Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitywe look so different first then we start to believe in something // LUKITA
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Le goulot comme une prothèse accrochée à ta main, tu te délectais du gin comme une assoiffée. Tu souriais, tu rigolais, tu vivais. Tu te mettais à danser, les bras ballants, la robe volante, les cheveux luisants. La gorge déployée, les lèvres accrochées, tu goûtais les lippes qui s'offraient à toi. T'avais déjà piqué son porte-monnaie, putain que ça te faisait marrer. Un de plus qui était tombé entre tes filets, un de moins à arnaquer. Les talons bons marchés claquaient contre le macadam, tu titubais complètement bourrée. Le mirage s'en allait, comme une poupée insaisissable. La nuit était tombée sur Boston comme une fatalité, mais toi, tu t'sentais là où il fallait. T'étais pas du genre à te cacher, toi les mecs t'étais prête à les défier. Et il était derrière toi, à crier, à hurler, à te chercher. Il courrait, il voulait te rattraper. L'arnaqué s'affolait, il voulait ses papiers et ses billets. Addiction à l'argent, vous étiez tous pareils, des assoiffés de la richesse. Par tous les moyens, qu'importait les valeurs, les désirs, les caractères. Il finissait par te rattraper, fallait dire que l'alcool ça te coupait les jambes. Et tes pieds nus sur le bitume trop froid, trop frais. Il commençait à te chercher, Alita, toi t'étais prête à riposter. Et ça partait, comme un claquement dans l'air, comme un coup de revolver. Le poing s'abattait sur sa gueule de mec énervé, toi tu te sentais vibrer. Comme un fauve, tu sautillais, t'attendais la suite. Seulement c'était les flics, dans ton dos. Il avait fallut quelques insultes, quelques paroles mal placées pour que tu sois rapidement embarquée. Outrage à agent, vol, violence. Tu soufflais, agacée, gelée. T'avais perdu tes chaussures, et les plaisirs étaient gâchés. Tu connaissais les procédures, t'étais enfermée comme un animal et t'attendais. Toi t'aimais pas ça, attendre. Ça puait la pisse, ça puait la défaite, ça puait les pauvres. Entre les camés, les alcoolisés, t'étais là comme un bout de viande pour des hommes trop affamés. Les mains s'accrochaient aux barreaux, tu les frapper, tu te faisais mal mais peu t'importais. "LAISSEZ-MOI SORTIR, C'EST PAS MA FAUTE". Comme une enfant, un caprice, une voix qui se cassait. Un jeune policier venait devant toi, t'intimais de fermer ta gueule parce que lui, il venait de prendre son service et qu'il était déjà fatigué de t'entendre. "Je veux voir le flic Abernathy sinon je m'arrêterai jamais". Et tu souriais, conquérante.
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Ces derniers temps, il avait creusé ses pensées avec les pensées d’une jeune femme autre que son épouse. Il se rappelait de ces effets-là, ceux qui excavent le cœur pour se confondre en passion et il était torturé. Il avait envie de croire que c’était le destin qui le foutait dans ces merdes là, parce que malgré sa vie pas tout à fait dramatique, il avait l’impression de s’y enterrer tous les jours. Et Carson, dans un rayon de lumière totalement interdit était venu allumer les tableaux qui pourrissaient dans la cave de son cœur, dépoussiérant chaque veine, chaque artère. Mais il avait fui son domicile comme un idiot, quelques jours auparavant et il était rentré auprès de son épouse, pour se confondre en excuse. Elle avait eu l’air paniqué de voir son mari avec une plaie à la pommette et un bleu sur le ventre, mais il avait pu justifier ça par une bagarre qui avait mal tourné dans le cadre de son travail. Il était assis à son bureau, le regard dans le vide, en train d’observer un petit cafard qui traversait la pièce quand un de ses employés vint à lui pour lui annoncer qu’une femme le cherchait. « Chef, y a une gamine de vingt-ans qui vous cherche. » Elle était là ? Pourquoi ? Elle l’avait retrouvé ? Etrangement, son corps se mit à se tendre et son palpitant putain, il cognait si fort qu’il était persuadé que Kevan l’entendrait à travers sa cage thoracique. « Elle s’appelle Alita. » Epaules qui s’affaissent, regard blasé. Il prit son arme de poing pour la mettre à la ceinture, jamais sans elle, et il lui fit signe de la main. « J’m’en occupe, Kev. » Il soupirait fortement. La déception était grande quand il eut cru que c’était sa Carson. Il s’approchait alors des cellules, et tapait contre un des barreaux en faire. « Tu comptes réveiller tout le quartier ou tu vas finir par te calmer, Al ? » Il se tournait vers un de ses subordonnés. « Donne-moi les clefs. » - « Mais chef, il faut… » - « J’ai dis : donne-moi les clefs. C’est un ordre. » Regard noir, froid, celui du patron qui parle. Et il lui tend la clef de la cage pour venir le déverrouiller. « T’enfuis pas. Mon bureau, Alita. De suite. » Pas qu’il voulait la retenir mais il n’avait pas le droit de montrer des traitements de faveurs. Officiellement.


@alita abernathy
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Il allait voir ce qu'il pouvait faire. Tu voyais bien que tu le faisais chier, et t'étais prête à continuer jusqu'à ce que ton frère commissaire soit devant toi. Tu croisais les bras, le regard noir et le visage fier. Prête à fondre les barreaux à l'aide de la haine chaude qui s'écoulait entre tes veines. Alita l'incendie entre tes mains, tu prendrais bien un malin plaisir à brûler cet endroit à force d'y avoir croupi quelques nuits. T'étais pas la plus grande des habituées, fort heureusement. Dans l'fond, ton père adoptif et ton frère auraient déjà pris leurs armes pour s'accorder de t'achever. La tâche de la famille, la peau hâlée qui n'était pas l'ange désiré. La robe sûrement trop courte, tu ne supportais plus les regards incessant des animaux qui t'observaient tel un bout de viande. Tu soupirais, lâchais quelques insultes en espagnol afin de calmer tes nerfs. Jusqu'à ce moment tant attendu, l'arrivée de ton frère. Tu t'agitais derrière les barreaux comme une gamine qui voyait un paquet de bonbons. Sale enfant. Le sourire aux lèvres, tu toisais l'officier qui avait pris soin de t'insulter. Il t'avait sans doute pris pour une prostituée, tu te promettais un jour de lui dérober quelque chose. Parole promise, parole tenue. Son tour viendrait. "J'ai froid ici, et ça pue la pisse" que tu gémissais. Madame aimait trop son confort, son luxe, ses habitudes. Poupée de la terre s'était élevée à voler les hommes, arborant fièrement des bijoux de diamants pour mieux briller sous les réverbères. Et le son de la porte s'ouvrait, tu t'immisçais rapidement hors de la cellule, ne manquant pas de faire quelques doigts d'honneurs à tous les attardés qui croupiraient ici encore quelques heures. Pour toi, le supplice était terminé. Mais la voix grave et le regard froid de Luke te faisaient rouler les yeux. "¡ Madre mía !" que tu jurais. Habitude que tu avais gardé au fil des années. La langue natale ressortait lorsque tu étais insolente, quand bien même les Abernathy avaient pris le temps de connaître tes plus gros mots (maux). Tu connaissais le chemin, malgré toi, malgré lui, malgré vous. Heureusement qu'il était encore là pour te sortir de tes galères incessantes. T'entrais dans le bureau comme une ancienne amie, t'installais dans son fauteuil, jusqu'ici silencieuse. "T'en as mis du temps à arriver, tu devrais me donner une clé, ou un laissez-passer". Tu venais fouiller le premier tiroir, n'y décelais que des papiers. "Ça faisait longtemps" que tu finissais par lancer, plantant tes yeux dans les siens.
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Elle finit par obéir, malgré sa tentative d’insolence qui énervait impétueusement Luke. Il la poussait vers son bureau, et elle avait la fâcheuse habitude –car ce n’était pas la première fois- de prendre ses aides et de s’installer comme si elle était chez elle. Elle s’amusait à tout fouiller, à violer un peu sa vie, et elle devait bien se rendre compte que la photo de famille, la sienne, de sa femme et de ses enfants, étaient rangés dans un tiroir. Elle eut l’air de s’en foutre complètement. Et même s’il n’avait pas eu la malchance de grandir avec Alita, il avait une affection pour elle qui était particulière. Elle était de l’autre côté de la barrière, celles des petits voyous qu’il arrêtait tous les jours, la barrière peut-être un peu trop mince parce que le commissaire avait du mal à lâcher prise quand ça la concernait et à faire l’impasse sur ses frasques. C’était sa sœur. Adoptive ou non, il n’en restait pas moins qu’elle était membre de sa famille, et pour ce fait, il ne pourrait pas l’arrêter. Elle pourrait commettre un crime qu’il serait capable de l’aider à cacher le corps. « Arrête de fouiller partout. » Il allait à la cafetière pour faire couler deux cafés, histoire de se réchauffer en cette journée de froid hivernal. Ils n’étaient qu’au mois de février mais le temps était en train de s’adoucir, et ça, c’était une bonne nouvelle. Luke vint s’installer en face d’Alita, sur la chaise des accusés, ou des invités ou des rendez-vous, et il hocha la tête à ses propos. « La dernière fois qu’on s’est vu, on était exactement à la même place. » Elle sur son fauteuil, lui sur cette pauvre chaise. Il n’y avait plus de repas de famille Abernathy, que des rencontres dans la cellule grise et froide d’une garde à vue ordonnée par un de ses comparses. « T’as fais quoi encore cette fois-ci ? » Direct.

@alita abernathy
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