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temps électrique // RP LIBRE

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Tu sentais l'énergie s'emparer de tes membres, vibrer par les extrémités de ta peau hâlée. T'étais certaine qu'un jour, tu pourrais la visualiser, cette énergie. Elle serait sûrement violette, ou peut-être même bleue. Elle sortirait de ton corps comme une vieille amie, et elle jouerait avec toi. Tu souriais, tu courais. Ton corps fendait le vent, défiait la pluie. Tes pieds foulaient le sol comme deux camés qui cherchaient à se shooter. Tu cherchais l'acidité, tu voulais la sentir, qu'elle circule dans tes muscles comme un poison. Les impuretés pouvaient s'emparaient de ton corps qu'elles ne finiraient pas encore à tuer. Après tout Alita, au fond de toi tu le savais toi, que t'étais déjà à moitié morte. T'avais été laissé là-bas, dans les rues de Mexico. On avait volé ton innocence, mais tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi-même. T'avais couru, volé, fumé, baisé, rigolé, pleuré. T'avais treize ans et t'avais déjà cherché la vie dans ses plus beaux retranchements. La mort avait signé tes pores, c'était encore plus beau qu'une danse nuptiale entre vous. Elle avait cherché à t'attraper, sauf que t'étais insaisissable, t'avais pris la fuite. Fallait dire que toi s'échapper, tu connaissais. Alors tu jouais, près des précipices, narguant la faucheuse de tes pommettes trop belles. Tu souriais, sous la pluie, à travers le vent. Tu rigolais, tu te laissais envelopper d'une énergie que tu ne pouvais t'empêcher de dépenser. Tu n'avais pas dormi depuis des heures, des jours, tu ne comptais plus, tu ne savais plus. Ton rire fendait les intempéries puis même la vie. Et ton corps, lui, se sentait projeté. Ta peau s'arrachait, ta tête claquait, tes cheveux mouillés venaient recouvrir ton visage. Maigre protection, tu ne manquais pas de t'ouvrir la lèvre. C'était comme une tornade, comme se prendre un mur en pleine face. Deux corps, le tien contre le sien, t'avais pas vu, pas calculé. T'avais fini à t'écraser sur le sol, sans te retenir, sans gémir. T'étais sanguinolente et tu trouvais le moyen de rire. Bordel Alita, qu'est-ce qui n'allait pas chez toi ? Tu te relevais, tu criais. "Quoi tu veux te battre ?". Les passants te regardaient.

#rplibre (Alita en courant a percuté quelqu'un, ça peut être ton perso .. ou pas d'ailleurs. Ton perso aurait pu être spectateur, et je sais pas. Voyons la suite temps électrique // RP LIBRE 2109348208 )
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Le choc semble violent, pourtant je ne recule que de quelques pas. Quelques pas seulement, la résistance est bonne, l'équilibre aussi, apparamment. C'est comme si mon corps avait été préparé au choc, qu'il avait déjà connu pire. Le parapluie a peut-être aidé dans le semblant de chute a garder un peu de consistance, à rééquilibrer le poids. Je me baladais juste par là, j'avais été faire quelques courses, trois fois rien dans le sac à dos, ce qu'on nomme besoin vital. On fait pas les courses sous la pluie, autrement. On attends le lendemain, le surlendemain, l'après. Pas quand c'est necessaire, pas quand c'est vital. Vital comme ça peut l'être pour trois étudiants fauchés, vital pour trois âmes perdues ensemble dans une même maison. Le chemin du retour avait été calme, jusque maintenant. Jusqu'à croiser la furie arrivant de nulle part. On peut dire que j'étais trop dans mes pensées, concentrée sur les goutes de pluie qui s'écrasent au sol. On peut dire que c'est de ma faute, que j'aurais pu me décaler. On pourrait aussi lui mettre sur le dos. "Quoi tu veux te battre ?". Les yeux se plissent, le rire est gêné, mal à l'aise, "Pas.. pas forcément ?" fronce les sourcils, souris amusée à la situation. J'offre ma main à l'enfant sauvage, pour l'aider à se relever. Je comprends pas réellement ce à qui je fais face, à quoi je fais face. Essaie la touche d'humour, "Enfin après, on peut si tu veux mais j'vois pas c'que ça nous apporterait ?" quelques bleus, de la rage inutile, de la colère mal placé. Si t'as des problème avec le monde, règle ça avec les bonnes personnes, pas avec moi, simple passante.


(j'ai pas réussi à m'en empêcher :heaart: )
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Tu connaissais le bitume et ses cailloux qui marquaient la peau. Fallait dire qu'à travers les années, l'enfant turbulente s'était amochée plus d'une fois. Il avait été rare de t'entendre crier, de t'entendre pleurer, de t'entendre évacuer une quelconque douleur. Tu l'absorbais, tu la conditionnais, tu l'enfermais pour mieux la relâcher. Encaisser pour mieux exploser au moment opportun. Peut-être qu'aujourd'hui, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Les cheveux mouillés, le sang perlant, les paroles insensées. Tu ne prenais pas cette main que l'on te tendait, préférant te relever seule. Partisante du chemin solitaire, t'aimais pas trop les gestes solidaires. Putain fallait dire que toi, ça te faisait chier Alita, t'avais été coupée dans ta course folle sans point de départ et encore moins d'arrivée. Juste à courir comme une affamée des intempéries, amoureuse des vents et des pluies. T'observais le regard doux et les cheveux blonds, coin de l'oeil, tu jugeais et tu jaugeais. La voix fébrile elle déclinait la bagarre, pourtant toi fallait bien avouer que t'adorais ça. Pourtant sa gueule d'ange t'intimait de ne pas l'abîmer. Sa voix désormais plus détendue, rigole, cherche tes sourires voir même un rire. Ta main vient essuyer ta lèvre ouverte, le sang s'agite comme un vielle ami. Tu réfléchissais pourtant à ses mots, et tu te disais que toi t'avais toujours bien aimé ça, te battre. Élément libérateur, déferlement de ta haine et de tes frustrations. Tu te perdais un peu dans ses yeux. Tu haussais les épaules. "Je sais pas, moi j'aime bien". T'avouais, sans grande culpabilité ni même regret. "T'as une clope ?" que tu demandais. Après tout, elle te devait bien ça. La main venait essuyer à nouveau le sang, et tu jurais. "Puta ça ne va jamais s'arrêter de saigner". Le corps trempait par l'eau venu du ciel, tu ressemblais à un chien des rues qui n'avait nul endroit où s'abriter.

(c'est fait pour cela temps électrique // RP LIBRE 2109348208)
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Il n'y avais rien de charmant, dans la pluie. Les vêtements finissent humides, la peau colle, les odeurs sont écrasés puis relevés. Rien de charmant, sauf le son de l'eau qui s'écoule le long des rues, comme cette impression que la ville est nettoyé, propre, de tous les dangers, tous les maux. La main se tend à l'enfant, qui ne l'attrape même pas. Je suis juste amusée de la situation, elle a certainement juste été trop abimée. C'est une main que j'offre, pas une invitation à être en cage. Elle se relève seule, fait face. "Je sais pas, moi j'aime bien". Je rigole et hoche la tête. "Fait de la boxe." J'aimais, aussi, avant. Tous les prétextes étaient bons, un regard mal placé, un mot de trop, un geste insistant. Il suffisait d'un rien. Un rien, et la colère se déversait dans les coups non retenus, s'alimentait de coups repris, d'échange de cicatrice entre deux éléments perturbateurs. On apprends à tomber, à encaisser, à ne rendre qu'en qu'à de nécessité. "T'as une clope ?" pince ses lèvres, secoue la tête, "Nop, mais si t'agresses pas trop fort un passant, tu dois pouvoir en trouver une." la rage ne mène à rien, au mieux, tu la garde à vie, au pire, c'est l'autodestruction. "Puta ça ne va jamais s'arrêter de saigner". passe ma main dans ma poche et sort un paquet de mouchoir, "Tiens." accepte au moins ça, parce que là, ça ressemble pas à grand chose. Je prends note du juron, dans une langue trop bien apprise. "Comment tu t'es fais ça ?" la problème, c'est je tends toujours ma main. Toujours. Venir en aide est un trait de caractère trop présent, on offre de la gentillesse à tous les passants.
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