour eux. Apparemment non.

Je lui jetai un regard en biais. Une cabot, comme c’est surprenant. Extrêmement populaires dans l’université et considérées comme de parfaites créatures, gentilles, adorables, douces et autres âneries du même acabit, elle s’était visiblement donnée pour mission de venir à l’aide aux rejetés, car je supposais que c’était ainsi qu’elle me considérait. Et son discours, par pitié dites-moi que tout ceci n’était qu’une vaste plaisanterie. Pouvait-on être aussi…inintéressante ? Je doutai qu’elle ait remarquée que je n’étais pas de son monde de superficialités et de futilités. Je soupirai.

Elle tendit sa main dans ma direction que je regardai un moment sans rien dire. Elle était vraiment sérieuse. J’ancrai mon regard froid et impitoyable dans le sien. Un silence. Un très long silence. Une joute visuelle. Je n’étais pas de ceux qui parlent énormément, bien au contraire et je détestais ceux qui parlaient pour ne rien dire, pire fléau à mon avis. « J’aime mieux le silence à ta discussion ô combien profonde, alors contente-toi de terminer ton repas la bouche fermée, merci. » Un petit sourire sarcastique pour accompagner le tout et je reportai mon attention sur ma pomme dans laquelle je mordis.

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on peut pas laisser les gens seuls, c'est trop triste
La main figée en l'air, sourire Colgate, elle met un long moment avant de comprendre que non, l'inconnue ne va sûrement pas lui rendre ses présentations aimables. C'est fou à quel point il était parfois difficile de faire sortir les autres de leurs habitudes. Et de toute évidence, cette jeune fille n'avait pas dû rencontrer de personnes aimables depuis un très long moment. Mais il en fallait plus pour faire peur à Brooke, militante pour l'intégration de tous au même titre que les élèves populaires dont elle fait partie. Lentement elle baisse sa main en haussant un peu des épaules.

Soit, elle ne veut pas parler en mangeant, faisons ça comme ça. Elle ouvre l'opercule de sa salade sous vide avant de plonger sa fourchette en plastique dans les différentes feuilles sans réel appétit. C'est qu'il n'était pas temps de prendre trop de poids maintenant qu'elle rentrait enfin dans cette sublime petite robe achetée l'été même sur la rue principale de Beverly Hills, robe qu'elle avait exprès acheté trop serré pour se donner assez de motivation même si sa mère n'avait cessé de lui répéter qu'elle pouvait tout aussi bien faire un tour chez le Docteur Rosenberg. Mais la chirurgie esthétique, ce n'était vraiment pas son truc. Brooke tenait à rester une beauté au naturel -si on enlève maquillage et produits pour les cheveux bien sûr.

Mais le silence est de bien courte durée. Déjà elle fronce les sourcils en mâchonnant sa salade avant de reporter son regard sur l'inconnue. Eh non, on ne se débarrasse pas comme ça d'une tête de mule pareille. "t'utilises quoi pour ton teint ? T'as la peau vachement lisse ! Un truc pour réduire les pores ? J'ai fait un masque hier à base de concombre et de fraises mais je suis pas convaincue que ça ait super bien fonctionné. Enfin en tout cas, ça sentait bon. Y a un institut en ville qui fait que des masques à base de fruits et de produits 100% bios, faudrait absolument qu'on y aille. Tu savais qu'ils peuvent te réhydrater les mains avec des noyaux d'abricot ? C'est trop fou non ? Sinon j'ai aussi lu que ..." okay, impossible de l'arrêter maintenant qu'elle était lancée et à vrai dire, il semblait très clairement qu'elle avait déjà oublié la remarque cinglante de la jeune femme ou alors qu'elle n'avait pas du tout saisi son agacement pourtant assez claire.
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J’étais plutôt satisfaite de l’effet qu’avait eu ma réplique cinglante et espérais désormais le calme. Je n’avais que faire de ses paroles, de ses états d’âme et j’en passais. Individualiste jusqu’au bout des ongles, je me fichais pas mal des autres, surtout aussi inintéressants que l’était la demoiselle à mes côtés. L’on n’avait pas idée de venir importuner les gens alors que ceux-ci n’aspiraient qu’au calme et à la tranquillité. Pensant m’en être débarrassée, pas physiquement bien que cela ne m’aurait pas dérangé qu’elle aille trouver place à une table en compagnie des personnes qui la ressemblaient et à qui son discours intéresserait un minimum, même si j’en doutais quelque peu, je me repassai en mémoire mes définitions de droit afin d’être tout à fait certaine que je n’aurais aucun trou de mémoire à mon prochain examen. Pour être honnête c’était plus un moyen de passer le temps et m’éviter de songer à mon audition, et surtout à la raison pour laquelle je n’avais pas encore reçu le coup de téléphone me confirmant que j’étais prise. Il ne pouvait en être autrement, j’avais plus d’expérience que celles qui s’étaient présentées, je savais me montrer professionnelle malgré mon caractère, je l’avouais, quelque peu difficile et sans vantardise aucune, j’étais tout simplement talentueuse. Je savais également que je leur avais fait une grande impression, alors pourquoi diable ne m’avait-il pas encore appelé ?

Alors que je pensais, à tord, être enfin débarrassée de la blonde, cette dernière revint à la charge, avec plus de vigueur qu’auparavant. Elle avait un sacré débit, parlant sans discontinuité. J’en vins même à me demander si elle respirait. Etait-elle sérieuse ? Je me tournai vers et la jaugeai du regard, implacable. Apparemment oui. Le pire dans tout cela c’était le fait qu’elle ne fût même pas consciente du fait qu’elle m’agaçait au plus haut point, de quoi m’irriter plus encore. Et puis la superficialité des informations qui s’échappaient sans cesse de sa bouche me laissaient muette de stupeur. Pourquoi devais-je me coltiner pareille sotte ? « Ecoute… » L’interrompis-je d’un ton excédé. « Ce que tu racontes ne m’intéresse en aucun cas et tout ce que je désire pour l’heure, c’est terminer mon repas tranquillement donc soit tu te tais et finis ta salade en silence, soit tu vas rejoindre tes copines qui seront plus intéressées par ce que tu dis. » Je ne la lâchai pas du regard et priai pour que le message soit bien passé cette fois.

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Elle fronce les sourcils rapidement face à la remarque de l'inconnue. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Elle était vraiment excédée ? Non, ça ne pouvait pas être le cas. Même si Brooke avait son petit côté enquiquinant, elle savait très bien qu'elle était capable de rendre le sourire à n'importe quoi pour un peu qu'on y mette de la bonne volonté. Et pour le coup, elle était bien décidée à redonner un coup de fouet à celle-ci, même si cela devait se faire contre son gré. L'agressivité ne pouvait avoir que deux causes aux yeux de la jolie blonde : une profonde méchanceté -mais très honnêtement, elle n'avait jamais été convaincue par cette thèse- ou un stress trop important qui vous rongeait jusqu'à la moelle. Alors rapidement, elle se concentre, perdant son sourire et prenant un air sérieux, terriblement déterminé. "Tu sais ce qu'il te faudrait pour te détendre ? Un masque au thé vert. Ou un massage aux pierres chaudes. Ca élimine le stress naturellement. C'est vraiment efficace."

Elle reste sérieuse avant de repousser son plateau. On pourrait croire qu'elle vient de se vexer mais il n'en est rien. Là, elle en fait une affaire personnelle. Personne ne lui résiste pendant aussi longtemps. Sans demander son reste elle se lève et remonte son sac à main sur son épaule et fait quelques pas vers la sortie avant de se stopper et de se retourner vers la table de l'inconnue solitaire. Bon qu'est-ce qui se passe là ? Pourquoi elle ne se bouge pas ? Il lui semblait que ce qu'elle venait de dire était assez clair. Avec un petit sourire, elle revient à l'assaut avant d'attraper le bras de l'inconnue et de la relever. "Allez, allez, sinon on aura jamais le temps de te détendre avant la reprise des cours. Le masque a besoin de poser un peu. Enfin, peut-être pas un masque, ça va être trop juste. Dans tous les cas, t'as grandement besoin de prendre l'air. La cafétéria envoie pas de bonnes ondes là." Elle fait de grands gestes pour exprimer ce qu'elle veut dire avant de reprendre le chemin de la sortie avec la même spontanéité et énergie dont elle a fait preuve depuis qu'elle s'est assise à cette table. "Je sais toujours pas ton prénom d'ailleurs !" Ah oui parce qu'elle n'a pas oublié ça non plus !
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« Va jouer ailleurs, tu veux »

Cette fille me laissait véritablement perplexe. Les blondes étaient réputées pour leur idiotie et je remarquai avec elle que tout cela était véridique. J’avais pourtant fait mon possible pour être claire dans ma manière de m’exprimer mais elle s’évertuait à ne pas comprendre mes recommandations, à croire qu’il y avait un problème de connexion au niveau de son cerveau, entre ce que les gens pouvaient bien dire et ce qui parvenaient à ses neurones. Toute discussion ne serait que perte de temps et Dieu seul savait à quel point j’en manquais cruellement, du temps. Et je n’allais sûrement le gaspiller pour une fille de son acabit. L’indifférence était la seule solution à mes yeux, puisque même mes phrases cassantes n’avaient aucun effet, chose très rare. Habituellement, il suffisait simplement d’exprimer ce que l’on ressentait pour les gens le comprennent, dans mon cas, je n’avais qu’à les envoyer paitre et le tour était joué. Mais pas avec elle. C’était tout bonnement frustrant et agaçant à la fois. Elle ne remarquait pas que ses conseils me passaient au-dessus de la tête alors que je ne faisais rien pour dissimuler ce fait. En outre, je n’étais jamais stressée, enfin un peu à cause de cette satané audition dont on ne me donnait aucune nouvelle.

Elle se leva finalement, expression sérieuse. Avait-elle enfin saisi tout ce que je m’évertuais à lui faire comprendre depuis tout à l’heure ? Eh bien, il valait mieux tard que jamais, n’avait-on pas coutume de dire ? Tant que le message était passé, c’était l’essentiel. Malheureusement, il ne fallait jamais vendre la peau de l’ours avant de la tuer et je le compris bien vite, car la blonde n’avait en aucun cas changé d’avis, bien au contraire. Sans prévenir, elle me tint par le bras et sonnée, je ne m’opposai pas au début. Qu’était-ce donc que cette furie ? Nous semblions avoir un point commun, notre détermination, lorsque l’on désirait quelque chose, l’on ferait tout pour l’obtenir. Mais c’était mal me connaître. A l’extérieur de la cafétéria, je me dégageai de son emprise. « Ne t’avise plus jamais de faire ça ! » Lançai-je durement en arrangeant mon allure. « Bon j’ai des trucs à faire et je te déconseille vivement de me suivre. » Je n’attendis pas sa réponse et déguerpis. J’espérai qu’au moins ça, elle le comprendrait.

© Chieuze

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