Happy now ; Virora

Je ne suis pas le genre de mec romantique, ni très sensible en fait. Ou du moins, sensible dans certains cas. Je suis sensible aux jolies choses totalement naturelles comme un coucher de soleil, un beau paysage ou un instant à immortaliser avec un appareil photo. Je ne suis pas sensible aux sentiments des gens, ni à ce qu’ils pensent ou ressemble. Ca ne fait pas de moi un mec inhumain, ni même un gars profondément méchant. Je suis simplement un mec qui se fiche un peu des autres et qui se concentre sur sa petite personne. Je suis un compétiteur né, je vis de compétition et de challenge et le surf m’a souvent montré que j’en avais dans le ventre, mais aussi dans la tête. Je suis tout simplement conscient de mon talent, qu’importe ce que les gens en pensent : les résultats sont là.  Je peux être un vrai con, un gars amer ou un vrai emmerdeur, mais je ne pense pas manquer de respect pour autant. Il faut juste apprendre à me connaitre, et si l’épreuve en soi reste compliquée, elle n’est pas insurmontable. Je crois qu’Aurora a du mal à entrer dans ce jeu, ou qu’elle se braque automatiquement. Je ne suis pas le gars le plus charmant avec elle, mais je ne lui manque pas de respect pour autant. Et puis très honnêtement, elle me le rend bien. Je lui ai proposé un truc, je lui ai demandé si elle était libre sans lui en dire plus sur mes intentions. Intentions totalement louables d’ailleurs. Dans le coffre de ma voiture j’y mets mes accessoires de photographie et grimpe derrière le volant pour aller kidnapper la brunette. En bas de chez elle je lui envoie un texto pour lui dire que je l’y attends en bas et attends qu’elle me rejoigne pour redémarrer la voiture et l’emmener vers une destination pas très loin de Boston, un quart d’heure de voiture. « t’as fait tes adieux ? » demandais-je à la brunette. J’ai envie de voir sa réaction bien que je me concentre sur la route. Nous sommes en fin de journée, mais ce n’est pas encore le soir. Qu’elle n’imagine pas non plus un rendez-vous romantique dans un restaurant chic parce que non seulement ce n’est pas le genre de chose que j’ai l’habitude de faire et en plus, j’ai troqué le costard pour le jeans, pas de quoi être bien reçu dans les restaurants les plus chics de Boston. « Alors, tu t’imagines quoi ? » elle y a peut-être pensé, elle s’est peut-être imaginé des endroits ou des moments et ça m’intéresse de savoir jusqu’où elle me croit capable d’aller.

Virgil m’a demandé si j’étais disponible pour le voir. Bien trop mystérieux, j’ai tout de suite voulu savoir pourquoi mais fermé comme d’habitude avec tout ça, il m’a dit de ne pas poser de questions. Ok, je ne poserais de plus de questions. Il a de la chance, j’ai tout de même confiance en lui, même si on passe notre temps à nous prendre la tête et à nous lancer des pics. Je ne peux pas le nier, c’est un très bon photographe, et je préfère travailler avec lui qu’avec d’autres. Mais quand je n’ai pas le choix, je vais voir ailleurs même si je préfère largement sa compagnie à lui. De plus, il est canon, et il m’attire. Nos chamailleries m’attirent, et je dois tout simplement continuer à faire semblant et faire comme si de rien n’était. Quoiqu’il en soit, j’accepte sa proposition et attends qu’il vienne me chercher. Je ne sais pas ce qu’il a prévu, ce qui rend la tâche pour choisir mes vêtements, un peu plus compliqué. Je soupire devant mon dressing et me demande toujours ce que je pourrais porter. Je fini par opter pour un jean noir taille basse et qui met bien mes fesses en valeur et une chemise. Parfait. Je me scrute une nouvelle fois dans le miroir, et je ne suis finalement pas convaincue par ce que je porte. Ok, je fouille de nouveau dans ma garde de robe et opte pour une petite robe en laine et mets finalement des bottes pour accompagner le tout. Je ne l’attends pas bien longtemps. Virgil m’attends et file le retrouver. Il me trouve insupportable et en soit, je sais que je peux l’être mais je n’y peux rien. Je ne fais pas confiance aux gens facilement et il ne déroge tout simplement pas à la règle. J’ai tendance à juger rapidement, sans connaitre, je le reconnais mais c’est ainsi. Je me braque automatiquement quand il me dit quelque chose que je n’apprécie pas, et il s’en rend compte mais çà l’amuse encore plus. j’ai laissé une note pour dire que j’étais avec toi et j’ai mis tes coordonnées aussi, comme çà si tu me kidnappe ou que tu me tues, ben tout le monde sauras que c’est toi je lui fais mon plus beau sourire. Il sait que je déconne, mais j’ai du répondant aussi. Je prends place sur le siège passager et le laisse m’emmener là ou je ne peux pas encore connaitre la destination. que tu vas m’emmener dans la forêt et que tu vas me découper en morceaux plaisante-je. tu te décides alors à me dire ou tu m’emmènes ? j’ose poser la question.

Je ne m’attends pas à voir une Aurora timide. Encore que je ne sais pas si j’ai vraiment envie de la voir timide. Une nana timide au bout d’un moment, c’est pénible. Toujours devoir lui tirer les mots de la bouche pour la faire parler, c’est loin d’être intéressant. L’endroit où je l’emmène n’a rien d’exceptionnel en soit, peut-être même qu’elle ne trouvera pas ça intéressant ni fou ; peut-être qu’elle n’y sera absolument pas sensibilisée, mais c’est même pas ce que je lui demande. Juste lui montrer que malgré mes airs de gars à l’égo surdimensionné et matérialiste, il y a un gars sensible aux jolies choses de la vie.  Alors oui j’ai du répondant et oui, clairement, elle m’énerve parfois mais c’est la dernière corde à mon arc. La dernière idée que j’aurai pour lui prouver que je ne suis pas le gars qu’elle pense. J’attends dans la voiture en bas de chez elle, mais je ne dois pas l’attendre bien longtemps avant qu’elle ne me rejoigne. Je remarque qu’elle a opté pour le même genre de tenue que moi et donc, un peu soulagé de voir qu’elle ne s’attend pas à un rencard dans le restaurant le plus romantique. Sans doute me connait-elle pour savoir qu’il m’en faut beaucoup pour arriver à cette extrémité. « Eh bien. Moi qui voulais passer inaperçu j’ai plus qu’à changer d’identité, de numéro et me la jouer Bonnie and Clyde » Dans l’habitacle du véhicule, c’est The Glitch mob qui se joue en sourdine, un groupe de musique électronique que j’apprécie et pour lequel je ne porte pas réellement d’attention là, tout de suite. Je rigole lorsqu’elle me dévoile ce à quoi elle pense de notre virée et arque un sourcil en imaginant la scène plutôt glauque, je l’avoue « C’est vrai que tu m’as déjà donné des envies de meurtre, mais t’as de la chance je ne suis pas trop rancunier. Je vais encore te laisser une dernière chance et te laisser la vie sauve ce soir. » Elle s’impatiente et pourtant je ne compte pas lui balancer ce que j’ai en tête aussi facilement « Tu verras Aurora. Me dis pas que ta patience est limitée au point de ne pas pouvoir attendre vingt minutes. » un peu comme toutes les filles qui n’aiment pas les surprises, si vraiment on peut appeler ça une surprise. Une découverte serait sans doute un terme plus approprié. Finalement je gare mon véhicule sur un parking et coupe le contact avant de descendre et attrape mon appareil photo dans le coffre. J’entraine Aurora à travers les rues du quartier de City Point dans le Sud de Boston pour finalement traverser un parc et déboucher sur pleasure beach. A cette heure il n’y a pas grand-monde, quelques personnes qui se prêtent au jeu de la balade. Il fait encore jour, mais la vie sur la jetée reste agréable alors que le soleil se couche petit à petit. C’est probablement le moment que je voulais immortaliser « C’est pas les Bahamas, mais c’est sympa comme endroit, et assez ressourçant finalement. Puis, il y a une jolie vue sur le coucher de soleil » et pour un photographe c’est toujours un moyen de s’exprimer. Sans réellement prendre le temps de régler l’objectif comme je le ferai pour un shooting, je prends une furtive photo d’Aurora. Ca change un peu des autres photos que j’ai pris d’elle où on lui demande de prendre la pause. Je lui montre le résultat qui est joli et plus artistique lorsqu’elle ne s’y attend pas. « T’as pas besoin de te prendre la tête à faire des shooting quand tu peux avoir un rendu beaucoup plus naturel. A mes yeux, c’est plutôt ça la photographie, pas toutes les nanas que je photographie à longueur de temps. » Je lui montre l’autre côté de l’ile alors qu’il ne faut que quelques minutes pour l’atteindre, où se dresse un espèce de fort « Viens on va là, on aura une meilleure vue pour un coucher de soleil. »

Je me jette entièrement dans la gueule du loup je le sais. Mais le jeune homme m’intrigue et même s’il me tape sur le système la plupart du temps, je suis contente qu’il m’ait proposé quelque chose même si je ne sais même pas ce que nous allons faire. Je le suis à l’aveugle mais çà ne veut pas dire que je lui fais entièrement confiance pour autant, même si c’est plus facile de lui faire confiance à lui qu’à d’autres personnes. J’ai mon petit caractère, je ne me laisse pas faire et c’est tout aussi bien. Alors aujourd’hui, il a de la chance parce que je suis entièrement à lui et que je ne sais pas ce qu’il me prépare. J’ai quand même une petite appréhension, ce qui n’est pas commun chez moi, mais c’est qu’il me fait un peu d’effet le jeune homme. Je ne connais pas cette nouvelle facette de lui et c’est tout de même plaisant qui me laisse l’entrevoir pour l’instant. Je prends rapidement place dans sa voiture et lui souris. Ce n’est pas commun chez moi de lui sourire, et il a toujours l’habitude de voir une fille remontée et qui ne mâche pas ses mots. Mais je crois qu’aujourd’hui, nous montrons autre chose de nous, quelque chose de différent et c’est bien aussi d’en savoir un peu plus. Ah ben oui écoute, je suis désolée de déjouer tes plans, mais la sécurité avant toute chose je lui fais un clin d’œil alors qu’il se met à rouler vers une destination qui m’est encore inconnue. C’est tout de même excitant de ne pas savoir ou l’on va même si mon impatience se mêle aussi au jeu finalement. Je ne suis pas toujours tendre avec lui, mais il me le rend toujours bien et ce ne serait pas un vrai petit jeu si nous n’étions pas comme ça l’un envers l’autre. Ok, çà peut parfois être fatiguant mais je ne pourrais me lasser de ça. Vraiment. Oh si peu… tu vas loin quand même avec tes envies de meurtre mais j’ai de la chance que tu n’ai pas eu envie d’aller plus loin. Une dernière chance ? et bien je suis flattée vraiment lui dis-je avec une petite pointe d’ironie. tu sauras que je suis une fille très impatiente et que j’aime savoir ce que je vais faire ou bien ou je vais oui, je n’aime pas les surprises mais c’est tout même plaisant je dois bien l’admettre. 20 minutes, çà devrait peut être le faire mais je te garantit pas de me tenir correctement dans la voiture une vraie môme, je le sais. Je souris et finalement, je patiente sagement alors que la musique comble parfois nos silences. Nous arrivons finalement là ou Virgil voulait m’emmener. Je ne connais absolument pas l’endroit mais çà semble très joli. Nous ne sommes pas très loin de Boston finalement et pourtant, c’est vraiment silencieux et mignon. Il n’y a pas grand monde pour le moment et c’est plutôt plaisant d’être un peu « seuls au monde ». La tombée de la nuit ne va pas tarder et je ne sais toujours pas où le jeune homme veut en venir. mais c’est tout de même mignon. Comment s’appelle cette ville ? lui demande-je alors que nous marchions encore un peu tu sembles très bien connaitre l’endroit Virgil c’est une affirmation, pas une question. Virgil prend finalement une photo de moi alors que je ne m’y attends pas. Je le regarde droit dans les yeux et avec insistance. Il est comme ça. Le résultat est plutôt pas mal effectivement le rendu est plutôt pas mal effectivement. J’ai donc toujours raison de faire appel à toi lui dis-je en tirant la langue. Il est vraiment passionné par ce qu’il fait mais çà fait du bien de voir ça. nous arrivons à hauteur d’un espèce de fort et il m’entraine de l’autre côté pour que nous puissions ensuite être témoins du coucher de soleil qui s’apprête à arriver. en fait, t’es aussi un vrai romantique toi

Je souris à sa réplique mais n’ajoute rien et me concentre sur le chemin. Ca change de ne pas être en train de se lancer des piques, ou de s’en prendre à l’autre pour une connerie ou l’autre. C’est un peu un quotidien, mais une trêve ça ne fait pas de mal non plus. Un rire s’échappe de mes lèvres. Loin ? Je ne crois pas non, on voit bien qu’elle ne se supporte pas elle-même : elle peut vraiment être usante quand elle veut et ma patience presque inexistante a beaucoup de mal « Vrai. Je sais pas si ça m’est réservé ou bien si t’es comme ça avec tout le monde, mais tu peux vraiment être une véritable emmerdeuse » moi aussi, cela dit. Bref, je ne vais pas jeter de l’huile sur le feu alors que pour le moment, ça ne se passe pas trop mal. Pourvue que ça continue encore un peu « Te tenir tranquille ? Je me demande bien ce que tu pourrais faire dans cette voiture » On ne va pas se leurrer, j’ai une voiture de sport, mais les Camaro ne sont pas les voitures les plus spacieuses. A part tourner sur elle-même, elle ne va pas faire grand-chose. Arrivé là où je souhaitais l’emmener, à première vue ça ne donne pas envie. Il faut marcher un petit peu pour atteindre la plage, ou plutôt cette espèce de petite ile que cache la région de Boston. C’est calme, ça change de la ville, et c’est plutôt nature en effet. « On est toujours à Boston, South Boston en fait et plus précisément dans le quartier de City Point. Et cet endroit ici, cette espèce de petite péninsule c’est Castle Island. » si je connais bien l’endroit, oui assez. C’est ressourçant et il y a de chouettes coins. « J’y viens souvent pour mes photos, ou simplement quand je cherche un peu de calme. Je suis pas vraiment un mec de la ville à la base » Melbourne est une jolie ville, mais là où j’ai grandi, on était plus du côté de la plage et les jolis coins verdoyants que les grattes-ciels. « Boh, tu fais comme bon te semble, je suis pas jaloux. Je ne suis qu’un amateur » dis-je en souriant. Je ne suis pas jaloux pour la photo, du moins. Je suis conscient que d’autres photographes sont aussi bons voir meilleurs que moi. Ce n’est pas mon métier, c’est qu’une passion. Je me débrouille mieux en surf et en sport, parce que je peux vraiment donner mon énergie dedans. La photographie n’en demande pas tant. Lorsque je l’emmène voir le coucher de soleil sur le fort, je rigole à sa remarque « Je ne sais pas si c’est être romantique que d’aimer des couchers de soleil, mais je peux être plus sensible qu’on ne le pense.» encore que je ne suis pas sensible pour tout non plus. « les plus beaux coucher de soleil que j’ai vu c’est à Hawaii, Miami et puis Melbourne évidemment. » dis-je en rigolant. Mon ordinateur regorge de photos de ces villes et bien d’autres encore. L’avantage d’être un sportif à haut niveau et surfeur, c’est qu’on peut se permettre d’aller dans les endroits paradisiaques et immortaliser l’instant présent « Et toi, tes hobbies ? A part faire chier ton monde je veux dire » ben oui, j’ai beau être sensible, je reste toujours un peu chiant, faut pas déconner.

Je le laisse se concentrer sur la route. Je dois bien avouer que je ne sais pas ce qu’il est en train de me réserver. Il peut parfois être tellement relou, et en même temps bien mystérieux que je ne sais jamais sur quel pied danser même si clairement, je lui en fais toujours voir de toutes les couleurs moi aussi. C’est vraiment difficile de me contrôler, je suis comme ça, petite princesse, avec ce petit côté peste. Mais j’ai été élevé comme ça. Je sais que je suis jolie, je fais du sport, je mange ce que j’ai envie de manger, j’ai de l’argent et je fais quand même du mannequinat parce que je trouve ça fun et que j’aime me montrer et pourtant, j’ai tout de même un cœur. Car oui, je ne suis pas le genre de fille à coucher avec le premier venu. J’ai perdu ma virginité avec un Italien, et j’ai apprécié chaque instant passé avec lui durant cet être-là mais ça c’est fini comme ça et j’ai toujours eu des petits amis par la suite. Jamais de plan d’une nuit. Ce n’est pas mon genre. je suis comme ça, c’est tout, il ne faut pas te prendre pour le centre du monde mon grand je lui tire la langue alors qu’il continue de rouler. Je sais que je peux être une véritable emmerdeuse mais en même temps, c’est mon motto, et ce n’est pas le seul à y avoir droit. Je lève les yeux au ciel sous mes lunettes noires tout de suite les idées mal placées toi c’est fou. Non, je ne vais pas te toucher ou placer ma main là ou je ne devrais pas mon petit. Je vais juste me tenir tranquille et ne pas te faire chier, c’est tout je lui fais mon plus beau sourire. Bizarrement, j’ai toujours eu beau avoir de l’argent, je n’ai jamais vraiment apprécié les voitures de sport. Je préfère un truc plutôt simple, car c’est tout de même plus confortable. Vous voyez, une petite décapotable c’est plutôt pas mal, ou une jeep aussi. Mais une voiture de sport, non, pas trop mon kiffe. Il m’explique ou nous sommes. Je ne savais même pas qu’il y avait ce genre d’endroit à Boston. C’est fou, c’est un coin plutôt sympathique, qui mérite d’être connu. Ça change de la ville et je pense que je pourrais y remettre les pieds à un moment avec les copines. tu caches bien des choses Virgil dis donc je lui fais un large sourire, prête à encore le taquiner comme il se doit mais je n’ai pas envie qu’il s’énerve pour autant. Je n’ai pas accepté son invitation pour qu’on se prenne la tête ailleurs. tu me dis que t’es pas un mec de la ville et pourtant, j’ai l’impression que tu kiffes les grandes villes... mais du coup t’es un mec de quoi dans ce cas ? on est en train d’apprendre à se connaitre ou je rêve ? t’as toujours la réplique à tout toi, c’est fou lui souffle-je alors qu’il me dit qu’il n’est pas jaloux que j’aille voir d’autres photographes. Mais, vraiment, je préfère largement qu’il me prenne en photo que les autres photographes mais je ne lui avouerai certainement pas. ben si je trouve que çà fait plutôt romantique et tu caches donc bien ton jeu Virgil je lui fais un sourire et pour la première fois, ce sourire est vraiment sincère. Pas de filtres. Je ne m’attarde jamais sur un coucher de soleil et c’est bien dommage car je suis certaine qu’il y en a des merveilleux, et je pense que j’y ferai tout de même plus attention maintenant. Ahaha, super ta remarque lui dis-je en soupirant. le sport, j’adore ça, je passe ma vie à faire du sport, c’est mon adrénaline. Et puis sortir avec les copines, rien de fou et dépenser de la tune mais bon çà, ce n’est qu’un détail comment t’as su que t’allais devenir photographe ?