Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWe can't always make more memories ll Antonio
Le Deal du moment : -50%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
54.99 €


We can't always make more memories ll Antonio

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'avais repris mes études dans le but de devenir psychiatre et bon nombre de personnes m'avait conseillé Harvard pour sa qualité d'enseignement. Après le diplôme en poche je n'avais aucune idée si je devais rester sur le territoire américain ou si mon pays natal me rappellerait. Je n'avais pas eu de pincement au cœur en quittant la maisonnée familiale, bien au contraire, j'allais tourner la page, commencer un nouveau chapitre, un nouveau départ en quelque sorte. Tout me raccrochait à Séville et je n'avais pas vraiment envie de me rappeler des fantômes du passé pour le moment. Au moment de mon arrivée, la jeune femme qui m'avait accueillie m'informa que le campus était quasiment vide à cause d'un Spring Break, ce mot? Je l'avais entendu quelques fois sans réellement en comprendre le sens. Après m'avoir expliqué je m'étais envolée par le premier avion trouvé pour Hawaï. J'avais retrouvé l'hôtel somptueux et j'étais là pour une petite semaine. Quel rêve de commencer sa scolarité par des vacances de folie? Je ne savais pas ce que ce séjour me réservait mais ce que je savais pertinemment que je pourrais m'intégrer plus facilement. Il fallait que je reste moi-même avant tout mais je devais faire bonne impression tout de même.

Petite soirée sur la plage avec quelques étudiants pour admirer le coucher de soleil, c'était assez sympa à vivre. Cela me rappelait vraiment lorsqu'en famille nous allions dans le parque nacional de Donana. C'était le bon vieux temps tout ça, quand elle était encore là.
L'air chaud venant me frôler, vêtue d'un maillot de bain et d'une robe légère, j'aimais beaucoup le soleil que procurait cette île. Ce n'était pas si incompréhensible finalement qu'Elvis Presley aime cet endroit. Alors que je regardais chaque groupe d'étudiants rire, s'amuser, flirter, ça me donnait raison quant à mon choix de quitter l'Espagne pour un temps.. ou pas qui sait ! Je marchais avec mes petites sandales blanches dans les mains, le sable commençait à se refroidir avec le soleil qui se couchait. Avec mon téléphone, je pris quelques photos que j'envoyais à ma maman pour lui compter mes petites aventures.

Regardant ensuite l'océan quelques instants, je tourne ma tête pour regarder ce qu'il se trouve sur mon passage. A quelques mètres de moi se trouve un homme mais pas n'importe lequel. J'ai du mal à le reconnaître, après tout, dix ans séparent notre dernière entrevue. J'ai du mal à le croire. Ma première pensée qui me vient à l'esprit c'est une hallucination, il est impossible de trouver Antonio ici, sur la plage, et encore moins à des milliers de kilomètres de notre maison familiale. Et pourtant au fur et à mesure que je m'approchais, les doutes et les hypothèses qui fusaient à une vitesse éclaire dans mon esprit s'estompaient de façon tout aussi rapide. C'était bien lui, je ne pouvais plus en douter. Les yeux écarquillés, les émotions diverses et variées me submergent comme des flash back du passé, lui, notre première fois, son départ, le suicide de Maria.. Tout. Je m'arrête, je sais qu'il m'a vue aussi, je suis figée... Voulant fuir mon passé, c'est lui qui me suit partout où je vais;

Putain mais c'est pas vrai !

Qu'est ce que j'avais fait au ciel pour mériter ça? Je ne savais pas si j'étais heureuse de le trouver là devant moi après les milliards de questions que je m'étais posée dans ma tête après son départ., ou si j'étais en colère, toujours après m'avoir quittée sans crier gare de cette façon, sans explications et de m'avoir laissée seule face au drame qui s'est produit dans ma famille.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Agathe avait quitté Hawaï après m’avoir signalé par sms avoir retrouvé son frère et après tout même si ça me fait chier dans un sens, je la comprends ça reste l’un de ses proches. De mon côté je compte bien tenir la promesse que je lui ai fait, de ne pas aller voir ailleurs, de ne pas glisser mon corps dans d’autre drap. Cependant ce n’est pas pour autant que je me prive de sortir car je ne vais pas non plus m’arrêter de vivre pour cela tout de même. Sur la plage, une grosse soirée est prévue puisque c’est bientôt la fin de notre séjour. Avant de partir de l’hôtel je finis mon cocktail après m’être préparé, puis je me rends sur la plage ou la soirée bat son plein et je vais me chercher de quoi boire avant de partir un peu plus loin, n’ayant pas spécialement envie de me mélanger au reste de la communauté car j’suis quelqu’un d’insociable dans le fond et encore plus là. Je ne veux pas croiser une lourde qui va vouloir plus qu’une simple discussion avec moi, fin tout simplement je veux être tranquille alors je reste en retrait, sur le sable fin, buvant ma pinte tout en observant l’horizon, me laissant bercer par le son émanant du bar. Malheureusement je ne suis pas seul bien longtemps puisque je suis rejoins par quelqu’un, entendant le bruit des pas dans le sable, ce qui me vaut un long soupir car je ne tiens pas à être dérangé. Cependant quand je tourne la tête en direction de cette personne en approche, mon regard se fige sur la jeune femme et je n’y crois pas mes yeux. Je ne sais pas trop comment réagir c’est assez fou, j’pense même faire un mauvais rêve car ce n’est pas possible qu’elle soit ici, elle qui aime tant l’Espagne. Mais lorsqu’elle ouvre la bouche, je reconnais sa voix et ça ne fait aucun doute. Je fronce les sourcils, j’avais besoin de tout mais certainement pas de ça ou du moins pas maintenant. Elle jure et je serre ma mâchoire, mon regard se plongeant dans le sien, je sais que j’ai mal agi dans un sens mais ce qu’elle ne sait pas elle en revanche c’est ce que j’ai vécu dans les murs de ma maison et la réelle raison de mon départ. Il me fallait couper les ponts, faire comme si je n’avais jamais vécu ici et dans un sens l’effacer de ma mémoire. « Quoi ?! Qu’est ce qu’il y a ?! » Je ne peux pas me taire, elle se montre agressive, j’en fais autant. Je sais bien que ça rime à rien ce que je suis en train de faire mais je ne peux pas m’empêcher, c’est ainsi que je suis. Je bois dans mon verre tout en la fustigeant du regard.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'avais fui l'Espagne, mon pays d'origine, celui qui m'avait aimé et chéri pendant 25 ans. Comment cela pouvait être le seul endroit où je ne veuille plus aller maintenant? Rien que l'idée de devoir retourner à Noël là bas me donnait la nausée. J'avais enfin réussi à partir de là bas car cela me rappelait beaucoup trop de mauvais souvenirs, que j'enfouissais bien profondément dans ma mémoire. Ici je recommençais une vie, loin des traditions ancestrales latines. Non, ici je pouvais être qui je voulais et surtout comme je le voulais. Sans avoir de représailles en suivant évidemment.
Venir étudier aux Etats Unis me permettrait surtout d'élargir nos horizons, car il ne faut pas se le cacher, Harvard est connue pour accueillir bon nombre d'étudiants étrangers, je tomberais peut être sur un brésilien, une argentine ou encore un italien? J'étais loin de me douter cependant que j'allais tomber nez à nez avec un espagnol et pas n'importe lequel, Antonio. J'avais après son départ, voulu l'oublier, tirer un trait noir et épais sur lui, sur nous, sur tout ce qui nous liait et ce qu'il s'était passé. C'était presque incroyable dans tous les sens du terme, comment pouvais-je retrouver mon acolyte de toujours là, sur une plage, à Hawaï qui plus est. Non, non je rêve ce n'est pas possible. Et pourtant, alors que je jure à haute voix, il se retourne en me voyant. Je sais qu'il est aussi surpris que moi, je le remarque à ses mimiques que je connais bien trop bien. En une dizaine d'années, il n'a pas si changé que ça, si ce n'est que sa plastique ressemble vraiment à un apollon et il ressemble davantage à un mec qu'à un adolescent. Il n'est plus le garçon que j'ai connu sans doute. De l'eau a coulé sous les ponts, j'en suis consciente. Mais lorsqu'il me demande ce que j'ai, je montre ma stupéfaction. Je m'avance alors vers lui en ne lâchant pas son regard.

Tu plaisantes j'espère !

Il a peut être un peu bu, je ne vois pas d'autres excuses à son comportement, il est en tord, il devait certainement avoir une bonne raison pour partir comme ça, ce que je déplore c'est de ne pas m'avoir dit qu'il partait.. J'aurais aimé qu'il me dise pourquoi, je méritais des réponses, merde ! Le voir boire tranquillement me met hors de moi je prends son verre que je fous au sol.

Dix ans que tu es parti de chez nous, dix putain d'années Antonio et j'ai juste le droit à un Qu'est-ce qu'il a? Tu dois bien te douter de la réponse ! Je méritais pas ce qu'il s'est passé, si tu savais par quoi je suis passée espèce de sale merde ! Je te déteste comme je n'ai jamais haï personne ! Tu n'as pas de couilles c'est pas possible autrement ! T'aurais pu me dire au revoir au moins, je comptais si peu à tes yeux?

Les mots que je lui balançais je les gardais depuis bien trop longtemps. Je sais qu'il a le sang chaud, après tout c'est un latino lui aussi non? Je me rends compte en parlant que je réagis comme une adolescente de quinze ans, tout bonnement car c'était elle qui parlait à ma place, à la jeune fille blessée d'avoir perdue son meilleur ami, son acolyte, son double... Elle avait du faire face à un million de choses sans lui, et elle aurait aimé qu'il soit là tout simplement.

Tu dois avoir une bonne excuse pour m'avoir abandonné Munoz ! Parce que t'as joué les sacrés connards je te le dis ! D'ailleurs tu sais quoi, vas te faire foutre, putain, je suis pas là pour me prendre la tête, je démarre une nouvelle vie, c'est pas pour me faire chier avec mon passé !
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Mes nerfs ont été mis à rude épreuve depuis le début de ce Spring Break et alors que je pensais pouvoir avoir un peu de repos ou du moins de temps pour moi, loin des embrouilles et de toutes ces ondes négatives qui m’entourent, voilà que Nala réapparait comme si de rien était et je suis tout simplement sur le cul. Je sais très bien comment les choses vont se passer et ça ne risque pas d’être tendre et cordial, bien au contraire. D’ailleurs elle ne tarde pas à s’agacer de ma présence et à mon tour je lui réponds, un ton pour le moins énervé et un brin provocateur. Si je la dérange tant que ça elle n’a qu’à rebrousser chemin plutôt que de faire son cinéma. Je fronce les sourcils en la voyant s’approcher comme une furie, s’énervant d’autant plus de ma réflexion. Si elle veut des réponses à ses questions elle est au mauvais endroit, je ne lui dois absolument rien et je ne veux pas ouvrir de nouveau cette page douloureuse maintenant que j’ai arrêté de faire des cauchemars de tout cela. Je secoue la tête de gauche à droite en guise de réponse pour lui faire comprendre que non je ne plaisante pas, je suis totalement sérieux et l’alcool n’y est pour rien là dedans puisque c’est mon premier verre. Ma réponse ne lui convient pas puisqu’elle balance mon verre au sol comme une hystérique et je fronce encore plus les sourcils, mon regard s’obscurcissant. « Mais tu vas pas bien toi, t’es folle » Ouais clairement son comportement le prouve. Ce qu’elle me reproche je peux l’encaisser encore mais les insultes et le fait qu’elle me parle de ce par quoi elle est passé c’est trop, alors j’explose tout simplement « Me dis pas ça à moi !! Tu ne sais rien de moi, seulement ce que j’ai voulu te montrer, alors viens pas maintenant te faire passer pour la pauvre victime alors que tu ne connais rien ! » Elle a beau être ravissante, encore plus que par le passé, j’en ai rien à secouer là « Pas de couilles ? Trouve un mec avec autant de couilles que moi et tu reviendras me parler. En attendant quand tu me les gobais tu ne tenais pas ce discours » Violent, trash mais tout ça c’est de sa faute, elle a voulu jouer l’approche agressive elle m’avait trouvé. « Je n’avais pas le temps de dire en revoir, je devais partir tout simplement » Ce qu’elle ne sait pas c’est qu’on ne m’a pas laissé le choix, j’ai été embarqué par la police pour témoigner, puis j’ai été envoyé en famille d’accueil loin de Séville. Oui je sais que j’aurais pu lui écrire mais ça ne m’a jamais traversé l’esprit, car cela me ramenait à mon père et je devais tirer un trait sur tout ça pour pouvoir espérer avancer. « Pense ce que tu veux de moi ça m’est égal » D’un air détaché je lui balance cela alors qu’elle me déblatère sa haine. « Tu veux démarrer une nouvelle vie et tu viens là me casser les couilles ? T’es pas franchement logique. Va te jeter à la mer ça te fera du bien j’pense »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A quinze ans, puis seize je m'étais toujours demandée comment se passeraient nos retrouvailles.. Est-ce qu'on se tomberait dans les bras terriblement émus par la situation? Est-ce qu'on serait trop timides pour s'adresser la parole car après tout dix ans séparaient notre dernière fois ensemble. Mais j'étais loin de me douter de la façon dont les choses tourneraient. Je savais qu'il y aurait eu des demandes d'explications, des règlements de compte, que le ton monterait un peu sans doute... mais pas au point de se hurler dessus chacun notre tour, à la limite de l'irrespect, cela me choquait pas mal et pourtant je continuais d'aboyer sur mon meilleur ami d'enfance comme s'il était un défouloir. Je le connaissais que trop bien, nous avions passé trop d'années ensemble pour qu'il ait autant changé. Son comportement provocateur me faisait vriller. Comment pouvait-il prendre cet air de merde devant moi?
Je fronce les sourcils en serrant ma mâchoire au maximum, limite de façon douloureuse. Mes poings bien serrés, je suis une furie, j'ai qu'une envie lui balancer mon poing dans son joli petit minois. Une hystérique, c'est le mot sans doute approprié à mon comportement actuel et pourtant je ne le contrôle pas. Il n'a pas tord, je suis folle.

La pauvre victime? Et est-ce qu'une seule fois depuis dix ans tu t'es demandé par quoi MOI je suis passée? T'as jamais cherché à savoir si j'allais bien, si..

Je m'énerve, j'essaie de ravaler mes larmes, mais la vision de Maria s'empare de moi, ma petite soeur chérie qu'Antonio connaissait d'ailleurs si bien... il n'était pas au courant d'ailleurs... Je sais que les insultes à son égard sont de trop, je n'aurais pas du les lui balancer au visage mais la souffrance de la mort de ma petite soeur couplée à celle du départ soudain de mon meilleur ami à l'époque c'était UN PEU trop à supporter pour une gamine de quinze ans. Alors, je regarde autour de moi, nous sommes assez loin des gens et les musiques des gens camouflent nos cris. Face à ses propos, je l'écoute en arquant un sourcil, un sourire narquois sur les lèvres.

Oh et bien, tu veux que je te donne leur numéro? Histoire de faire le concours du mec ayant le plus de testostérone? pas de soucis, j'en connais un bon paquet mon petit !

Je soupire comme si j'étais déjà épuisée, et me rends compte que tout ceci est complètement absurde, nous sommes adultes après tout, qu'est-ce que nous sommes en train de faire.. J'ai envie de me barrer loin de lui, de ne plus jamais l'écouter... De l'effacer de ma mémoire... Il va loin...

Gober? et toi avec tes cris de plaisir, il me semble que t'as pris ton pied aussi non pour une première fois, elle était pas si merdique que ça ! On avait bien de quoi se vanter !

On avait eu une première fois de rêve, c'était spontané, sans douleur, rempli de désir et de passion, je ne pouvais pas rêver mieux comme première fois. Je voulais que ce soit lui et personne d'autre qui  me prenne ma virginité. C'est à ce moment là que j'ai compris qu'il me troublait plus que j'osais le penser. A l'heure d'aujourd'hui, Antonio Munoz est un homme, sacrément bien foutu, il a peu changé, mais ce qui a changé c'est qu'il a vieilli et grand dieu comme ça lui va bien, je m'étais imaginée un Antonio dans ma tête à chacun de mes anniversaires, et c'est exactement comme ça que je l'imaginais. Il était parfait comme ça.

J'ai attendu des années avant de pouvoir tourner la page, on m'a privé de mon meilleur ami, et t'es parti à un moment de ma vie où j'avais besoin de toi, terriblement..

Ma gorge est serrée, ça s'entend.  J'avais envie de lui demander s'il était heureux désormais mais c'était sans compter la phrase qu'il venait de me dire, il était allé beaucoup trop loin. Comment après toutes les années qu'on avait partagées ensemble, nos secrets, nos délires, notre vie tournait autour de notre binôme.. pourquoi deux amis proches pouvaient être deux parfaits étrangers dorénavant.. C'était douloureux à comprendre.

Non mais Antonio ! Que merda ! Cabron ! Qui êtes vous??? Qu'avez vous fait de mon hermano? Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de me dire? A MOI? Avec tout ce qu'on a vécu, je suis quoi? Une étrangère?

Bien sûr que je l'étais, depuis dix ans, Antonio était un autre homme, ce n'était plus l'adolescent que j'avais laissé dix ans plus tôt... J'avais drôlement changé moi aussi. Je n'avais plus de coeur, c'était terminé ça..
J'envoies valser ma main en sa direction comme pour enlever un moustique qui se trouve dans mon champ de vision.

Je suis restée surprise de te voir, je ne pensais pas que nos retrouvailles se passeraient comme ça et c'est pas faute de les avoir imaginé comme quoi le monde est petit putain, HAWAI quoi, mais là tu dépasses les bornes, de toute façon si je crevais sous tes yeux, t'en aurais rien à foutre. A croire que j'ai jamais compté pour toi Antonio, ne me dis pas que ça te fait rien de me voir là? Je ne te crois pas. Je te connais trop bien. T'as peut être refait une petite vie parfaite depuis que tu es ici, mais ton passé est ancré en toi pour toujours Cari.

Cari c'était le mot affectueux que l'on se donnait étant enfants, et bizarrement c'était ressorti de ma bouche comme par magie sans que je sois maître de mes mots. J'ai envie de pleurer, parce que je suis à bout de nerfs, je dois m'en aller loin d'ici. Je me décale et commence à avancer vers lui pour le contourner.

Au fait, quand t'es parti, peu de temps après, j'ai retrouvé Maria sans vie, elle a décidé de se suicider, tu imagines toi, ma petite soeur, si ça t'intéresse de le savoir.  Alors l'idée de me jeter dans la mer,  crois moi j'ai pas attendu que tu me le dises pour que l'idée me traverse l'esprit.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Une de perdue, dix de retrouvées comme le dit l’expression. Je ne sais pas si c’est vrai mais en tout cas à peine Agathe parti que voilà Nala qui débarque de nulle part et elle a la rage de dix femmes en elle ça ne fait aucun doute là-dessus mais je ne me laisse pas impressionner par cela de toute évidence. La colère prend le pas sur le reste et je monte à moi aussi dans les tours sans plus tarder, nos gênes parlant pour nous. Pour preuve je n’ai pas le moindre filtre avec elle, la blessant probablement par mes paroles mais là je n’arrive pas à regretter tellement je suis énervé après elle et sa façon d’avoir entamé la conversation. Je l’ai laissé c’est vrai, mais je n’ai pas eu mon mot à dire là-dessus, ça elle l’ignore et elle l’ignorera toute sa vie car je ne compte pas lui dire ce que j’ai subi, j’en ai bien trop honte, c’est mon petit secret, celui que j’emporterai dans ma tombe. Elle s’insurge quand je lui parle de faire la victime et je l’affronte, mon regard se voulant sombre, dévastateur. « T’as cherché à savoir toi en retour ? Arrête de me faire porter un chapeau là ou tu n’as pas spécialement fait mieux ! Et oui tu te fais passer pour la victime que j’ai abandonnée sans me préoccuper, mais tu ne sais rien de tout ce qu’il s’est passé et c’est pas plus mal. Déteste moi vas y si ça peut te faire du bien » Ouais après tout si cela lui permet de mieux vivre la chose et ne pas me questionner sur la raison de mon départ alors c’est tout bénéf pour moi. J’ai su composer avec quelqu’un qui ressent une haine profonde pour ma personne alors le refaire de nouveau ne sera pas difficile. Je remarque cependant quelques larmes se former dans ses yeux et je comprends pas trop pourquoi elle agit de la sorte. J’aime pas spécialement la voir ainsi c’est vrai, mais je ne dis rien, je me contente uniquement de la regarder. Elle ne sait pas de quoi je suis capable et elle continue de parler alors je souffle tout en essayant de me tempérer. « Je m’en cogne des mecs qui t’ont secoué après moi. Pas un ne m’arrive à la cheville de toute évidence » Au fond je le sais et elle aussi, sa réaction le prouve après tout qu’elle n’a jamais retrouvé autant de satisfaction avec un autre que cela avait pu être le cas avec moi. « Est-ce que j’ai dis que j’ai pas pris de plaisir moi ? Non il me semble pas. Mais toi tu as parlé de mes couilles donc j’ai répondu à cela et comme tu les as eu en bouche, tu peux attester de leurs existence. J’te rassure aujourd’hui encore elles sont là. Vide mais bien là » Je la cherche, je la provoque, je prends mon air détestable mais c’est tout ce que j’arrive à lui donner pour le moment tellement nos retrouvailles se veulent dans un contexte de haine. « Je ne pouvais pas rester » Je ne trouve rien de mieux à dire car je veux pas rester dans les détails. Elle aurait certes mérité que je sois là mais on ne peut pas réécrire l’histoire de toute évidence donc inutile de s’attarder trop longtemps là-dessus et puis même j’suis pas doué pour les excuses de toute manière. « Je suis le même, je n’ai pas changé mais tu étais juste trop aveugle pour voir qui j’étais au fond. » Cela est faux, mon père m’a retiré le peu de bon fond que je pouvais avoir mais elle doit rester dans l’ignorance de tout ça et faire face à la personne égoïste que j’étais à présent. « Tu devrais être contente, tu as dit me détester, alors fais le ça ne me touchera juste pas » Ce n’est pas contre elle mais à présent je suis immunisé à tout cela, je n’ai plus de larmes, plus de sentiments, plus rien et je le dois à mon paternel et ses violences physiques ainsi que ses viols à répétition sur ma personne. « J’ai dépassé les bornes ? Retourne les choses tu as raison. Qui a été agressive ? TOI je te rappelle. Si après moi tu t’es habituée à côtoyer des mecs sans caractère, ce n’est pas mon problème et je vais pas me laisser marcher sur les pieds, que ce soit par toi ou n’importe qui d’autre, homme ou femme. Tu ne crois quand même pas que j’allais te sauter dans les bras là ou toi tu m’agresses ? » J’essaye de poursuivre mais ce qu’elle me dit me stoppe net et je la regarde juste sans réagir, ce surnom affectif que l’on se donnait, résonnant dans ma tête. Elle s’approche de moi et m’avoue quelque chose qui me glace le sang et me coupe la respiration. « Je suis désolé pour ta sœur, je savais pas. » Je ne trouve rien de plus à dire, j’ai été maladroit dans ma prise de parole, c’était surtout se jeter à la mer pour se rafraîchir les idées. N’étant pas doué pour les excuses je ne sais pas trop comment aborder les choses. J’attrape sa main donc, premier contact physique depuis des lustres avec elle et je la regarde « Et toi … ça va ? » Ouais je lui demande, j’espère qu’elle n’a pas essayé de faire une bêtise ou je ne sais quoi.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Je ne pouvais pas le nier, malgré ma rage contre lui, le latino me troublait quelques peu. Il avait autant de colère enfouie en lui que je pouvais en avoir. Étrangement j’avais l’impression que pendant toutes ces années nous nous étions forgés tout deux une carapace qui nous permettait de mieux appréhender la vie sans en être trop affecté... cependant je n’avais malheureusement aucune idée de la raison pour laquelle Antonio était devenu de la sorte. Avait-il eu un drame dans sa vie comme moi? Qu’est ce qu’il s’etait bien passé ?... je le regarde me hurler dessus mais j’entends un mot sur deux je suis trop dans mes pensées pour l’entendre complètement.

.  Je t’ai cherché sur les réseaux sociaux, je ne te trouvais pas... je suis allée chez toi il n’y avait jamais personne pour me répondre. J’ai tout fait mais le monde est grand Anto ! Comment tu voulais que je fasse? Que j’entame un long périple à travers le monde à ta recherche ? Sois pas idiot ! Je n’avais aucune idée d’où tu étais en revanche toi tu savais exactement où j’étais. Et arrêtes de me répéter que je sais rien si tu me l’avais dit on en serait pas là. Mais je suis loin de te supplier pour connaître ces raisons. Et pour te connaître. Je sais aussi  que si tu ne dis rien, c’est que ça doit être douloureux ou assez grave..

Je l’écoute parler. Il est rempli de haine, a croire qu’il est devenu un homme sombre. Il est provocateur mais j’ai su avec le temps’ vivre avec son tempérament qui en dix ans a bien évolué. Je ne m’attendais pas à ce qu’il devienne un doux agneau qu’on peut caresser. Un canard qui se laisserait manipuler par une femme ou n’importe qui d’autre d’ailleurs... c’était pas Antonio ça, c’est pourquoi son comportement même s’il etait plutôt choquant ne m’étonnait guère. Je rigole à ses paroles, se voulait-il drôle ? Je n’en reviens pas comme il est devenu prétentieux !

Tu rigoles ! Si tu savais le nombre de mecs qui sont de meilleurs coups que toi, ça rabaisserait un peu ton ego surdimensionné Munoz !

Je hausse les épaules, pas peu fière de ma remarque. Évidemment c’était totalement faux enfin... du moins en parti. Je n’ai jamais oublié ma première fois avec Antonio. C’était parfait. J’ai pas souvent retrouvé les sensations que j’avais avec lui. Cependant les mecs avec qui j’avais couché n’étaient pas mal du tout. Il fallait qu’il arrête de se prendre pour un dieu grec quand même ! Peu importe toute notre pseudo histoire était ancienne. J’etais allée de l’avant. J’avais juste souffert de son départ soudain. Point à la ligne ! La conversation part dans tous les sens. Quelqu’un qui serait témoin de cela rigolerait sans doute. Je l’écoute avec un petit rictus. Il est si grossier et si prévisible. Sa réflexion est faite pour que je comprenne qu’il s’est envoyé en l’air récemment. Pathétique comme idée.

Ravie d’apprendre que tu te soulages ! Mais ça tu aurais pu le garder pour toi tu sais j’en ai rien à taper ! Enfin si ça te fait plaisir que je sois au courant grand bien te fasse !antonio munoz... tu me feras toujours doucement rire. T’essaies de me provoquer pour me faire réagir mais continues tu t’epuiseras Avant moi tu sais !

Je soupire comme si je m’en fichais royalement. Le fait qu’il ait continué de vivre et s’amuser depuis dix ans ne me fait rien. Nos chemins se sont séparés nos vies ont continué elles ...

J’ai bien compris ! Ne pas me dire au revoir ne te ressemble pas si tu es parti comme un sauvage c’est sans doute que tu étais obligé. Je t’en veux juste de ne pas m’avoir contactée à nouveau après coup. Tu as eu dix ans pour le faire .. mais tout ça c’est du passé.

Je regarde au loin vers l’océan. Je soupire. Je n’ai pas le courage de le regarder. Le ton s’est légèrement apaisé. Malgré des retrouvailles remplies de haine et de non dits enfin dévoilés. Nous sommes ridicules je le concoies. J’ai l’impression que nous avons quinze ans de nouveau.

Tu te trompes Cari ! Je sais qui tu es. Je te connais bien plus que tu ne le penses. Certes, de l’eau a coulé sous les ponts depuis ... c’est certain. Tu as changé c’est une évidence mais au fond on reste les mêmes.

Malheureusement l’œil du cyclone passé,la tornade latina recommence de plus belle. La tempête que nous avons créé tous les deux bat son plein. Le ton monte encore. Ce qu’il me dit me blesse.

Je me suis juste forgée un caractère qui me permettrait de pas souffrir nuance. Alors oui je gueule comme un chihuahua si tu veux, mais je n’ai pas été agressive. Juste surprise de te voir là. Au lieu d’être ravi tu m’as demande ce que j’avais. Ce qui m’a profondément déçue et vu ce que j’ai vécu comme merde j’ai vrillé. Ça va pas plus loin. Alors oui anto on sait, tu es un mâle un vrai, un mec bien viril qui sait se faire respecter je l’ai bien compris !

Je lève les yeux au ciel, lassée de son discours puéril. Et sans queue ni tête. Lorsqu’on parle de Maria j’ai mal, j’essaie de rester détachée par la situation mais c’est difficile. Je fixe le regard de mon ami d’enfance qui parle. Je laisse quelques secondes, profitant de ce bref contact, premier depuis dix ans.

Je sais bien que tu ne le sais pas c’est évident.

Le contact perdure. Je n’ai pas envie de le rompre pour le moment tout simplement. Je regarde Antonio. La conversation est redevenue normale. Enfin ! Calme et posée peut être un peu mal à l’aise sur les bords l’annonce du décès de ma petite sœur a suscité une réaction chez l’espagnol. Bingo ! Effet escompté malgré tout.


Oui ça va, pourquoi ça irait pas ?

Dis-je avec le sourire alors que je rompais ce contact physique. Je commence à marcher avec lui à mes côtés.je n’avais pas tenté de me faire du mal ou de mettre fin à mes jours. Cela ne m’avait pas effleuré une fois l’esprit. Mais j’avais souffert et dur était la reconstruction de moi même  après  ça ... j’étais devenue une garce sans cœur qui ne sait rien faire d’autre que de se méfier de tout le monde ..

J’ai évité de retourner dans notre quartier. J’ai fait des études de tourisme et j’ai travaillé dans une agence de voyages. Mais j’ai tout plaqué. Pour devenir psychiatre. Et rien de mieux qu’harvard Pour ça. Par contre pour faire le dossier d’admission et de bourse qu’est-ce que c’était chiant putain et me voilà ! Qu’est ce que tu deviens toi à part te vider les couilles ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

« T’as pas dû chercher plus que ça pour ne pas me trouver sur les réseaux mais bref. Clairement j’ai rien à te dire de toute évidence si ce n’est que tu as tout faux, y’a rien de douloureux » Je lui mens en pleine figure certes mais je le dois bien histoire qu’elle ne se pose pas la moindre question sur ce que j’ai pu vivre pendant tant d’années au domicile de mes parents. D’ailleurs je ne tarde pas à changer de sujet car je ne veux pas qu’on s’attarde sur moi et sur ce que j’ai vécu car ça ne regarde que moi et que je suis encore aujourd’hui le seul à être au courant de ce qu’il s’est passé en dehors des flics de Séville et de mes paternels que je déteste plus que tout. Je provoque Nala, j’en suis presque détestable mais au fond je pense ce que je dis bien entendu car elle a beau dire ce qu’elle veut pour me rendre jaloux ou je ne sais quoi, je connais la vérité « Ah ouais ? Etonnant que ça soit après moi que tu cours et que tu réagisses ainsi si il y a tant de mecs qui me sont supérieurs. On sait tous les deux que t’es en train de mentir alors inutile de poursuivre » Je sais ce dont je suis capable et en l’occurrence Nala le sait aussi et je peux même le lui montrer aujourd’hui car il parait que je suis comme le bon vin, avec l’âge je m’améliore toujours plus. Lors de notre rencontre je n’avais pas la moindre expérience et pourtant elle a aimé alors à présent ça serait décuplé. « Je n’essaie absolument rien, comme je t’ai dit je m’en fou. » Cette situation m’agace, je suis pas venu ici pour me prendre la tête alors qu’elle me laisse tranquille si elle ne souhaite pas que les choses dégénèrent plus que ce n’est le cas présentement. « Te contacter mais pourquoi ? A quoi bon ? Je te dois rien, tu me dois rien et comme tu l’as dit tu t’es fait plaisir à mon départ donc inutile que je te contacte ou autre » Et puis surtout je n’avais pas envie de renouer avec mon passé, je suis un égoïste et c’est justement grâce à cela que je m’en suis sorti au fil des années malgré ce que j’ai vécu. « Non tu ne me connais pas. Tu m’as connu et je ne suis plus l’enfant avec qui tu as grandi. » Plus jeune j’étais déjà un grand charmeur mais pas pour autant égoïste, cependant la vie m’a forcé à m’endurcir pour survivre et me voilà aujourd’hui totalement changé. Apprendre que sa sœur s’est ôtée la vie me stoppe net et je ne poursuis pas dans mon excès de colère car j’en suis désolé. J’hoche la tête à sa remarque sans rien dire, renouant le contact avec elle, ma main recouvrant la sienne un instant. « J’demande c’est tout » On sait jamais comment les gens réagissent donc je me renseigne. Elle rompt par ailleurs le contact tout en marchant et j’attends au même endroit un instant avant de la suivre tranquillement tout en l’écoutant me parler d’elle. « J’suis à la fac de sport, j’compte monter ma salle par la suite et devenir coach sportif » J’fais bref ça n’a jamais été mon truc de bavarder, j’ai pas cette habitude, passant plus souvent mon temps dans les draps d'une jolie jeune femme qu'à discuter, même si ces derniers temps je privatise mon entrejambe pour Agathe.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La conversation ne rimait à rien, on tournait en rond et ça m'agaçait plus qu'autre chose. C'était assez étrange de se retrouver après une dizaine d'années séparés et se parler de la sorte.

Ouais t'as raison j'ai tout faux

causes toujours Munoz, pensais-je; Je roule des yeux en soupirant. De toute façon, il ne comprendra pas mon point de vue c'est aberrant. J'avais vécu cette absence comme une grosse douleur alors qu'il venait de me dire que cela n'avait pas été le cas pour lui. Je le connaissais quand même un peu je me doutais bien qu'il me provoquait mais l'entendre le dire faisait un peu de mal tout de même. J'essaie de paraître détachée de ce qu'il me dit et même lorsqu'il parle de mes histoires de fesses qui n'arrivent pas à la cheville de la fois où nous avons eu notre première fois. Je rigole alors vraiment en l'entendant, je crois rêver.

Que je cours après toi? Non mais tu plaisantes? J'ai pas passé dix ans de ma vie à te retrouver ! Mais si ça te fait plaisir de penser que tu es le meilleur continues.. j'en ai rien à foutre.

Je croise les bras comme pour me protéger, j'ai eu des bons coups après lui et ça fait dix ans que ma première fois a eu lieu.. Evidemment c'était bien mais de là à dire que je courais après lui pour revivre cette sensation il a tout faux. Je dois l'avouer, il est plutôt charmant, bien plus que lorsqu'il était adolescent, il m'intrigue beaucoup. Je l'écoute encore parler et j'ai qu'une envie, lui flanquer mon poing dans sa figure ou dans son torse. J'ai envie de me jeter sur lui pour me défouler mais je me retiens pour ne pas paraître pour une névrosée bien qu'il n'y ai pas de doute à ce que je le sois déjà.

Comme tu ne me connais pas Munoz... mais j'aurais aimé rester en contact avec mon ami, alors peut être comme tu dis tu m'as fait voir une seule facette de toi pendant toutes ces années mais cette facette là de mon meilleur ami m'a beaucoup manqué pendant longtemps... Alors peut être qu'on se doit rien mais je pensais compter un minimum, mais j'ai l'impression que tu as tiré un trait sur ton passé et que je suis un dommage collatéral..

Je hausse les épaules. La discussion s'apaise mais le sujet n'en est pas moins intense. Je regarde le paysage et marche à ses côtés. Il fait du sport et je trouve que ça lui va plutôt bien. Je dois avouer que je suis assez épuisée par ces retrouvailles mouvementées. j'ai besoin d'un temps pour encaisser ce qu'il vient de se passer. Renouer avec mon passé n'est pas chose facile et me rappeler son départ et la mort de ma petite soeur Maria non plus. Je m'arrête en lui prenant le bras. Je lui lance un maigre sourire.

Je pense que j'ai besoin d'être seule. On essaie de se recontacter après le spring break sur le campus? Cela me ferait plaisir de te revoir.

Je dépose un baiser sur sa joue, presque instinctivement et pars dans une direction opposée à la sienne en me frottant le front, comment pouvais-je avoir vu un fantôme du passé, à des milliers de kilomètres sur une île.. Le revoir m'avait fait passé par toutes les émotions. C'était épuisant. Je ne sais pas ce que demain serait fait, mais je ne regrette pas de l'avoir revu. Le campus est grand, peut être que nous ne nous reverrons plus et c'est peut être pas si mal.. Seul l'avenir nous le dira.
FIN DU SUJET
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)