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salted wounds (lukson)

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C’est tout ce que ça coûte. Beaucoup de ressenti et très peu de raison. Et malgré tout, il avait d’essayer Luke, même si ça signifie se brûler les ailes et tomber de son piédestal. Et pour la façon que Carson avait de prononcer son prénom, un souffle infime mais qu’il était bien le seul à entendre, il ferait croire à des soirées poker à sa femme toute sa vie. Il ne voulait pas briser cette stabilité, la sûreté d’un foyer sûr aux dépens de Carson mais c’était brisé une famille pour des sentiments trop violents de la part d’un homme en mal de jeunesse. Ou parce qu’il vieillissait trop vite ? Il n’était plus certain des raisons de sa présence devant la porte de l’appartement de Carson, mais si ses deux pieds étaient plantés sur le tapis, il avait presque peur de taper contre le bois. Lui en voulait-elle ? Avait-elle réellement de la colère envers lui ? Son mensonge le rattrapait et il devenait de plus en plus difficile pour lui de le cacher. Il y avait beaucoup trop d’éléments qui allaient contre lui et il avait bien fais attention de en pas laisser de soupçons s’éveiller dans le crâne de Carson. Mais jusqu’à quand cela durerait-il ? Alors il cogna trois fois contre la porte, son air d’ours mal léché sur le visage.

@carson oesterwind
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J'avais fini par rentrer. Dégager ce jean qui me serrait les hanches, ce maquillage que j'avais presque trop soigné, pour un rendez vous raté. J'suis ridicule. Ridicule d'avoir accepté, d'avoir attendu une heure, d'y avoir pensé toute la journée. Hantée par sa présence, sa voix, sa foutue bouche contre la mienne pendant des heures, des jours qui ont suivi cette soirée dans l'aquarium. Je me maudissais, et pourtant, voilà que je lui ai dit de se pointer ici. Chez moi. Alors même que j'ai les cheveux en bataille, la peau à nu, un simple short en coton sur mes jambes, un débardeur et un poncho sur les épaules. Je rigolais pas quand je disais que j'allais dormir, et pourtant il est là, devant ma porte, quand j'ouvre pour dévoiler sa carcasse bien trop grande. Une moue sur les lèvres, et pourtant, mes yeux qui déjà le dévorent. « Bonsoir.. » que je dis simplement en me décalant, pour lui laisser le passage vers le salon qu'il connait déjà. Ma main resserre les pans du tissu autour de moi, je referme, et j'le suis en direction du salon. « Vous.. Tu.. » Les réflexes qui s'embrouillent, je bafouille, puis je demande en croisant les bras. « Tu veux quelque chose à boire ? »
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C’était soudain, certes. Peut-être qu’il n’avait pas le droit. Peut-être qu’il prenait le gauche et qu’il se pointait dans des lieux interdis d’accès. Mais concrètement, il n’y avait rien qui empêchait sa présence, parce que même sous un refus de Carson, il aurait pris la peine de taper à sa porte pour tenter de protéger les miettes de sa passion naissante et inappropriée. Finalement, la voilà qui ouvrait la porte… dans la tenue la plus simple au monde. Et c’était comme ça qu’il avait envie de la regarder tous les jours. « Salut… » Luke pénètre dans le petit appartement chaleureux de Carson et regarde autour de lui. La dernière fois, il avait eu la main enflée et en sang. C’était bien compliqué pour lui de se rappeler de tout quand l’adrénaline avait fini par couler dans son sang avec une force incroyable. « Tu. » Il rattrapait son hésitation pour lui éviter un peu de gêne. Il souriait, sans trop savoir quoi faire et… il s’installait dans le canapé. « Une bière ? » Il ne devrait pas. « Une tisane ? » Rire de malaise. C’était son médecin qui lui avait dit d’arrêter d’abuser des breuvages trop instables.

@carson oesterwind
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Il reprend, corrige, impose le tutoiement devant mon sourire maladroit, hésitant, presque trop fin. Je me contente de hocher la tête, de reprendre la parole. Combien de temps est-ce qu'on va marcher sur des œufs, comme ça ? Sans trop savoir comment se comporter, à agir comme deux hésitants. Alors que d'une seconde à l'autre on peut basculer, l'un comme l'autre. Une bière. Une tisane ? Je réprime un sourire amusé, à voir ce conflit de conscience que sa réponse me livre. « Une tisane c'est bien à cette heure ci. » Confirmai-je en allant vers ma cuisine, pour mettre de l'eau à chauffer, sortir deux tasses. J'arrive pas à maintenir ma colère. En fait, tout à l'heure j'étais juste... « J'étais frustrée. » que je dis à voix haute, la cuisine étant ouverte sur le salon, tournant le dos à mes tasses pour le regarder dans le canapé. Frustrée d'avoir attendu au mauvais endroit, quand j'aurai tout simplement pu lui demander l'adresse de son lieu de travail. « Je suis désolée. » Les dents qui malmènent ma lèvre inférieure, réflexe nerveux, je me tourne pour remplir les deux tasses d'eau chaude, glisse les sachets de tisane et les cuillères pour mieux revenir vers lui, et tendre une des tasses encore fumantes. « C'est chaud. » que je murmure, en me faisant violence pour garder une distance raisonnable. Et maintenant ?
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Finalement, elle est un peu plus sage que lui et écoute son instinct d’homme vieillissant pour se diriger alors vers la cuisine et faire infuser des tisanes. Pas qu’il a une soixantaine d’année, mais il n’est plus tout jeune et ça ne l’aide pas. Alors de l’eau aromatisé, c’est parfait. Il prend une grande inspiration, il ouvre la bouche. Mais rien ne sort car c’est elle qui prend la parole. Frustrée. Lui aussi, il l’était. Plus que de raisons même. « T’excuses pas, c’est ma faute. » Ils avançaient à tâtons dans cette relation, et ils étaient deux adolescents qui ne savaient pas comment s’embrasser pour la première fois. Puis elle s’approche de lui pour lui donner la boisson brûlante, le prévenant juste avant. Il la récupère et se réchauffe le bout des doigts avec le verre. « J’aurais dû te dire que je n’étais pas devant l’hôpital. » Et il s’enfonce un peu plus dans son mensonge, le garçon. Il continue à creuser l’écart de son honnêteté, celle qui lui permettrait d’éviter de se cacher d’une Carson qui méritait toute l’attention du monde.

@carson oesterwind
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Un brin raisonnable, mais pas trop. Y a rien de raisonnable dans ce qu'on fait, tous les deux, et j'ai pas idée à quel point. Pas idée du fait que je ne vois que la partie émergée de l'iceberg. Que le choc sera probablement fatal, un jour. Mais ça, je le sais pas encore, je le saurai peut-être même jamais. On est juste là, comme deux cons, à prendre le blâme mutuellement pour une soirée gâchée. Ou qui vient juste de commencer, question de point de vue. Je hoche la tête, j'approche avec mes tasses, en glisse une entre ses mains rafraîchies par l'extérieur, par le froid Bostonien. « C'est notre faute à tous les deux. » Concluais-je calmement, lucide. Ta faute pour ne pas m'avoir dit où tu travaillais. La mienne de ne pas avoir demandé, ou au moins appelé. Mais j'ai laissé mon orgueil parler. L'habitude de ne rien demander aux autres. « Comme je t'ai dit... j'ai pas l'habitude. » Je nage dans l'inconnu avec toi Luke, j'espère que t'en as vraiment conscience. Je porte le liquide bouillant à mes lèvres, ça réchauffe la gorge, il réchauffe la pièce. Je dépose le breuvage sur ma table basse, songeuse, presque gagnée par une certaine anxiété. « Qu'est-ce que tu veux, Luke ? » J'ose pas le regarder quand j'demande ça. Je sais pas quelle réponse j'attends, je sais même pas vraiment quelle question je pose. J'ai juste ce noeud perpétuel à l'estomac.
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Si Luke avait plusieurs vies à offrir, il en aurait consacré pour Carson. Parce qu’elle méritait d’être au centre de toute son attention, au flic. Et lui, il pensait malgré tout à ses dérives et les mauvaises actions qu’il faisait pour atteindre un peu plus Carson. Il oubliait ses devoirs et ses obligations de policier pour vivre une relation personnelle. Balayé la recherche de son ancien patron, balayé le professionnalisme. Il n’y avait que de la frustration qui ressortait de cette relation malsaine et absolument passionnante. Mais elle prenait un peu de culpabilité… Et malheureusement, elle n’avait pas les cartes en main pour comprendre que le seul coupable, c’était Luke. Le seul et l’unique. « Pas de soucis. » Des œufs qui se brisaient sous le poids de leur incapacité à communiquer. Puis il est un peu saoulé, là. Pas d’elle, mais de la situation, et Carson, elle pose la question, celle qui donne une perche à l’homme de la saisir. Il finit par détendre ses épaules, las. « Il s’passe quoi entre nous ? » Il ne voulait pas de réponse évasive, il avait besoin qu’elle soit honnête. « J’ai… j’sais pas Carson, tu me troubles bien plus que je l’aurais voulu. » Et putain, c’était une gamine de vingt ans.

@carson oesterwind
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Combien de temps est-ce qu'on allait rester comme ça ? Comme deux gamins hésitants, incapables de savoir quel sera le prochain pas, la prochaine étape ? Moi j'peux pas rester comme ça, dans le flou, dans une situation qui m'est entièrement inconnue. J'met les pieds dans le noir, Luke et y a que toi qui peut me guider dans l'ombre, m'aider à sortir du vide. Et en réponse à ma question, il en pose une autre, celle qui résume tout : Il s’passe quoi entre nous ? Si seulement j'en avais la moindre idée. « Il se passe... nous ? » Il est là le mot. Ce "nous" que j'ai jamais connu. Y avait moi et les autres. Maintenant, c'était nous, toi et moi, sans que je puisse y coller plus de mots. Et y a mon coeur qui saute à chaque fois qu'il le dit. A chaque fois qu'il admet que je le trouve, tout comme il me retourne à chaque passage. « Et tu crois que c'est pas le cas pour moi ? » que je demande d'une voix un peu plus étranglée que je ne l'aurais voulu, les yeux rivés sur mes genoux. « J'suis le genre de gamine qui attire les regards, mais les gens s'y arrêtent pas plus d'un soir. Et ça me va très bien. Et y a toi.. » Je passe ma langue entre mes lèvres, je suspends ma phrase, nerveusement. « Toi j'ai envie de te voir tout le temps. Ca m'obsède, je.. j'perds la tête. Encore plus depuis l'aquarium. » Encore plus depuis ce baiser qui m'a fait tourner la tête, qui m'a fait perdre l'équilibre.
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