((wilas)) - the best feeling is when you look at him and he is looking at you

the best feeling is when you look at him and he is looking at you // @silas rothschild ※※※ Juste avant de t'endormir la veille, tu as eu envie d'un énorme câlin de la part de ton père comme lorsque tu étais petite. Tu aurais aimé que ce dernier te joue une petite berceuse avec sa guitare ou te raconte une histoire totalement improvisée comme il le faisait avant. Certes tu as grandis, mais les événements de tous ces mois passés se mettaient à hanter tes nuits. Le sommeil avait été agité et la nuit n'avait pas été de tout repos. Tu enchaînes cauchemars sur cauchemars et cela ne partait pas avec le temps. Ta famille se demandait comment tu faisais pour tenir le reste de la journée, ils t'assimilaient plus à un zombie et tentaient en vain de t'aider. En cours, tu tentais de rester éveiller le plus possible afin de ne pas t’effondrer sur la table. Cependant, tes résultats scolaires se trouvaient toujours excellent. Ce soir encore, tu te réveilles en sursaut au milieu de la nuit avec un hurlement. Horrible. Tout doucement tu reprends ton calme, mais impossible de retrouver ton sommeil. C'est donc avec de belles grandes cernes que tu accueilles ce matin, et que tu décides de te préparer pour l'université. Tu t'habilles et tu manges ton bol de céréales avant de quitter le domicile familial pour Harvard. Étant beaucoup trop tôt pour tes cours, tu as décidé de prendre place sur l'un des bancs du parc de l'université pour faire un peu de lecture. Sauf que sans comprendre comment, tu as finis par t'endormir sur le banc, en cuillère, ta tête posée sur ton livre, te servant de coussin.

(a) blue moon

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Rare sont les fois où je décide de me rendre à l’université à pieds. Il faut tout de même dire qu’en ayant un chauffeur personnel, autant l’utiliser à bon escient. Et comme il fait bon dehors, j’ai décidé d’user de mes jambes, cependant, je ne m’attendais pas à me retrouver face-à-face à une petite perruche qui s’est endormie sur le banc. Quoi faire ? J’ai hésité oui. Sois venir te réveiller pour ne pas que tu manques tes cours ou ne rien faire. J’ai passé près de continuer mon chemin et te laisser là, parce que soyons sincère l’un envers l’autre. J’en ai rien à foutre de ton état, de la façon dont tu pourrais être en retard ou ce que tu as fait cette nuit pour la continuer sur ce banc. Par contre, je suis Silas Rothschild, celui qui adore embêter les autres, peu importe la façon. Je m’approche donc de toi et déplace tes jambes sur la surface dure pour m’asseoir à tes côtés, prononçant ces mots en même temps. « Réveille minus. » Oui bon, je ne me souviens plus totalement de ton prénom, mais compte toi chanceuse que je te donne de l’attention. « Tu prends toute la place, laisses-en pour les autres. » Je t’offre tout de même un léger clin d’oeil pour te montrer que je plaisante… D’une façon particulière, mais tout de même. J’aurais très bien pu m’asseoir sur le banc, juste à côté.

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the best feeling is when you look at him and he is looking at you // @silas rothschild ※※※ L'espace d'un instant, ton esprit s'en va ailleurs. Comme si toute ta fatigue utilisait cet instant privilégié pour s'envoler, pour se réinitialiser à un stade acceptable, tes yeux se ferment doucement et restent ainsi pour quelques minutes. Minutes durant lesquelles personne ne te dérange, endormie sur ce banc alors qu'un connard aurait pu en profiter pour obtenir une photo. Ces minutes sont cependant écourtées par tes instincts, les quelques bruits d'agitations que tu distingues autour de toi se mélangent avec les rêves étranges que ton cerveau est en train de créer. Le coup du déplacement de tes jambes te fait sursauter, la tête dans le coaltar, tu bailles en te frottant les yeux. « On ne t'a jamais appris que c'est malpoli de réveiller quelqu'un de cette façon ? Ni même de la déranger dans son sommeil ? » grognes-tu encore à moitié dans les vapes. T'as pas encore ouvert les yeux, donc tu ignores à qui tu t'adresses. « Et franchement, ce ne sont pas des bancs qui manquent i... »... Gros blanc lorsque tes yeux croisent enfin ceux de Silas. Tu avales difficilement ta salive. « Fais comme si je n'avais rien dit... » que tu conclus en te raclant la gorge et en replaçant tes mèches rebelles correctement. Putain, pourquoi lui ? T'es secouée et même que tu te pousses légèrement sur le côté, comme si tu voulais instaurer une plus grande distance entre vos deux corps. Ouai non, il est trop proche de toi tu trouves.

(a) blue moon

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Oups, est-ce que j’aurais énervé la petite fleur ? Je crois bien que oui, mais je crois également que tu n’as pas encore compris à qui tu t’adressais. Jamais tu ne m’as parlé de la sorte et cela me fait froncer des sourcils. Je me racle la gorgée en signe de désapprobation de ce dont tu venais de dire et voilà que tu continues avec ton histoire de banc. Je croise les bras sur mon torse et attends que tu t’aperçoives de ta bourde. Une fois faite, une fois que je me rends compte combien tu peux être mal à l’aise, un sourire apparaît sur mes lèvres. « Bonjour à toi aussi ! » Et je me mets à rire. Petit mélange entre un vrai rire et une façon moqueuse. « Comme ça, tu n’as rien dit? » Et te voilà que tu te décales, tu t’éloignes de moi comme si j’avais la lèpre. Je soupire et me déplace pour réduire la distance que tu as instaurée. « Tu m’expliques c’que t’as ? » Dis-je cette fois-ci un peu plus durement. Tu ne vas tout de même pas me dire que je sens mauvais, si ? « C’est comme ça qu’on remercie quelqu’un qui vient de t’empêcher de rater ton premier cours. Ça va, j’viens de comprendre la leçon. » T’’es bizarre comme fille, tout de même. Sérieusement, pourquoi je tombe toujours sur des canons, qui n’ont pas l’air à avoir grand-chose entre leur deux oreilles. Je suis si intimidant que ça ou trop beau gosse pour elles ?

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