Amnésie troublante (aloïson)

amnésie troublante.
@louison chamberlain
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Depuis quelques jours, la jeune femme commençait à avoir quelques flash concernant sa vie avant l'accident. Parfois même, elle revoyait les deux énormes lumières des phares de la voiture qui lui arrivait dessus. Créant des angoisses chez la brune. Aloïs faisait de son mieux pour reprendre une vie normale, malgré qu'elle n'est plus aucun souvenir et que ces connaissance est quelques peu chuté. Maintenant quand elle se rendait à Harvard, elle avait l'impression d'être perdue dans un labyrinthe. Elle passait son temps à se perdre dans les couloirs comme si elle était nouvelle ici. Sans doute qu'elle avait déjà vécue ça lors de sa première années, mais là elle était censé savoir se repérer. Perdue dans les couloirs, Aloïs en avait plus qu'assez de cette situation, toujours être dans la confusion, ne jamais savoir si elle connaît les personnes qui l'entourent c'est très perturbant pour elle. La jeune femme avait une fois de plus perdue la section journalisme, elle ne savait même pas où elle était à vrai dire et elle commençait à penser qu'il était temps pour elle de trouver quelqu'un à qui demander de l'aide. Trois mois qu'elle vivait une telle situation et ça commençait à ne plus être possible pour la brune, quoi qu'il en soit il allait falloir qu'elle recouvre la mémoire et vite. Une jeune femme blonde passa à ce moment là à côté d'elle et Aloïs attrapa son bras pour qu'elle s'arrête. Excuse moi de te déranger, mais je suis perdue pourrais-tu m'indiquer le cour de journalisme s'il te plait ? Elle se pinça la lèvre nerveusement parce que ça la rendait mal à l'aise de devoir demander constamment de l'aide.

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amnésie troublante.
@"aloïs"
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C’est bientôt le Spring Break. Pas de voyage à Hawaï cette année. Pas de cocktails au goût tropical. Pas de soleil brûlant pour dorer ma peau. On reste sur le continent américain. Pluton et moi. Pluton le martyrisé. Mon copain aux dents en moins. Le vice-président Dunster et moi partons pour un road-trip afin d’éviter d’empirer son traumatisme crânien dans les airs. Désirant que ce voyage soit inoubliable, je m’attelle à un projet top secret pour le lui dévoiler au cours de notre excursion. Alors aujourd’hui, je ne vais pas m'faire chier en cours de droit, je vais en salle d’arts plastiques peaufiner tout ça. Le suédois ne pourra pas voir mon chef-d'oeuvre là-bas. J’en suis persuadée. Avant de m’y rendre, je m’achète un café sur le chemin et traverse quelques couloirs en faisant dérouler mon fil instagram sur mon phone. Le reste du monde n’existe plus. Les étudiants ont intérêt de se disperser sur mon passage, j’regarde pas où j'marche. J’alterne entre ma boisson chaude et mon écran. Je connais cette fac comme ma poche. J’pourrais perdre la vue que je me baladerais sans difficulté entre ces murs. Et tout à coup, totalement absorbée sur le post d’une débile, une voix fluette m’interpelle. Sa main se crispe autour de mon bras. Je pose mes yeux sur ses ongles vernis et sur son visage. Aloïs, bonne surprise. Ça remonte à quelque temps notre relation si .. ambigüe. Ptin, si Ezio n’était jamais arrivé, peut-être qu’il se serait produit un truc entre nous. C’est déroutant. « Tu déconnes ? Tu sais très bien où c’est Alo. » Mes sourcils bien brossés se fronçant, je bois dans mon gobelet en toute décontraction, mais je suis perturbée. J’sais pas à quoi tu joues là, mais c’est déstabilisant. « Tu vas bien depuis la dernière fois ? » Genre, il y a des mois tu sais. Pourquoi tu me parles comme si on ne se connaissait pas ? C'est un bizutage ?

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