RICO MORGAN ► a$ap rocky

caractèreRico peut-être qualifié comme une personne « insupportable ».
Sûrement de par son insolence; mêlé à un semblant de sournoiserie.

Légèrement je-m’en-foutiste, il ne prend presque jamais rien au sérieux.
Les lèvres qui s’ourlent dans un sourire amusé constamment, les nerfs à vifs.
Beaucoup trop oisif, beaucoup trop impulsif.

Plaisir immédiat, il ne daigne prêter son attention que pour parler de filles; de vêtement ou de basketball. S’il s’agit d’autre chose; il montre un désintérêt total.

Etonnement, Rico se sauve grâce à son éloquence. Sa manière de manier les mots, les compliments. Sa débrouillardise; toujours de quoi trouver un plan appart’, un plan beuh, ou un plan meuf. et c’est sûrement ses deux qualités qui lui ont permis d’aller aussi loin dans ses études.

Endormi pendant les cours et le cerveau en ébullition 3 jours avant les contrôles. Certains parlent d’une chance; Rico parle d’un simple don. Mémoire visuelle paresseuse dont il ne se sert qu'au dernier moment.

admission à harvard Et c’était pourtant mal parti.
Originaire d’un lycée de banlieue à Harlem. Rico a toujours montré son amour pour les grandes études et pour le corps-humain.
Mémoire visuelle, esprit logique. Mais beaucoup trop paresseux.

Malgré tout ça, il ne se voyait pas croupir avec les rats de sa ville; vivre de la dope et finir crever, le corps inerte sur l'asphalte sale tué par un flic ou par l’un de ses proches.

Harvard avait sonné comme une évidence. Loin de chez lui; nouveau départ loin de tout. Rico s’était sauvé lors de l’essai et de l’entretien. Le baratin habituel d’un banlieusard qui veut s’en sortir, fuir du ghetto et de ses métastases . Un classique un peu cliché, certes. Mais qui marchait toujours selon lui.

story of my life
Cicatrice sur le ventre de sa génitrice.

C’est la seule marque qu’il lui avait laissée.
« c’est tout c’qu’elle mérite cette hoe » feule-t-il lorsqu’il évoque cette histoire.
Les paroles d’un enfant sans mère, sans grand repère.

Rico, c’est le jeune gamin effronté d’Harlem.
Il a grandi chez son oncle dans le décors triste d’un petit appartement transformé en garçonnière; avec des restes de nouilles chinoises sur la table, pas loin de ses devoirs de chimie.

Accro à la télé; accro au basketball.
Rico c’était l’môme sur le terrain qui s’amusait déjà avec les grands.
Pas de jeunesse pour Rico; face à la réalité d’Harlem trop tôt.
Harlem et ses trafics, Harlem et ses meurtres.

Son oncle revendait de la contrefaçon de luxe.
(désormais il s’amuse à dire que son oncle « blasphémait » les tissus.)
Mais depuis-toujours, Rico se doute qu’il ne s’agissait pas du seul commerce de son oncle.

Elève paresseux, pas assez rigoureux, trop oisif.
La tête dans les étoiles, trop impulsif, trop agressif.
Rico c’était un diesel, trop long à démarrer.
Il ne se réveille que lorsque tout s’effondre.

Harvard l’accepte.
Boursier grâce à sa passion pour le basket; il commence ses études dans la médecine.
Et c’était un peu cliché « Médecin »; le métier rêvé pour tout parents soucieux pour leurs enfants.
Influencé par personne. même pas par son père qui croupit en prison.
La médecine c’était pour lui. Sa fierté à lui.
Son seul moyen de s’enfuir d’Harlem et de ses emmerdes.

Rico a la double-casquette.

Il vend de la mort en sachet (crack ou cocaïne).
Il profite de son statut d’étudiant en médecine pour vendre sa dope.
« Ça n'craint rien, crois-moi; c’est pas coupé à d’autre merde. »

Pas si fière que ça, Rico.
Le coeur lourd, le sommeil léger et les pensées qui n’respirent plus comme asthmatiques.
Les vêtements qui s’accumulent dans son armoire le leurre; vivre dans le luxe avec un négatif sur le compte en banque.

Tout s'arrangera à un moment, il en est sûr.