Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityBrisélya - Les morts ne racontent pas d'histoire.
-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal


Brisélya - Les morts ne racontent pas d'histoire.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Brisélya ☾ Les morts ne racontent pas d'histoire
w/@Briséis Wildingham — Cambridge, avril 2019

J’avais passé pas mal de temps avec Ayma et Shay, Hadès aussi, mais là, j’avais besoin d’être avec mes copines, de rattraper un eu le temps perdu par ses nombreuses semaines à m’occuper de mon père. Si au début, à cause des complications dû à l’opération, je passais mon temps à être à son chevet, harcelant les médecins, il était enfin stable. Deux jours que j’étais de retour sur le sol américain, que je courais partout. Je connaissais par cœur, la route qui me menait jusqu’à toi, alors sans penser à te prévenir, je prenais le volant pour arriver jusque devant ta porte. Tu avais su me rassurer par message, essayant de me comprendre sans juger mes absences à répétition. C’était bien la preuve, que les liens qu’on avait tissés étaient sincères. Tu n’étais pas simplement mon amie comme Camila, t’étais ma famille, celle que j’avais choisi, ceux sur qui je pouvais compter et rares étaient ceux qui avaient ce privilège. Alors je tapotais doucement contre le bois de ta porte dans l’attente d’une réponse favorable de ta part. Hors, les secondes passaient sans que rien ne se passe. J’enroulais mes doigts autour de la poignée repoussant doucement la tête au travers de l’ouverture, pour observer la pièce et te chercher du regard. « Bébé.. ? Devine qui est de retour. » Enfn si tu étais là. J’entrais, refermant la porte derrière moi, mon attention étant d’un seul coup retenue par l’agitation dans ta chambre. J’arrivais, voyant la pièce sens dessus dessous, ton coussin étant ta prochaine victime. « Eh.. » Que je soufflais en m’approchant rapidement de toi, pour venir attraper tes mains. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Tu n’étais pas seule ici et je savais de source sûr qu’avec Asia et Camila, tu étais entre de bonnes-mains, alors qu’est-ce qui te mettait dans cet état ? Je passais ma main avec douceur contre ta joue, avant de te prendre doucement dans mes bras. « Tu veux m’en parler ? »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
le choc. la tristesse. la colère. même si elle lui avait demandé de partir, pour qu'il soit soulagé, elle ne l'acceptait pas. elle ne lâchait pas prise. elle avait espéré jusqu'au bout qu'il ouvre les yeux. et jamais, elle ne verrait ces beaux yeux, son sourire éclatant. le premier homme de sa vie était décédé. c'était juste trop. perdre sa voix ? elle allait s'en remettre. être gravement blessée pendant les attentats ? elle allait s'en remettre. mais perdre son père ? ça, non. elle savait déjà qu'elle en serait incapable, peu importe ce qu'elle pouvait dire à n'importe qui. elle avait attendu que son père rende son dernier soupire, voulant l'accompagner jusqu'au bout, avant de sortir de la chambre en courant. c'était comme si elle manquait d'elle, comme si elle sentait qu'une partie d'elle mourait. c'était comme si elle tentait de fuir la douleur en s'enfuyant. elle courait, si vite. elle n'entendait plus le monde autour d'elle. elle voulait se réfugier dans sa chambre, se couper du monde extérieur, se couper de la douleur. et une fois dans sa chambre, elle péta les plombs. elle prend tout ce qui lui passait par la main, jetant tout par terre avec toute sa force, ce qui lui restait de force. elle hurlait, elle pleurait. elle voulait que la douleur la quitte, elle voulait que son père revienne. peu importe ce qu'elle avait dit, elle ne le pensait plus. elle ne voulait pas qu'il s'en aille, qu'il l'abandonne, mais elle ne voulait pas qu'il souffre. elle n'entendit même pas que quelqu'un toqua à la porte. elle n'entendit pas la personne entrer dans sa chambre. elle se rendit compte qu'elle était là quand elle lui attrapa les mains. cléolya. elle était si surprise de la voir qu'elle ne bougeait plus. elle ne s'attendait pas à la voir, vraiment pas. cléolya posa sa main sur la joue de briséis avant de la prendre dans ses bras. et bri, elle resta silencieuse, comme pour essayer de revenir à la réalité. elle finit par serrer ses bras autour de cléolya. elle était si heureuse de la voir, si heureuse, mais si triste qu'elle la voit ainsi, qu'elle voit la tristesse et la colère la submerger. « il s'est passé.. quelque chose d'horrible.. » c'étaient les seuls mots qu'elle avait réussi à sortir, dans un murmure. elle avait tant de mal à accepter la situation que dire ce qu'il se passait la rendrait encore plus mal. et elle ne s'était même pas rendue compte que sa voix lui avait permis de parler, qu'elle était revenue.

@cléolya a. strauss :heaart:
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Brisélya ☾ Les morts ne racontent pas d'histoire
w/@Briséis Wildingham — Cambridge, avril 2019

Si d’ordinaire, j’étais quelqu’un de plutôt calme, et de réfléchie, je devais bien avouer que ces derniers temps, j’avais du mal à avoir les esprits clairs. Pourtant, j’étais consciente que pour mes proches, je n’avais pas su être présente, me focalisant complètement sur la convalescence de mon père, jonglant entre le siège de la société à Londres et mes retours incessant à la maison pour veiller sur lui dès que j’avais plus de 30 minutes de libre. C’était fini tout ça, j’étais de retour, pour de bon et c’était chez moi, près de ma famille de cœur que j’allais veiller sur lui. Probablement que ça lui ferait un peu de bien que de changer d’air, quittant cette grande maison familiale bien trop vide. En attendant impatiemment son arrivée dans les prochains jours, je profitais de mon temps libre pour retrouver ceux qui m’étaient cher, notamment toi. Je savais dans le fond que j’aurai dû t’envoyer un message, que j’aurai dû te soutenir de bien des façons, même à l’autre bout du monde, mais à croire qu’en ayant traversé l’océan, je mettais sur pause ma vie ici. La mienne oui, la vôtre non et quand j’entrais chez toi, que je cherchais ta bouille et ton beau sourire et que je te trouvais là, je m’approchais rapidement pour venir attraper tes mains et sauver ton cousin de ton emprise. Tu n’avais pas l’air simplement mal, non t’avais l’air triste, brisée même et si je restais calme en apparence, au fond de moi, je commençais déjà à me faire des films. Quelqu’un t’avait fait du mal bébé ? On s’en était pris à toi et tu n’osais pas en parler ? J’allais avoir sa tête à coup sûr, je m’en faisais la promesse si quelqu’un avait tenté quoi que ce soit à ton égard. Tu finissais par enrouler tes bras autour de moi, sans pour autant répondre aux questions que je me posais, donc je me contentais simplement de passer délicatement ma main dans tes cheveux avec tendresse comme pour tenter de t’apaiser, rien qu’un peu. Tu finissais par murmure des mots qu’étaient loin d’être rassurant alors toujours avec douceur et sans te lâcher une seule seconde, j’essayais de comprendre. « Quelqu’un t’a fait du mal ? » Parce que je restais sur cette idée ne comprenant pas encore que c’était bien plus profond que ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Lorsque l’on disait que les meilleurs partaient en premier, c’était vrai. Mais elle n’était pas d’accord, elle ne voulait pas être d’accord. Certes, elle lui avait demander de partir, mais elle ne pensait pas qu’il partirait si vite, elle n’était pas prête pour ça. Mais aurait-elle été prête plus tard ? Non, au fond, elle ne l’aurait jamais été. Le désespoir des attentats revenait la submerger. Elle coulait, si vite. S’il y avait bien une chose dont elle était effrayée était la perte de son père. Il s’agissait de son pire cauchemar qui se réalisait. Elle qui aimait prendre soin des autres voulait hurler sa peine, l’hurler au monde entier ; hurler que l’homme le plus bon qu’elle ait connu venait de partir. C’était pour ça qu’elle s’était réfugiée dans sa chambre. Agathe n’étant pas là, elle avait le loisir de hurler sans qu’on ne l’embête. Et quelle fut sa surprise quand Cléolya entra dans la pièce. Elle aurait aimé la revoir après tout ce temps dans d’autres circonstances, surtout que Cléolya représentait son père d’un côté, vu que les filles blaguaient à ce sujet. Ça lui faisait tellement de bien de la revoir, de l’avoir près d’elle, mais son coeur était meurtri. Elle qui ne restait jamais triste bien longtemps était confronté aux pires douleurs depuis quelques mois, elle ne savait pas comment réagir à cela, elle ne savait pas quoi faire. Elle allait se raccrocher à ces personnes qu’elle aimait d’un amour qui n’avait pas de limites même si elles ne se connaissaient pas depuis si longtemps. Ces personnes étaient une évidence. Une évidence qu’elle allait chérir jusqu’à sa mort. Camila, Asia, Cléolya, notamment. Son noyau fort. Les femmes de sa vie. Une nouvelle fois, Bri finit par répondre à Cléolya quelques mots dans un murmure. « mon père… est mort.. » Dire ces mots lui faisait tellement de mal. Après avoir tant hurlé, tant frappé, Bri se sentit comme si elle avait été vidée de son énergie, elle n’avait plus de force. Plus aucune force pour combattre la réalité.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Brisélya ☾ Les morts ne racontent pas d'histoire
w/Briséis Wildingham :heaart: — Cambridge, avril 2019

Est-ce que tu serais capable de me pardonner mon absence ? J’avais fui, encore, pour prendre soin de mon père, sans réellement me retourner tout ce que je laissais ici : vous. Je savais que je n’étais pas la meilleure des amies, que j’avais tendance à tout faire voler en éclats dans les périodes de moins, mais ça n’excusait pas tout. J’avais lutté, de toutes mes forces pour être parfaite, mais à chasser le naturel, il revenait au galop. J’avais pris du temps pour moi, pour mon père, mais maintenant, j’avais besoin de vous retrouver vous, toi. J’avais besoin de veiller sur ceux qui m’étaient chers, la famille de cœur que j’avais choisi d’être pour toi, pour Camila. Alors quand j’arrivais chez toi pour te faire une surprise, j’espérais ne pas tomber sur Agathe, pour éviter une altercation inutile, mais tes cris m’interpellaient. Je te prenais presque automatiquement dans mes bras, cherchant à comprendre les raisons de ton état. J’étais presque intrusive, pensant à tout un tas de choses qui aurait pu t’arriver, mais quand j’apprenais de ta bouche la mort de ton père, je tombais dénue. Je resserrais un peu plus mon étreinte, comme pour tenter d’absorber toute ta peine, sachant d’avance que c’était vain. « Crie, hurle, pleure si t’en ressent le besoin. » Que je chuchotais, tout en te gardant précieusement dans mes bras. On serait là à chaque étape de ton deuil, c’était une promesse. « Je suis désolée… » Que tu l’aies perdu, d’avoir été absente et de ne pouvoir rien faire d’autre qu’être près de toi. La vie était cruelle, même avec les plus belles personnes du monde et être impuissante face à tant de douleur et de peine, m’était insupportable. J’embrassais doucement ton front, sachant très bien que je ne pourrais jamais remplacer l’amour de ton père, mais dans un moment comme celui-là, il me semblait important que tu saches que je serais toujours là pour toi.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
briséis n'en avait jamais voulu à cléolya d'être partie. jamais. comment aurait-elle pu ? elle prenait soin de son père. briséis venait de perdre le sien et si cléolya avait perdu son père et qu'elle était à boston, elle s'en serait voulue. si son père allait bien aujourd'hui, elle en était contente pour cléolya. elle n'avait pas le droit de dire que cléolya n'avait pas été là pour elle par rapport à son propre père. elle ne lui en voulait pas. et s'il y avait quelque chose à pardonner, briséis l'avait fait depuis longtemps. Crie, hurle, pleure si t’en ressent le besoin. elle criait déjà la pauvre briséis, si fort pour que tout le monde entende sa peine, pour l'exterioriser, pour que son coeur soit plus léger. mais peu importe ses cris, elle était là, elle restait là. son coeur n'était que de plus en plus lourd. peu importe tout ce qu'elle faisait. Je suis désolée… ce n'était pas sa faute. c'était la faute de briséis. c'était sa faute. elle l'avait amené à boston. elle lui avait dit d'aller à ce foutu discours. et elle n'avait pas réussi à le sauver. tout était de sa faute. elle était la seule responsable. elle était épuisée briséis. elle n'avait plus aucune force. elle voulait s'endormir et ne plus se réveiller. rejoindre son père et "vivre" comme avant. qu'est ce qu'elle ferait sans son père ? elle ne savait pas. « c'est ma faute. » dit-elle plusieurs fois, comme prise dans une folie. elle dit cette phrase frénétiquement. « tout est de ma faute. » elle serra les poings, les larmes coulant sur son visage. « il n'aurait jamais dû venir ici, s'il n'était pas venu, il serait en vie. c'est à cause de moi qu'il était là bas ! » elle haussait la voix sans s'en rendre compte briséis, elle était convaincue par ses paroles. pour elle, tout était de sa faute, comme si elle avait tué son propre père, comme si elle avait appuyé sur la gâchette.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Brisélya ☾ Les morts ne racontent pas d'histoire
w/Briséis Wildingham :heaart: — Cambridge, avril 2019

Dans les méandres de la pensée, j’avais du mal à savoir ce que je ressentais réellement. Te voir était signe de bonheur, réellement parce que t’étais de ces gens qui s’étaient immiscés dans ma vie, t’imposant dans mon quotidien. T’étais entrée dans mon cœur, telle une guerrière, excluant grand nombre de personne, pour y prendre une place importante. Sans le vouloir peut-être, mais tu l’avais fait, alors te voir pleurer, crier, ça m’était insoutenable. Pourtant t’en avais besoin, alors j’te poussais à le faire d’autant plus si t’en ressentais le besoin. J’avais eu la chance de pouvoir sauver mon père, grâce aux meilleurs cardiologues de mon pays que j’en avais oublié ma vie ici. J’avais été absente et pourtant, tu ne m’en voulais pas. La perte de ton père serait difficile à combler et le deuil allait être long, mais c’était important pour moi d’être là maintenant. Si pour d’autres ça auraient été trop tard, toi, tu m’avais pardonné mon absence. Je t’entendais, t’accuser à tort, parce que tu mettais ça sur le dos de l’invitation que tu lui avais faite, or grand nombre de personne avait été blessés, tués. Alors non, c’était loin d’être ta faute, c’était la faute de ceux qui tenaient les armes, qu’avaient tiré partout, ayant qu’un but, faire couler le sang à flot. « Non. » Que je soufflais simplement avant de secouer la tête à plusieurs reprises. « Non, non, non. » Tu n’avais pas le droit de penser comme ça. Peut-être que t’avais besoin de mettre un coupable sur la mort ton père, mais pas toi. « T’as tiré sur personne toi. T’as blessé personne. » Et je savais que mes mots n’y changeraient rien, mais il fallait que je le tente, parce que t’aurais du mal à guérir ta perte, si tu te pensais être coupable. « Je.. Écoute, t’avais besoin de lui ce jour-là, et on ne pouvait pas prévoir ce qu’il allait se passer, ne te tient pas responsable d’un massacre dont tu n’étais pas l’auteur… »
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)