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22 ans ▲ Russo-italienne ▲ fiancée
Aurore Anastasya Molotov. Surnommée également Horror Nasty Molotov, pour raccourcir quelque peu. Ce surnom lui va à merveille, si l’on traduit. Horreur Méchante Molotov, qui vient du cocktail aussi explosif que son caractère. Très très bien résumé. Horror est une fille des plus pestes. Garce, salope, allumeuse, mauvaise langue, tous ces qualificatifs lui vont à ravir. Et le pire, c’est … qu’elle les revendiques. Elle se plaît à passer pour la méchante de service, à faire régner autour d’elle la soumission et le vice, sous une façade de jeune fille responsable. Oui, car en Horror, tout n’est que paradoxe. Son comportement avec sa famille, le milieu professionnel, et les autres, c’est le jour et la nuit.
En famille ou à l’université, Aurore est le genre de jeune garce propre sur elle, presque en tailleur et talons aiguilles tout le temps, une moue dédaigneuse lui déformant la bouche, les poings sur les hanches. Elle respire l’ambition, l’acharnement, et en soit cela n’est pas faux. Aurore est prête à tout pour arriver à ses fins au niveau professionnel et fonder un empire plus vaste encore que celui de sa mère. Ses yeux chocolats se plantent dans ceux de ses partenaires professionnels sans ciller un instant, et l’on sait des lors que la jeune fille se mettra corps et âme dans un quelconque projet en entreprise. C’est pourquoi elle a toujours été la favorite de ses professeurs, ses résultats étant notamment au rendez-vous grâce à son travail acharné, et de ses parents qui voient leur fille unique comme une future reine. C’est d’ailleurs pourquoi elle est fiancée à un certain Charles-Edouard de Monaco, extrêmement ennuyeux mais très riche. Et comme seul l’argent compte dans la vie de Horror, elle s’en accommode tout à fait.
Mais quand vient la nuit et que Nasty peut laisser libre court à sa vraie personnalité, les masques tombent et l’on découvre un tout autre visage que celui de la jeune femme autoritaire et jusqu’au-boutiste, perfectionniste, qu’est Anastasya. Anastasya Aurore Molotov devient Horror Nasty Molotov, son tailleur raccourcit au fil de la nuit jusqu’à ce qu’elle finisse en string. Elle couche avec qui veut, se drogue, boit… Tous les excès sont permis, mais jamais tout de même vous ne verrez Horror vomir sur ses chaussures toute la vodka qu’elle vient d’ingurgiter. Non, elle reste toujours hautaine, même si elle se fait plus sexy.
Il est besoin de préciser que si Horror prétend ne pas avoir de cœur, rien n’est plus faux. Elle est éperdument amoureuse de Sacha Kereïev, mais plus elle s’en rend compte et plus elle le hait, paradoxalement.
Sinon, à part être une peste, Horror a deux trois passions dans la vie : la danse, la politique et le karaté, ce qui la caractérise parfaitement dans sa féminité féline et éminemment dangereuse. Elle a d’ailleurs atteint récemment la ceinture noire. Aurore est féministe. Et puis, si vous creusez un peu sous la surface peste, vous vous rendrez compte que cette méprisante déesse sait goûter les petits plaisirs humains : elle adore marcher pieds nus sous la pluie dans du sable mouillé, pour sentir ses orteils crisser, elle adore l’odeur d’un vieux livre parcheminé…
Elle fait tout pour cacher qu’elle descend bien Viatcheslav Molotov, compagnon de Staline, pour ne pas dire que son père est issu d’un milieu prolétarien même s’il s’est enrichi par la suite.
Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?
Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?
Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?
Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?
Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?
Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?
Mon parcours
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C’est le 14 février 1992 à Venise que Monica Lenina Molotov donna naissance à sa première et dernière petite fille, Aurore Anastasya . Curieux qu’une demoiselle sans cœur soit née le jour de la St Valentin dans la ville de l’amour, non ? Pourquoi cette dernière avait-elle été dôtée d’un prénom aussi ampoulé ? Tout simplement parce que Gabriel Molotov, son père, est un ambassadeur russe établi en Italie et que sa mère est la créatrice de l’un des plus grands cocktails du monde, le Mojito. Drôle de coincidence qu’une créatrice de cocktails ait épousé un certain Molotov, ne trouvez-vous pas ? Mais laissons là ce chapitre, telle n’est pas la question. Tout cela pour vous dire que la petite Aurore descend de deux parents prestigieux et tout aussi ampoulés l’un que l’autre (qui se ressemble s’assemble, non ?) et qu’ils l’ont dôtée dès la naissance du second prénom d’une princesse de Russie dans l’espoir qu’elle-même en devienne une un jour.
Dès ses trois ans, la petite Horror, que tout le monde surnommait déjà ainsi du fait de sa propansion incroyable à casser les jouets des enfants des amies de sa mère, déménagea à Moscou avec sa famille car son ambassadeur de père avait été rappelé au pays pour travailler au sein du ministère des Affaires Etrangères. Ministère qui tomba d’ailleurs bientôt sous son contrôle, puisqu’il devint ministre. Malgrè que ses deux parents travaillaient du matin au soir, l’enfant fut scolarisée à domicile jusqu’à son entrée au lycée, faisant la joie de ses précepteurs par son acharnement et sa pugnacité au travail. Jugée trop précieuse pour être souillée par un entourage décadant, elle restait chez elle et ne sortait que très rarement, toujours chaperonnée par sa gouvernante Dorotha, pour des galas.
C’est à son entrée en seconde que le changement s’opéra. La jeune fille si muette, qui déjà à l’époque était méprisante, tout de même, appris rapidement à se faire entendre pour se faire une place au sein de l’élite sociale de son lycée, n’ayant bientôt plus besoin que de chuchoter pour se faire obéir au doigt et à l’œil. Elle goûta aux plaisirs de la cigarette, de l’alcool, de la drogue sans sourciller, son esprit de défi lui faisant accepter toutes les propositions en soirée. Ses parents trop absents ne se rendaient pas compte que des shots de vodka trainaient dans l’appartement, la jeune Horror se mettant même à organiser des soirées à son domicile, ayant soudoyé, mais surtout menacé, Dorotha pour que celle-ci ferme les yeux. Elle eut une première expérience sexuelle, puis une seconde, et une troisième… Elle prenait tout, s’assurant simplement que son partenaire avait un physique avantageux et, surtout, qu’il n’était pas amoureux d’elle. Comme c’était le cas de beaucoup, elle couchait souvent avec de parfaits inconnus.
C’est en terminale qu’un revirement phénoménal se produit dans sa vie. Un revirement qui portait un nom. Sacha Ulysse Charlie Kareïev. Dès leur première rencontre au détour d’un couloir, ils surent qu’ils n’étaient pas fait pour s’entendre. Plutôt pour se haïr, et c’est un euphémisme. Le jeune homme était aussi magnifique qu’elle, aussi riche, aussi doué. Mais à sa différence, elle qui était devant la classe si hautaine et parfaite, lui était un rebelle de première catégorie. Et chaque matin, c’était la même chose. Horror arrivait devant le lycée entourée de l’Elite, et le trouvait lui et sa clique vautrés devant le porche, un joint aux lèvres, constamment défoncés. Elle aurait pu le pousser du bout de son escarpin, mais curieusement elle ne l’avait jamais fait, alors que tous les autres avaient droit à ce traitement. Non, pour lui, c’était remarques acerbes et piques. Auxquels il répondait avec brio malgré la drogue qui aurait normalement du l’abrutir. Et comme ça, tous les matins. Bientôt, Horror se surprit à avoir hâte de passer le porche pour la joute verbale de huit heures. Elle se disait que c’était simplement le plaisir de remettre un petit con à sa place qui la faisait jubiler. Mais elle était en train de tomber amoureuse…
Ne voulant pas admettre qu’elle avait un cœur, elle redoubla d’efforts pour se prouver qu’elle était insensible au charme de Sacha, qui de son côté semblait rester moqueur autant qu’elle était glaciale mais n’en pensait pas moins.
Elle fut soulagée lorsque ses parents la fiancèrent à un marquis russe au pedigree impressionnant et au compte en banque tout autant. Mais le « pas de sexe avant le mariage » fut bien vite transgressé, lors de l’After clandestin qu'Aurore organisa pour ses fiançailles. Ils montèrent au premier, enjambant les lignes de coke, et son fiancé commença à la déshabiller pour n’en faire qu’une bouchée lorsque la porte s’ouvrit sur un Sacha aux yeux rougis par la drogue, qui n’était même pas censé être là. Le sang de ce dernier ne fit qu’un tour et il administra une droite énergique au jeune Lord en caleçon, devant la demoiselle qui commença à cracher son venin sur le jeune Kereïev avec énervement.Mais celui-ci la fit taire d’un baiser et sans attendre, ils firent l’amour toute la nuit sans un seul mot, le cœur de Horror au bord de l’implosion.
Le lendemain, Horror se sauva de son propre appartement pour ne pas avoir à discuter des événements avec Sacha, se réfugiant chez Dorotha. Ce fut la seule journée où elle n’assuma pas ses actes. Elle avait un cœur. ELLE AVAIT UN CŒUR. Et elle ne voulait pas, parce qu’il était flagrant que cet organe la rendrait faible, sa fuite en était la première preuve.
Le jeune Lord rompit les fiançailles ni une ni deux, bien sûr, et les parents d'Aurore trouvèrent bien vite à leur fille un second prétendant avant de présenter la candidature de la jeune fille à Harvard, son nom étant sois-disant terni en Russie par les événements. Son dossier d’excellence fut bien sûr accepté, et elle s’y est rendu sans savoir que le jeune surdoué glandeur qu’elle n’est pas prête d’oublier y allait aussi avec le même but : tirer un traît sur toute cette histoire.
Harvard est un grand campus et ils ne se sont jamais croisé, mais ça ne saurait tarder et ils ne pourront échapper à leurs sentiments…
Gare à vous, élèves d’Harvard ! Tant qu’une telle garce étudie entre vos murs, ne dormez que d’un œil…
Aurore Anastasya Molotov
22 ans ▲ Russo-italienne ▲ fiancée
Mon profil
C'est le 14 février 1991 à Venise, que les membres de la famille Molotov m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Aurore Anastasya . Je suis fiancée et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétéro et j'en suis fiere. Je viens d'une classe sociale aisée/strong>. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de relations internationales (majeure) et économie (mineure) depuis 3 ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Elliot ou les Mather.Aurore Anastasya Molotov. Surnommée également Horror Nasty Molotov, pour raccourcir quelque peu. Ce surnom lui va à merveille, si l’on traduit. Horreur Méchante Molotov, qui vient du cocktail aussi explosif que son caractère. Très très bien résumé. Horror est une fille des plus pestes. Garce, salope, allumeuse, mauvaise langue, tous ces qualificatifs lui vont à ravir. Et le pire, c’est … qu’elle les revendiques. Elle se plaît à passer pour la méchante de service, à faire régner autour d’elle la soumission et le vice, sous une façade de jeune fille responsable. Oui, car en Horror, tout n’est que paradoxe. Son comportement avec sa famille, le milieu professionnel, et les autres, c’est le jour et la nuit.
En famille ou à l’université, Aurore est le genre de jeune garce propre sur elle, presque en tailleur et talons aiguilles tout le temps, une moue dédaigneuse lui déformant la bouche, les poings sur les hanches. Elle respire l’ambition, l’acharnement, et en soit cela n’est pas faux. Aurore est prête à tout pour arriver à ses fins au niveau professionnel et fonder un empire plus vaste encore que celui de sa mère. Ses yeux chocolats se plantent dans ceux de ses partenaires professionnels sans ciller un instant, et l’on sait des lors que la jeune fille se mettra corps et âme dans un quelconque projet en entreprise. C’est pourquoi elle a toujours été la favorite de ses professeurs, ses résultats étant notamment au rendez-vous grâce à son travail acharné, et de ses parents qui voient leur fille unique comme une future reine. C’est d’ailleurs pourquoi elle est fiancée à un certain Charles-Edouard de Monaco, extrêmement ennuyeux mais très riche. Et comme seul l’argent compte dans la vie de Horror, elle s’en accommode tout à fait.
Mais quand vient la nuit et que Nasty peut laisser libre court à sa vraie personnalité, les masques tombent et l’on découvre un tout autre visage que celui de la jeune femme autoritaire et jusqu’au-boutiste, perfectionniste, qu’est Anastasya. Anastasya Aurore Molotov devient Horror Nasty Molotov, son tailleur raccourcit au fil de la nuit jusqu’à ce qu’elle finisse en string. Elle couche avec qui veut, se drogue, boit… Tous les excès sont permis, mais jamais tout de même vous ne verrez Horror vomir sur ses chaussures toute la vodka qu’elle vient d’ingurgiter. Non, elle reste toujours hautaine, même si elle se fait plus sexy.
Il est besoin de préciser que si Horror prétend ne pas avoir de cœur, rien n’est plus faux. Elle est éperdument amoureuse de Sacha Kereïev, mais plus elle s’en rend compte et plus elle le hait, paradoxalement.
Sinon, à part être une peste, Horror a deux trois passions dans la vie : la danse, la politique et le karaté, ce qui la caractérise parfaitement dans sa féminité féline et éminemment dangereuse. Elle a d’ailleurs atteint récemment la ceinture noire. Aurore est féministe. Et puis, si vous creusez un peu sous la surface peste, vous vous rendrez compte que cette méprisante déesse sait goûter les petits plaisirs humains : elle adore marcher pieds nus sous la pluie dans du sable mouillé, pour sentir ses orteils crisser, elle adore l’odeur d’un vieux livre parcheminé…
Elle fait tout pour cacher qu’elle descend bien Viatcheslav Molotov, compagnon de Staline, pour ne pas dire que son père est issu d’un milieu prolétarien même s’il s’est enrichi par la suite.
Vie de merde
▲ La pire VDM d'Horror? Oh, trop facile. Elle a couché avec le mec qu’elle aimait, et depuis elle ne prend plus plaisir à aucun ébat, comme bloquée sur cette expérience à la fois unique et destructrice. Si c’est pas une VDM pour une accro du sexe…Tu passes au cash ! ~ Harvardiens seulement
Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?- Oh que oui. Même si je les déteste, je suis de toutes les fêtes, et puis de toute façon je n’ai pas vraiment d’ennemis : je n’aime que moi et je déteste tout le reste, même les gens de mon propre groupe, alors entre détester les Elliot et haîr les Mathers… On peut s’arranger ! Tant que y a de la vodka…
Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?
- Non, je ne participerai pas. Tout simplement parce uqe je suis une sale petite garce friquée et égoïste et que tout le monde peut bien crever, je m’en fous.
Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?
- Non, je ne me donne pas en spectacle. Moi seule ait le droit de profiter de mon talent.
Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! (Pour les garçons) Comment tu la trouves ? (Pour les filles) Voudrais-tu lui ressembler ou tu t'associes déjà à elle ?
- Physiquement, je n’ai rien à lui envier . Non, je ne suis absolument pas modeste et je n’en éprouve aucune honte. Et au niveau du caractère… Cette Cabot n’est pas parfaite, puisqu’avoir un cœur est déjà une erreur.
Les Winthrops font une enchère tous les ans. (Pour les garçons) Aimerais-tu un jour y participer ? (Pour les filles) Serais-tu du genre à acheter un homme afin qu'il soit à ton service ?
- Tout le monde est naturellement à mon service, alors pourquoi dépenser son fric pour ça ? Mais bon, j’en ai tellement que je peux me le permettre, juste histoire de l’avoir comme véritable esclave.
Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?
- Les signes de richesse ostentatoires, j’aime et je fais, c’est sur. Mais si ça fait fils de bourge, très peu pour moi. Après, s’il s’agit d’un beau brun ténébreux qui peut balancer du fric par les fenêtres, il est possible que je le mette dans mon lit, oui.
Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?
- Etrangement, oui. Je suis très impliquée et volontaire dans mes études, et tout cours supplémentaire se verra bien accueillit.
Derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle votre Judefruit et j'ai 17 ans. Je suis américaine mais je vis à Paris et j'ai connu le forum grâce à Forumactif. J'ai adoré le design etla qualité des RPs alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, jça ira !. J'utilise Michelle Trachtenberg comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Weheartit. Je fais environ 500 à 800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.Mon parcours
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Mon parcours
Dès ses trois ans, la petite Horror, que tout le monde surnommait déjà ainsi du fait de sa propansion incroyable à casser les jouets des enfants des amies de sa mère, déménagea à Moscou avec sa famille car son ambassadeur de père avait été rappelé au pays pour travailler au sein du ministère des Affaires Etrangères. Ministère qui tomba d’ailleurs bientôt sous son contrôle, puisqu’il devint ministre. Malgrè que ses deux parents travaillaient du matin au soir, l’enfant fut scolarisée à domicile jusqu’à son entrée au lycée, faisant la joie de ses précepteurs par son acharnement et sa pugnacité au travail. Jugée trop précieuse pour être souillée par un entourage décadant, elle restait chez elle et ne sortait que très rarement, toujours chaperonnée par sa gouvernante Dorotha, pour des galas.
C’est à son entrée en seconde que le changement s’opéra. La jeune fille si muette, qui déjà à l’époque était méprisante, tout de même, appris rapidement à se faire entendre pour se faire une place au sein de l’élite sociale de son lycée, n’ayant bientôt plus besoin que de chuchoter pour se faire obéir au doigt et à l’œil. Elle goûta aux plaisirs de la cigarette, de l’alcool, de la drogue sans sourciller, son esprit de défi lui faisant accepter toutes les propositions en soirée. Ses parents trop absents ne se rendaient pas compte que des shots de vodka trainaient dans l’appartement, la jeune Horror se mettant même à organiser des soirées à son domicile, ayant soudoyé, mais surtout menacé, Dorotha pour que celle-ci ferme les yeux. Elle eut une première expérience sexuelle, puis une seconde, et une troisième… Elle prenait tout, s’assurant simplement que son partenaire avait un physique avantageux et, surtout, qu’il n’était pas amoureux d’elle. Comme c’était le cas de beaucoup, elle couchait souvent avec de parfaits inconnus.
C’est en terminale qu’un revirement phénoménal se produit dans sa vie. Un revirement qui portait un nom. Sacha Ulysse Charlie Kareïev. Dès leur première rencontre au détour d’un couloir, ils surent qu’ils n’étaient pas fait pour s’entendre. Plutôt pour se haïr, et c’est un euphémisme. Le jeune homme était aussi magnifique qu’elle, aussi riche, aussi doué. Mais à sa différence, elle qui était devant la classe si hautaine et parfaite, lui était un rebelle de première catégorie. Et chaque matin, c’était la même chose. Horror arrivait devant le lycée entourée de l’Elite, et le trouvait lui et sa clique vautrés devant le porche, un joint aux lèvres, constamment défoncés. Elle aurait pu le pousser du bout de son escarpin, mais curieusement elle ne l’avait jamais fait, alors que tous les autres avaient droit à ce traitement. Non, pour lui, c’était remarques acerbes et piques. Auxquels il répondait avec brio malgré la drogue qui aurait normalement du l’abrutir. Et comme ça, tous les matins. Bientôt, Horror se surprit à avoir hâte de passer le porche pour la joute verbale de huit heures. Elle se disait que c’était simplement le plaisir de remettre un petit con à sa place qui la faisait jubiler. Mais elle était en train de tomber amoureuse…
Ne voulant pas admettre qu’elle avait un cœur, elle redoubla d’efforts pour se prouver qu’elle était insensible au charme de Sacha, qui de son côté semblait rester moqueur autant qu’elle était glaciale mais n’en pensait pas moins.
Elle fut soulagée lorsque ses parents la fiancèrent à un marquis russe au pedigree impressionnant et au compte en banque tout autant. Mais le « pas de sexe avant le mariage » fut bien vite transgressé, lors de l’After clandestin qu'Aurore organisa pour ses fiançailles. Ils montèrent au premier, enjambant les lignes de coke, et son fiancé commença à la déshabiller pour n’en faire qu’une bouchée lorsque la porte s’ouvrit sur un Sacha aux yeux rougis par la drogue, qui n’était même pas censé être là. Le sang de ce dernier ne fit qu’un tour et il administra une droite énergique au jeune Lord en caleçon, devant la demoiselle qui commença à cracher son venin sur le jeune Kereïev avec énervement.Mais celui-ci la fit taire d’un baiser et sans attendre, ils firent l’amour toute la nuit sans un seul mot, le cœur de Horror au bord de l’implosion.
Le lendemain, Horror se sauva de son propre appartement pour ne pas avoir à discuter des événements avec Sacha, se réfugiant chez Dorotha. Ce fut la seule journée où elle n’assuma pas ses actes. Elle avait un cœur. ELLE AVAIT UN CŒUR. Et elle ne voulait pas, parce qu’il était flagrant que cet organe la rendrait faible, sa fuite en était la première preuve.
Le jeune Lord rompit les fiançailles ni une ni deux, bien sûr, et les parents d'Aurore trouvèrent bien vite à leur fille un second prétendant avant de présenter la candidature de la jeune fille à Harvard, son nom étant sois-disant terni en Russie par les événements. Son dossier d’excellence fut bien sûr accepté, et elle s’y est rendu sans savoir que le jeune surdoué glandeur qu’elle n’est pas prête d’oublier y allait aussi avec le même but : tirer un traît sur toute cette histoire.
Harvard est un grand campus et ils ne se sont jamais croisé, mais ça ne saurait tarder et ils ne pourront échapper à leurs sentiments…
Gare à vous, élèves d’Harvard ! Tant qu’une telle garce étudie entre vos murs, ne dormez que d’un œil…
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