C'est toi qui compte ♥ { Natizona }

Nate avait cette horrible impression de déjà vu. Comme s’ils étaient en train de faire un saut dans le temps, dans le passé. La façon dont Arizona avait de réagir lui rappelait étrangement la façon dont elle avait réagit pour le strip-tease, alors qu’il était conscient d’avoir fait une erreur et ne demandait qu’à se racheté. Il avait compris par la suite que ce n’était qu’une question de confiance, mais là de quoi s’agissait-t-il ? De lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas toujours suivre le troupeau ? Qu’être le vice président d’une confrérie, malgré les responsabilités que ça engendré ne lui donnait pas le droit de jouer avec les émotions d’être humains ? Il l’avait compris. Il le comprenait et c’est pour ça qu’il avait quitté les rouges. Ce qui le gênait c’est qu’il avait cette horrible impression d’Arizona le materné, ne le soutenait pas. Bien sûr que ce qu’il avait fait était mal, mais il était son futur époux et il restait un être humain. Parfois, il avait l’impression qu’elle avait une mauvaise vision de lui. A croire Arizona il était un monstre, c’est ainsi qu’il le ressentait. Pourtant, malgré sa façon d’agir, Nate était certain d’une chose : il faisait partit des gentils ! Il ne serait pas là face à elle à lui dire la vérité malgré tout les ennuis que ça pouvait lui apporté. Il avait quitté la WH de son plein grain parce que c’était elle la femme de sa vie. Est-ce que ça changeait quelque chose pour elle ? Est-ce quelle se rendait compte à quel point perte la WH allait sans doute changeait sa vie ? Non. Apparemment non. Ce n’était pas suffisant. Qu’est-ce qu’il pouvait faire de plus alors ? Quelle était la solution miracle pour tout effacer ? «  Va y. Ce type n’est pas mon ami » dit-il alors qu’elle évoquait Ernesto. «  Et il a déjà pris cher. » Preuve étant le visage de Nate, même si le président rouge avait frappé plus fort, fallait bien l’avouer.

Cette situation est complètement irréaliste. On est ENCORE entrain de se prendre la tête à cause de choix que tu peux faire pour la Winthrop et je suis fatiguée de ça. « Je vois que t'es désolé Nate. Je le sais. Je te connais assez pour savoir que tu t'en veux vraiment pour les filles. Mais c'est pas si facile. Tu peux pas me demander de te pardonner comme ça en un claquement de doigt. Tu sais que ce que t'as fait est grave. Alors comprend juste que pour te pardonner, si je réussis à le faire, il me faudra du temps .. » Je sais que t'es quelqu'un de bien. J'en doute pas une seconde. Le problème c'est que t'es trop "loyal" et que pour ça t'es capable de couvrir des choses qui ont parfois une morale un peu douteuse. Et c'est ce qui s'est passé. Le problème c'est que ça touche quelque chose de fort dans mon passé. Alors ouais je te dis "si" je réussis à te pardonner. Parce qu'à l'heure actuelle, même en sachant que tu es quelqu'un de bien, je ne sais pas si je peux pardonner ça et accepter d'épouser un mec qui en toute conscience et par pur loyauté, à pu enlever une amie à moi, en sachant que moi même, j'avais été détruite par ça dans le passé. Et puis je te parle de Ernesto et tu me dis que j'ai champs libre. « Il va paye pour ce qu'il a fait. » C'est pas une menace, c'est une promesse.

Nate avait cette horrible impression que quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, il ne pourrait rien arrangeait, qu’Arizona s’opposait à lui. Point final. Rien de plus. Et puis elle reprit la parole, formulant sans le savoir les mots qu’il avait besoin d’entendre, les mots qui lui laissait penser qu’elle ne voyait pas en lui qu’un kidnappeur de filles. Son « je te connais assez pour savoir que tu t’en veux vraiment » lui fit du bien, même si des deux c’était sans doute Arizona qui avait le plus besoin d’être réconforté. Mais comment faire ? Lui avouer la vérité n’avait fait que la blessée. Quitter la Winthrop pas suffisant. Alors quoi faire ?! Elle finit par lui donner la réponse comme si elle lisait dans ses pensées. Du temps ! Elle avait besoin de temps… Attendre était une chose que Nate détestait, un truc qui lui était insupportable. Ce n’était pas une question de patience, c’était une question de liberté. Il préférait être dans l’action que dans l’attente. Laisser du temps ça signifier qu’il ne pouvait rien faire, qu’il était impuissant. Nate savait ce qu’on ressentait quand on était impuissant, quand on ne pouvait que subir les situations. Il avait subit les coups de son père adoptifs… Mais pour l’heure il ne s’agissait pas de lui, mais d’elle. « Okays » finit-il par dire, suivit d’un long soupir, acceptant ainsi son triste sort, sa volonté. Arizona sembla ensuite se concentré sur Ernesto et Nate ne tenta pas de prendre sa défense, pas après son mensonge et son « si c’était Clary elle aurait compris ». Arizona semblait décida pour une vendetta. Les « œil pour œil » « dent pour dent » ce n’était pas trop son truc, il était plus pour le pardon, mais il était mal placé pour lui donner son avis. Son téléphone ce mit à sonner. Il le sortit de sa veste. « C’est le cinéma. » Là où il bossait.

Je suis fatiguée de tout ça. Je suis fatiguée de devoir pardonner aux gens des écarts. Je me demande comment t'as pu faire un truc pareil. J'arrive pas à comprendre. J'essaie mais je comprends pas. Je sais que tu es un peu naïf et innocent, mais quand même, on peut pas dire qu'ils t'ont manipulés, parce que t'as quand même volontairement été chercher Maxine à la Quincy en lui cachant les yeux et en l'attachant. Puis tu l'a mise dans ta voiture et tu l'a conduite à la Eliot pour l'attacher à une chaise dans une cave.. C'est quand même pas anodin. Je suis choquée et déçue et je comprends pas ce que j'ai fais de mal pour que tu sois capable de faire un truc pareil. Pourtant j'ai parfaitement conscience que t'es un mec bien, que tu voulais pas faire du mal aux filles et que t'es pas comme ce taré qui m'a enlevé quand j'étais jeune. Je sais que t'as conscience que ce que t'as fait c'était mal et que tu regrettes. Mais le mal est fait .. Et j'ai besoin de prendre un peu l'air, j'ai besoin de temps pour tout remettre en ordre dans ma tête. « Je suis désolée mais j'ai vraiment besoin de temps. » Le temps de comprendre, le temps de me calmer et le temps de te pardonner. Je sens bien que c'est pas forcément ce que tu voulais mais je peux pas te pardonner là tout de suite maintenant. Je peux pas passer à autre chose, je peux pas oublier. Et puis alors qu'on est là tout les deux à se regarder, toi assis sur ta chaise et moi debout à faire les cents pas, ton téléphone sonne. Tu le sors de ta veste et quand tu me dis que c'est ton boulot, je te fais signe de décrocher. De toute manière je pense qu'on s'est tout dit et je vois pas ce qu'on pourrait ajouter d'autres. Je pense aux roses à qui je vais devoir annoncer tout ça, je pense à Louison qui doit être tellement mal tant elle est fragile en ce moment.

Voir la déception dans le regard d’Arizona c’était sans doute pire que tout. Nate avait beau essayait de trouvait plus ou moins des excuses et des explications à ses agissements, ça ne changeait rien à ce qui s’était passé et au fait qu’elle avait raison. Enlevé des gens c’était mal. Ce n’était juste une farce étudiante, pas en ce temps de crise où la ville était encore secouée par les attentats.  C’était important. Ernesto. Anton. Les autres rouges.  Ils sous estimaient les conséquences que cet acte pouvait avoir sur les gens et Nate ne pouvait pas juste tout effacer… Arizona avait besoin de temps… ça faisait mal mais il ne pouvait rien faire d’autres. «  D’accord » lui répondit-il le cœur pris dans un étau. Son téléphone sonna alors et Arizona lui fit signe de répondre quand elle comprit que c’était le taff. Cinq minutes plus tard il raccrocha. «  Ils ont besoin de moi je dois filer. » dit-il avec une légère moue, ayant l’impression de coupé cour à quelque chose d’important. Par habitude, il s’avança vers elle pour lui faire un smack en guise d’aurevoir mais s’arrêta dans son geste,  parce que la distante entre elle et lui à cette instant était palpable. Un léger sourire crispé et il se dirigea vers la porte alors que les souvenirs des moments passaient ensemble lui revenait comme des flash en tête. Le gâteau au chocolat qui avait fini sur elle. Le trajet voiture pour qu’ils enlèvent son plâtre. Leur jogging matinal. Les tasses de thé et de café consommé. Leurs «  je n’ai jamais » dans le salon qui s’était fini en partie de jambe en l’air. Quand Arizona c’était glissé par la fenêtre pour l’embrasser après qu’ils aient étaient séparé une semaine à cause des enlèvements de Thanksgiving. Quand il s’était glissé à son tour à sa fenêtre et avait pris la décision d’emménager avec elle. Tout ces souvenirs heureux ensemble. Alors il fit demi-tour et sans une hésitation aucune cette fois, il prit le visage d’Arizona entre ses mains et l’embrassa avec passion. «  Je sais. Ce n’était pas le moment et tu a besoin de temps, tu me déteste, mais malgré tout moi je ne cesse pas de t’aimer. Ne l’oublie jamais.  » Si elle ne croyait pas ses mots et ses excuses peut-être que ce baiser plein de fougue l’aiderai à s’en rappeler, à garder en tête à quel point il tenait à elle, même en temps de crise quand ils avaient du mal à se comprendre.

Je pense qu'on s'est tout dit. Je sais plus quoi faire, je sais juste que j'ai besoin de temps, de me concentrer sur moi même et de prendre un peu du recule. J'ai besoin de l'avis de Louison, parce qu'en plus elle était là, j'ai besoin de mes Cabot pour y voir plus clair. j'ai besoin de prendre l'air parce que j'étouffe et j'ai surtout besoin de retrouver Ernesto et de lui faire payer ce qu'il a osé me faire. Ton téléphone sonne et je te fais signe de décrocher. De toute manière je crois qu'on a plus rien à se dire. Tu sais que tu m'as déçu, que tu me rends triste et que je suis perdue. Tu dois savoir aussi que je t'aime et que si je suis encore là face à toi c'est que je suis pas en train de cracher sur plus d'un an de relation. Quand tu raccroches, tu me dis que tu dois aller bosser, qu'ils ont besoin de toi. Je comprends parfaitement et je me contente de hocher de la tête. Par habitude, t'es à deux doigts, de venir m'embrasser, comme quand tu dois vite partir mais que tu veux pas le faire sans un dernier contact. Comme si chaque fois qu'on se quittait, c'était peut-être la dernière fois qu'on se voyait. J'aime quand tu fais ça, mais là, là je sais pas si j'ai envie. Je sais pas si je suis capable de coller mes lèvres contre les tiennes sans penser à tout ce que t'as pu faire de mal dernièrement. Sauf que quand tu te diriges vers la porte d'entrée sans se dernier contact, je comprends très vite que je me sens mal. Il me manque quelque chose. Et si on se revoyait plus. Je baisse la tête, perdue dans mes émotions et mes sentiments. Et tout à coup tu fais volte face. Tu te diriges vers moi et tu t'attrapes mon visage entre tes mains pour m'embrasser avec fougue. Je te repousse pas. Je te demande pas d'arrêter. Je me contente de te rendre ce baiser. Tu me dégoûtes ça c'est faux. tu me fais seulement du mal. Même là en m'embrassant tu m'en fais, mais c'est mieux que le mal que tu pourrais me faire si tu le faisais pas. Et tes mots ils raisonnent en moins même quand tu passes le pas de la porte et que tu t'en vas. Une fois seule dans l'appartement je lève les yeux au ciel et les larmes roulent sur mes joues. « Moi aussi je ne cesserais jamais de t'aimer. »