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JUNE & ASHLEY ╬ Un jeu de crétin ? Peut-être bien, mais c’était notre jeu !

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JUNE & ASHLEY ╬ Un jeu de crétin ? Peut-être bien, mais c’était notre jeu !  Tumblr_mc9s7yguFR1r7iouco1_500

    Plus les jours passaient, plus je maudissais ma stupide existence. Enfin mon existence c’était plutôt la tournure que prenait celle-ci qui me rendait profondément triste. J’avais toujours été une personne pleine de vie, hyperactive, hystérique et toujours folle de joie à l’annonce de n’importe quelle chose qui pourrait changer un peu le quotidien. Anticonformiste, contre la routine, j’adorais avoir pleins de projets pleins la tête, être à milles endroits à la fois mais en ce moment en me regardant dans la glace je ne me reconnaissais plus. Je n’étais plus du tout la même fille. Je noyais mon chagrin comme je le pouvais est étant enceinte les choix étaient plutôt limités, je ne pouvais ni boire, ni fumer. Franchement apprendre qu’on est enceinte au moment de se faire plaquer c’est vraiment la pire chose qui peut arriver à quelqu’un, encore une fois, il fallait que cela arrive à moi. Mon ex petit-ami me manquait terriblement, je n’arrêtais pas de penser à lui-même si je savais pertinemment qu’il ne pensait plus du tout à moi, il devait vivre tranquillement sa vie avec le nouvel homme de sa vie, j’ai nommé Tyler. Encore une fois je devais être la fille la plus malchanceuse du monde, la probabilité qu’un mec quitte une fille pour un autre homme devait être plutôt faible mais il fallait que ça m’arrive à moi bien sûr et pas à la voisine. Alors depuis je me comportais à vrai dire comme la pire des dépravés, je passais plus de temps aux soirées des mathers qu’aux soirées des lowell. Quand j’étais là bas je me mettais en quête d’un homme pour passer la nuit, j’étais comme ça. En faite non, je n’avais jamais été comme ça, j’avais toujours été la petite fille assez sage qui en disait beaucoup plus qu’elle en pensait en réalité. Avant je n’aurais jamais couché avec un mec sans aucun sentiment, avant je n’étais pas comme ça mais je me sentais si seule, si mal, si indésirable, si…enceinte. Quoi ! C’est vrai que c’est génial d’avoir la satisfaction qu’un petit être pousse dans votre ventre mais ça à aussi des côtés moins agréables : nausées, fatigue, stress, douleurs et envies. Les envies devenaient de plus en plus horribles, à chaque pas j’avais l’impression que mes hormones me poussaient irrémédiablement vers le buffet ou les garçons pas trop mal foutus avec des poches remplis de préservatifs. Bref la vie n’était pas cool pour moi en ce moment surtout que je devais absolument penser à revoir le petit Jaden. C’était un garçon adorable, vraiment très mignon qui n’avait pas de parents, cela me fendait le cœur. Il était tellement intelligent et mature pour son âge, il avait compris depuis bien longtemps que ses parents étaient morts et qu’il devait trouver une famille d’adoption mais malheureusement personne ne voulait de lui. Les gens étaient donc aveugles pour ne pas voir ce petit amour ! Non tout simplement trop bête, les couples voulaient en général adopter un bébé et pas un enfant déjà bien perturbé par les évènements de la vie. J’avais dit à ce petit que si j’étais célibataire, je l’aurais peut être adopté, c’est vrai, pris sous mon aile pour lui faire découvrir une vie magnifique pleine de jeu et d’amour mais là…là c’était devenue simplement or de question. Elever un enfant seul ce serait bien assez difficile pour moi alors je ne pourrais certainement pas m’occuper d’un deuxième petit bout de chou et ça me faisait mal au cœur. Malgré ces tristes évènements je me disais que je devais rebondir, je savais que je n’irais pas mieux du jour au lendemain en un claquement de doigt mais je pourrais essayer au moins. Après tout c’était la nouvelle année, nous avions tous de bonnes résolutions et moi j’avais décidé d’aller mieux pour le bébé que j’allais mettre au monde dans 8 mois maintenant. Je pense qu’il ne méritait pas une mère dépressive, ayant eu un père schizophrène je ne voulais pas du tout reproduire le même schéma que lui. J’avais toujours été traumatisé mais je masquais cela par un grand sourire, une joie non dissimulable mais mon bébé ne méritait pas de voir sa mère pleurait et après tout si je pouvais jouer la comédie durant une pièce de théâtre je devais en être capable dans la vie de tout les jours. Je n’avais pour autant pas décidé d’arrêter d’enchainer les mecs, après tout j’étais une célibataire avec le cœur brisé, ce serait dommage de ne pas en profiter…J’essayais simplement de marcher avec une tête un peu moins renfrognée. En sortant d’Harvard j’avais décidé d’aller marché un peu au parc pour me dégourdir les jambes et prendre un peu l’air. Ne plus avoir de petit ami me donnait au moins l’occasion d’avoir quelques soirées de libre quand je ne travaillais pas au bar. J’aimais beaucoup ce parc, c’était un endroit vraiment tranquille. Souvent on pouvait y observer quelques petits écureuils montant dans les arbres, en France ils étaient vraiment sauvages mais ici ils se comportaient presque comme des pigeons, venant demander parfois un peu de nourriture. Il y en avait aussi à quelques kilomètres de là, dans le grand parc de Boston qui était beaucoup plus grand que celui-ci mais aussi paisible. Reposée par cette quiétude environnante, je m’étais assises sur un banc et j’avais pris quelques affaires de cours afin de réviser, certes mes options étaient beaucoup artistiques et ne nécessitaient pas un apprentissage minutieux mais d’autres cours, obligatoires, pouvaient exiger plusieurs heures de lecture avant d’en retenir l’essentiel. Harvard n’était pas qu’une balade de santé pour les étudiants et avec les fêtes auxquelles je participais mon attention c’était un peu relâché, je devais alors compenser ça rapidement. Je fus distraite par quelques bruits signifiant l’arrivée de quelqu’un, c’était un couple dont je reconnus assez rapidement l’homme. Un grand blond avec une musculature parfaite et une fille, assez jolie, un peu plus petite. C’était Ashley avec…une amie, une camarade, une conquête peut être ! Peu importe je ne pouvais pas le laisser tranquille en si charmante compagnie. Je rangeais rapidement mes affaires avant de venir interrompre la tranquille petite balade qu’ils avaient commencée. Je passais doucement mes mains dans la chevelure du jeune homme sachant pertinemment qu’il détestait ça puis lui pris le bras avant d’interrompre sans gêne leur conversation : « Hey salut ! Tu me présentes ta nouvelle amie chéri ! ». Oui je venais de l’appeler chéri mais après tout si c’était une copine éventuelle je me ferais un plaisir de tuer son coup ! Je n’étais pas démoniaque, j’aimais juste l’embêter et puis il n’avait pas besoin d’autres filles que moi après tout…
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S'il peinait à retrouver une relation semblable à celle qu'ils avaient eu par le passé avec sa petite soeur, il n'avait pas éprouver de réelles difficultés à changer d'université. Peu être car il ne percevait pas de réelles différences. L'ambiance demeurait semblable, ainsi que les gens, il faut dire qu'il choisissait en général de traîner avec des gens faciles à vivre. Il y avait assez de choses compliquées dans sa vie pour qu'il recherche en plus la compagnie de gens avec lesquels il aurait tendance à se prendre la tête en permanence. Bien sûr, on ne peut s'entendre avec tout le monde et s'il sympathisait superficiellement avec des gens ou non, il n'en supportait déjà pas d'autres. Peu être avait-il une sale tendance à juger trop vite. Comme un gamin repoussant son assiette de légumes, il avait tendance à s'arrêter sur la couverture plutôt que de commencer le bouquin qui pourrait lui plaire s'il lui donnait une chance. Avec les gens, il était sélectif. Ainsi, l'appartenance à une confrérie était une des raisons au fait qu'il s'était toujours sentit plutôt bien à l'université. L'intégration chez les Eliot n'avait rien de particulièrement difficile en sachant que tous leurs membres avaient des points communs avec lui, d'ou leur appartenance à la même maison. Cela créait des liens, superficiels ou non, mais des liens malgré tout. Bien que d'apparence froid et particulièrement peu démonstratif, imbuvable avec les gens qu'il ne portait pas dans son coeur ou quand il avait eu le malheur de ne pas dormir suffisamment, il lui suffisait de deux ou trois verres pour devenir plus supportable. Bien sûr, sa non-capacité à tenir l'alcool ne lui offrait guère que des avantages. Ainsi, totalement défoncé, il avait demander à une fille qu'il ne connaissait que depuis quelques heures de partir au ski avec lui. Il avait tout oublié au réveil, elle en revanche non et ne cessait depuis de lui sauter au cou, un immense sourire aux lèvres en faisant des allusions à cette future sortie. Promesse qu'il allait tenir. Il n'était pas un monstre. Il n'était pas non plus prêt à se mettre en couple et aspirait davantage à s'amuser qu'à embrasser la même fille jour après jour. Il ne se souvenait pas d'une relation amoureuse qu'il ai eu qui aurait duré plus de quelques semaines, une seule avait été l'exception et elle s'était mal finie, le dégoutant un peu des relations amoureuses. Ce jour-là, justement, il traînait en compagnie d'une fille, rencontrée quelques minutes plus tôt et qui flirtait sans se soucier d'être subtile avec lui. Elle était mignonne, ne semblait pas désireuse de s'engager dans une relation sérieuse et quelque chose dans ses yeux ne laissait guère le moindre doute : elle savait s'amuser. Ash' avait enroulé avec désinvolture un bras autour de sa taille et l'écoutait parler. Un détail lui déplaisait : s'il s'était concentré sur regard, il ne pouvait plus que penser à ses lèvres. Non pas qu'il eu un besoin insurmontable de l'embrasser, quoi que ça aurait put finir par la faire taire, mais elle ne cessait jamais de parler. Avec une main, elle tortillait une mèche de ses cheveux et tournait parfois la tête pour lui embrasser le bras, se taisant pour une durée de quelques secondes. A bout de nerfs, Ashley attrapa son paquet de cigarettes dans la poche de sa veste et se saisit d'une qu'il alluma avant de la coincer entre ses lèvres.

Soudain, alors qu'il refermait sa main sur la clope, il sentit une nouvelle présence à côté de lui et une main lui ébouriffer les cheveux. Immédiatement, cette sensation le crispa et il se sentit soudain irrité. Ashley était enclin à supporter bon nombre de choses mais le fait qu'on ai le malheur de lui toucher les cheveux le débecter. Il se laissait parfois faire, mais en l'occurrence, cette fois-ci, il ignorait qui était à l'initiale de ce geste et se sentit immédiatement de mauvaise humeur. Rien n'était comparable à cela pour l'exaspérer. D'instinct il tourna la tête vers la fille avec qu'il était partit au parc et qui s'était interrompue dans ce récit, sa tête maintenant posée sur son torse, l'air hagard. Tournant la tête dans l'autre sens et un visage apparut dans son champ de vision. Il eu un bref moment de la réflexion pour la situer avant de faire une grimace alors qu'elle se saisissait de son autre bras. Il manqua de peu de faire tomber la cigarette mais parvint à la garder entre deux de ses doigts. Et pourquoi je ferais ça ? Soit gentille, lâche moi, tu gênes rétorqua Ashley dont l'humeur s'était dégradé en quelques instants. Il avait les mains prises et se sentait oppressé. Il secoua son bras enroulé autour de la taille de la fille incrédule avec qu'il se baladait jusque là pour le libérer et repousser ainsi June, visiblement peu résolue à le faire elle-même. Il referma sa main libre sur le bras de l'intéressée et fit glisser ses doigts, se libérant ainsi tant bien que mal. Ignorant totalement l'autre fille qui lui pressait le bras. Il poussa un bref soupire avant de porter sa cigarette à ses lèvres. D'habitude, fumer avait un effet apaisant sur lui, mais son niveau d'exaspération était tel que l'effet ne se faisait nullement ressentir. Tu as pas des amis a emmerder ou tu as juste un besoin irrépressible de te coller à moi ? Rétorqua t'il, amer. Il aurait été plus gentil s'il ne la supportait pas si peu.

Il ne posait pas la question simplement pour dire quelque chose. En fait, elle devait juste prendre un malin plaisir à le faire perdre son sang froid. Après tout c'est alors qu'il se trouvait dans cet état qu'elle avait fait sa connaissance mais à l'époque il était réticent à participer à un spectacle stupide auquel ses parents l'avaient inscris et non de mauvaise humeur car une fille fatigante venait de lui attraper le bras et de s'incruster une énième fois auprès de lui. Ash' n'avait pas envie de lui parler et ne supportait ni l'idée qu'elle l'ai vu dans une situation peu flatteuse et ce même si cette dernière remontait alors à près de quinze ans, ni ses apparitions soudaines et sa façon d'agir avec lui.
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    J’étais bien décidé à l’embêter de toutes les manières qu’il soit possible d’embêter quelqu’un. Pourtant tout avait été si bien quand nous étions enfants, nous avions des relations presque normales, presque amicale. Nous avions le même but à l’époque, tout simplement réussir un spectacle qui était plus que banale. Je devais danser, ça j’en avais l’habitude mais avoir un autre gamin dans mes pattes c’était un peu plus compliqué à gérer. Mais nous avions finit par avoir la chorégraphie et ce lâche mais laissé au dernier moment, tout simplement parce qu’il était une vraie mauviette, un nul, un incapable de mettre ses sentiments de côté pour monter sur scène pendant quelques secondes. Le jour du spectacle je m’étais retrouvé toute seule alors que tous mes camarades étaient par deux. Le public c’était certainement demandé ce qu’il c’était passé pour qu’une petite fille aussi mignonne que moi se retrouve sans cavalier, j’avais donc improvisé quelques figures que nous avions appris en cours de danse lors des répétitions. La maitresse avait du sentir que le petit Ashley allait me lâcher au dernier moment. J’avais compris dès lors que je pourrais m’amuser à vie de la situation mais…mais lorsque j’étais petite j’étais trop mignonne et trop adorable pour abuser de sa faiblesse, j’avais été très gentille, je n’avais rien dit de l’épisode comme si cela était passé inaperçu. Et puis les années faisant Ashley était devenu le genre de garçon que je détestais. Enfin le genre de garçon qui m’attirait mais qui m’avait fait du mal plus exactement car j’avais un petit ami qui ressemblait fort à lui, c’était mon premier amour d’ailleurs, celui envers lequel j’avais eu de véritables sentiments pour la première fois. Il était anglais, très beau, très athlétique, on aurait dit un mannequin, un peu comme Ashley en fait. A l’époque Ashley et mon premier amour ne devait pas se connaitre d’ailleurs mais pourtant ils se ressemblaient, adepte des marques et de soirées en tout genre, ils préféraient se regarder dans un miroir que de faire face à la réalité. Mon premier amour m’avait littéralement brisé le cœur, il était sorti avec moi uniquement pour un pari, je l’avais appris par la suite et cela c’était mal passé. Je n’avais pas compris son attitude, quand bien même à l’époque il ignorait que j’étais vierge de toute relation sentimentale. Depuis j’avais tendance à ne pas aimer ce genre de garçon ou alors je ne creusais jamais derrière leur carapace de beau gosse à l’allure ravageuse. Je me protégeais en quelque sorte, il faut dire que ce genre de garçon n’avait rien à faire avec moi qui ne possédait pas les atouts physiques d’un mannequin. Mais je jouais de ces différences surtout avec Ashley que je connaissais plutôt bien, au lieu de me rabaisser je me disais que je devais utiliser ma rancœur du passé à bon usage. Aussi, si petite j’avais tenue ma langue sur l’accident du spectacle de fin d’année depuis j’avais bien grandit, j’étais beaucoup moins naïve et innocente, je savais que les quelques détails que je connaissais sur lui pourrait m’être bien utile. C’était une sorte de vengeance, oui de vengeance envers tout les garçons classes qui m’avaient rejetés plus jeune. Il ne m’avait pas gratifié d’un salut mais il m’avait simplement indiqué que j’étais gênante, gênante, il voulait vraiment que je sois gênante, il ne fallait pas le dire trop vite. Je me mis à rire avant de lui répondre : « Tu veux vraiment que je devienne gênante Ashley, tu es sûre ? ». Je lui mimais avec une fidélité sans faille la grimace qu’il avait fait le fameux jour du spectacle où il était traumatisé de monter sur scène, oui j’étais prête à jouer cette carte là, sans aucun problème. J’avais besoin de me coller à lui selon lui ou de l’emmerder, vraiment, il avait compris mon but en si peu de temps, je pensais qu’il serait un peu plus long à la détente mais dommage, j’étais bien décidé à continuer. Il avait finit par comprendre que j’étais d’un naturel têtu et je ne lâchais pas l’affaire comme ça. Je me mis à rire avant de lui répondre, sans aucune gêne : « Une envie soudaine de te coller à moi, oh arrête bébé c’est toujours toi qui veux me sauter dessus en pleine nuit alors que je reviens du travail, je te trouve un peu gonflé de retourner la situation ! ». Je fis alors un petit sourire à la jeune femme qui se trouvait à côté de lui et dont je voyais le visage se décomposait littéralement. Oui elle devait bien se demandait ce qui se passait la pauvre mais je ne laisserais pas Ashley si facilement, maintenant que je l’avais repéré je voulais l’embêter pour au moins une après-midi entière. Je finis par déduire, rejoignant alors ses dires : « Tu dois avoir raison, nos corps sont irrémédiablement attiré l’un vers l’autre et il n’y a rien à faire… ». J’haussais les sourcils, pas besoin de faire plus de dessins que cela. La jeune femme se sentait de moins en moins proche de lui, d’ailleurs ils s’étaient déjà un peu éloignés l’un de l’autre et je sentais mon objectif premier se réaliser. Si seulement elle pouvait partir cette fille, je serais quand même plus libre de pouvoir l’embêter et lui dire des bêtises. Comme j’avais décidé d’y aller franchement je préférais terminer le travail, je rajoutais alors avec ma petite voix d’enfant : « Mais s’il te plait Ashley, tu m’avais dit qu’on achèterait quelques affaires pour le bébé ! ». Je passais alors ma main sur mon ventre, ce n’était pas son bébé certes mais après tout la jeune femme qui l’accompagnait ne devait pas le savoir ! La jeune femme semblé un petit plus paniqué encore que précédemment, elle semblait chercher ses mots comme très étonné. Je répondis alors, sans perdre mon sang froid : « C'est félicitation le mot que tu cherches là ? ».. Il ne voulait pas me la présenter d'accord mais moi je n'allais pas hésiter à la faire la conversation.
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Dans pareilles situations, Ashley avait pour habitude de faire marcher sa tête. Il était loin d'être stupide, tous les professeurs qu'il avait eu depuis son enfance auraient put l'affirmés, mais il fallait lui reconnaître une sacré tendance à perdre le contrôle de sa personne. Il n'était pas violent, mais il pouvait être terriblement stupide, faisant tout ce qu'il ne fallait pas, aggravant les situations de seconde en seconde. Peu être était-il incroyablement maladroit, mais là encore, il n'était pas du genre à se prendre les pieds dans un paillasson et à s'étaler de tout son long devant des personnes hilares. Son problème venait du fait qu'il était incapable de ne pas avoir le dernier mot. Parfois, il arrivait à se taire mais ce genre de situations était rare. Il commençait à avoir chaud, ce qui était stupide : l'hiver n'était pas loin derrière eux, il portait encore ses vêtements d'hiver et une écharpe était enroulée autour de son cou. S'il avait chaud et qu'il se sentait brusquement fatigué c'est car se retrouver au centre d'une telle situation était épuisant. La fille bavarde avec qui il était sortit se tenait derrière lui, lui pressant le bras avec ses doigts. Par chance, son blouson était suffisamment épais pour lui éviter de voir ses ongles vernis d'argent s'enfoncer dans sa peau. En face d'eux, June semblait bien s'amuser de la situation. Elle le pouvait. C'était devenu son jeu favori, le pousser hors de ses limites. Elle attendait sans doute qu'il explose, elle ne pouvait que désirer cela pour lui prendre ainsi la tête dès que l'occasion se présentait. Il se demandait pourquoi elle s'acharnait ainsi. Il estimait ne pas l'avoir blessée. Soit, il l'avait lâché le soir d'un spectacle, après avoir réussi à convaincre sa mère que le spectacle en question était stupide et qu'il n'avait pas la moindre envie d'y participer. Il n'avait encaissé l'inscription que pour faire plaisir à ses parents et June avait alors voulu l'aider pendant les répétitions. Elle s'était montrée gentille mais ne l'avait pas convaincu pour autant. Mais ils étaient des gamins à cet époque. C'était le temps ou il s'entendait encore avec son père, ou sa mère choisissait ses vêtements et ou il n'avait pas apprit comment utiliser le mot non pour faire enrager ses parents. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis, mais June semblait ne rien avoir oublier et avait décidé de le mettre dans ce genre de situations désagréables.

Elle était tenace, comme quand elle avait voulu lui faire faire une stupide chorégraphie et l'avait embêté sans relâche pour rien, en fin de compte. Ses tentatives étaient vouées à l'échec sur lui songea Ashley avec une satisfaction soudaine. Elle avait beau continuer son numéro il ne l'écoutait plus qu'à moitié, sentant doucement la pression de la main sur son manteau faiblir. La fille derrière lui était déstabilisée. Songeait-elle réellement que toutes ces âneries puissent être vrais ? L'avait-il bien regardé ? Avait-il la tête d'un futur père de famille préoccupé par les besoins d'un bébé et avait-il l'air d'avoir un jour porté de l'affection à June ? Cette dernière caressait maintenant son ventre. Ashley décida de rentrer dans son jeu. Quand bien même il pourrait continuer à multiplier les remarques sèches et cassantes, cela ne la découragerait. Elle continuerait à s'amuser et il refusait de lui donner la satisfaction d'avoir gagner une bataille contre lui. Il feignit un air décomposé, comme s'il avait été percé à jour et humilié. Comme s'il était bien peur fier de voir cette fausse vérité exposée. C'était l'occasion de faire partir la jacasseuse à qui il irait tout expliquer dès qu'il n'aurait plus Jude dans les pattes. Il n'arriverait à rien s'il ne faisait pas un peu avancer cette situation. Tu crois qu'elle va me féliciter de t'avoir fait un bébé ? Railla-t'il. Il tendit une main et caressa le ventre de Jude avec une douceur feinte. Je l'ai prise pour une idiote. Allez, on y va. Il se tourna pour adresser un faux regard d'excuse à la fille derrière lui, dégagea lentement son bras, sa cigarette serrée entre ses doigts. Puis, il passa devant les deux filles et se mit à marcher, sachant qu'il aurait bientôt Jude sur les talons. Il s'entretiendrait avec la fille qu'il venait de laisser en plan il y a quelques instants dès qu'il repartirait sur le campus. Non pas qu'il tenait franchement à elle. Si elle était jolie, elle parlait également beaucoup trop pour lui. Mais il tenait à sa réputation et il ne voulait pas qu'elle fasse courir la rumeur qu'il avait fait un bébé à une Lowell. Elle avait la langue largement suffisamment bien pendue pour cela. Il lui raconterait que c'était une vaste blague dont le but était d'humilier cette fille. C'était la vérité et il ne doutait pas qu'elle rirait en entendant ça. Satisfait, Ashley continua à marcher.

June ne s'attendait sûrement pas à cela venant de lui. Elle pensait sans doute pouvoir continuer à lui marcher sur les pieds devant le public constitué par la fille. Elle se trompait. Il n'était pas décidé à lui offrir son petit moment de victoire. Rejoignant une poubelle, Ashley écrasa sa cigarette sur le rebord de cette dernière en poussant un léger soupire. Elle allait arriver d'un moment à un autre, il y avait aussi une infime possibilité que lasse de son jeu, elle décide de le lâcher pour aujourd'hui mais il ne la sous-estimait pas dans sa faculté à lui taper sur les nerfs et donc il n'envisageait même pas cette alternative.
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    Mon jeu était quelque peu stupide, j’en avais conscience, je ne savais pas pourquoi je faisais ça à part pour me venger. Et encore, on ne peut pas vraiment se venger d’un enfant de 5 ans parce qu’un enfant à cet âge sait à moitié ce qu’il fait et ce qu’il dit…Ce n’était donc pas uniquement de la vengeance, c’était un jeu, un jeu peut être idiot mais que j’aimais bien. J’aimais bien voir sa tête à chaque fois que je le plaçai dans une situation délicate, j’aimais bien le voir écarquiller les yeux quand je sortais une imbécilité que je venais d’inventer. J’étais consciente qu’il devait me détester, me détester de le mettre dans ses situations causasses d’ailleurs je ne sais pas comment il faisait pour me supporter. C’est vrai que j’étais particulièrement pénible, j’étais d’un naturel pas évidant mais avec lui je me comportais vraiment comme le pire boulet qu’on pouvait côtoyer sur terre et il était rare qu’il soit vraiment infecte avec moi. Je ne comprenais pas pourquoi, je méritais franchement qu’il soit odieux, je cherchais ça non et lui était toujours poli, pas gentil non plus mais poli. Des fois les choses dérapaient quelque peu mais on venait rarement à se traiter de tous les noms. Et malgré cette haine apparente qui était visible par 80% des étudiants moi je ne le détestais pas franchement, j’avais même une certaine affection pour lui. Après tout il était un peu plus jeune que moi, nous venions de la même ville, nous nous connaissions depuis le bac à sable, qu’on le veille ou non ils y avaient des liens entre nous qu’on ne pouvait pas détruire. Des liens qu’on ne comprenait certainement pas nous même qui me conduisait à me comporter comme une idiote et qui le conduisait à se comporter avec une totale indifférence. Pourtant ma proposition n’avait pas été si anodine que ça et révéler d’ailleurs mon attachement envers lui, quand je lui demandais d’acheter des affaires pour le bébé j’étais on ne peut plus sérieuse. Le père du bébé avait était plutôt…glaciale quand je lui avais annoncé qu’on allait avoir un bébé, il m’avait d’ailleurs traité de menteuse et si j’avais proposé qu’Ashley vienne avec moi plutôt que River le père biologique c’est bien qu’il y avait autre chose que de la haine entre nous. En même temps je n’allais pas acheter non plus toute la chambre de l’enfant, car je ne sais pas où cet enfant dormirait, c’était une chose vraiment horrible de penser que dans huit mois il y aurait un bébé parmi nous. Surtout avec la relation que j’entretenais avec le père de l’enfant qui rappelons le c’est barré avec un autre homme. J’avais mal au cœur rien que d’y penser mais alors que je passais ma main sur mon ventre Ashley intervint de nouveau, me disant que la jeune femme n’allait pas nous féliciter parce qu’il m’avait fait un bébé, je me mis à rire mais au fond de moi j’étais complètement interloquer. Pourquoi faisait-il cela ? Pour que j’arrête mon petit jeu mais c’était la seule chose que j’étais capable de faire pour communiquer un minimum avec lui. Je regardais alors la jeune femme avant de répondre, presque gênée par elle parce que finalement ils avaient peut être été plus proche que je pensais : « Désolé Mademoiselle, mais si tu veux tu pourras venir au baptême du petit ! ». Je me mis à rire, je n’avais jamais été branché religion, la seule religion que je trouvais un minimum intéressante était la religion bouddhiste. Oui c’était la seule chose en laquelle je croyais, que chaque être vivant même si c’était un arbre avait quelque chose de divin. La nature n’était-ce pas la chose la plus magique qu’il existait au monde ? Ashley c’était ensuite éloignée de moi, fumant sa cigarette au loin et c’était certainement mieux ainsi, le bébé avait pas besoin d’être pollué dès son plus jeune âge. J’aurais pu partir, le laisser tranquille car c’était certainement la meilleure chose que je pouvais faire mais…mais il avait peut être raison, peut être que j’étais indéniablement attiré par son corps de Dieu grec et que c’était une obligation pour moi d’aller vers lui. Après tout j’avais été assez désagréable et je devais m’excuser et aussi lui dire que ma proposition tenait toujours, maintenant que j’avais fait foiré son rendez-vous on pouvait passer l’après-midi ensemble. « Ashley… ». Dis-je en m’approchant presque timidement, comme une enfant culpabiliserait après avoir fait une grosse bêtise. Après l’avoir appelé je me rendis compte à quel point son prénom était féminin, c’est vrai combien de garçon en France s’appelle Ashley, on doit pouvoir les compter sur les doigts d’une main. Je me mis à lui parler en français, presque pour l’apaiser : « Ashley, c’est bon, c’est qu’une fille, y en aura pleins d’autres avec qui tu pourras coucher, j’ai déjà fait ça avec d’autres mecs tu sais… ». Je tentais de dédramatiser la situation mais il devait bien s’en ficher de cela, des autres mecs avec qui j’avais joué les petites amies collantes. Pour essayer de l’attendrir suffisamment pour qu’il m’accompagne quand même faire du shopping, j’insistais sur ma situation bien délicate : « Je sais que tu n’as aucune bonne raison de m’accompagner comme je te l’ai proposé mais…je suis sûre que dans son bocal à poisson rouge mon bébé serait content si tu le faisais... ». Est-ce que je venais vraiment de qualifier mon utérus de bocal à poisson rouge dans lequel mon fœtus de quelques semaines nageait... Bon la métaphore n’était pas de bon goût mais j’avais vraiment pas envie de faire du lèche vitrine toute seule et puis aussi bizarre que cela puisse paraitre Ashley était la seule personne qui avait touché mon bébé pour l’instant. Il était le seule a avoir posé sa main sur mon ventre, même son père biologique n’avait pas fait ça pour lui et…je trouvais ça vraiment important !
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Elle sembla brièvement s'amuser du fait qu'il rentre dans son histoire. Pour cause, il ne le faisait jamais. Il ne mentait pas pour s'amuser, seulement quand cela s'avérait être nécessaire selon lui et il n'avait pas franchement envie de partager les délires étranges de June. Il s'éloigna des deux filles en fumant, sachant pertinemment que l'une d'elles finirait pas le suivre et ne doutant pas beaucoup quant à l'identité de cette personne. La fille avec qui il était venu traîner au parc rentrerait sans doute pour ruminer auprès de ses amies avant de se mettre à tête à l'envers pour effacer momentanément de sa mémoire cette brève humiliation. June en revanche, ne laisserait sans doute pas passer l'occasion de remuer le couteau dans la plaie. Et il s'en réjouissait déjà car il avait bien joué, il avait réussi son cou et n'en attendait que la confirmation. Il n'était pas particulièrement joueur. Il avait essayer bien des choses durant son adolescence, mais il ne s'était jamais trop lancé dans les paris. Il ne croyait pas vraiment en la chance et celle-ci devait le sentir car les seules fois ou il s'y était abandonné, elle ne répondait guère présente. Il n'avait pas de chance. Seuls vos actes peuvent vous définir, pas un coup du destin inattendu qui aurait très bien pu frapper une autre personne. Il aimait à penser que sa vie était sienne et qu'il était en mesure d'en faire ce qu'il voulait. Il ne souhaitait pas penser autrement et repoussait les autres théories, un sourire moqueur aux lèvres. En fait il était assez catégorie. Jamais de gris. Au bout de quelques instants il entendit des pas derrière lui et la voix de June. Il l'écouta parler, se tourna et s'installa sur le dossier d'un banc, se hissant sur celui-ci d'un air penaud en vérifiant que la peinture n'était pas fraiche.

Quand elle lui dit qu'elle voulait vraiment qu'il vienne avec elle, il ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Qui plus est, elle avait fait le choix de s'exprimer en français. Plongé brusquement dans l'incompréhension, Ashley l'écouta vaguement. Il ne parlait plus beaucoup français, cette langue le ramenait à son père. Il ne chercha pas à masquer sa surprise. Il ne l'avait pas vu venir sur ce coup là. Il toussa, entre la gêne et l'agacement d'une nouvelle situation délicate, d'un nouveau genre de ce qu'il lui en paraissait. J'ai dis ça pour rigoler. Je veux dire, je n'ai pas l'intention d'y aller avec toi, pour faire les magasins. Expliqua-t'il d'un ton qu'il ne voulu pas dur, mais clair. Elle semblait s'être adoucie et ça lui faisait presque mal de refuser aussi brusquement, mais il n'envisageait pas une autre réponse. Il ne bougea, trop gêné pour faire quoi que ce soit. Je sais pas pourquoi tu me proposes ça, mais, je veux dire on est pas proche tous les deux. Ca me concerne pas tout ça, ne le prend pas personnellement, j'ai pas envie d'y être mêlé, j'ai déjà toute ma vie à penser et tu ne m'apprécies même pas. Songea-t'il à ajouter mais il se tut. Il en avait déjà dis bien assez. Il lui adressa ce qui ressemblait à un sourire hagard. Car c'est ainsi qu'il se sentait. Il était si confiant quelques instants auparavant et en ouvrant la bouche, elle avait fait retomber tout bonnement son assurance.

Il se rappela de ce qu'elle avait dit en premier et reprit la parole, histoire de l'aider à comprendre ce qu'il avait voulu faire. Pour ce qui est de la fille, je ne suis pas triste ou ce que tu peux penser d'autres que je ressens en ce moment. Je la connaissais depuis quelques heures. Je vais aller la retrouver et puis lui expliquer, enfin sauf si tu décides de continuer tes petits délires dit-il. Il secoua un peu la tête et eu un bref sourire franc un peu désolé. Ash' éclata d'un léger rire qui sonna un peu forcé. Pourquoi est-ce que tu est comme ça avec moi ? Je veux dire, tu m'en veux encore sérieusement car je t'ai laissé en plan pour un stupide spectacle ? J'étais un bébé à l'époque dit-il. Oui, il ne comprenait rien. Sans doute étais ce une partie de son caractère. Peu être avait-elle la rancune particulièrement tenace envers les autres, y compris quand les raisons remontaient à quasiment vingt ans.
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    Je fis une tête assez…étrange lorsqu’il m’annonça qu’il ne voulait pas y aller, qu’il avait dit ça uniquement pour plaisanter comme je le faisais avec lui tout à l’heure. Pourtant quand je lui avais proposé de venir ce n’était pas une mauvaise idée à mes yeux, je voulais bien que quelqu’un vienne avec moi, est ce que c’était si horrible que ça ? J’étais sans mec et enceinte, j’avais besoin de quelqu’un ! Incontestablement oui j’avais besoin de quelqu’un pour me réconforter et me consoler car je passais le plus clair de mon temps à pleurer en ce moment. J’essayais de rechercher un peu d’affection dans des conquêtes d’une nuit mais ça ne marchait pas, j’essayais de chercher un peu de bien être quelque part et depuis que j’étais à ses côtés à jouer les débiles j’allais plutôt bien. Jusqu'à ce qu’il me dise qu’il ne voulait pas venir avec moi, j’avais envie de pleurer. Oui c’était complètement stupide car il était tout à fait normal qu’il me refuse une faveur, après tout je n’allais pas de l’embêter mais mes hormones me commandaient de pleurer, c’était presque un ordre. Pourtant j’essayais de rester stoïque mais lui, devant bien me connaitre avait certainement remarqué une réelle tristesse sur mon visage. Je devais être la fille la plus incompréhensible et la plus perdue qu’il pouvait être en ce moment mais tout cela c’était depuis que j’avais perdu River car avait j’étais quand même un peu plus équilibré même si ma folie restait la même. Je lui demandais alors, tentant d’avoir le même comportement enfantin mais étant certainement beaucoup plus dramatique que lors de ma première tirade le suppliant de venir : « Mais. Mais pourquoi ? ». Et ma question eu immédiatement sa réponse, je baissais les bras, autant physique que psychologiquement. Alors c’était trop pour lui que de passer une ou deux heures avec moi, décidément quand j’essayais d’être gentille et de me rapprocher de lui il me rejeter…Pourtant j’aurais pu presque être agréable, lui demander des conseils sur ce que je devais acheter sans faire de vanne pourri, sans le draguer. J’avais été prête à faire un effort mais apparemment ça ne lui suffisait pas ! Je lui répondis alors, plutôt méchamment : « Je t’ai demandais parce que…tu vois j’avais l’impression pendant 30 secondes que tu n’ignorais pas ce bébé comme tout le monde le fait ici ! Mais je ne sais pas pourquoi j’ai cru ça, surtout venant de toi. Tu as bien raison de toute façon ce bébé n’est important pour personne sauf moi ! ». J’étais en colère, c’est clair ! Et en plus je venais de me confier à Ashley, c’était de pire en pire…Pourtant c’était la vérité, j’aimerais que mon bébé soit un petit être aimé et pris aux sérieux mais tout le monde se fichait bien de ce qui pouvait lui arriver. J’espérais qu’une chose c’était que l’enfant que j’avais dans le ventre n’était pas une fille car sinon, elle serait dégouté des hommes avant même sa naissance…J’hochais ensuite simplement la tête quand il me dit qu’il irait parler à la fille et qu’il n’était pas triste, que ce n’était pas grave. Quelque part j’étais un peu rassuré car je ne voulais pas vraiment lui faire du mal, je voulais juste l’embêter un peu. Pour lui prouver ma bonne foi j’ajoutais même après l’avoir écouté : « Non, je ne continuerais pas, j’irais même lui parler si tu veux… ». Oui j’étais vraiment trop gentille avec lui, je ne savais pas pourquoi je faisais ça mais plus le temps passait, plus la conversation avancé et plus j’avais l’impression que j’étais en train de perdre sa confiance et le peu de chose qu’il pouvait ressentir envers moi. Sa question me rappelait celle d’Ethan, un garçon que je connaissais beaucoup moins que lui mais que j’avais aimé allumer il fut un temps et qui était désormais décédé. Il avait finit par m’accepter tel que j’étais mais ce n’était pas forcément le cas d’Ashley…Je lui répondis alors, tentant de me justifier comme un condamné le ferait avant d’aller en prison : « Pourquoi si, pourquoi ça…Parce que j’adore te taquiner, j’adore te voir froncer les sourcils et faire ta moue bizarre à chaque fois que j’invente un truc complètement incroyable ! Et puis ça a peut être avoir avec le truc de notre enfance parce que maintenant moi je sais que tu n’es pas la personne froide et sans sentiment que tu laisses voir aux autres, que tu peux être bien plus intéressant. C’est peut être aussi parce que tu étais le mec que je détestais quand j’étais ado et dont j’avais promis de me venger ! Désolé d’être pénible car oui avec toi je suis pénible, il y a des gens avec qui je suis vraiment adorable mais être détestable c’est ma façon de t’… ». J’avais même pas finit ma phrase, je l’embêtais mais au fond je l’aimais bien mais apparemment il avait du mal à le comprendre. Une chose est sûre, je serais toujours insupportable avec lui, je n’allais pas changer pour son bon plaisir même si ce qu’il venait de me dire me faisait de la peine, comme si mon comportement était une punition que je lui faisais. Il n’était pourtant pas le seul visé. Je lui dis alors, plutôt tristement : « Je ne pourrais pas être autrement…et puisque t’as ni envie de passer un moment avec moi et encore moins avec mon gosse je vais partir maintenant. ». J’avais un peu le cœur lourd de tourner les talons car j’aurais voulu gagner mais de toute façon à quoi bon, personne ne me comprenait. Pour les autres j’étais juste trop folle, trop originale, j’étais trop différente des autres et il fallait accepter d’être parfois mise à l’écart. Mais après tout je l’avais bien cherché, j’avais été chiante et fallait assumer…
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