HALEY J.F. KENNEDY ► anya taylor-joy

caractèreHaley c’est la beauté froide, l’élégance pure même quand elle porte un vieux pyjama. Elle ne montre jamais ce qu’elle ressent et se contente d’observer, de juger. Renfermée, elle ne parle que très peu et mesure absolument tous ses mots. Politique oblige, elle sait mentir comme personne et jouer les hypocrites quand elle en ressent le besoin ou l’envie. Manipuler elle sait bien faire, c’est une professionnel et on ne sait jamais si la jeune femme dit réellement ce qu’elle pense ou si elle porte l’un des multiples masques cachés dans son placard, trop perturbante pour autrui. Intolérante, sa vision des choses est en tout temps la meilleure et elle ne se gêne jamais pour le montrer. Elle n’est ni méchante, ni rancunière, elle est seulement supérieure à ses yeux. Haley, elle ne se fait jamais d’ennemis tout simplement parce vous n’existerez plus pour elle. Evaporés et sans importance. Peut-être trop mature pour son âge sur la réalité de la vie, des Hommes elle est pourtant toujours jeune et est toujours en soif d’apprendre. Intelligente, ambitieuse elle apprend très vite et surtout n’oublie jamais. Malgré le fait qu’elle se montre froide et renfermée, Haley est très charismatique et lorsqu’elle commence une réelle conversation, nous sommes captivés par ses paroles. Même si elle se montre dur, elle est très avenante et c’est pour cela qu’elle souhaite devenir avocate, pour aider ceux dans le besoin et sa mère en use et en abuse. A l'écoute certes mais Haley elle est maladroite, n’a jamais le bon mot pour ses proches, jamais la bonne approche et cela ne la dérange aucunement, estimant que son entourage doit bien la connaître. Mots tranchants, langue semblable à celle d’un serpent venimeux, elle se fiche de blesser. Elle est assez insensible et c’est le problème majeur de Haley. Elle semble vide à l’intérieur. Les gens ne savent jamais réellement quelle personne elle est. Haley c’est une âme d’artiste mais surtout une âme dangereuse qui n’a pas encore trouvé ce qui la fait vibrer. Education stricte, esprit dérangé lorsqu’elle aura trouvé sa véritable raison de vivre, elle ne sera probablement que tornade.

admission à harvardTON ADMISSION À HARVARD – Harvard n’était pas qu’un objectif mais une destinée. Haley a toujours su qu’elle y étudierait et elle a tout donné pour y parvenir, n’étant pas du genre à se reposer sur son nom. Evidemment qu’elle a étudié toutes sortes d’options, a recueilli une multitude de recommandations par ses professeurs. Son dossier était un diamant ne demandant qu’à être taillé par une université prestigieuse. Les SATS n’ont été qu’un jeu d’enfant pour la Kennedy et c’est sans surprise qu’elle se retrouve devant son essay, vantant le droit et partageant son envie d’aider les autres en amour de son pays et de sa population. L’entretien fut similaire et Haley a su séduire sans grande difficulté. Elle parla encore une fois de ses ambitions et pu également parler de la vie politique qu’elle devait mener pour soutenir sa mère dans ses propres objectifs. Lorsque la lettre d’admission arriva, Haley ne prit à peine le temps de la lire. Est-ce que cela étonnait quelqu’un après tout ?

story of my life

( White coats to bind me, out of control, I live alone inside my mind, World of confusion, air filled with noise. )

Haley Jacqueline Fitzgerald Kennedy… gamine déjà vouée à la malédiction de la famille semblant la plus malchanceuse des Etats-Unis. Elle n’a connu aucun homme Kennedy, son oncle rendit son dernier souffle alors qu’elle et son jumeau Hasley n’étaient que nourrissons. Elle n’a jamais eu de réelles affinités avec son paternel et à ses yeux il semblait inexistant. Aujourd’hui encore elle soupçonne sa mère d’y être pour quelque chose. Sa mère, pilier de sa vie. Celle qui l’a éduqué, lui a inculqué toutes ses valeurs. Une éducation stricte où Haley devait constamment tout donner au point où l’enfant fut en marge des autres.

Haley n’était pas la petite fille populaire de l’école bien au contraire, elle était souvent celle dont on se moquait parce que personne ne la comprenait. Comme toute petite fille elle avait pleuré, avait tenté de se défendre. Même son jumeau comme soutient ne suffisait pas à faire taire les petits enfants. Alors c’était souvent Hope qui venait menacer les gosses devant l’école avant d’attraper la main de Haley et soigner ses petites plaies après les brutalisations. Hope sa grande sœur et la seule sœur qu’elle avait d’ailleurs. C’était l’héroïne de Haley petite, elle ne jurait que par son aînée et délaissait souvent son jumeau. Haley n’a jamais été très proches de ses frères et c’était d’autant plus compliqué avec Hasley. Ils étaient jumeaux mais la petite fille éprouvait des difficultés à ressentir ce lien particulier qui était censé les unir. Quant à Hayden son autre frère c’était encore pire. Aucune mésentente seulement, Haley ne semblait aucunement attachée à son frère aîné. Faux évidemment mais elle ne le montrait jamais. Ses sentiments semblaient toujours restés enfouis en elle. Hope était réellement la seule à recevoir de l’affection de par la part de l'enfant qui découvrait encore le monde. Jusqu’à ce que la fille aînée des Kennedy ne soit plus la fierté de la maternelle. La mère des filles étant une manipulatrice hors pair, elle a commencé à convaincre Haley qu’il ne fallait aucunement prendre en exemple sa grande sœur. Qu’elle devait faire l’inverse de ce que Hope faisait. Haley a lutté comme chaque enfant mais plus elle grandissait, plus elle écoutait et s’éloignait sans pour autant se rapprocher de ses frères. Elle ne doute aucunement du fait que cela ait pu engendrer de la souffrance chez eux mais rien à faire, elle était et devait rester parfaite comme le voulait sa mère.

( I’m playing life’s little games, Seeing faces without names, And all around me people change while I just stay the same. )

L’adolescence et déjà l’incarnation d’une perfection froide. Haley elle est sans failles, elle s’est renforcée, aussi solide que le métal. Elle attire le regard et sa mère l’embarque souvent pour montrer à quel point elle avait bien éduqué sa fille. Si Haley est bien consciente que son éducation vient de ses parents, elle estime rapidement qu’elle s’est surtout construite elle-même sans voir la manipulation de sa mère derrière tout cela. Haley disait oui à tout et était toujours d’accord. Elle était devenue la meilleure alliée que sa mère pouvait avoir pour descendre ses enfants et en particulier Hope. Hope n’était jamais assez bien. Sa bisexualité a fait scandale, son choix d’études supérieures et Haley était déçue, reflet tordu de la propre déception de leur mère. Les deux sœurs se sont éloignées, se disputaient trop souvent. Haley était intolérante, jugeait et piquait sa sœur. Elle n’avait jamais les bons mots pour entamer une discussion avec elle et cela finissait toujours mal. Les fiançailles de sa sœur aînée s’écroulaient un par un et rapidement, Haley comprit que c’était en parti sur ses épaules que reposait le poids de la réputation des Kennedy.

Son éloignement avec Hope ne l’a pas rapproché de ses frères pour autant. Haley était à part d’eux et se contentait de vivre sa vie de manière très mécanique. Réveil, lycée, devoirs, peinture, dormir. La peinture le seul attrait humain de l’adolescente. Elle adorait peindre et même si elle mettait un point d’honneur à ce que cette passion ne prenne jamais le pas sur sa scolarité, elle pouvait y passer des heures par jour. Sa mère était fière de voir sa fille aussi bien jonglée avec les priorités dans sa vie et de la voir aussi talentueuse. Elle lui parla rapidement de devenir avocate ou de se lancer dans la politique. Longtemps Haley envisageait de devenir politicienne. Elle n’avait pas envie de défendre des rebuts de l’humanité comme ses camarades de lycée qui passaient leur temps à essayer de la déstabiliser, de la briser. Cela ne marchait jamais, Haley les effaçait de sa vision et faisait comme s’ils étaient invisibles. Elle s’était formée une carapace d’acier et n’avait plus besoin de Hope pour la protéger. Mais sa vie au lycée l’avait bien dissuadée d’aider autrui. C’est uniquement en travaillant avec des associations avec sa maternelle durant ses vacances et en constatant que le monde était loin d’être tout noir qu’elle se découvrit avenante. Elle aimait aider ceux qui en valaient la peine alors elle fit un virage. Elle serait finalement avocate.

Les étoiles brillaient dans les yeux de la maternelle et elle se mit à chercher des hommes de bonnes familles pour sa fille. Haley tique pour la première fois, grince des dents. Mais en silence et le silence n’est pas un non. La jeune femme se retrouve à fréquenter un garçon qui malgré ses bonnes valeurs et ses efforts, n’aura jamais grâce aux yeux de l’adolescente. Ils s’embrassent quelques fois et mais cela n’ira jamais plus loin. Haley joue au même jeu de sa mère avec celle-ci et la convainc que cet homme n’est pas d’une famille assez importante pour eux. La mère se laisse bercer par ses arguments parfaits et décide finalement que Haley et surtout les Kennedy méritent mieux. Haley sourit, ne fait qu’hocher la tête et approuver. Elle est devenue aussi douée que sa mère pour porter un masque. Mis à part ce garçon, Haley n’aura jamais connu une autre amourette de près ou de loin. L’amour elle n’en a que faire, c’est une notion trop abstraite dans son esprit.

( What you'd do to me tonight, Now that the evening is slowing, Now that the end's in sight, Honey, it's easier knowing, What you'd do to me tonight. )

Harvard le rêve d’une vie pour certains pour elle, l’évidence. Haley elle marche au sein de l’université prospère comme si elle était chez elle, comme si elle avait toujours appartenu à cette bâtisse. Un nom en diamant, la personnalité et surtout l’ambition l’accompagnant. Haley elle regarde de haut, elle ne s’attire pas toujours des amis en suscitant la compétition parmi ses camarades en droit. Beaucoup la voient comme quelqu’un à abattre, l’esprit des avocats déjà bien ancré dans leur esprit qu’elle juge étriqué. Le peu d’étudiants qui essayent d’apprendre à la connaître ne savent que faire face à cette jeune femme pouvant jouer autant de rôles, ayant autant de facettes différentes. Haley elle perturbe, elle fascine mais elle ne laisse personne indifférent. Mais parfois elle attise jalousie et colère.

Période de Spring Break. Haley n’est aucunement intéressée par Hawaï et décide de rejoindre sa mère à New-York, délaissant sa sœur Hope avec qui la situation ne s’est jamais arrangée. Evidemment sa mère, heureuse d’avoir sa fille parfaite à ses côtés décide de la montrer à tout le monde comme un jouet hors de prix. Haley ne s’en rend pas compte, elle prend seulement son rôle de Kennedy au sérieux. Des sourires, des conversations sérieuses concernant la politique et le droit, l’association pour laquelle sa mère a organisé cette soirée hors de prix. Elle ne prête pas attention à ces jeunes hommes qui la regardent. Même quand une connaissance d’environ son âge la met en garde. Après encore une heure, les deux étudiantes décident de rentrer ensemble avec évidemment l’autorisation parentale. Mais en quittant la réception, la prise se fait forte et dominante. Elle reconnait les deux hommes comme étant des fils de sénateurs. Ils se connaissent depuis qu’ils sont gosses. Le premier coup arrive. Un compte à régler apparemment. Une histoire de politique qui va bien trop loin. Haley n’en connait même pas les raisons mais c’est elle qui reçoit la sentence pour la maternelle qu’elle admire. Les coups pleuvent sur elle sans qu’elle n’ait la force de se défendre. Son corps irradie de douleur alors qu’elle sent le goût métallisé de son sang. Jusqu’à ce que le miracle arrive. Un petit groupe de personnes quittant également la réception interpellent les jeunes hommes dont les visages sont cachés par la noirceur de la nuit. Ils prennent la fuite et Haley est ramenée auprès de sa mère, choquée devant le spectacle qui lui est offert. Haley constate que sa supposée amie a pris la fuite sans avoir interpellé les invités dans la bâtisse. La trahison goûte plus amer encore que son agression. L’étudiante est conduite à l’hôpital et y reste une majorité du Spring Break pendant que les autres étudiants s’amusent, boivent et tombent amoureux. Elle se reposera ensuite jusqu’à la rentrée chez ses parents à New-York. Mais lorsqu’il est temps de recommencer à vivre, Haley ne se fait pas prier. Elle se retourne immédiatement à Harvard comme si rien n’était arrivé. Aucun traumatisme apparent, personne ne sait comment agir avec elle. Haley elle dit constamment que tout va bien quand cette agression a en réalité perturbé son esprit. La première alarme sonne réellement pour la première fois en elle lorsque sa mère lui annonce qu’il n’y aura tout simplement aucune poursuite contre ceux lui ayant fait subir ces coups. Sa mère n’essaye même pas… le mythe tombe mais le respect reste grand. Jusqu’à ce que Haley apprenne enfin qui elle est vraiment au fond d’elle.