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Crazy things are the one thing no one ever forgets [ft. Eva]

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EVANNAH & TAYLOR


Samedi après-midi. Le mauvais temps était encore au rendez-vous à Cambridge ce qui était assez normal en ce mois de décembre. Toutefois, l'inconvénient avec ce temps était que la majorité des activités extérieures étaient pour la plupart restreinte. Certes, je pouvais encore profiter du spa ou encore de quelques petites après-midi shopping, mais aujourd'hui l'envie n'y était pas. C'est donc pour cela que j'errais dans ma chambre avec ma colocataire qui s'ennuyait tout autant que moi. Allongée sur mon lit, j'attendais. Qu'est-ce que j'attendais ? Rien justement.
Les aiguilles de ma montre qui ornait mon poignet continuait à avancer et mon ennuie s'agrandissait au fil des minutes. Je fixai la trotteuse et comptait les secondes. C'était dire à quel point je ne savais que faire. J'étais rarement confrontée à ce genre de situation. Il faut dire qu'en général, je me battais pour trouver du temps plutôt que pour le tuer. J'avais toujours des chaussures à acheter, des personnes à rencontrer, des cours auxquels je devais assister... Bref, rares étaient les après-midi qui m'étaient libres. Mais aujourd'hui, je n'avais vraiment aucune idée de quoi faire, et Eva ne m'avançait pas beaucoup. Si elle avait parfois des éclairs de génie, ce n'était pas tout les jours non plus, et la plupart du temps, pas aux moments les plus idéaux.
" Alors aucune illumination ne t'es venue sur ce que l'on pourrait bien faire cette aprem ?" Demandais-je. Elle me fit signe de la tête que non et je soupirais une nouvelle fois. Je me levais du fauteuil sur lequel j'étais installée pour récupérer le Elle UK de janvier que j'avais reçu la veille mais que je n'avais pas encore feuilleté, faute de temps. Aujourd'hui serait le bon jour. Je m'emparais d'un criterium afin de cocher ce qui me tapait dans l'oeil. J'avais pris cet habitude il y a bien longtemps - quand j'ai commencé à choisir mes vêtements seules je crois, et que je regardais les catalogues de Ralph Lauren Kids, pour dire à ma mère ce qu'elle devait m'acheter. Oui, très tôt, j'avais déjà pris l'habitude de me vêtir à ma façon, sans écouter ma génitrice. C'était donc armée de mon crayon que je commençais à annoter autour des collections qui allaient bientôt faire leurs apparitions dans les boutiques. J'avais hâte d'avoir devant moi la collection de Chanel, qui s'annonçait plus que prometteuse.
Je continuais à feuilleter les pages, notant à quel point certains ensembles qui proposaient étaient de mauvais goût. Les britanniques avaient souvent des goûts... étrange, dirais-je, pour être politiquement correcte. Et puis soudain, illumination. Mes yeux brillèrent d'un coup, et j'allais retrouver ma colloc' sur son lit où elle était affalée. Je lui jetais sous les yeux la première double-page du dossier du mois. Spécial bijoux et autres décorations de peaux.
"Eva, je ne sais pas toi, mais je serais partante pour aller faire un tour dans Cambridge. Je viens de remarquer que j'avais toujours eu envie de me faire tatouer..." je m'exclamais, un grand sourire illuminant mes traits. "Ou de me faire un piercing. Ou les deux, j'ai pas encore décidé." J'attendais de voir sa réaction, mais j'étais déjà en train de penser aux chaussures que j'allais enfiler pour sortir. "Tu serais partante pour m'accompagner ?"






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Taylor & Evannah




Les cours étaient facilement ennuyeux, à Harvard, et ce à plus forte raison parce que mes cours avaient été choisis en grande partie par mes parents. Ils voulaient absolument que je fasse de brillantes études de droit, pour ensuite pouvoir reprendre le cabinet d’Avocats de ma mère, voire me lancer moi aussi dans la politique. Mais en vérité, ça me saoulait souvent plus qu’autre chose. Pourtant, ce jour-là, j’aurais bien voulu pouvoir assister à… ne serait-ce qu’une demi heure de droit des entreprises – matière dont j’avais pourtant horreur. D’habitude, j'aurais certainement pris mon sac à main hors de prix et je serais partie faire les boutiques, quitte à devoir demander le jet privé de Daddy en urgence, mais là… ça ne me disait pas grand-chose. Assise sur l’un des fauteuils de ma chambre, je m’occupais comme je pouvais, entre la télé qui marchait mais dont j’avais coupé le son, la radio qui marchait pour avoir un bruit de fond, un magazine people et mon téléphone portable. J’avais de quoi m’occuper, ça c’est sûr ! Ne serait-ce qu’avec la montagne de devoirs et de cours à réviser qui m’attendait, parce que j’avais arrêté mes études pendant trois mois, mais je n’avais pas envie de m’y mettre. J’avais un peu un ras-le-bol de tout.

Bon, je ne pouvais pas continuer comme ça éternellement. Je regardais un instant mes ongles d’habitude parfaitement laqués, et je pinçais les lèvres. Comment j’avais pu rester sans vernis à ongle ? Il y avait vraiment des jours où je me désespérais. Je me levais brusquement et attrapais l’un des sacs de parfumeries qui contenaient toujours les derniers produits de beauté que j’avais acheté, et qui étaient toujours au fond de ce même sac depuis peut-être une semaine. Farfouillant rapidement, j’attrapais le dernier vernis que j’avais décidé d’ajouter à ma collection déjà impressionnante – un Chanel, évidemment - , puis je prenais ma petite trousse à manucure et je m’étalais sur le lit, dans l’idée de me faire une manucure. Après avoir mis devant moi un magazine qui traînait pour ne pas tâcher la couverture, je commençais à leur rendre une apparence respectable.

La porte de ma chambre était ouverte, et je pouvais apercevoir ma colocataire qui avait l’air tout aussi motivée que moi. Elle me demande quelque chose, ce à quoi je ne fis pas vraiment attention – elle demandait souvent des choses inutiles -, et je répondis distraitement en secouant la tête de gauche à droite. Ce n’est que quand je terminais d’appliquer le Top Coat que Taylor entra dans ma chambre, de toute évidence très heureuse de l’idée qu’elle venait d’avoir. Elle jeta sur le lit un magazine de mode et je l’attrapais précautionneusement pour ne pas abîmer ma manucure si réussie. L’article qu'elle regardait parlait des tatouages et autres. Je tournait la tête vers elle et relevait un sourcil. « Un tatouage et un piercing ? Tu es sérieuse ? », lui demandais-je. On parlait de tatouage, pas de la nouvelle paire que sortait Louboutin, et dont la liste d’attente pour le modèle était déjà aussi longue que Guerre et Paix. Et puis finalement… plus je regardais les photos et plus je me disais que ça pouvait être une bonne idée.

« Oh et puis oui, pourquoi pas ! C’est une bonne idée ! Et puis ça me fera sortir un peu d’ici. J’en ai marre d’être là… ». Je m’asseyais en tailleur sur le lit. « Tu voudrais quoi comme tatouage ? ». Car quitte à ce qu’elle se fasse tatouer, autant qu’elle sache bien ce qu’elle veut. Et finalement… Je me dis que c’était peut-être une bonne idée. Après tout, je m’étais toujours dis que les tatouages m’iraient bien. Et les piercings aussi. Et quitte à accompagner Taylor… Pourquoi ne pas en profiter pour me faire tatouer aussi ? Ca me rendrait encore plus unique que ce que je suis. Oui, pourquoi pas ! Et puis on étaient jeunes, on pouvait en profiter ! Je me dis aussi que, de toute façon, ça nous ferait passer un bon moment entre copines ! Et ce n’était pas rien. C’était bien mieux que de rester là, et on s’amuserait aussi. C’est pourquoi j’avais un sourire aux lèvres encore plus grand que le sourire de mon amie, quand je me tournais vers elle. La mine tout de même un petit peu songeuse, parce que je commençais à réfléchir à ce que je voulais, je décidais de reprendre. « Et si je me faisais tatouer moi aussi ? », lançais-je. Mais ma décision était déjà prise.

Je me levais d’un coup, contente d’avoir trouvé quoi faire aujourd’hui grâce à Taylor. « On se dépêche d’y aller ? Je n’en peux plus de rester là ! », dis-je, et je me dirigeais vers me dressing, duquel je sortis une paire de bottes en cuir italien – ça me fendait le cœur de ne pas pouvoir mettre mes nouveaux escarpins de la collection printemps été, mais il faisait très froid, l’hiver, dans le Massachusetts, et qui plus est, il y avait beaucoup de neige -, ainsi qu’un manteau, alors que Taylor était retournée se préparer dans sa chambre. Le cuir n’était peut-être pas très adapté pour la neige, mais si je ne les mettais pas maintenant, elles traineraient encore au fond de mon dressing des mois et je serai obligées de les donner avant d’avoir pu les mettre, parce qu’elles seront déjà dépassées. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, j’avais fini de me préparer, et je rejoignais Taylor. « Les routes sont bien dégagées, il n’a plus neigé depuis deux jours… On prend ta voiture ou la mienne ? »

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EVANNAH & TAYLOR


Je ne comprenais pas encore mon envie soudaine de vouloir me faire un piercing ainsi qu’un tatouage. Certes l’idée m’était déjà venue une ou deux fois à l’esprit mais après quelques réflexions, je laissais tomber cette envie. C’est vrai que je manquais de temps entre les cours, les sorties entre amis et puis les soirées, toutefois les vacances étaient le moment idéal pour me les faire ! Et cette après-midi était l’occasion rêvée. Je n’avais rien prévue tout comme ma colocataire et cette dernière semblait tout aussi ravie de mon idée. J’étais assez contente de partager ce moment-là avec Eva. C’était l’une des seules filles que j’appréciais et qui m’appréciais aussi. Certes, comme toutes les autres filles, on avait quelques petits conflits de temps à autre on se servait mutuellement l’une de l’autre sans se l’avouer mais ça c’était parce que nous étions pareil. Nous avons la même conception des choses, le même amour pour les chaussures et surtout nous aimions toutes les deux l’argent. Et puis, la jolie Eliot était une agréable compagnie lorsqu’elle n’était pas chiante. Malheureusement, cela arrivait relativement souvent, étant donné qu'il n'était pas rare qu'elle soit l'objet de crises de folies pour retrouver par exemple un vêtement qui se trouvait au fin fond de son armoire alors qu'elle en avait un semblable entre les doigts. Ce qui était une des raisons pour laquelle il m'arrivait de rentrer de cours - ou de soirées, ou de n'importe quoi d'autre- et de me croire à Bagdad. Enfin, après quelques semaines de cohabitations, je commençais à m'habituer à ma colocataire, qui était des plus excentriques, dirons nous.

Après être rentré dans la chambre de ma colocataire et lui avoir exposé mon idée, cette dernière semblait très surprise. « Un tatouage et un piercing ? Tu es sérieuse ? » me demanda-t-elle. Si j’étais sérieuse ? Bien sur que je l’étais, aussi fou que cela pouvait l’être, j’aimais cette idée. Au fil des minutes, mon envie de me faire un piercing et un tatouage s’agrandissait et c’est tout naturellement que je répondis « Absolument, je n’ai jamais été aussi sérieuse. » à Evannah. Je vis dans son regard qu’elle réfléchissait à l’éventualité de s’en faire-ce qui était très rare chez elle. Je lui montrais les photos professionnelles de mon magazine et je sentais que j’allais réussir à a persuader de m’y accompagner. Et puis après tout, je lui demandais juste de sortir avec moi le temps de quelques heures.

La Vanderbilt était très attentive aux photos. « Oh et puis oui, pourquoi pas ! C’est une bonne idée ! Et puis ça me fera sortir un peu d’ici. J’en ai marre d’être là… ». m’expliqua-t-elle. Ça y est, il en fallait toujours peu pour Eva de se motiver, ce qui était assez agréable. Ce n’était pas l’une de ses filles à rester avachie dans son lit toute la journée. Elle aimait sortir autant que moi, ce qui en soit était un avantage. Je veux dire par là que j’aurais eu du mal à me lier d’amitié ou même accepter en colocataire une personne geek, peu sociable et timide. Je m’en serais vite lassée et son argent n’aurait pas fait changer mes positions. Dans le fond, Eva était une bonne colocataire ainsi qu’une meilleure amie même si les relations positives du même sexe que moi sont plutôt... compliquées avec moi. Et je devais reconnaitre que je ne faisais rien pour y remédier. Réfléchissant aux avantages d’avoir la belle Eliot pour colocataire ne me fit même pas remarquer qu’elle s’était mise en tailleur avant de me demander ce que je souhaitais faire comme tatouage. « Hé bien, je pense me faire une phrase… dans la nuque, j’ai toujours aimé cette endroit là pour les tatouages. Après je n’ai pas vraiment d’idées en ce qui concerne la phrase mais je verrais ça sur le trajet. » Je m’arrêtais un court instant, reprenant mon souffle. « Et en ce qui concerne, le piercing, ça sera au nombril c’est certain. » Le piercing au nombril, c’est toujours quelque chose que je trouvais de magnifique surtout l’été. Marcher sur le sable chaud, en ayant tous les regards braqués sur le bijou qui ornerait mon nombril était un peu un petit rêve à vrai dire. Rêve qui serait bientôt réalisé.

« Bon allez, on y va » lançais-je prête à quitter la pièce pour rejoindre ma chambre et ainsi me préparer pour cette petite sortie imprévue. « Et si je me faisais tatouer moi aussi ? » me demanda-t-elle. Je me retournais brusquement vers mon amie, assez surprise mais pas tant que ça. J’aimais bien l’idée que l’on se fasse tatouer toutes les deux, le même jour, en même temps, ensemble. « Ça serait génial ! Je me sentirais moins seule » répondis-je. Après tout, si cela faisait mal, on serait deux à supporter la douleur. Toutefois, une petite question s’installait dans ma tête, n’allait-elle pas le faire sur un coup de tête et le regretter par la suite ? Enfin... c'était Eva, je ne pensais pas qu'elle regrettais beaucoup de choses non plus, vu qu'elle était un peu du genre à faire tout sur un coup de tête... Elle devait avoir l'habitude de prendre des décisions aussi rapidement. J'enfilais des bottines en daim et sortit un manteau de mon dressing. Alors que je terminais de me préparer, Evannah arriva dans ma chambre. « Les routes sont bien dégagées, il n’a plus neigé depuis deux jours… On prend ta voiture ou la mienne ? » Je réfléchis un instant entre la carrera de ma colocataire et ma chère Audi TT. Le choix fut cependant rapidement fait, et je m'emparais de mes clefs qui trainaient sur mon bureau. « Je conduis ! » Je faisais jouer le trousseau autour de mon index tout en sortant de notre suite, suivie de Eva. Après avoir salué quelques Eliots que nous avons croisés, nous nous retrouvions dehors, face à ma voiture. Je m'asseyais derrière le volant, et posais mon sac ainsi que mon manteau à l'arrière. J'attendais que Evannah fasse de même, puis je tournais les clefs, entendis ronronner le moteur, puis fit marche arrière, et en un clin d'oeil, nous étions en train de sortir du campus, direction Cambridge.







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