OLEANE & KELLY-ANN ★ Happy New Year !

Ca y est, nous y étions déjà : le 31 Décembre. D’ici quelques heures, nous allions passer à l’année 2013 et quoi de mieux que de passer à l’année suivante avec sa meilleure amie ? Oléane avait toujours rêvée de passer le nouvel an à New-York, et nous allions exaucer son vœux ! Enfin, j’allais le faire ! Cela faisait des mois que nous avions réservé une chambre d’hôtel dans la grosse pomme pour ce soir-là car nous allions rester dormir sur place. Enfin dormir…la nuit risquait d’être très longue. Nous étions arrivées en fin d’après-midi dans la grande ville et nous avions déjà repérées un bar où nous pourrions passer la soirée, ou la nuit même. Posant nos valises dans la chambre, nous avions tout de suite commencées à nous préparer. Et cela faisait déjà deux heures que nous nous étions chacune notre tour douchées, puis habillées et maquillées. J’avais enfilée une robe noire à paillettes qui m’arrivait aux niveau de mes genoux. J’avais lissée mes cheveux et je m’étais maquillée assez légèrement. Assise sur le bord du lit deux places, jambes croisées, je regardais la porte de la salle de bain, attendant depuis déjà une vingtaine de minutes que ma meilleure amie finisse enfin de se préparer. Je jetais un coup d’œil au réveil qui indiquait vingt-deux heures : il était sérieusement temps que nous sortions. « Olé, tu comptes finir en quelle année de te préparer ? », demandais-je en riant un peu. Je me levais et je me postais devant la porte de la salle de bain encore fermée, « Les bars vont être bondés de monde si on se dépêche pas ! »

31 décembre. Nous y voilà, mon rêve. New York, ce soir ce sera la fête du siècle. J'étais dans la salle de bain, et je me préparais, et je pensais à tout ce qui s'était passé cette année. Deux mille douze.. on a laissé échappé une fin du monde, ça, c'est fort. En France, nous avons une nouvelle miss, que je trouve beaucoup plus jolie que nos deux dernières, mais le show est toujours aussi long et chiant d'après ma mère. Toujours pas de copain, mais ça va, ça, c'est pas trop grave. Deux mille douze signe une année terminée, et plein de bonne chose parti dans le passé à jamais, des souvenirs maintenant. On va commencer la nouvelle année, et je ne voyais personne de mieux placé que ma meilleure amie pour commencer 2013 en beauté.

« Olé, tu comptes finir en quelle année de te préparer ? », une dernière touche de mascara, et me voilà presque sortie. Je remet rapidement ma robe assez bien, alors que Kelly s'impatienta. « Les bars vont être bondés de monde si on se dépêche pas ! », je souris, face à sa phrase, et dis tout en sortant de la salle de bain « c'est de ta faute, si t'avais mis trente ans à te préparer, je serais déjà sortie depuis longtemps ». Je la regarde avec un sourire en coin, et plaçais un peu d'argent ainsi que mon téléphone dans mon soutiens-gorge. Je la regarde, avec un petit rire « j'veux pas prendre de sac, ça sera chiant de l'avoir sans savoir où le pauser ! ». Je pris les clefs de la chambre, et la regardais de haut en bas, « Mademoiselle va faire tourner des têtes ce soir dis moi ! T'es canon, et t'es prête à être tirer ! ». Je regardais dans le vide, fronçant les sourcils, « Oh mon dieu, ce que je viens de dire est affreux. », j'allais vers la porte et l'ouvrait « Allez dehors avant que je devienne folle et en plus les bars vont être pleins sinon. »

J’étais contente de pouvoir passer le nouvel an avec ma meilleure amie : Oléane était partie à Paris quelque temps pour pouvoir voir sa famille, et je dois dire qu’elle m’avait terriblement manquée. C’est simple, nous étions comme les deux doigts de la main, et je me voyais mal vivre sans elle maintenant. Je la considérais un peu comme la sœur que je n’avais jamais eu. Alors j’aimais bien la taquiner et je ne manquais jamais de le faire ! C’est pour ça que je lui demandais subtilement de se dépêcher, plantée devant la porte de la salle de bain. Les mains sur la taille, je souris lorsqu’elle ouvrit la porte, la regardant de haut en bas : elle était juste magnifique. Et elle ne pouvait pas savoir à quel point je l’enviais d’être aussi belle. « c'est de ta faute, si t'avais mis trente ans à te préparer, je serais déjà sortie depuis longtemps » Je fronçais légèrement les sourcils en affichant une moue boudeuse : moi, passer trente ans dans la salle de bain ? Elle avait mis largement plus de temps, mais je ne préférais pas polémiquer là-dessus, je connaissais trop bien Oléane. « Si tu le dis », lançais-je en riant légèrement alors que je me tournais pour prendre mon petit sac à main dans lequel il y avait mon téléphone et un peu d’argent. Oléane, elle, avait une toute autre technique que je connaissais bien venant de la belle Parisienne, même si elle se sentit obligée de se justifier : « j'veux pas prendre de sac, ça sera chiant de l'avoir sans savoir où le pauser ! » Je levais les yeux au ciel et j’allais fermer les rideaux de notre chambre avant de me tourner vers ma meilleure amie, « Ouais et ça va faire très classe que tu foutes ta main dans ton décolleté pour te payer un verre devant tous les pervers en manque qui viendront noyer leur désespoir » Je lui souris un peu et je m’avançais pour prendre ma veste en cuir, l’enfilant calmement alors qu’elle me lançait, « Mademoiselle va faire tourner des têtes ce soir dis moi ! T'es canon, et t'es prête à être tirer ! ». Je la regardais, presque bouche bée sans même savoir quoi dire alors qu’elle lança d’un coup, « Oh mon dieu, ce que je viens de dire est affreux. » J’éclatais de rire et je m’avançais alors qu’elle ouvrait la porte, « T’es vraiment une grosse perverse ma parole », continuais-je en souriant un peu alors que je sortais de la chambre, l’attendant dans le couloir. « Allez dehors avant que je devienne folle et en plus les bars vont être pleins sinon. » J’hochais la tête, « Vole pas ma réplique ! Et c’est TOI qui n’a pas voulu te maquiller en même temps que moi ! » Je souris et j’entrais dans un ascenseur, appuyant sur le bouton du rez-de-chaussée. Je croisais les bras au niveau de ma poitrine et je regardais Oléane, « Et toi aussi t’es plutôt pas mal ! », dis-je en la regardant de haut en bas, « Mais bon, ce soir c’est soirée entre fille d’accord ? Personne se faire tirer par personne ! C’est NOTRE nouvel an ! J’te partage pas ce soir », ajoutais-je en lui tirant la langue alors que nous sortions de l’ascenseur.

 « Ouais et ça va faire très classe que tu foutes ta main dans ton décolleté pour te payer un verre devant tous les pervers en manque qui viendront noyer leur désespoir » Je ris un peu, et la regardais en finissant de remplir mon soutif de billets « tu apprendra qu'au nouvel an, il n'y aucun homme désespéré, mais que des étudiants très sexy comme nous qui veulent une chose : faire la fête ! ». Je ris et lui lançais un clin d'oeil, et enfilais à mon tour ma veste, qui était presque identique à la sienne.« T’es vraiment une grosse perverse ma parole », bon, vrai. Parfois, j'avais des idées un peu déplacés, mais je savais qu'au fond elle aimait ça, et qu'elle en riait énormément, et du moment qu'elle riait, moi ça m'allait. La voir rire c'était juste le meilleur sentiment que quelqu'un puisse avoir, et je préférais largement faire rire ma meilleure amie, plutôt que de la faire ou la voir pleurer, surtout quand on sait pas quoi faire pour lui remonter le moral. Bien que j'avais appris qu'en fait un peu de glace faisait l'affaire.  « Vole pas ma réplique ! Et c’est TOI qui n’a pas voulu te maquiller en même temps que moi ! » . Je souris, et nous allions dans l’ascenseur. Nous y voilà, la soirée allait commencé, et j'avais tellement hâte de passer ce nouvel an avec Kelly. Je savais à coup sur que je n'allais pas m’ennuyer, pas une seconde. , « Et toi aussi t’es plutôt pas mal ! Mais bon, ce soir c’est soirée entre fille d’accord ? Personne se faire tirer par personne ! C’est NOTRE nouvel an ! J’te partage pas ce soir », je souris, amusée par sa possessivité et par le fait qu'elle m'ait tiré la langue, puis les portes s'ouvraient. New-York était à nous ce soir.

Après avoir parler de tout et de rien, et ris surtout pendant tout le trajet, nous arrivions rapidement à un bar plutôt sympa où nous avions toutes les deux commandé un verre. Comme je l'avais prédit, des étudiants étaient à perte de vue dans l'endroit, avec certes quelques vieux dépressifs par ci, par là, mais l'endroit était principalement rempli de jeunes et beaux étudiants, donc un petit groupe regardais vers nous. Je leur lançais un sourire, et tirais la main de Kelly. « Viens, on va danser ! », je la tirais jusqu'au milieu du bar qui faisais aussi office piste de danse, et commençait à me déhanché dans la foule, sans lâcher Kelly du regard. Il ne fallait pas que je la perde si tôt !

Moi, possessive ? Pas du tout…enfin, presque. Disons que lorsqu’on a vécu dans beaucoup de pays différents, beaucoup de villes différentes, on apprends à ne pas se faire trop d’amis ou du moins, à ne pas s’attacher trop à eux. Moi qui pensais que je ne revenais jamais Oléane de ma vie après avoir quittée Paris, j’avais eu la bonne surprise de la retrouver en Amérique et aujourd’hui, j’avais une peur bleue de la perdre. Ça peut paraitre idiot, quand on sait que je ne comptais plus voyager, ou du moins, plus aussi souvent que j’avais eu l’habitude de le faire pendant toute ma vie, mais je ne sais pas… j’avais juste peur de la perdre, vraiment. Elle était ma meilleure amie, et je crois qu’elle était aussi la personne qui me connaissait le plus au monde. Enfin, si on exclus ma mère de la liste, bien sûr. Trouver un bar ne fut pas très difficile car bien sûr, pour le nouvel an, ils étaient tous ouverts et beaucoup de bar-ambiance proposaient des choses assez originales, certainement pour attirer le plus de monde possible. Mais nous avions choisi quelque chose de relativement simple mais surtout, quelque part où il n’y avait pas trop de monde. Du moins, lorsque nous sommes arrivés car après s’être assises et avoir commandé quelque chose à boire, la foule commença à arriver et Oléane avait raison, il y avait beaucoup de beaux garçons dans le coin. « Viens, on va danser ! » Je ris et je hochais la tête, la laissant m’entrainer sur la piste de danse alors que nous commencions à nous déhancher au rythme de la musique. Je ne quittais pas la jeune fille du regard, me rapprochant parfois d’elle avec un petit sourire sur les lèvres sans arriver à détacher mon attention de ce petit groupe de mecs qui n’arrêtaient pas de nous regarder. Une fois la chanson finie, je profitais des quelques secondes de silence pour me rapprocher d’elle et lui demander dans l’oreille, « Tu as vu les mecs là-bas ? Ils n’arrêtent pas de nous regarder… » Je ris un peu et je jetais un bref coup d’œil vers eux jusqu’à rapporter mon attention sur ma meilleure amie, « Qu’est-ce qu’on fait ? » Je sais bien qu’on avait dit qu’on ne repartirait pas chacune avec un mec de notre côté, mais ça n’était pas une raison pour ne pas draguer un peu ? Et draguer toutes les deux, c’était encore plus marrant !