RONNIE TREMBLAY ► jaime lorente

caractèreelectron libre, un mélange de tout et de rien. un jour blanc, un jour noir, jamais gris. anti-conformiste, la normalité l’effraie, ça l’épuise au plus haut point que de devoir se plier à la norme sociale. il est comme il est, ça lui convient. impulsif et lunatique, un jour il est joie et un jour il est tristesse. c’est un paradoxe à lui tout seul mais il se plaît ainsi. casse cou, tête brûlée, rien ne lui fait peur, il fonce dans le tas sans même réfléchir et dans n’importe quel domaine. l’adrénaline l’attire, le danger l’excite, il vit a mille à l’heure. intelligent, gâché par ses mauvais côtés qui ressortent trop souvent. il a toujours été le premier de la classe intellectuellement, mais niveau comportement c’était le pire. paradoxe, encore une fois. attiré par l’interdit, par ce qui tue, accroc au tabac pour palier son manque d'alcool, il essaie de se racheter une conduite même si c’est trop tard, le mal est fait.geek des temps modernes, d'accord il en a pas l'allure et pourtant, s'en est bien un. parlez-lui d'une série, vous pouvez être sur que la discussion sera engagée. possessif, bagarreur, sang chaud, un regard de biais et il s’emporte. il déteste qu’on le fasse chier pour rien. il est loyal et franc, ses amis il leur décrocheraient la lune si il le pouvait. il n’attends jamais rien en retour, il croit au karma dans tous les cas. ses ennemis, ils sont inexistant, il n’y porte aucune importance. sauf si on le cherche. c’est autant un solitaire qu’un sociable, il apprécie ses moments de solitude comme il a autant besoin de retrouver ses amis régulièrement. farceur et déconneur, il a toujours la petite blague qui fait du bien dans un moment angoissant. un geek un peu violent, qui a besoin du sport et de son ordinateur pour se sentir bien. 

admission à harvardUn cerveau bien trop intelligent planqué dans un corps bien trop complexe, voilà le soucis permanent de Ronnie. Bien qu'il n'est rien d'un sur-doué, Ronnie a toujours eu énormément de facilités en ce qui concerne l'école et ça, dans toutes les matières. Une mémoire incroyable et une facilité d'apprentissage qui ont toujours étonnés ses professeurs... parce que Ronnie n'a jamais su s'en servir à bon escient. Des bonnes notes facilement mais un comportement a s'arracher les cheveux, viré deux fois de deux écoles, ses parents n'ont pas réussi à comprendre pourquoi Ronnie souhaitait à tout prix faire croire que c'était un bon à rien. Or ça n'a jamais été le cas, Ronnie savait qu'il était intelligent, peut-être un poil plus que la normale -même si il déteste c'mot là- mais, c'était plus fort que lui. Des bagarres et des mauvais comportements l'ont empêché de suivre pendant longtemps une scolarité exemplaire. Jusqu'au lycée ou il s'est décidé qu'il devait bosser, parce que Harvard ne l'accepterait jamais. Les années lycées se sont passés potablement, en tout cas niveau notes c'était plus que suffisant, niveau comportement on repassera mais il a évité le pire, juste pour avoir un bon dossier. Tests effectués, voilà qu'Harvard lui ouvrait ses portes ; voilà que la liberté s'offrait à lui. Fini la prison chez ses parents, voilà qu'il allait enfin pouvoir vivre pleinement sans barreaux à ses fenêtres, tout en faisant les études qu'il avait attendu longtemps.
Une admission plutôt compliquée pour Ronnie, c'est pas l'type le plus agréable aux premiers regards mais, il a finalement su s'détendre et surtout, s'entourer de bonnes personnes qui savent comment l'prendre désormais. Il sait que si il souhaite terminer tout son cursus à Harvard, il va falloir qu'il fasse très attention à son comportement qui lui a joué des tours plus d'une fois.  

story of my life01/ seul garçon d'une fratrie de trois enfants, Ronnie était l'enfant du milieu. L'incompris, le compliqué, celui qui nous embête plus qu'autre chose. Parce qu'en plus d'être celui du milieu, c'était aussi le plus chiant à cerner, un comportement qualifié de dangereux pour ses soeurs, alors même qu'il ne leur a jamais fais d'mal. Un gamin un peu violent, un peu sanguin, un gamin à fleur de peau qui n'sait s'exprimer qu'avec ses poings. Et pourtant, aucunes méchancetés en lui, juste la pudeur des mots. Les mots d'amours, ils étaient pour ses soeurs, pas pour lui. Parce qu Ronnie a été qualifié de gamin froid, indépendant et pas un brin sentimental. C'est sûr qu'aujourd'hui il l'est pas mais, enfant, il aurait aimé ressentir un peu de compassion vis à vis de ses parents. Seul son père comprenait, seul son père prenait du temps avec lui, pour lui. Une relation assez fusionnelle s'est créer au fil des années lorsque Ronnie a grandit, avec son père. Si avec sa mère le dialogue n'existait pas, avec son père c'était tout autre. Et ses soeurs... il ne les a jamais détesté mais, elles avaient toutes les faveurs, pas comme lui. 02/ Son père l'a rapidement incité à faire du sport, pour s'défouler. Parce qu'il a comprit à quel point son fils en avait besoin, pour évacuer cette haine en lui, cette colère que sa propre mère nourrissait sans même s'en rendre compte. Ronnie l'a jamais avoué clairement et pourtant, son père avait rapidement comprit combien elle lui faisait du mal à le mettre de côté, comme si il était une peine perdu dans tous les cas et que ses soeurs méritaient largement qu'on s'occupe d'elle, pas lui, pas Ronnie. Boxe, natation, basket, football américain, baseball... il les enchaînés les sports, il a adoré ça, pratiquait tout ça et avec son père en plus. Finalement, c'est la Boxe qu'il a continué, frapper dans un sac était le meilleur remède à cette colère enfouit en lui. 03/ C'est aussi son père qui lui a offert son premier ordinateur, lui-même passionné de ça, il a apprit les bases à Ronnie et ce dernier a suivit tout seul, apprenant sur le tas les moindres recoins d'un ordinateur. Un autre moyen pour lui que d'se divertir, de s'trouver dans un autre monde, de rencontrer d'autres personnes virtuellement, d'oublier un peu ses problèmes en passant des nuits blanches devant des séries, parfois même avec son père. 04/ A peine âgé de onze ans, ses parents se séparent, sans même réfléchir, Ronnie demande à vivre chez son père, chose qui lui est accepté. Ses soeurs elles restent vivre chez leur mère et viennent un week-end sur deux chez leur père, tandis que Ronnie refuse catégoriquement d'aller chez sa mère. Refus qu'elle dit ne pas comprendre mais Ronnie n'écoutait pas, c'était avec son père ou rien du tout. Une relation unique entre eux, malgré ses problèmes de violence et de bagarre et ses nombreuses exclusions des écoles, le père de Ronnie n'a jamais abandonné avec son fils et s'est toujours montré présent pour lui, continuant de le faire pratiquer le sport et tenant toujours des discussions avec lui, ne voulant pas laisser son fils seul. Ronnie a vu en son père un modèle à suivre et il comptait bien le rendre fier. Parce que la seule chose que voulait son père, c'était que son fils fasse les études dont il souhaite et s'assure son avenir seul, sans l'aide de personne, pour pouvoir être fier de lui-même. Et ça, Ronnie ne l'a jamais oublié, les conseils de son père étaient les meilleurs pour lui, pour l'faire avancer. 05/ Ronnie avait quinze ans, lors du décès de son père, un cauchemar, un très mauvais cauchemar pour Ronnie qui refuse d'y croire et pourtant. Une crise cardiaque qui l'emporte et l'amène loin de lui, le laissant définitivement seul. Il est obligé de retourner vive chez sa mère avec ses deux soeurs, sa mère qui tente de renouer contact avec Ronnie mais c'est peine perdu. Ronnie refuse toute conversations et ne souhaite clairement pas renouer quoi que ce soit avec elle. Il lui en veux de tout et même de la mort de son père. Conneries sur conneries, Ronnie finit même pas redoubler son année de lycée, se laissant complètement aller. 06/ Puis il finit par se rappeler les mots de son père; comme quoi il devait assurer tout seul son avenir et c'est ce qu'il allait faire. Une année de perdue, il allait l'a rattraper, bossant comme un malade ses dernières années de lycées afin d'obtenir sa bourse et son admission à Harvard et ce fut chose faite. Pour son père, toujours pour lui. La seule personne qui n'la jamais laisser tombé. 07/ Fini la vie chez sa mère, enfin, rien ne s'était arrangé entre eux et c'était bien un choix de la part de Ronnie, il n'a jamais pu lui pardonner ce qu'elle lui avait fait, encore plus lorsqu'elle a niait lorsqu'il est revenu vivre chez elle. Non, c'était définitivement terminé entre eux. Quant à ses soeurs, elles ont essayés de revenir vers lui et Ronnie n'a jamais été fermé à l'idée mais, ils n'ont finalement que très peu de choses à se dire puisqu'ils ne se connaissent pas du tout. Et puis, elles ont étés élevés dans la peur de leur frère, parce qu'il était trop violent. 07/ Accroc à l'adrénaline, accroc à la prise de risque, il s'en serait bien passé de ce risque là, Ronnie. Soirée organisé en centre ville, ses travers qui reprennent le dessus. Ronnie a toujours eu un réel soucis avec l'alcool depuis le décès de son père mais, il a toujours su s'faire discret à c'niveau là. Mais pas ce soir-là, c'était il y a un an et demi. Soirée qui bats son plein, l'alcool qui coule à flot et Ronnie qui ne cesse de s'envoyer des verres sans les compter. Ivre mort, complètement, il aurait du rentrer à pied ce soir-là, il le sait mais, non, c'était bien mieux que de tester ses propres limites. Seul, ça ne tenait qu'à lui après tout, si jamais ça tournait mal, c'était son problème. Mais non, il a pas su lui dire non, à sa petite-amie, celle pour qui il aurait crevé d'amour. Jen, une femme qui avait su l'apprivoiser, qui n'avait pas peur de ce qu'il était. Elle est montée avec lui dans la voiture, faisant entièrement confiance à Ronnie, bien qu'elle était elle aussi bien trop ivre pour réfléchir à quoi que ce soit. Il aurait du lui dire non, il aurait du réagir au bon moment, l'empêchait de monter avec lui, mais non. Trop d'alcool dans le corps, il était incapable de réfléchir, alors ils ont prit la route et ils ne sont pas allés bien loin. Un accident, Jen est morte sur le coup, Ronnie s'est réveillé trois jours après à l'hôpital, seul comme jamais, la culpabilité comme sa seule amie désormais.