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Réunion de famille inattendue.

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La famille Cellier-Northwood.
C'était un campus et ce n'était pas comme s'il ne s'était encore jamais rendu dans une université, après tout il sortait de plusieurs années passées a étudier à Dartmouth et n'était donc pas vraiment dépaysé par son arrivée dans un nouvel établissement et pourtant il avait cette ridicule boule au ventre. Il n'était pas stressé par ses cours, pas le moins du monde d'ailleurs. Une telle idée l'aurait fait sourire s'il n'était pas si bêtement sur les nerfs. Ashley n'avait jamais été de ces élèves angoissés par la perspective d'une interrogation, feuilletant vivement les feuilles de leurs cahiers avant la fameuse heure du devoir. Peu être était-il un peu trop confiant mais de toute évidence, cette assurance lui réussissait : si ses parents avaient put remettre en cause son attitude par le passé et encore à présent, il n'avait jamais eu à lever le ton pour le forcer à plonger le nez dans ses livres. Il n'était pas un acharné de travail, il ne le serait sans doute jamais et pourtant il parvenait à garder un bon niveau en travaillant un minimum. Ainsi il parlait plusieurs langues et excellait la plus par du temps.
Sans doute était-ce une chance : sa flemmardise apparente et sa tendance à réfléchir avec ses pieds avant de penser avec sa tête dans les moments d'impulsion ne lui faisaient guère défaut dans ses études. Il ne pouvait qu'en être heureux. Mais l'université ne consistait pas seulement en des cours. Il y avait aussi tout le côté social, ce qui attirait nettement plus le garçon. Parler aux gens n'avait jamais été un problème : il les abordait sans difficulté, échangeant souvent des banalités superficielles avec une arrogance désarmante. Du moins c'était ainsi avec les gens qu'il ne connaissait pas et qui en savaient tout aussi peu sur lui qu'il en savait sur eux. Il avait toujours trouver plus simple de s'entretenir avec les étrangers. Certains éprouver de l'intimidation à cet égard, une peur de l'inconnu. A l'inverse, Ash' appréhendait davantage d'être confronter à des visages familiers. Tout le monde a des gens dans sa vie qui connaissent tout de vous, un rayon de connaissances déconcertant dont certaines seraient capables de vous faire rougir jusqu'aux oreilles. Ces gens ne manquent pas d'informations susceptibles de vous rassurer, de vous aider, mais aussi de vous humilier, de vous blesser. Ashley n'avait jamais trouvé très bon d'être un livre ouvert pour ses proches, peu être étais ce pour cela qu'il affichait en permanent cet air froid et ne quittait que rarement ce ton arrogant qui le caractérisait désormais. Peu de gens avait la chance d'entrapercevoir une facette plus tempérée, plus douce de sa personnalité et il en était satisfait. Aussi drôle que cela puisse être, cela lui apportait un sentiment de sécurité.

Les gens n'avaient guère besoin de tout savoir sur lui, il préférait les autoriser seulement à apprendre ce qu'il voulait qu'ils sachent. Mais il ne pouvait pas agir ainsi auprès de ses proches. Sa mère n'y avait jamais réellement crut et parvenait toujours à trouver ses failles, il y avait ainsi des gens qu'il ne pouvait pas tromper. Sa petite soeur faisait notamment partie de ses gens. Avant de garder d'Ashley l'idée d'un garçon turbulent, arrogant et désireux de fuir le cocon familial dans lequel ses parents le gardait soigneusement, Lola avait rencontrer son frère sous de meilleurs jours, ou du moins des jours différents. Elle était notamment une des seules personnes à l'avoir un jour vu pleurer. Des larmes salées et considéré comme faciles car provoquées par une douleur physique, comme le jour ou il s'était blessé et qu'il s'était mit à pleurer comme un bébé dans l'hôpital ou quand on l'avait emmené ou quand il s'était cru perdu en plein milieu d'un de ces bâtiments rendus monstrueux pour un enfant par leurs tailles dans lesquels ses parents organisaient par leur passé de grands diners en compagnie de nombreuses personnes toutes aussi peu familières pour leurs enfants. Mais d'autres larmes aussi plus marquantes et qu'il s'était empressé d'essuyer avec sa main avant que d'autres personnes aient eu l'occasion de les remarquer, coulant sur son visage, comme celles qu'il avait versé durant l'enterrement de son père. Il n'avait guère de secrets pour elle et à l'évidence, elle pouvait en jouer. Il détestait cette position et lui en voulait d'avoir ce pouvoir sur lui. Elle était la raison de la présence de cette fichue boule dans son ventre, de sa vive appréhension à chaque fois qu'il franchissait une nouvelle porte : il allait la revoir. Il ne pouvait plus reculer et quand bien même il l'aurait brièvement voulu, il était décidé à ne pas succomber à une telle facilité. Il était à Harvard dans le but précis d'avoir une discussion avec elle. Tout ça, ce changement soudain dans sa vie, c'était pour elle.

Vêtu d'un tee-shirt gris au col en v, une main voulue négligemment plongée dans la poche de son pantalon, il franchit finalement les portes de la salle commune des Eliot et balaya la pièce du regard, ne s'attardant pas sur les visages qu'il croisa. Il aurait bien des occasions de faire plus amples connaissances plus tard. Il ne croisa que brièvement des regards, trop occupé à repérer ce visage dans la foule. Finalement, il le rencontra et déglutit silencieusement, tâchant de ne pas le laisser apparaître, faisant son mieux pour reprendre le contrôle sur sa propre personne. Une envie de faire demi-tour le traversa et il la refoula, commençant à marcher de sa démarche habituelle, non dénuée de grâce, bien que nettement moins assurée que d'habitude. Qu'importe, peu de gens le remarquerait, seule Lola sentirait son appréhension quand il ouvrirait la bouche pour lui dire quelque chose. Il constata avec étonnement qu'il se fichait assez de ce que sa soeur pouvait bien penser. Quelques pas et il se trouva finalement en face d'elle. Elle discutait avec quelques filles et ne remarqua pas sa présence immédiatement. Concentrant toute son assurance et son calme en quelques instants qui lui parurent aussi longs que souvent pensés alors qu'il songeait à ses fameuses retrouvailles. Puis, il ouvrit la bouche et parla, tout simplement. Lola, je peux te parler, en privé ? Demanda-t'il d'un ton suffisamment fort pour être entendu. Il se tenait derrière une fille, en prenant soin de s'être placé suffisamment bien pour pouvoir regarder sa soeur dans les yeux, tel qu'il le faisait désormais.
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Réunion de famille inattendue
Ft. Ash & Lola


Tout avait commencé normalement. Enfin normalement ... Je ne savais pas vraiment si c'était le mot étant donné le nombre de choses qu'il fallait que je fixe dans ma vie, et que je ne pouvais qualifier de normales, cependant, c'était une façon plutôt banale pour moi de commencer cette nouvelle année. Je venais à peine de rentrer des Hamptons, dans cette maison familiale que maman avait toujours gardé pour les vacances de Noël ou encore celles d'été. D'ailleurs, tous les étudiants revenaient ravis de ce petit break hivernal, pour la plupart passé en famille, seulement, pour moi, les fêtes de Noël, ou plutôt les fêtes familiales n'étaient plus vraiment à l'ordre du jour. Je les passais pour tenter de revoir le sourire de maman se dessiner sur son visage, pour essayer de renouer ce lien avec mon grand frère que j'avais du perdre le jour ou j'avais troqué ma poupée contre ce joint. Toujours est-il que je l'avais vu, et même si nous ne nous parlions très peu, ça m'avait secrètement fait du bien, sa présence. Malheureusement, pour moi, la famille qui m'entoure n'est plus qu'un reste de cette famille idéale que j'avais eue jadis, mon père étant plus là, j'avais préféré rentrer le plus tôt possible à Cambridge, au plus grand désespoir de ma mère.
En tout cas, j'étais rentrée sans nouvelles de toutes les vacances de ce présumé prétendant, Stan. Je commençais à me dire qu'il était retourner dans son pays natal, la Russie pour y poursuivre ses études, au plus grand bonheur d'Aleksei son rival politique, qui avait l'air heureux de ne plus l'avoir dans ses pattes lorsqu'il voulait me voir. Je crois que niveau mecs, j'étais totalement paumée, et je laissais traîner des histoires pour rien, préférant me calmer un peu et me re-concentrer sur mes cours. En parlant de travail, justement, j'avais toute la matinée durant, mes cours, un programme bien complet avec ce déjeuner entre mes copines de ma confrérie. A vrai dire, étant donné que cette année je quitte le dortoir des bleus pour un appartement de standing dans un des quartiers huppés de Cambridge - avec la bénédiction de maman - je suis censée faire quelques visites, mais je n'en ai aucune de prévues pour aujourd'hui, ce qui me laisse l'après-midi de libre ... qui sera surement prévue pour une visite d'un autre genre, chez Aleksei, ou depuis quelques mois je m'amuse un peu ... Mais il faut que j’arrête de penser à ça, je suis encore en cours et pour changer, je suis discrète, et attentive à ce qui se raconte, bien qu'un peu ennuyée à entendre ce que je peux déjà savoir. Mais c'est la fin. Toujours aussi calme, je referme les pages de mes bouquins, les rangeant soigneusement dans ce nouveau sac de chez Dior que maman m'a offert lors de mon dernier passage à la maison. N'importe quelle fille rêverait de l'avoir, mais moi il ne m’intéresse déjà plus. Je ne sais pas si c'est le fait que je sois blasée en ce moment par ce qui m'entoure ou simplement parce que je suis pressée de retrouver mes copines, en tout cas, je m'empresse et qui le cours sans même adresser un au revoir à monsieur Mikhaïlovitch, ce professeur de Russe qui me drague ouvertement et qui affirme le fait que je sois un de ses meilleurs éléments.
Je trace. Jusqu'au bâtiment des bleus, et file dans ma chambre afin d'y déposer les affaires qui me seront inutiles pour le reste de la journée. Je passe devant le miroir et m'y stoppe, admirant mon reflet, fixant mes cheveux tout en les secouant de mes mains, avant de les laisser retomber en cascade le long de mes épaules. Je finis par regarder ma montre et lorsque je me rend compte que je suis en retard, je prend mes clés et mes effets et claque la porte avant de me descendre en vitesse vers la salle commune.
J'arrive devant cette grande porte aux moulures dorées reflétant à la perfection l'élitisme de ma confrérie, et pousse cette dernière afin de me retrouver au beau milieu de ce petit monde que je connais bien. Je scrute alors les gens avant d’arrêter mon regard sur mon petit groupe d'amies qui se trouvent près de la grande fenêtre à discuter. Je les rejoint donc Natalya, Jac et Candice, ma cousine, piétinant le parquet ciré de mes mocassins, et leur adresse ce sourire amical et chaleureux, avec ce petit coté distant et hypocrite. Non pas que je sois fausse avec elle, loin de là, elles sont mes amies, mais ces derniers temps je ne suis simplement pas d'humeur. J'essaye néanmoins de faire des efforts avec un sourire plus véritable lorsque je leur propose une petite liste des meilleurs restaurants du coin. Un sourire qui s'évapore instantanément dès que j'aperçoit juste derrière ma cousine ... Ashley. Mon frère. Je sursaute. Mon sourire se crispe, mon visage se raidit, je crois que je vais faire un arrêt. Il fait quoi là ? Il me regarde avec cette sévérité que je connais bien. Celle de feu notre père. Il avait ce regard là, lorsque j'avais fait quelque chose de mal, ou encore à l'époque où je sortais avec Jeno qu'il traitait de bon à rien .. mais ça, Ash ne le sait pas, il fuguait déjà à cette époque. C'est lorsque je deviens vraiment pale que mes amies comprennent qu'il se passe un truc qui cloche. Elle me dévisagent, puis le regardent. C'est alors que Candice reconnaissant son cousin qu'elle n'a pas vu depuis l'enfance, s'exclame avec joie, mais il l’interrompt. Lola, je peux te parler, en privé ? Je reste bouche bée, inexpressive et finit par adresser un petit sourire gênée à mes amies Excusez-moi.
Je les quitte, traversant la salle en diagonale jusqu'à la porte et sort de la pièce m’arrêtant dans le couloir, là ou personne ne viendra interrompre notre conversation. Je finis par me retourner vers mon grand frère plus aussi inexpressive qu'il y a deux secondes.
' Lola ? Plus personne ne m'appelle comme ça ! Et d'ailleurs, j'peux savoir ce que tu fais ici ? T'es pas censé être à Dartmouth ? ... Est-ce que maman sait que t'es là ? T'aurais au moins pu prévenir ... ' Je respire un bon coup. Nan parce que pour une surprise, s'en est une ! Oui, je le crible de questions, mais j'aimerais savoir quand même ... Je me calme, pose ma main sur ma tempe et finis par me retourner à nouveau vers lui, baissant d'un ton. ' Tu t'es souvenu que t'étais pas enfant unique, c'est ça ? '


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Il ne reconnut pas sa cousine, trop occupé à regarder sa soeur. Une voix s'éleva à côté de lui mais il ne détourna pas le regard pour autant, attendant que sa soeur fasse quelque chose, qu'elle ai une réaction au lieu de rester ainsi, silencieuse. Bien sûr, son arrivée au sein de l'université était une surprise, il ne pouvait pas lui reprocher donc de prendre quelques instants avant d'ouvrir la bouche pour lui répondre. Finalement, elle le fit et un sourire passager, indiscernable pour la plus part de gens, se dessina son visage avant de disparaître aussi tôt. Au moins, elle ne rétorquait guère qu'elle n'avait pas le temps pour cela. Elle s'excusa auprès de ses amies auxquelles Ashley tourna immédiatement le dos pour suivre sa soeur. Heureusement, elle avait prit l'initiale de trouver un endroit plutôt calme, moins que la salle ou ils se trouvaient quelques instants plus tôt. Elle n'avait pas entendue qu'il s'en charge ce qu'il n'aurait pas sut faire, ne connaissant encore nullement bien ce campus. Lola se retourna enfin et se mit à parler. Plus fort, et plus vite aussi. Visiblement, elle était d'humeur curieuse et il n'était pas d'humeur à lui raconter sa vie, mais à l'évidence pour discuter avec elle il devait en passer par là. Il s'appuya contre le mur derrière lui en prenant sur lieu pour ne pas soupirer ou rouler des yeux. Il en avait tant et si bien prit l'habitude que ce genre de détails était difficile à prendre en compte pour lui. Il était plus raisonnable pourtant de les laisser au placard tant qu'il se trouvait avec Lola, visiblement déjà assez désagréable comme ça. Elle l'énervait à le bombarder ainsi de questions et il ne put s'empêcher de répliquer d'un ton trop cassant. Si tu la boucles un peu, je devrais réussir à en placer une. Il ne pouvait éviter de laisser sa mauvaise humeur nouvelle transparaître dans sa voix. Il voulait se taire, ne pas rentrer dans ce jeu, qui ne pouvait mener qu'à une dispute. Il entrouvrit la bouche, tachant de se raisonner mais les mots filèrent entre ses lèvres, se déversant en torrent. Elle ajouta qu'elle le considérait comme pensant qu'il n'avait plus de soeur. Cette énième phrase suffit à le faire sortir de ses gonds. Cela n'avait jamais été très difficile de le faire partir au quart de tour. Pour quelqu'un de futé, il agissait en permanence bêtement, cédant à sa colère. Je t'ai toujours appelée comme ça rétorqua t'il en haussant les épaules. Je ne vais pas changer brusquement maintenant car tu as décidée que ça ne te plait plus. Cela lui était déjà suffisamment dépaysant de la voir comme ça, reflétant toutes ses erreurs, erreurs passées comme présentes, sans qu'il ai en plus à utiliser un autre prénom. Il voulait la provoquer en ajoutant Lola en bout de phrase mais parvint étonnamment à se contenir et a ne pas déclencher une dispute sur le champ. Il tâcha de se remémorer la vague de questions et poussa un soupire irrité, ses mauvaises habitudes reprenant de plus belle à présent, avant de reprendre.

Je suis ici car j'ai quitté mon université et ça pour la tienne, car c'est ce que tu m'avais demandée de faire après que papa soit... Il s'interrompit. Il avait encore du mal a prononcer ce mot et ne se sentait pas la force de s'exprimer au sujet du décès de leur père. Il regretta sa tournure de phrase mais a défaut de pouvoir revenir en arrière pour rectifier toutes ses erreurs faites depuis qu'il avait ouvert la bouche, il continua de répondre. Je ne dis pas tout à maman, mais oui, ça elle le sait, Dartmouth l'a appelé car ils trouvaient étrange là bas que je lâche tout et voulait parler à maman pour en savoir plus. Il n'était pas présent quand cet appel avait eu lieu mais sa mère l'avait contacté juste après pour savoir ce qui passait dans sa tête et s'il avait tout bonnement décidé de jeter ses études, la seule chose dont ses parents étaient restés fiers vis à vis de lui, à l'eau. Il l'avait brièvement rassuré en lui racontant qu'il ne lâchait rien du tout. Elle avait sembler rassurée et même réjouie qu'il fasse enfin un pas vers sa soeur. (il n'était pas difficile de faire le rapprochement, encore moins pour leur mère qui avait évidemment eu vent de la proposition que sa fille avait faite à son fils, alors qu'elle commençait l'université) Désolé, c'est une décision que j'ai prise très vite et puis, explique moi ce que ça aurait changé. Qu'est ce que tu aurais fait de plus si je t'avais dis plus tôt que je venais étudier dans la même université que toi ? Ils auraient tout simplement eu cette discussion par téléphone et durant quelques instants, Ash' se demanda si cela n'aurait pas été mieux. Il refoula cette idée. De toute façon, c'était trop tard. Là ou il se trouvait il n'était plus possible de reculer. S'il se barrait, mettant une distance nouvelle et fraîche entre eux une nouvelle fois, il la perdrait sans doute pour de bon, hors c'était précisément ce qu'il avait voulu éviter en arrivant ici. Il se mordit la lèvre et son visage se ferma quand il fut temps de répondre à la dernière question, formulée plus calmement. Celle à laquelle il avait le moins envie de répondre et celle pourtant qu'il savait être la plus importante.

Il essaya de se calmer et répondit d'un ton plus doux, semblable à celui qu'il prenait pour la consoler quand ils étaient gamins, bien qu'il fut nettement plus froid, distant. Ils ne pouvaient feindre que leur relation s'était effondrée avec le temps et s'il ne niait pas d'y être pour quelque chose, il éprouvait un certain agacement au fait qu'elle puisse le penser capable de l'évincer comme ça de sa vie. Ne dis pas ça, Lola. Dit-il. Je sais que je me suis éloigné de toi et j'en suis franchement désolé, mais je ne t'ai jamais oubliée, j'avais juste besoin de prendre du recul, de penser à moi même si c'est égoïste. Il aurait aimer faire quelque chose pour apaiser la situation. La prendre dans ses bras, mais ils étaient tous deux encore trop tendus pour cela, il envisagea de l'embrasser sur le front mais se ravisa également et attendit simplement qu'elle lui réponde.
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Ft. Ash & Lola


Il était là, posté juste devant moi, calé contre le mur en bois sombre qui longeait ce couloir. C'était un lieu austère, un peu sombre, mais parfait pour une discussion de ce genre. Je le regardais non vraiment méchamment, mais plutôt comme si je ne comprenais plus rien à ce qui m'arrivait. J'avais cette mauvaise impression qui m'était pourtant passée depuis très longtemps, d'être à nouveau une gamine de quatre ans postée devant lui. J'aurais aimé que ces retrouvailles se passent différemment. En temps normal, je l'aurais serré dans mes bras, je l'aurais couvert de baisers et je me serais empressée de le présenter à mes amis Eliots dans cette salle à un mètre de moi ... Mais là, je me sentais impuissante, je n'avais pas la force de faire tout ça. Parce que même si j'aimais mon frère d'un amour inconditionnel, il y avait trop de choses entre nous, une masse de problème géante nous séparait, comme le fait que nous ayons changé, le fait qu'il soit parti très tôt, ou encore le fait qu'il y ait pas mal de choses à mon sujet dont il ne soit pas au courant ... comme cette histoire avec Ethan ... D'ailleurs, en parlant de ça, je ne saurais comment le mettre au courant. En tout cas, je l'avais bombardé de questions, et il répliqua aussitôt avec ce ton cassant Si tu la boucles un peu, je devrais réussir à en placer une.
Je le toisa de cet air froid qui lorsque nous étions enfants, signalait le commencement d'une dispute, ou d'un simple froid. Je ne releva même pas, préférant le laisser continuer de répondre à mes questions. Je t'ai toujours appelée comme ça rétorqua t'il en haussant les épaules. Je ne vais pas changer brusquement maintenant car tu as décidée que ça ne te plait plus. Je roula des yeux comme je savais si bien le faire lorsqu'il continua
Je suis ici car j'ai quitté mon université et ça pour la tienne, car c'est ce que tu m'avais demandée de faire après que papa soit... Il s'interrompis. Si pour lui c'était encore un sujet tabou, c'en était pas un pour moi. Notre père était mort, et il n'y avait rien à changer à ça. Je croisais les bras puis répliqua sur un petit ton d'arrogance, feignant l'innocence Soit mort ? Mais il ne releva pas, juste ce regard froid avant de continuer Je ne dis pas tout à maman, mais oui, ça elle le sait, Dartmouth l'a appelé car ils trouvaient étrange là bas que je lâche tout et voulait parler à maman pour en savoir plus. Désolé, c'est une décision que j'ai prise très vite et puis, explique moi ce que ça aurait changé. Qu'est ce que tu aurais fait de plus si je t'avais dis plus tôt que je venais étudier dans la même université que toi ? Je sais pas, Ash .. ça m'aurait peut-être déjà évité un arrêt cardiaque ... Je ne savais pas ce qui était mieux. Franchement, j'aurais pu être heureuse de le retrouver. Après tout, c'est ce que j'avais toujours voulu, non ? Mais je ne sais pas. J'avais le sentiment qu'il était arrivé trop tard. Je repensais à tout ce qui s'était passé dans ma vie ou j'avais eu plus que jamais besoin d'un grand frère. Comme lorsque j'avais perdu les pédales après cet accident avec mes amis, j'avais perdu notre bébé, et il avait semblé rejeter la faute sur moi en me quittant pour son ex. En tout cas, cette histoire m'avait détruite. Il n'avait même pas attendu mon réveil, qu'il s'était déjà barré avec elle, et le conducteur, qui était un ami très cher était dans le coma. J'avais ensuite tenté de me pendre, et c'était biensur cet idiot qui avait décidé de m'enlever la corde ... Je sortis de mes pensées lorsque je sentis que je m'enfonçait un peu trop loin. Il y avait ce gros faussé entre Ash et moi qui m’empêcher de lui raconter tout ça, pourtant ciel ce que j'en avais envie. Mais je me voyais mal lui raconter pour le bébé et ma tentative ... il allait me tuer, sinon. Et je me disais que lui aussi avait peut-être son quota de cachotteries à ne pas me dévoiler. C'est souvent ce qui arrive lorsqu'on passe des années à faire semblant d'être frère et soeur. J'avais lancé cette phrase stupide sur le fait qu'il m'ait oubliée. Mais il se calma et pris un ton plus doux. Ne dis pas ça, Lola. Dit-il. Je sais que je me suis éloigné de toi et j'en suis franchement désolé, mais je ne t'ai jamais oubliée, j'avais juste besoin de prendre du recul, de penser à moi même si c'est égoïste. Je fut aussitôt attendrit par cette voix douce qui m'avait tant manquée. Elle me rappelait mon enfance. Je hocha la tête positivement, comprenant ce qu'il cherchait à me dire. Il avait raison d'une certaine manière. Il avait aussi besoin de penser à lui et non toujours d'assurer mes arrières. J'étais une grande fille maintenant, et de toute façon, ces derniers mois, je m'étais prouvée que j'y arrivais bien toute seule, en sortant de la grande dépression.
Tu m'as manquée aussi tu sais ... mais il s'est passé pas mal de choses en ton absence ... et il a bien fallu que j'apprenne à vivre sans mon grand frère. Je soufflais un bon coup avant de reprendre. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'il avait été transféré à Harvard ... pour moi. J'avais tellement envie de le serrer dans mes bras, le plus fort possible, mais ça aurait été trop facile. Donc maintenant c'est quoi le plan ? Tu comptes rester ici jusqu'à la fin de tes études ? J'ai pas besoin d'un babysitter. Je le voyais très bien me faire chier dès que quelqu'un s'approcherait de moi. J'avais l'impression qu'à ses yeux, je ne réfléchissais pas sur mes sentiments, peut-être avait-il raison, mais je n'avais pas envie d'avoir ce regard à longueur de journée dès que je parlerai à un mec ou que je boirais à une soirée, prendrais des substances avec mon meilleur ami. J'étais majeure dans mon pays natal, et je faisais encore ce que je voulais.

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Elle termina sa phrase et il tâcha de se montrer imperturbable, continuant à l'observer d'un regard dépourvu d'affection. Si elle parvenait à parler des récents évènements familiaux, ce n'était pas son cas à lui. Sa position aînée aurait dut changer les choses pourtant : dans la fratrie il aurait dut être la personne forte qui aide sa petite soeur à supporter le décès de leur père mais non, définitivement ce n'était pas le cas. Le simple fait de parler de lui rendait Ashley encore plus distant. Il ne parvenait pas à se sortir de la tête qu'il était en partie responsable et que s'il n'avait pas été aussi peu proche de son père durant son adolescence, ce dernier serait toujours là, avec eux. Il ne se sentait pas de reprendre la parole et continua donc à la toiser, incapable d'ouvrir la bouche. Evidemment cette incapacité ne dura pas bien longtemps et il eu tôt fait de la surmonter dès qu'il eu réussi à se sortir un peu son père de la tête. Il tâcha de répondre aux questions qu'on lui avait poser avec une telle rapidité qu'il peinait à les mémoriser afin de mieux satisfaire la curiosité visiblement débordante de sa cadette. Il ne pouvait pas lui reprocher son indiscrétion, sa brusque arrivée à Havard ne pouvait que susciter des questions à sa soeur et il le savait bien. Il peinait juste à supporter d'être aussi brutalement assommé de questions dès son arrivée, dès leurs retrouvailles. Peu être était il également bien plus naïf qu'il ne pensait l'être depuis plus ou moins toujours. Avait-il réellement ne serais ce que songer que ce moment aurait put être différent ? Cela ne pouvait être le cas. Ashley avait du mal à se remémorer une époque ou il n'y avait pas l'ombre d'un secret entre sa soeur et lui tant celle-ci semblait lointaine. Il ne s'était jamais sentit aussi vieux, aussi éloigné du gamin qu'il avait été. En dix ans, tout avait changer. Et c'était bien là la cause de son stress permanent depuis la mort de son père, de son malaise dès que l'on parlait de ça : il était totalement conscient d'avoir jouer un rôle dans tout ça. Il avait en grande partie bousiller sa relation avec sa soeur, son père et si elle semblait l'aimer tout autant que quand il était bébé, il ne parvenait pas à se défaire de l'impression que sa mère aussi ne pouvait pas le penser étranger à tout ça. Elle devait sans doute avoir de la rancune à son égard, elle la dissimulait simplement mieux que sa fille. C'était peu être le pire. Ash' n'était plus aussi à l'aise au sein de sa famille qu'il avait put l'être dans le passé. Et s'il n'était pas à l'aise en compagnie de sa famille, il ne pouvait sans doute l'être avec personne. Au moins, Lola avait le mérite d'être franche. Désolé, je ne me voyais pas te passer un coup de téléphone il regretta ses paroles à l'instant ou il s'entendait les prononcer. Il espéra que sa soeur n'allait pas relever en lui demandant depuis quand il ne trouvait pas le courage de l'appeler.

Doucement, la discussion prit une nouvelle tournure et Ashley s'en réjouit, ravit que la conversation s'adoucisse car il n'était pas prêt à se défendre au cours d'une dispute. Son malaise cependant, bien que sa boule au ventre, celle qu'il se traînait depuis des jours, ai considérablement diminuée de volume depuis qu'il se tenait devant sa petite soeur, persistait. Il était lasse de se sentir mais refusait de le montrer à Lola. C'était stupide en soit, mais il n'avait pas non plus envie de dévoiler une once de faiblesse devant elle. Plus maintenant. Il essaya de la rassurer et pensa tous les mots qui sortirent de sa bouche. Non, il n'avait jamais oublier l'existence de sa soeur bien qu'il fut capable de reconnaître que son égoïsme l'avait poussé à s'éloigner de sa famille, de leurs parents mais d'elle également, à se centrer davantage sur lui même pour mettre un peu d'ordre dans sa tête. Sans doute sa soeur ne parviendrait-elle pas réellement à comprendre pourquoi, mais quand il avait finalement atteint sa majorité, il avait sentit un réel poids le quitter et rien n'avait put le retenir vers sa famille tant il aspirait à mettre de la distance entre elle et lui. Il n'avait jamais cessé de les aimer, non. Mais à l'époque l'idée de rester avec eux ne lui apparaissait pas comme supportable. Il ne pouvait pas dire ça à voix haute, Lola ne pouvait pas ne pas le prendre personnellement. Quand je suis parti de chez les parents, ou même quand je fuguais, c'était jamais pour te blesser, mais à l'époque, ma relation avec papa, la notre même... Il fallait que je m'éloigne de ça. Expliqua-t'il très brièvement, ne souhaitant pas se répandre dans les détails, rendu anxieux par la perspective de creuser encore davantage le fossé entre eux avec des paroles trop maladroites. Il devait prendre à garde à tout ce qui sortait de sa bouche durant les prochaines minutes. Il ne devait pas rendre cette discussion encore plus difficile. Ashley regrettait les conversations qu'il avait eu avec sa soeur par le passé : à l'époque, tout était bien moins compliqué. Il n'y avait pas tous ça entre eux. Il n'y avait pas ce mur qui lui apparaissait insurmontable de là ou il se trouvait.

La route du pardon était semée d'embuches et si la traversait en valait clairement la peine, cela n'allait nullement être facile. Déjà, la facilité avait été exclue de ce projet, cette conversation en étant totalement dépourvue. Les paroles prononcées ensuite par sa soeur l'apaisèrent quelque peu. Pour qu'elle reconnaisse qu'il lui avait manqué, elle devait s'être calmée, le moment électrique de ses retrouvailles étant passé. Peu être étais ce seulement le début et un nouveau subviendrait dans les prochains instants si Ash' avait la maladresse de faire un pas de travers, ce qu'il ferait sans doute à un moment ou à un autre, mais en attendant, il savourait la sûrement brève suspension des hostilités. Je sais, j'ai grandit moi aussi, des choses ont changées, forcément. Rétorqua t'il avec un bref sourire aux lèvres bien qu'il trahisse un peu d'anxiété sur son côté. Enfin, s'il y avait un truc de grave, tu m'en parlerais j'espère reprit-il en arquant les sourcils, retrouvant un bref instant ses instincts de frère protecteur. C'était typiquement le genre de phrases qui allait rendre sa soeur irritable mais il prenait le risque il n'allait pas retirer ça et estimait avoir à le savoir si Lola n'allait pas bien. J'ai pas de plan, Lola. Mais je vais rester ici, oui, Dartmouth ne me reprendrait surement plus maintenant de toute façon et je ne suis pas venu pour rien. Répondit-il, incapable de rétorquer que non, il n'allait pas se mêler de ses affaires, il ne pouvait pas lui promettre ça alors qu'il ne comptait pas le frère. Il était un frère qui avait mit de côté ce rôle durant des années, mais il n'en restait pas moins un frère.
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Réunion de famille inattendue
Ft. Ash & Lola


Je savais que ce que je venais de dire au sujet de la mort de notre père était dur. Mais c'était la réalité. Je m'en voulais presque d'être aussi distante, aussi froide et aussi arrogante avec mon frère, alors qu'il venait tout de même de faire un effort conséquent en abandonnant sa faculté, ses amis, son entourage pour moi. Je savais pertinemment que j'étais injuste avec lui. Et je m'en voulais, mais j'avais ce besoin incurable de lui rendre la pareille. La vengeance n'avait jamais été notre passe-temps, enfants, mais je voulais lui faire comprendre à quel point j'avais été blessée de son absence si longue. Je me souviens encore de mon adolescence, lorsque j'avais 15 ans, et qu'il nous à annoncé à nos parents et moi, qu'il quittait la maison. Ça ne m'avait pas étonnée, vu la fréquence de ses fugues, mais à ce moment là, je me souviens que je m'étais sentie si petite dans son coeur, si oubliée. Il m'avait laissée toute seule, et je crois que c'est depuis ce jour là, que j'ai commencé à lui en vouloir. Je pensais que la maladie de notre père allait le faire revenir, renforcer nos liens, mais non. Je m'étais sentie seule entourée d'adultes qui ne me comprenaient pas davantage. Et à la mort du père, j'avais carrément eu cette impression d'abandon des deux hommes les plus importants de ma vie. La phrase d'Ash me sortit de mes pensées. Comme un boomerang, elle était aussi tranchante que ma voix lorsque j'eu finit la phrase de mon frère. Désolé, je ne me voyais pas te passer un coup de téléphone.
Je le regarda, puis souris en hochant la tête positivement avant de la baisser au sol. Ça fait mal. Je la relevais cinq secondes plus tard pour lui balancer ' C'est vrai, c'est pas dans tes habitudes, ces trois dernières années ... ' Je souffle un bon coup puis le laisse continuer, je crois que pour mon déjeuner avec les filles, c'est raté, mais elle comprendront, et puis Candice, qui est au courant maintenant que le deuxième Northwood est à Harvard, va surement leur expliquer.
Quand je suis parti de chez les parents, ou même quand je fuguais, c'était jamais pour te blesser, mais à l'époque, ma relation avec papa, la notre même... Il fallait que je m'éloigne de ça ... j'ai grandit moi aussi, des choses ont changées, forcément. Il décroche un petit sourire, ça m'attendrit quelques secondes et j’acquiesce de la tête. Je comprends très bien son geste, mais je ne peux m’empêcher de le prendre aussi pour moi. C'est surement très égoïste, je sais, mais pour moi, s'il est parti, c'est aussi parce que j'étais à un âge ou je découvrais pas mal de choses. A 15 ans, j'ai eu toutes mes premières fois. Concernant la cigarette, l'alcool, la drogue ... mais c'est aussi l'âge ou j'ai pour la première fois connu l'amour, avec Honoré. Je sais qu'Ash ne la jamais supporté parce que toutes ces premières fois, c'est avec lui que je les ai découvertes. Et d'une part, c'est peut-être en me voyant, pensant me foutre en l'air, qu'il s'est barré. Ça m'fait mal. Parce que j'avais besoin de lui. D'ailleurs il rétorque en arquant un sourcil Enfin, s'il y avait un truc de grave, tu m'en parlerais j'espère Mais moi, je me braque une nouvelle fois. Bien sur qu'il s'est passé des trucs graves. Mais à quoi bon lui dire ? Pour moi, c'est du passé bien que j'ai encore du mal à enterrer définitivement cette partie de ma vie derrière moi. Il aurait du poser la question plus tôt. D'ailleurs, ma distance n'hésite pas à refaire surface. Mes paroles lui volent à la figure en éclats ' Parce que tu comptes faire quoi Ashley, s'il se passe un truc de grave ? Et puis non, désolée de t'enlever ce foutu rôle de sauveur, mais tout se passe à merveille dans ma vie ... du moins jusqu'aujourd'hui. ' J'ai presque les larmes aux yeux de lui faire payer sa fuite ainsi. Ça me fait mal de nous voir comme ça, nous qui avions toujours été si complices. Normalement, je lui aurais tout balancé, et il m'aurait serrée fort dans ses bras, pendant que je pleurerais à chaudes larmes, mais de toute façon, j'avais mis des mois à me remettre de tout ça, inutile de faire resurgir des histoires pareilles. Je calme ma colère et m'adosse contre le mur en lui demandant quel est le plan.
J'ai pas de plan, Lola. Mais je vais rester ici, oui, Dartmouth ne me reprendrait surement plus maintenant de toute façon et je ne suis pas venu pour rien. Je roula des yeux en entendant un énième Lola sortir de sa bouche mais resta tout de même attentive à ses paroles avant de répliquer à mon tour ' Et je suppose que comme maman le souhaitait pour moi, tu vas rentrer chez les Eliots toi aussi ? ' C'était une question dont je connaissais très bien la réponse. Même si c'était pas pour faire plaisir à maman, ce serait forcément pour me faire chier. Enfin. Il n'avait pas que ça à faire de sa vie non plus, mais ça me ferait bien chier néanmoins. Retrouver Aleks le soir serait bien plus compliqué, maintenant que j'aurais droit à une surveillance h24. ' Puisque je suis condamnée à passer le restant de mes études avec toi, je te demanderai d'éviter de m’appeler Lola en public, d'éviter de faire le flic permanence parce que j'ai plus 15 ans, j'suis majeure, maintenant, et aussi d'éviter de prendre ton rôle de grand frère protecteur trop à coeur ... il a fallu que j'apprenne à me débrouiller sans toi ces dernières années, j'men sort pas mal. ' Ce que je venais de dire était éminemment faux. J'avais terriblement besoin de lui, et depuis l'été dernier, jamais je ne m'étais sentie aussi faible. Mais il était hors de question qu'il le sache. Trop facile.


© Belzébuth
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La famille Cellier-Northwood.
Il avait sentit que dire une telle chose était maladroit dès que les mots étaient sortis de sa bouche. C'est vrais qu'il n'avait pas été franchement bavard et une fois sa majorité atteinte, il avait chercher à mettre de la distance entre lui et tout ce qui le ramenait à sa famille. Il voulait savourer une indépendance nouvelle sans être sans arrêt ramener à son rôle de fils. Il ne voulait plus avoir à rendre des comptes à son père sur tout ce qu'il pouvait bien faire dans sa vie. Il avait cessé de se considérer comme un gamin dès lors qu'il s'était enfoncé dans la tête l'idée qu'être le petit garçon obéissant de son père était quelque chose de dépassé et donc plus du tout fait pour lui. Il n'avait réalisé la stupidité de la chose que quand il ne pouvait plus réparer quoi que ce soit auprès de son géniteur : au décès de ce dernier, tout s'était fait plus clair dans son esprit mais malheureusement, il avait été beaucoup trop lent à comprendre. Le fait de voir grandir sa soeur lui avait pourtant donner une idée de ce leur père avait put ressentir et les raisons pour lesquelles il agissait comme il le faisait, à savoir uniquement par amour et dans l'optique de leur offrir une vie digne de celles qu'il désirait pour eux. Ashley se racla la gorge. Inutile de formuler une excuse pour cela : les faits étaient les faits. Il n'avait pas cherché à donner des nouvelles, pas plus à sa soeur qu'à ses parents. En effet acquiesça t'il simplement, las de chercher à se défendre comme il l'avait fait durant son adolescence. Il n'avait pas envie de nier bêtement et d'être à l'initiale d'une dispute sans fin.

Oui, il s'était comporté comme un crétin et avait jouer le fils et le frère indigne, reniant quasiment ses origines en faisant tant d'efforts pour gommer tout ce qui le rattachait aux gens qui l'avaient pourtant vu grandir. Il n'avait jamais cessé d'aimer pour autant ses personnes, mais à l'époque il était stupide, il l'était sûrement toujours assez et n'estimait pas que c'était suffisant pour ne pas les repousser ainsi hors de sa vie. Le décès de son père avait remit les choses en place pour lui. Si ces regrets et la peine d'avoir ainsi détruit sa relation avec son paternel, le sentiment d'avoir été odieux et pas assez présent pour lui, le bouffaient davantage chaque jour, cela l'avait aussi aidé à se remettre un peu en question. Mais il n'était pas parfait. Malgré son arrogance et son besoin d'avoir raison, il n'avait jamais cherché a prétendre à la perfection. Il ne se faisait pas des fausses illusions quand à sa propre personne, il avait passé l'âge auquel on avait tendance à se se sentir exceptionnel et tout a fait capable de se faire son chemin seul dans la vie. Les paroles de sa soeur le touchait. Tu as l'intention de m'en vouloir toute ta vie ? Ca t'aide à mieux dormir, de me détester et de chercher à me punir de ce que j'ai fais en me disant ça ? En me jetant à la figure tout ce que tu sais pertinemment qui me blesse ? Il n'avait pas crié ou employer un ton glacial, cassant. Il ne cherchait pas à aggraver les choses, mais il voulait une réponse. Tout ce qu'elle disait là revenait à dire qu'elle ne voulait plus qu'il assume son rôle de frère à présent. Quand bien même elle voudrait de toutes ses forces une chose pareille, n'était-elle pas suffisamment intelligente pour comprendre qu'il en était incapable, quand bien même pour une fois il y mettrait toute la bonne volonté qu'il pouvait puiser en lui ? Il n'ajouta rien, attendant qu'elle reprenne la parole. Cette discussion ne menait sans doute nulle part, ils se fatiguaient sûrement tous les deux pour rien, mais Ash' ne pourrait accepter d'être venu jusqu'ici pour rien. Sa soeur lui demanda si leur mère l'avait poussé à rejoindre les Eliot et Ashley lui renvoya un sourire froid. Tout juste, Lola. Je lui en ai fait suffisamment baver comme ça, papa aurait aussi sans doute voulu que j'intègre les Eliot, j'essaie de me rattraper comme je peux car je ne peux pas changer le passé. Elle lui récita par la suite une sorte de liste de conditions. Il ne put s'empêcher de laisser échapper un éclat de rire un peu crispé. Tu sais que je n'ai pas l'intention de t'obéir dans l'espoir que tu me pardonnes plus vite ? Je suis suffisamment grand moi aussi pour savoir quoi faire et j'imagine que je saurais rapidement si tu gère bien ou non, c'est l'avantage de connaître quelqu'un depuis sa naissance, je te connais mieux que tu te l'imagines.
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