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smoke weed everyday { avery.

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Un jour comme les autres. Lentement mes paupières se soulèvent, laissant lentement la lumière pénétrer mes yeux encore légèrement endormis. Je ne suis pas dans ma chambre, encore une fois. Impossible. Dans ma chambre à moi, la lumière ne m'éblouie jamais, peu importe là où je suis dans mon lit. C'est une des raisons qui fait que j'aime autant cette chambre, même si je n'y resterais pas si longtemps. Je ne suis là que le temps de mes études, pas plus, pas moins. Bref. Comprendre que je n'étais pas dans mon habitat naturel était le premier pas, le deuxième était de savoir chez qui j'étais désormais. D'après l'odeur plutôt fruitée que dégageaient les draps dans lesquels mon corps complètement dénudé se blottissait, je pariais plutôt pour dire que j'avais passé la nuit avec une fille. Une jolie fille surement. Mes fringues étaient sur le sol, en face de mes yeux et je souriais en découvrant un peu plus loin celles de ma conquête de la nuit. Mais où était-elle? Etait-elle réveillée déjà? Aucune idée. Je me retournais et découvrais que j'étais seule. Je poussais légèrement un grognement, déçue. Voulait-elle joué dès le matin? Je n'étais pas d'humeur. Peu importe où elle était, je ne me souvenais de rien, je ne pouvais donc même pas la remercier pour cette soirée qui devait s'être magnifiquement déroulée. Je poussais doucement les couvertures pour laisser ma peau entrée en contact avec la fraîcheur de la chambre. « Où es-tu belle demoiselle ? » Aucune réponse. Un autre grognement animal. Oui, j'étais un animal. Une hyène surement. Je voulais au moins voir son visage mais rien ne semblait bougé à l'intérieur de cette chambre d'étudiante. Je me levais lentement, faisant craqué le planché signe que j'y allais vraiment de tout mon poids. Aucune grâce, même le matin. Je me faufilais alors à l'intérieur de la salle de bain, massant légèrement mon ventre qui criait famine. Je n'avais pas dus bouffer hier soir. J'oubliai souvent qu'il fallait que je mange pour rester en vie. Bref, toujours est-il que je me glissais sous la douche, allumant l'eau tiède. Lentement, l'eau se déversa sur moi et ma peau frissonna à cause du léger changement de température auquel elle venait de faire face. Je fermais les yeux, savonnant chaque coin de peau. Rapidement, j'éteignais celle ci et je sortais à l'extérieur du coin de la douche. J'attrapais une serviette et je m'y blottissais dedans avant d'aller dans la partie cuisine. J'étais bel et bien seule. Personne d'autre dans la chambre. J'attrapais une tasse et me servais du café avant de l'avaler à grandes gorgées et ensuite de le déposer dans le bac pour le laver. Une lettre était déposée sur la table. " j'ai du partir, merci pour la nuit xoxo " Rien de plus. Tant mieux si je lui avais plus. Peu importe, je m'en foutais.

Finalement je me rhabillais et je déposais la serviette à sa place. J'étais habillée avec une petite robe noire plus que sexy. Apparemment j'avais aussi des talons et au final, je ne voulais pas les mettre. Je les prenais donc dans la main avant de sortir. J'étais dans le quartier des Cabots. Je comprend pourquoi la chambre était si agréable et l'odeur si plaisante. Je croisais des filles, de temps en temps, mais personne ne faisait attention à moi. Je bayais alors que je pénétrais dans le coeur même d'Harvard. Les vacances étaient encore d'actualités alors il n'y avait quasiment personne. J'avais pris mon sac et je le serrais contre moi alors que je m'avançais dans les couloirs assombris. Les profs étaient déjà là pour la plupart, à bosser sur les projets pour la rentrée. Ma prof de danse n'était surement pas là, en tout cas je ne l'avais pas encore croisée ou même entendu parler de sa présence. Mes yeux détaillaient les couloirs avant que je ne m'assois dans un coin alors que personne ne passait. Je sortais de mon sac un de mes nombreux paquets de clopes que je gardais bien au chaud. Je ne pouvais pas m'empêcher de fumer, peu importe le moment et l'heure. Il fallait que je fume. J'extirpais donc lentement d'un des paquets une clope. J'attrapais aussi un briquet parmi la tonne que j'avais. Quand je me faisais chié je jouais à les allumés et les éteindre. Une grande passion. Au final, j'approchais la flamme rougie du briquet vers le début de ma clope pour l'allumée. Je tirais doucement dessus avant de souffler lentement la fumée en l'air. Celle-ci se mit a tournoyé en l'air et elle se dissipa lentement. Je souris en coin, fascinée. Je ramenais mes pieds nus contre mon corps, laissant apparaître ma culotte. Personne ne passait alors peu importe. Je posais mes yeux en face, sur le mur opposé au mien. Aucun bruit n'animait les couloirs auparavant mais d'un coup j'entendais des bruits de talons cliquetant contre le sol. Je fronçais les sourcils sans pour autant éteindre ma clope ou autre. Tout d'un coup je découvrais une meuf, surement une prof, plantée devant moi. « Je peux vous aidez? Vous êtes perdue peut-être? Je suis pas un guide touristique, désolée. » Lentement je portais mes lèvres à ma clope et je tirais à nouveau dessus. Qu'elle soit là ou pas ne changeait rien. Je voulais fumé. Sortir dehors serait trop compliqué. Il fait beaucoup trop froid.
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Eireen & Avery
« smoke weed everyday »


Lorsqu’on ne pense plus, lorsqu’on s’oublie, la vie peut paraître si belle. Nos soucis s’envolent, l’espace d’un instant. Le bonheur n’est qu’éphémère, malheureusement. Parfois, j’avais l’impression de faire partie de ce genre de personnes qui n’ont aucun problème. Toujours le sourire accroché aux lèvres, toujours la joie de vivre, toujours le cœur léger, toujours libre de ses mouvements. Oui, j’étais une personne heureuse. Mais, quelques fois, je regrettais. Ma vie était parfaite – à quelques détails près – après tout : je vivais de ma passion : l’enseignement et l’astronomie, j’étais adorée de mes étudiants, j’avais des amis sur qui je pouvais compter, j’assumais ma bisexualité, j’avais une vie sexuelle épanouie. Pourtant, j’avais l’impression de ne pas mériter ce bonheur. Je n’arrivais pas à en profiter pleinement. Impossible de savoir à quoi cela était dû. Mon éternelle insatisfaction, peut-être ? Ce matin là, je m’étais levée avec l’irrésistible envie de changer quelque chose dans ma vie. Mais, quoi ? Je n’en avais aucune idée. Je n’étais pas folle. Il fut une époque où la souffrance était ma meilleure-amie. Je ne côtoyais qu’elle. Je la détestais et pourtant, c’était mon unique compagnie. Les choses ont petit à petit changées et je suis devenue une élève populaire, appréciée de tous, présidente de sa confrérie. J’étais belle, intelligente, drôle, extravertie, sociable. Certaines personnes me considéraient comme la fille parfaite sans réellement me connaître. Mes relations amoureuses ont toutes subit un échec cuisant. Ma plus longue relation était avec une fille, elle a duré deux semaines. Je n’ai jamais été capable d’aller plus loin. Ce n’était pas la personne que j’attendais. Depuis, je n’ai eu des histoires sans lendemain sans jamais vraiment tomber amoureuse. Je crois que c’est ce que j’ai voulu changer dans ma vie ce matin là mais, le coup de foudre n’existe pas.

Je venais de finir le cours et je sortais de ma salle de classe pour aller prendre un café. Je n’avais pas beaucoup dormi cette nuit, je ne savais pourquoi. Était-ce le fait d’avoir revu Anthea il y a quelques jours ? Elle m’intriguait au plus au point. Aussi longtemps que je me souvienne, elle m’avait toujours attirée. Son visage délicat, son corps parfait, ses yeux, sa froideur. Elle était garce, oh oui, elle l’était. Mais elle était si magnifique. Elle avait quelque chose en plus. Elle m’ignorait et je ne savais pas pourquoi, c’était un véritable mystère. Je l’attirais, c’était une certitude. Ca se voyait dans son regard, dans sa façon d’être avec moi. Était-ce pour cela qu’elle m’évitait ? Oui, peut-être. Perdue dans mes pensées, je traversais les couloirs sans vraiment faire attention. Je laissais mes pieds me guider, instinctivement. Je traversai un couloir et puis un autre, m’arrêtant de temps en temps pour saluer une amie ou un de mes élèves qui passait. Je me sentais appréciée, différente des autres. Cela faisait du bien d’être moi-même. Certaines personnes ne connaissaient pas ça et c’était bien dommage. C’était sans doute pour cette raison que je me sentais coupable. Je me dirigeais vers la machine à café qui se trouvait dans le couloir d’en face quand une odeur de cigarette me vint au nez. Cela m’étonnait car c’était interdit dans les couloirs. Sans doute un ou une élève qui essayait de transgresser les règles. J’esquissai un sourire, j’étais pareille à leur âge : toujours à défier l’autorité. Je n’avais jamais aimé respecter les règles, ce n’était pas pour moi mais malheureusement, en devenant professeur, j’avais du me calmer. Je suivis l’odeur et j'aperçu une jeune fille. Moyennement grande, fines, le visage parsemé de tâches de rousseur, cigarette à la bouche.

Je me dirigeai vers elle, mes talons claquant sur le sol du couloir. Je me plantai devant elle, attendant une quelconque réaction de sa part. « Je peux vous aidez? Vous êtes perdue peut-être? Je suis pas un guide touristique, désolée. » Cela me fit sourire encore plus. Je me retrouvais en elle : arrogante, persuadée d’avoir raison, sûre d’elle. Elle était jolie et avait un certain charme. Si, un autre professeur passait par là, elle risquait de finir dans le bureau du Doyen en un rien de temps. Heureusement pour elle, j’étais beaucoup plus ouverte d’esprit que les autres. Je me considérais comme un prof « cool ». Je lui pris sa cigarette des mains, l’amenant à mes lèvres pour en tirer une latte avant de l’écraser contre le mur derrière elle, laissant ma main posée contre celui-ci, le bras à côté de son épaule. « Je ne suis pas perdue. – Je continuais de sourire. – Par contre, toi… Si un autre professeur passe par là, tu n’auras pas la chance que tu as eue avec moi. Que tu fumes dans l’enceinte du l’université ne me gêne en rien mais, soit plus discrète. » Je n’étais pas étonnée de sa réaction, je n’étais étonnée de rien.

Codage fait par .Jenaa
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