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BATISTE & TAYLOR
Je venais à l'instant de garer ma voiture sur l'un des parking privé du centre-ville et quittais ma magnifique Audi pour aller à mon rendez-vous. Au programme de ma journée : petite virée au centre-ville en charmante compagnie. En effet, j'avais demandé à Batiste, un mather que j'affectionne tout particulièrement de m'y accompagner pour passer un moment ensemble. Je dois bien avouer que ce n'est pas son charme ni sa beauté - bien qu'il en soit doté, c'était indéniable - qui m'attire mais plutôt sa gentillesse. Batiste a toujours été très gentil, m'offrant des bijoux ou autre pour mon plus grand plaisir. Il avait du goût et savait me prendre ce qu'il me ferait plaisir. Une attention qui ne passer pas inaperçu avec moi. Il est vrai que je me servais de lui mais je doute que le jeune homme ne faisait pas de même ou qu'il attendait quelque chose en retour. M'enfin, on verrait bien où cette histoire nous mènerait. Je préférais ne pas trop y penser et laisser faire le temps. Mais je me savais ouverte à toute les options.
Et l'option d'aujourd'hui était de me trouver une - ou plusieurs - paire de chaussures supplémentaire, ainsi qu'une veste. J'en avait déjà plusieurs, mais je n'étais jamais contre renflouer un peu plus ma garde robe. On n'avait jamais trop de vêtements, tel était ma règle d'or. Et je savais que j'allais bien trouver ce que je souhaitais au centre ville de Cambridge - voire même plus. Cambridge avait beau être une ville de taille modeste, elle s'était adaptée au rang social et au compte banquaire que la plupart des étudiants de Harvard. Il m'était donc aisé de trouver les Manolo Blahniks qui m'étaient si chères, entre autres sacs Chloé.
Égarée dans mes pensées j'en oubliais presque Batiste. Je partis en me hâtant légèrement vers la boutique où nous nous étions donnés rendez-vous. Ayant un peu de retard, comme bien souvent, je pensais déjà l'y trouver. Mais apparemment ce dernier n'était pas plus en avance que moi. Je patientais devant la boutique regardant derrière la vitre des vêtements susceptible de m'intéresser. Après quelques minutes à faire du lèche-vitrine tout en guettant l'arrivée du jeune homme, ce dernier arriva vers ma direction. Je m'empressais de lui faire la bise. " "Alors comme ça tu te fais désirer ?" Lançais-je avant de m'aggriper à son bras, prête à m'amuser dans les boutiques de Cambridge.
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