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La nuit tombait tranquillement sur Boston. Le temps commençait à se rafraichir, les étoiles éclairaient les rues désertes de la ville. Pour une nuit d'hiver, le temps n'était pas si froid, pour une fois, bien que le l'hiver n'avait pas été très rude cette année. Erza avait enfilé une belle robe couleur nuit, plus que moulante au corps. Elle voulait être belle, sexy ce soir. Pas pour draguer ou baiser, elle voulait juste danser et boire, s'amuser. C'était la fête ce soir. Avec sa belle robe elle avait enfilé une paire d'escarpin de la main couleur. Ses cheveux étaient bouclés et reposaient sur ses épaules. Elle était magnifique. Elle ajouta une petite touche de maquillage sur sa belle peau laiteuse. Son teint était parfait, ses yeux étaient assombris par la touche de poudre sur ses yeux.
Il était à peine 23 heures et Erza se baladait seule dans la nuit, avec pour seul objectif de rejoindre la boite la plus proche. Elle n'avait pas pris la voiture pour des raisons évidentes : elle comptait se souler la gueule avec des inconnus. Elle arriva rapidement à la boite qu'elle voulait. Une foule faisait la queue. Hors de question qu'elle attende elle aussi, c'était bien trop long. Elle fit du charme au garçon qui était en début de file et put rentrer avec lui. Il était venue tout seul lui aussi. Ils se dirigèrent tous les deux vers le bar et commandèrent. Et encore un. Puis encore un autre. Ils alternés discussion, boisson et danse collé-serré au milieu de la piste. Il était sympa ce gars. Correct. Et ils continuèrent leurs manèges des heures durant. A la fin la discussion ne voulait plus rien dire et la danse ne ressemblait plus à grand choses. Même les boissons n'avaient plus de gout à force.
Il était environ 4 heures du matin. Le videur les avaient mis dehors. Avec un signe de la main le jeune homme c'était éloigné d'un côté, elle de l'autre. Elle ne savait même plus où elle allait. Des tas de sensations, toutes plus désagréable les unes que les autres, l'envahissaient. Il faisait noir et elle ne voyait même pas où elle mettait les pieds. Sa tête lui tournait beaucoup et elle sentait toutes les boissons au bord des lèvres. Un mauvais pressentiment l'envahis. Elle jetais des coups d'oeil derrière toute les secondes, s'attendant d'une minute à l'autre de voir une ou plusieurs personnes derrière elle.
Ce qu'elle redoutait arriva. Un groupe de jeune, tout aussi éméché qu'elle l'avait suivie. Elle les reconnaissaient, ils l'avaient un peu chauffée tout à l'heure, dans la boite mais il s'était vite lassé quand ils avaient compris qu'elle ne s'intéressait pas à eux. Visiblement ils n'avaient pas si bien compris que ça tout à l'heure. Elle se dit qui fallait qu'elle parte en courant, ils étaient bien trop bourrés pour avoir le moindre état d'âme. Mais elle l'était autant au moins qu'eux. Elle voulut partir en courant mais ses jambes ne la suivre pas et bientôt le groupe l'avait rattrapé. Ils lui tournèrent autour.
-Alors Mademoiselle? Tu parles plus? Pourtant tu avais l'air d'être une pipelette tout à l'heure dans le bar. Aller fais pas la timide, on t'as vue faire ta pute dans la boite, t'étais chaude quand tu dansait. dit-il en ricanant, laissant apparaître ses dents dégueulasse et son haleine envahis le visage de Erza.
Elle n'osait pas répondre. A vrai dire elle aurait bien voulue mais elle n'y arrivait pas. Son haleine eu raison d'elle, elle dégobilla des litres et des litres de boissons sur lui. Dans un geste particulièrement il lui mit une gifle. Elle sentit les larmes lui coulaient sur le visage alors qu'elle tenait sa joue, toujours incapable d'ouvrir la bouche. Ses copains s'en mêlèrent, ils la poussèrent jusqu'à qu'elle se retrouve à terre. Ils la malmenèrent pendant ce qui lui parut de très longues minutes. Ils la frappèrent encore et encore. Elle sentait les bleues sur ses côtés, ses jambes et son ventres qui apparaîtraient d'ici quelques minutes. Elle crut au pire quand un lui arracha complètement sa robe, la laissant en sous vêtements.
Ils vont me violer. Ils vont me violer. Non... NON ! Elle voulait crier mais ça ne marchait pas. Pourquoi. Pourquoi elle n'y arrivait pas.
Après de longue minutes ça s'arrêta enfin, personne n'avait enlevé plus que sa robe, personne ne l'avait violé. Quand elle s'en rendit compte ils étaient déjà partis en titubant et rigolant, la laissant pour morte. Elle mis plusieurs secondes voir même plusieurs minutes à revenir à elle. Son corps tremblait. De peur. De froid. Pourquoi elle? Elle se mise à pleurer a gros sanglots. Elle ne pouvait pas rester là, il fallait qu'elle sorte de cette rue. Qu'elle rentre chez elle. Avec les dernières force qu'il lui restait, elle s'était remise debout et attrapé le morceau qu'il restait de sa robe. Enroulé autour d'elle, elle faisait en sorte de se couvrir du mieux qu'elle pouvait.
Quelques rues plus tard elle s'écroula. Elle n'arrivait plus à avancer. Elle priais pour qu'on vienne l'aider. Elle n'en pouvait plus.
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