T'es pas la police! ft Wiwi

Les vacances, seul moment de l’annee ou je pouvais a peu pres faire ce que je voulais sans avoir une quelconque culpabilite parce que je n’avais pas de devoir ou de cours pour lesquels me lever. Puis, j’etais a nouveau dans ma chambre a moi, dans mon lit, ou il y avait toutes mes affaires et ou je pouvais passer ma journee a dormir. Il n’y avait rien de mieux que d’etre a la maison. Baltimore avait toujour ete ma maison. Je n’y ai ete jamais partie jusqu’a maintenant. J’adorai Harvard et Cambridge, et je devais dire que mon temps la-bas etait des mieux. Cependant, parfois, cela me manquait un peu la maison. Je ne sais pas trop quelle heure il etait, mais j’etais toujours dans mon lit bien enfouie sous ma coquette. Je ne voulais me sortir, il faisait relativement froid dehors puis on etait toujours mieux a flanner dans son lit toute la journee. Soudain, quelqu’un toque a la porte. Non mais pas maintenant quoi. Je laissais echapper un grognon avant de me tourner vers la porte. “Entrez!” dis-je d’une petite voix. Je me demandai bien qui pouvait venir maintenant. Surement les parents. Enfin je l’esperai.

Une semaine de vacances pour Noël ça veut dire on rentre à la maison pour passer les fêtes en famille. Will était donc rentré chez ses parents avec sa sœur Alaska et son frère pour passer Noël avec eux et histoire de changer un peu d’air aussi. Enfin bref, le réveil venait de sonner et Will se réveilla pour le premier jour des vacances dans sa chambre encore décorée de posters de joueurs de foot qu’il adorait et autres photos qui dataient du lycée. 10h du matin c’était parfait comme heure pour se lever pendant les vacances ! Il ne voulait pas rester à glander au lit et perdre son temps il se leva donc, enfila un t-shirt et un jogging et décida d’aller réveiller sa sœur. Il y avait 99% de chance pour qu’elle dorme encore ou qu’elle soit en train d’émerger sous sa couette, il toqua à sa porte qui était juste à coté de la sienne sur le palier et entendit un grognement en guise de réponse. Il entra alors doucement et s’approcha du lit sur la pointe des pieds … d’un coup il tira sur la couette et la jeta dans la chambre et sauta sur le lit en criant « allez sœurette réveille toi et bouge tes fesses on a pleins de trucs à faire aujourd’hui !! ». Bien sur sous son poids plus celui de sa sœur les lattes cassèrent et le lit en question ne ressemblait plus à grand-chose … Alaska allait être ravi … et le pire c’est que ça faisait rire Will …

Bien sure, il a fallut que cela soit Will qui a pris un malin plaisir a me retirer la couette et sauter sur le lit. J’entendis alors un enorme craque et je sentis le matelas tomber sur le sol. Super! Parfois, je me demandais serieusement quel age il avait. C’etait lui grand frère. Il devrait etre plus mature que cela. A la place, j’avais cette chose gamine sur mon lit a present et cela ne m’avait vraiment pas mit de bonne humeur. “Putain serieusement, t’as quel age?!” gueulai-je alors. Comment debuter les vacances de Noel? On ne pouvait meme plus dormir tranquillement dans cette maison. En suite, il doit etre quoi 10 heure du matin, c’est trop tot quoi! En ce moment meme, je ne voulais qu’une chose : le buter. J’allais surement le faire d’ailleurs. Je soupirais prenant un elastique a cheveux qui se trouvait sur ma table de cheveux et attachait mes longs cheveux blonds avec. Je restais stoique. “J’espere que tu as une bonne raison d’etre ici si tot! Et en plus, t’as casse mon lit! T’es content?” Moi je ne l’etais absolument pas, et cela pouvait s’entendre dans ma voix.

Comme il s’y attendait Alaska ne mit pas longtemps à péter un câble ... d’un coup en quelques secondes elle était bien réveillée bizarrement. « Au bah ça dépend des fois mais là je dirais que je ne suis pas bien vieux ». Le retour à la maison pendant les vacances c’était un peu comme un retour en enfance pour Will, il était heureux comme un gamin et il comptait bien faire partager sa joie de vivre à sa petite sœur préférée. Il s’arrêta de foutre le bordel pour la laisser s’asseoir et lui laisser le temps de s’attacher les cheveux « est-ce que j’ai vraiment besoin d’une raison pour venir dire bonjour à ma sœurette adorée ? Et t’inquiète pour ton lit on le remontera vite fait ». En y réfléchissant il était venu juste pour la faire chier et sans véritable raison mais c’était tellement bon … il s’assit sur le bord du lit et se retourna vers elle « c’est juste qu’à Harvard on se voit quasi jamais alors je veux profiter de ma petit sœur chérie le plus possible pendant les vacances … » et en douce il attrapa son oreiller et lui donna un coup sur la tête, il était vraiment en mode chieur ce matin …

J’en revenais vraiment pas. Mon frère avait retrouve l’age du gamin insouciant qu’il avait ete avant de partir a l’universite et avant qu’il ne devienne un gros con de service. Et la, c’etait exactement ce qu’il se pasait. On etait le premier jour des vacances a 10 heure du matin et je me faisais deja reveiller par une grosse masse de muscle sans cervelle. Mon frère serieusement. En plus, j’avais demande a maman de me laisser dormir pour une fois. Pendant les cours, je me levais tot pour m’entrainer avec la danse, alors oui, je voulais dormir. Je m’etais assise en tailleur en face de mon frère. Je portas un mini-short et un petit top. Oui, nous sommes en hiver et je porte ce genre de pyjama. Il fait juste super chaud super ma couette et j’adore m’en rouler dedans comme une marmotte. « est-ce que j’ai vraiment besoin d’une raison pour venir dire bonjour à ma sœurette adorée ? Et t’inquiète pour ton lit on le remontera vite fait ». Je roulais des yeux. A l’ecouté, c’etait plus que ridicule. “Ouais t’as besoin d’une raison pour me reveiller pendant les vacances a 10 heure du matin. Et c’est toi qui repare mon lit. Si tu n’avais pas sauté dessus, il serait pas casse maintenant!!” Je lui tirai alors la langue en guise de reponse. S’il y avait une chose que j’adorai a la maison, c’est qu’on s’ennuyait jamais. Il y avait toujours quelqu’un pour rendre la maison vivante. Il s’asit alors sur le bord, ce qui fit tilter le lit encore plus. Bientot, il serait vraiment mort et faudrait en racheter un nouveau. Moi je paie pas en tout cas. « c’est juste qu’à Harvard on se voit quasi jamais alors je veux profiter de ma petit sœur chérie le plus possible pendant les vacances … » Je suis officiellement condamnee moi je dis. Comme si Will ne me laissait tranquille a Harvard. Je ne pouvais rien faire sans qu’il me controle. Je me demandais si parfois il n’avait pas foutu des espions a mon dos. Il en serait capables j’en suis sure. “Et lol, quoi. Limite j’ai pas de vie a cause de toi a Harvard! Puis me frappe pas. On ne frappe pas une fille nameho!” Je n’en revenais pas. Pourquoi si tot et pourquoi maintenant? Je soupirai a nouveau. “T’es chiant Will! Serieux, qu’est-ce que tu veux? Va emmerder Austin. Y a plus de details croistilliants chez lui que chez moi.”

Olala qu’elle relou quand elle s’y mettait celle là, autant lui pouvait être chieur mais c’était marrant et pour déconner, elle, elle était juste de mauvaise humeur et l’avait mauvaise d’avoir été réveillée. « T’es pas une fille t’es ma sœur ! ». Son excuse était bidon, genre il n’allait pas la taper parce que c’était une fille, déjà il ne la tapait pas et s’il voulait donner un coup d’oreiller à sa sœur il avait tout à fait le droit !! Et voila que maintenant à cause de lui elle n’avait soit disant pas de vie sur le campus ! Nan mais et puis quoi encore ! Bon c’est vrai qu’il essayait de la protéger et de la surveiller le plus possible mais il faisait ça discrètement, il avait même ses espions pour la surveiller à sa place ; mais c’était normal, c’est sa petite sœur, c’est son rôle de la surveiller, même ses parents lui ont demandé de le faire. « Je m’en fou d’Austin je le vois tout les jours lui et je sais ce qu’il fait t’inquiète. Mais toi, pas de copain ou de mec qui te fait chier ? Et puis un jour te me remerciera, tu te rendras compte que tout ce que je fais c’est pour toi et pour papa et maman. Ils s’inquiètent pour toi et c’est normal, t’es la petite dernière de la famille et c’est mon job de te protéger et ça tu m’auras sur le dos jusqu’à ce que je meurs alors accroche toi soeurette !! ».c’était le discours du grand frère du matin, et elle n’avait pas fini de l’entendre …

Mon frère c’est etre que j’avais envie d’etrangler maintenant sur le point. Je le comprenais vraiment pas. Pouvait-on vraiment etre si con de sauter sur un lit et reveiller quelqu’un? Apparemment ouais. Je dis bravo vraiment. “C’est pas parce que je suis ta soeur que je suis pas une fille. Puis on ne fait pas ca!” lui repondi-je. Je n’etais deja pas de nature matinalle mais alors si en plus, je me faisais reveille d’une maniere de plus brutale, cela ne faisait qu’aggraver ma mauvaise humeur. J’allais etre des plus desagrables aujourd’hui et il ne fallait remercier que le seul et unique William Carter. Super, je vous dis pas. Puis en plus, pour qu’il se parlait de vouloir me proteger. Je n’etais pas comme lui au Austin a faire n’importe quoi avec n’importe qui. Puis, impliquer maman et papa dedans c’etait aussi un peu ridicule. Je roulais des yeux. “Non y a personne dans ma vie. On se demande pourquoi aussi.” lui dis-je sur un ton irnoque. Apres tout, Will intimidait tout garcon qui s’approchaient trop proches de moi. Vas-y pour te faire des amis après. Harvard, une nouvelle vie? Mouais, plutot prison facon Will et Austin.

« olala qu’est-ce que t’es devenue chiante !! Quand on était gamins tu disait jamais non pour jouer, t’es bien devenue une vraie gonzesse bien relou tiens ». Et bim dans ses dents ! Alaska était sa petite sœur chérie mais putain qu’est ce qu’elle était coincé du cul par moment, d’ailleurs qu’elle reste coincée de partout avec les autres ce sera très bien. « Parfait alors s’il n’y a pas de mec, et dit pas que c’est de notre faute, quand tu trouveras un mec bien je serais le premier ravi et prêt à le rencontrer mais il devra passer mon test et mon interrogatoire … » comme s’il allait la laisser sortir avec le premier venu … « bon bouge tes fesses que je remette tes lattes en place ». Il l’aida énergiquement à sortir de son lit, lui-même n’était pas forcément du matin mais quand il était levé il fallait que ça dépote. Pendant qu’il remettait donc son lit à peu près en ordre il en profita pour lui demander « et à la danse il n’y a pas de partenaire trop proche ou je ne sais quoi ? »

Je n’en revenais pas, mais comment il osait me parler celui-la. Une vraie gonzesse relou. C’est comme ca qu’on parle de sa soeur maintenant. J’etais vraiment sur le cul. Puis je n’avais plus 10 ans, alors normale, que je ne veux plus jouer avec lui. “Bah ouais, j’ai grandi. Je sais pas si t’as remarque mais les couches-culottes c’est fini depuis longtemps pour ma part et les petites couettes et robes a fleurs aussi!” Je roulais ensuite des yeux. Comme si j’allais presenter tout les mecs que je frequentai a Will pour qu’il lui fasse un interrogatoire. Puis comment, il voulait que j’en trouve un bien, si il les ferait tous fuir de la sorte. Mon frère, parfois, je me demande si il n’y prend pas un trop grand plaisir a me controler. “Deja on dit un posterieur ou un cul.” Il me jarta alors du lit. Ouais, fin peut-etre pas jarter mais je voyais ca comme ca moi, alors chut. Je restai debout devant le lit, laissant Will faire, qui semblait vouloir faire l’interrogatoire. “Non, y a personne. Sont tous des gays en juste au corps et collant moule-bite.” lui repondis-je en m’admirant les ongles. Ah faudrait que je me les fasse. En verite, il y avait quelqu’un, meme si ce n’etait rien de ce que vous croyais, je ne pouvais pas lui dire. Il s’agissait justement du meilleur ami de mon frère, Alexander qui me depannait en tant que partenaire.

Will était en train de remettre les lattes du lit en place et pour ça il avait dit à sa chère sœur de bouger son fessier mais voila qu’elle lui répondit qu’on ne disait pas des fesses mais un cul ! Et puis quoi encore ! Bon il s’en foutait royalement qu’elle dise des gros mots et des insultes mais pas ici sous le toit familial. Du coup il voulut lui remettre un coup d’oreiller mais il ne l’avait plus sous là main ; à la place il lui donna une petite claque sur ses chères fesses avec la latte qu’il avait dans la main « et comme ça tu vas le bouger plus rapidement ton fameux postérieur ? » lui rétorqua-t-il en rigolant.

Encore heureux que tous les mecs en collant avec lesquels elle pratiquait la danse était ou ressemblait à des gays mais il savait aussi que d’autres danseurs, comme ceux de reggaeton et autre dancehall ou hip hop, ne l’était pas et aimait bien utiliser la danse comme prétexte pour se rapprocher et draguer des gonzesses. Enfin bref, le lit était enfin remonté et il comptait bien refaire un peu chier sa sœur « bon bah hey ça tombe bien t’es réveillée, on va pouvoir prendre notre petit dej ensemble !! » lui dit il avec un grand sourire ironique et moqueur. Allez hop direction le rez-de-chaussée. .