« Tous les comptes de fées commencent par 'Il était une fois', celui-ci n'en est pas un mais au début, on aurait pu le penser...
Il était une fois, en Grèce à Athènes plus précisément, naquît un jeune petit garçon que l'on nommât Priape Lukas, le troisième enfant de la famille Zacharias, et pas le dernier. Ses parents avaient déjà trois enfants, plus grands que lui, tous des garçons, et lui aussi en était un, comme vous pouvez vous en doutez. Les deux parents rêvaient d'avoir une fille, mais ils n'y parvenaient jamais. Ils eurent un enfant après lui, un petit garçon. Et ils avaient toujours voulu une petite fille mais les garçons qu'ils eurent furent tous autant qu'ils étaient choyés et aimés comme il se devait. Mais quelques années plus tard, enfin quatre années plus tard, ils eurent un cinquième enfant. Une petite fille. Une très belle petite fille, que l'on nommait à son tour, Thalia. Elle avait des yeux bleus à en tomber par terre comme c'était pas permis et elle était mignonne comme un cœur. Tout le monde s’agglutinait autour d'elle et c'était la plus gâtée de la famille qui n'était pas très aisée financièrement, même si leur amour compensait ce manque qui n'était pas tellement ressenti par les enfants de la petite famille épanouie. Pratiquement tous les samedis soir, en hiver, ils se retrouvaient, en famille, autour de la cheminée, devant un bon feu. Se racontant leur semaines, leurs vies. Le père, comme la mère Zacharias étaient de repos en ce jour de semaine. Lui comme elle enchaînaient trois métiers pour essayer de contenter tous les besoins du petit régiment et en premier : les plus importants.
Priape était vraiment un grand frère gâteau envers sa sœur. C'était la petite dernière et il la soignait et y prenait soin comme à la prunelle de ses yeux. Il la gardait, il jouait avec, il ne lui disait jamais non, mais elle ne faisait jamais de caprice, quand quelque fois, il ne pouvait faire ce qu'elle lui demandait. Thalia aimait énormément son frère, c'était son préféré,et il en était de même pour lui, qui la préférait également. Tout ça durait tant qu'ils le pouvaient, les deux étaient inséparables. Mais un jour, et ce fut sûrement le deuxième le plus horrible de la vie du jeune garçon, sa jeune sœur revenait de chez le Médecin, un jour où Maman l'avait emmenée. Leurs bouilles étaient tristes même si la jeune petite ne semblait pas trop comprendre pourquoi. Elle avait alors ce jour-là sept ans, et lui en avait onze. Le fait qu'elle ne sautait pas dans les bras de son frère alors qu'elle ne l'avait vu que dans la matinée avait mit la puce à l'oreille à Priape. Le soir, une réunion de famille avait eu lieu et le visage de Papa et Maman n'annonçaient rien de bon. En effet, le garçon et tous ses frères apprenaient la triste nouvelle. La petite Thalia que l'on aimait tant était atteinte d'une maladie orpheline non diagnostiquée et très rare, il lui restait moins d'un an. Tout de suite, le regard vert de Priape se posait sur sa sœur, les larmes montèrent aux yeux mais il les retenait, il ne pleurerait pas ! Il se l'était juré. Alors, pendant que les deux adultes de la famille réconfortait les enfants, lui s'évadait et avançait vers sa sœur. Il la prit dans ses bras et lui dit que tout irait bien, qu'il était avec elle et que ce n'était pas grave, qu'elle allait s'en remettre, qu'il était là pour elle, qu'il serait toujours là pour l'aider, et que même si les médecins ne savaient pas quoi faire, et ne pouvaient rien faire, il serait là pour elle et qu'il lui ferait aimer la vie comme elle lui avait fait aimer la sienne.
En remontant dans sa chambre le soir, après avoir couchée sa petite protégée, l'avoir embrasser et lui avoir lu une histoire en lui souhaitant bonne nuit il fondait en larmes, se laissant allé dans sa chambre ou son frère dormait déjà. Il pleurait en silence, avalant ses larmes salées qui sortaient de ses yeux comme un torrent jaillissaient d'une source. Il n'en pouvait plus. Pourquoi ? Pourquoi elle ?! Elle qui était si pleine de vie ? Si belle ? Si mignonne ? Si prometteuse ? Si chère à son cœur ? Pourquoi, pourquoi ça, pourquoi elle, pourquoi maintenant ? Ce n'était pas juste, ne cessait-il pas de se répéter. Il en pleurait ce soir, le jour d'après, et tous les soirs, pendant plus d'un mois. Mais tous les matins, il se levait en avance, allant sécher ses larmes et sourire, faisant en sorte qu'elle ne voyait pas à quel point il était mal, à quel point il était détruit, à quel point il ne pouvait pas s'imaginer ça, qu'elle serait morte, un corps inerte, dans si peu de temps.
Des fois, il se disait quand serait venu le jour maudit, il décéderait à ses côtés, en même temps qu'elle. Mais il pensait à ses parents, et il chassait cette idée de sa tête, ses parents qui ne pourraient qu'être encore plus triste du suicide d'un de leurs enfants et de la mort prématurée du second. Ils auraient été dépité, et il se devait d'être fort, de rien laisser paraître. Pour elle, pour eux, et pour ses frères.
Un an passait pendant le quel il faisait tout faire à sa jeune sœur, tout ce qu'elle voulait faire, tout ce qu'elle pouvait faire. Elle était encore pleine de vie et ne montrait aucun signe de fatigue, enfin si, quelque fois, elle s'asseyait alors qu'ils faisaient les courses au centre commercial. D'habitude, enfin, avant, elle ne s'asseyait jamais, c'était maman qui se posait sur un banc en nous attendant. Aussi, elle ne venait plus dans les jeux gonflables ou les jeux de fast food les rares fois où la famille y allait. Elle avait peur d'y rester, de ne plus avoir assez d'air, de ne plus pouvoir respirer. Alors, quand c'était comme ça, Priape restait à ses côtés, assis sur le banc, ou à côté de Papa et Maman devant la table du fast food, jouant avec le cadeau surprise caché dans le menu. Il voulait passé le plus de temps possible avec elle, il en avait vraiment besoin, besoin de savoir quand son corps sera enterré, et qu'il poseront chacun une fleur sur sa petite tombe, il aura fait tout ce qui était en son pouvoir pour la rendre un maximum heureuse, d'être le plus possible à côté d'elle, se tenant la main quand ils marchaient ou quand l'un accompagnait l'autre. Il allait toujours dès qu'il pouvait avec elle à l'hôpital, à ses rendez-vous pour faire la machine qui lui enlevait ses cheveux. Et qui à part cet effet peu esthétique et qui la rendait triste ne faisait rien d'autre. C'est d'ailleurs parce que ça rendait triste Thalia de faire tomber ses beaux cheveux longs et d'or pleins de boucles qu'il se rasait le crâne, pour l'accompagner et lui montrer que ce n'était rien, que ce n'était pas grave, que ça ne faisait pas moche et qu'elle restait fidèle à elle-même, toujours aussi belle, toujours aussi coquette, toujours aussi chouchoutée et toujours aussi mignonne.
Mais quand vint le jour fatidique, tous étaient à l’Hôpital, nous étions en octobre, cela faisait un mois, jour pour jour que la famille avait apprit cette nouvelle horrible. Et ça faisait deux mois que la petite Thalia était jour et nuit à l'hôpital, munie de ses perfusions qui la nourrissaient, de ses fils reliés à son nez qui l'aidait à respirer. Cela rendait énormément triste le garçon, il ne pouvait plus aller la bercer le soir comme il faisait d'habitude, il ne pouvait plus lui préparer le petit déjeuner et il ne pouvait pas non plus lui tenir la main quand ils se baladaient, de peur qu'elle parte et qu'elle se perde.
Et puis, le Médecin arrivait, il annonçait un peu à part, aux parents, que il était temps de la débrancher, elle ne pouvait presque plus parler déjà et c'était un supplice pour elle de rester en vie, il avait raison, c'était certain. Mais elle, elle ne se plaignait pas, elle ne voulait pas en rajouter en plus du mal qu'elle faisait à sa famille qui ne pouvait rien faire pour elle. Alors tous les garçons passaient un par un de leur sœurs, les autres attendant dehors, ils passèrent tous à part Priape avant Papa et Maman, il voulait plus que tout être le dernier. Elle ne pouvait plus parler, à ses frères, elle faisait des signes de tête ou de main, elle faisait des cœurs avec ses tout petits doigts qui semblaient se déchirer de l'intérieur. Pour Priape, elle faisait pareil, mais elle se forçait, elle se forçait sans même qu'on l'eusse vu, elle se forçait à parler, et elle prononçait ces trois mots, ces sept lettres, qui sortant de la bouche d'une petite fille à son grand frère, voulaient tout dire : « Je t'aime » avait-elle dit, avec sa petite voix restée sous silence pendant beaucoup trop longtemps. Une seule larme coulait sur la joue de jeune garçon, une qu'il n'avait pas pu retenir, elle lui avait échappée, et avec sa voix enrouée, serrée à la gorge, il lui répondait « Je t'aime aussi. Et tu restera toujours ici, dans mon cœur. » Il montrait sa poitrine, son côté gauche de la poitrine, et il lui fit un dernier bisous protecteur sur le front, avant de partir rejoindre le reste de sa famille à l'extérieur. Il reculait vers la porte, la face tournée vers le brancard, et il fermait la porte à contre cœur.
La souffrance du jeune homme n'avait jamais été telle, ce n'était pas comme ci il n'avait pas eu un de ces jouets dernier cri pour le quel un gosse de riche aurait pleuré pour rien, fait son caprice et où son père l'aurait pris dans ses bras, il aurait eu son jouet le lendemain ce môme. Mais non, lui ce n'était pas ça. Lui ce n'était pas un jouet bien, beau, qui plaisait qu'il voulait. C'était sa sœur, sa sœur qu'il aimait tant. Dont il s'était si bien occupé jusqu'à son dernier instant, jusqu'à qu'elle rende l'âme au point de ne plus pouvoir parler. Ça lui faisait mal, non plus que ça, on venait de lui planter un couteau en plein cœur et il n'était pas question de l'enlever pour soulager la douleur, plus jamais il ne pourrait l'enlever, la cicatrice serait toujours présente et il se souviendrait toujours de ce jour maudit, un an après l'autre jour maudit où il avait appris que sa sœur, sa petite sœur que ses parents aient eu tant de mal à avoir, qui était littéralement la prunelle de ses yeux, la chose la plus importante pour son monde, et pour cause, son monde, c'était elle, n'avait plus qu'un an à vivre. Une année pendant la quelle il avait passé chaque minute, chaque seconde à ses côtés, chose qu'il ne pourra désormais faire. Il se rendrait toujours sur cette plage, la nuit, après avoir fugué, il regarderai les étoiles, il ne pourra plus lui tenir la main, elle ne serait plus à côté, toujours aussi silencieuse qu'elle était, mais elle serait au-dessus de lui, parmi les étoiles. Même si il ne la verrai pas ce serait comme si elle était là, à côté de lui, comme ils faisaient beaucoup de fois le soir après que papa et maman soient couchés. Et dans plusieurs années, dans bien des années au point qu'il l'aura déjà retrouvé, elle serait présente dans ce ciel aux milles étoiles déjà étincelantes et souvent aussi déjà bien éteintes. Rien de plus triste, de plus blessant, de plus horrible n'aurait pu arriver dans sa vie que la mort de sa petite sœur. C'était quelque chose dont il ne se remettera jamais, il ne cessera jamais d'y penser, jamais. Il savait maintenant le malheur qu'était de perdre un être cher, un être plus qu'aimé, un être plus que désiré. Un être aussi important que cette petite du haut de ses sept ans représentait pour lui. Elle ne parlait pas souvent, peut-être que dans quelques années il ne se souviendra même plus du son de sa voix tellement il l'entendait peu malgré qu'il était tout le temps avec, mais non, ce n'était pas possible, il se souviendra de la voix, la voix, déjà bien loin, avec laquelle elle lui avait dit « Je t'aime » il savait que ce n'était pas sa vraie voix, que c'était la voix qu'elle avait dû prendre et se forcer alors qu'elle ne pouvait plus parler, la voix qu'il avait dû accepter, la voix qu'il l'avait encore plus tué, plus achevé.
Jamais Priape ne s'en remettra. Il commençait à faire des bêtises. A sortir le soir, faisant le mur, mais cette fois-ci ce n'était pas pour aller regarder les étoiles sur la plage avec sa sœur, non, c'était pour aller en soirée, c'était pour aller draguer des filles plus âgées que lui, c'était pour se bourrer comme c'était pas permis. Petit à petit, il construisait la carapace dont il n'aurait pas eu besoin si sa sœur n'était pas morte. Il laissait tomber les études, ses parents n'en pouvait plus, il ne faisait plus qu'aggraver la blessure qu'ils avaient eux aussi, pendant que lui cultivait la sienne. Il arrêtait de penser à elle et à ce qu'elle lui aurait dit à chaque qu'il serait sorti dans ce bar, parti chez la fille qu'il avait pour la soirée. Il ne pensait plus à tout ça, il essayait de ne plus penser à elle. Même après ces quelques années qui étaient passées et qu'il avait passées dans la souffrance, dans les larmes chaque soir, ne pouvant s'empêcher de penser à elle. Solitaire, sans ami à l'école où il était loin d'être idiot. Alors, oui, maintenant, il était passé de l'autre côté du mur, il était tombé et il n'était pas prêt de s'arrêter, la premier fois qu'il avait bu ça lui avait oublié, c'était comme ci, si il rentrait chez lui elle était encore là, elle dormait dans son lit, le cœur battant fort. Mais tout ça n'était qu'illusion et pour arrêter d'avoir mal secrètement le remède qu'il avait trouvé c'était l'alcool. Il était en soirées, dans les boites de nuit ou encore dans d'autres endroit banchés que je n'oserai citer. Il repartait avec toutes ces filles à l'étrier qu'il avait cessé de dénombrer. Et surtout, ce qu'il faisait, c'était faire souffrir les filles en leur faisant croire qu'il les aimait. Mais jamais il prononçait les mots, les mots les plus important pour lui. Les trois mots, ces mots là, il ne les prononçait jamais, plus jamais, plus jamais il ne prononçait les mots qui avaient fini la vie de sa sœur. Il les respectaient trop, il ovulait tellement dire on ne peut pas jouer avec ces mots, c'est bien trop fort, bien trop lourd on ne peut pas dire « Je t'aime » à n'importe qui, on ne peut pas prononcer ces mots juste pour rire. Ces mots là sont tellement pures, et survivent malgré tout ce qui peut se passer, à travers, la joie et tous les autres sentiments, ou problèmes, ils restent tels quels, depuis toujours ce sont ces trois mots qui font chavirer les cœurs. Il ne pouvait physiquement pas prononcer ces mots, c'était trop pour lui, ça voulait dire bien trop de chose, jamais il ne répondait à ces trois mots, il se braquait et il faisait souffrir. Il pensait que toutes ces blessures qu'il infligeait c'était la vengeance. C'était sa vengeance, il se vengeait face à la vie qui lui avait infligé toutes ces souffrances qu'il aurait préféré éviter.
Il fumait, il buvait, il sniffait, il se droguait, il traînait avec les mauvaises personnes, tout ça, il cumulait, il s'intéressait aux filles, et dès que ça venait trop sérieux il les laissait tomber lamentablement, comme ci ce n'était rien, la plupart du temps il ne se rappelait même pas de leur prénom. A la maison il faisait roire à sesp arents trop éblouis par la souffrance, que otut allait bien, qu'il allait bien, qu'il allait en cours. Il n'avait pas besoin de suivre tout ses cours, il était très doué, il n'était pas surdoué, mais il n'en était pas loin. Ses parents le croyait dur comme fer, le soir ils ne l'entendaient pas pleurer dans son lit pour les fois où il y était, où il n'était pas dans le lit de sa nouvelle conquête encore imbibé d'alcool. Les deux plus grands de ses frères sont partis de la maison, ils ne vivent pas ici et les autres ne se noient pas dans l'alcool, eux, mais dans les études, ils sont brillants, tous, et Priape se sent inférieur même si il est loin de l'être. Il est même pratiquement suppérieur niveau intelligence bien qu'il ne le fasse pas montrer par son comportement loin d'être mature. Il était immature et préférait passer sa vie à jouer, il préférait ne pas savoir s'il survivrait à la cuite du soir, il ne voulait pas se tuer mais il ne comprenait pas l'importance de la vie. Il ne savait pas pourquoi est-ce qu'il vivrait si elle n'avait pas eu cette chance. Il se bousillait la santé, toujours assez intelligent pour ne pas devenir accroc aux substances aux quelles il touchait. Il était seulement accroc à la cigarette, à la nicotine à la quelle il n'avait su résister, il ne l'a pas vu venir mais si il avait dû arrêter, il n'aurait sans doute pas pu. Mais à toutes les autres substances aux quelles il touchait, il n'était accroc à rien, la cocaïne n'était qu'une envie, pas un besoin, et ça allait de même avec l'Héroïne qu'il côtoyait aussi.
Un jour, on lui a vendu de la drogue et il s'est mis à la revendre. Le lendemain, il avait continué et il était devenu dealer. C'était partit tout seul, c'était un grand commerçant, comme son père, il pouvait vous faire acheter n'importe quoi tant qu'il vous faisait croire que ça vous plaira. Il avait un sens des affaires inouïes et même pour la drogue qu'il vendait, c'était le meilleur. Le meilleur vendeur de drogue de tout Athènes. Tout le monde venait le voir et il ne revenait jamais avec un cocar, les gens y croyaient dur comme fer. Les gens, les fous de drogue, le croyaient dur comme fer. Il en a profité, de la drogue, des filles et de l'alcool. Il en a même trop profité, non, beaucoup trop, c'était trop, il n'aurait jamais dû en profiter autant. Pendant, il prenait aussi des antidépresseurs, il en prenait trop, désormais, il en prend, mais il en prend moins, ça lui permet de ne pas retomber, de ne pas y repensé, de ne pas rechuter.
Il a toujours eu du mal à vivre avec sa douleur au cœur, il a toujours eu mal et ça ne s'était jamais arrêté. Il avait beau faire tout ce qu'il pouvait, tout ce qu'il voulait, il aurait même pu se titrer une balle en plein cerveau, ça ne l'aurait pas arrêté. Cette douleur serait enterrée avec lui, sous terre, et luisant toujours comme il ne le voulait pas. Elle aurait été toujours là sans qu'il ne puisse faire quoique ce soit, alors il subissait, il faisait comme ci tout allait devant ses parents qu'il aimant tant même si il ne leur disait pas, et le soir il se shootait, ou alors il prenait ses antidépresseurs qui lui permettait, à cause de la dose de l'endormir sans qui ne se noie dans ses larmes, il pleurait, mais il arrivait à dormir plus longtemps. Ça lui faisait du bien. Du moins c'était ce qu'il croyait, parce que, tout ça lui faisait bien plus de mal que de bien. Même si le niveau de Dopamine, étonnement bas chez lui était plus élevé grâce à tout ce qu'il prenait. La souffrance était moins lourde mais sinon, elle était bel et bien présente.
Voilà pourquoi il ne voulait plus s'attacher. Il n'a jamais voulu d'ailleurs. Depuis ses onze il cultivait le fait d'être souffrant plus que s'il était malade, il savait que la souffrance n'achevait comme une maladie l'aurait fait, elle faisait mourir à petit-feu, elle vous faisait sombrer vers le bas sans jamais s'arrêter et vous remonter comme un fier ami l'aurait fait. Alors il ne s'attachait pas. Il luttait, il fuyait, il faisait tout pour éviter le sérieux. Il n'avait jamais eu vraiment de petite amis, ou même d'amie, ni même de meilleur ami avec qui il aurait pu tout raconter. Il avait peur de souffrir, ça aurait été une souffrance différente que celle qu'il avait déjà mais suffisante pour le faire sombrer deux fois plus en plus de ses excès déjà bien conséquents.
Il mit pas longtemps avant de déménager dans ce pays qui le faisait tant rêver. Les États Unis d'Amérique. Le pays où tout est permis. « The American Dream » comme on disait si bien. Et bien lui c'était ça, le rêve Américain, le rêve d'aventure. Et rester dans son pays maternel n'était pas une bonne chose, chaque lieu, chaque endroit faisait remonté un souvenir avec sa sœur, tout lui faisait penser à elle et il ne voulait. Il ne voulait plus souffrir et penser autant à elle même des années après sa perte. Il voulait aller mieux, il voulait se remettre. Arrêter tous ses excès, il savait qu'il étit brillant. Qu'il pouvait bien faire, qu'il savait bien faire, il voulait rentrer dans une branche particulière et assez difficile à percer : La médecine. Vous devinez sûrement quelle était sa motivation. Il voulait soigner les gens, arrêter le fait de mourir d'atroces maladies comme sa sœur avait été victime à l'époque. Il n'était qu'au lycée et il avait décidé, en cette dernière année d'aller mieux, e remonter la pente et de gagner face à la souffrance. Il gagnerait la partie et elle, la souffrance, elle s'en souviendrait ! Il était brillant, il ne faisait pourtant pas beaucoup d'effort pour comprendre ce que toutes ces nouvelles choses qu'il apprenait signifiait. Les conneries qu'il faisait à l'époque en Grèce n'avait pas cessée, enfin, pas complètement, il en faisait moins, c'était plus modéré, et il ne se droguait plus. Il avait arrêté la drogue et c'était une bonne chose à vrai dire. La drogue dur ou douce, ce n'était pas bon, et il l'avait bien compris. Il avait arrêté, il prenait moins de ces substances du diable. C'est d'ailleurs à Atlanta qu'il rencontrait sa première et vraie amie. Elle avait elle aussi connue ce qu'infligeait le fait d'avoir perdu un être cher. Elle avait vu dans ses yeux, au lycée qu'il n'était pas normal, il avait comme de la tristesse dans son rire, c'était ce qu'elle avait dit. Alors elle l'avait abordé, et jamais il n'avait essayé de la séduire comme toutes ces femmes qu'il avait déjà à son actif et avec qui il ne s'était pas gêné. Non, elle ce n'était rien d'autre qu'une amie. Il n'avait pas cherché plus. Juste une amie, et elle non plus n'avait pas cherché plus. Ils sont vite devenus proches et ont vite remplacés les êtres qu'ils avaient perdu. Ils se sentaient mieux l'un avec l'autre, ils avaient une relation plus que fusionnelle et il ne pouvait s'empêcher de la prendre dans ses bras à chaque fois qu'il la voyait. Il agissait avec elle comme il aurait agi avec sa petite sœur à cette période de sa vie. Elle lui faisait oublié tout. Elle lui permettait de ne plus revenir en arrière et d'écrire aussi un petit bout d'histoire.
Leur amitié dura pendant des années. Ils étaient proches et malgré le fait d'évoluer et de grandir ils restèrent aussi proches et à se voir autant qu'ils le pouvaient. Ils étaient totalement différent, mais ils s'entendaient trop bien pour arrêter quoi que ce soit à leur mode de fonctionnement. Mais ils furent à un moment de leur vie où leur sentiments avaient changé. Et oui, le moment était arrivé tel que leur sentiments éprouvé l'un pour l'autre se changeaient en amour, après l'amitié. Tout se passa très vite, jamais ils ne voulurent se l'avouer, mais ils le ressentaient tels que ce n'était pas possible. Vous ne pouviez pas aimé quelqu'un comme eux s'aimaient c'était un amour horrible, et intense. Ils se voyaient de plus en plus, ils commencèrent à s'embrasser et ils commençaient à tomber de plus en plus amoureux. Vraiment amoureux. Elle lui offrit sa virginité et ils étaient vraiment, vraiment amoureux. Comme c'était pas permis. Cependant il ne lui avait jamais dit les trois mots, les sept lettres que toutes les filles aimantes aimeraient entendre. Non, il ne pouvait ça ne pouvait pas sortir de sa bouche, dans n'importe quel état, cette phrase qui voulait tant dire ne put pas sortir de sa bouche, c'était impossible, impossible. Il ne pouvait pas. Alors elle a prit peur, peur qu'il ne soit pas honnête. Peur qu'il ne l'aime pas comme il paraissait l'aimer. Peur qu'il n'ai eu envie d'elle comme toutes les autres, juste pour une nuit, la prenant pour son pantin articulé avec lequel il jouait et qu'il ferait souffrir par la suite. Mais non, lui ce n'était pas ça, pas avec elle. Ce n'était pas comme ça. Elle, il l'aimait, plus que n'importe qui d'autre, n'importe quelle autre fille du monde vivant, il n'aimait personne comme il l'aimait elle. Ce n'était pas possible, c'était tellement...étrange. Il avait tellement peur qu'elle parte, il s'était promis de ne pas s'attacher, mais il l'avait fait. Et elle, elle avait peur de n'être le coup d'un soir du jeune homme. Elle ne supportait pas cette idée.
Mais elle est partie. Elle est partie alors qu'elle savait que ça l'anéantirai. Elle s'est réfugié entre les bras d'un autre. Un grand, un beau, un musclé. Tout ce qu'il n'était pas. Il n'en pouvait plus. Plus de cette souffrance. C'était comme il se l'était imaginé, deux fois pire, il avait deux fois cette souffrance sur les épaules, il en avait beaucoup plus. C'était horrible, comme un vilain cauchemar, sauf que celui là, il était éveillé, et le lendemain, tout ça serait encore là. C'était là et il ne pourrait pas faire partir cette souffrance de voir celle qu'il aimait à la folie dans les bras d'un autre. Elle savait pourtant, elle savait qu'elle était importante pour lui, que si elle partait c'était perdre à nouveau quelqu'un qu'il aimait, quelqu'un de très cher à ses yeux, quelqu'un qu'il aimait comme il n'aimait personne d'autre. Elle le savait ça. Alors pourquoi l'avait-elle fait ? Pourquoi avait fait ça, cette chose si cruelle que lui même n'aurait jamais pu faire. Non, lui il ne s'attachait pas, il ne faisait pas aussi mal que ça, c'était un amour dans le double sens lui s'arrangeait tellement d'habitude pour que soit un amour à sens unique. Et pas à double sens. Ce fut sa première vraie amie, ensuite c'était sa première vraie meilleure amie et elle est devenue son premier vrai amour. Un amour qu'il ressentait et qui ne cessait jamais de s'amplifier, à son plus grand regret. Il lui disait tout, il lui racontait absolument tout. Il lui avait tout dit sur sa sœur alors qu'il n'en avait jamais parlé à quiconque depuis tout ce temps/ Personne ne savait, à moins de lire les journaux qu'il avait eu une sœur qu'il n'avait connu que sept ans et avec qui il était très proche. Personne ne le savait ça, personne sauf elle. Il était vraiment amoureux. Il le restait pour toujours, il était à jamais mordu pas son amour. Il ne put jamais s'en défaire, toutes les autres qu'il eut après n'était que pièce dans le décor.
Mais il avait un autre ami, un seul autre ami. Valentin. Valentin avait été là pour lui. I l'avait empêché de replonger dans ce qu'il l'avait amené ici, aux états unis. Il avait été présent pendant ce dur événement. Présent comme personne n'aurait pu l'être. C'était son ami, le seul qu'il eut et c'était son meilleur ami. Il avait réussi à changer les idées à Priape pendant un petit moment, il avait réussi à le faire passer à autre chose. Même si lui savait au plus profond de lui même qu'il n'aurait jamais pu aimer une autre fille qu'Elle. Ce n'était pas possible. Il lui a fait vivre, le vivant avec lui, sa vie d'étudiant à fond et ils sont restés ensemble malgré tout. Ils sont restés meilleurs amis dans les pires moments et il devait beaucoup à Valentin, il n'avait jamais pu lui rendre la pareille. Le jeune homme avait donc pu passer à autre chose, ne pas rester bloquer sur l'idée qu'elle était partie cruellement. Les ennuis étaient plus ou moins passés même si la cicatrice, la deuxième, demeurait éternelle. Il a pu se concentrer totalement sur les études qu'il devait faire. Les études qu'il avait à faire pour être médecin et faire de son rêve une réalité. De venger sa sœur, contre cette foutue maladie qui lui avait enlevé la vie. Maintenant, il était devenu quelqu'un de bien. Un meilleur home. Quelqu'un qui se respecte et qui respecte tout autre personne. Il respectait les femmes et ne s'intéressait plus trop à elles, d'ailleurs.