Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLuka & Anastasiya † Tomber amoureux c'est basculer dans le monde de quelqu'un
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


Luka & Anastasiya † Tomber amoureux c'est basculer dans le monde de quelqu'un

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Luka and Anastasiya

This is the end hold your breath and count to ten feel the earth move and then hear my heart burst again for this is the end I've drowned and dreamed this moment so overdue, I owe them swept away, I'm stolen let the skyfall, when it crumbles we will stand tall face it all together;


L’hiver s’était épris de la ville de Cambridge épousant chaque petits recoins avec une froideur digne de l’Est, son Est. Le ciel semblait s’assombrir de plus en plus tôt et même si la jeune femme n’appréciait pas particulièrement le noir, la nuit restait toujours un mystère pour elle. Dans sa boite aux lettres, deux jours plus tôt, elle découvrit une enveloppe avec un certain cachet. Le papier était fin et soyeux, l’écriture d’une calligraphie impeccable et rien qu’en voyant cet aspect là, elle comprit que c’était tout simplement une invitation du Sander’s Theater. La jolie Russie avait toujours aimé les concerts, les ballets et les représentations, tout n’était qu’illusion tout comme la vie après tout , ne sommes nous pas, nous même, les acteurs de notre propre destin ? C’était du moins ce qu’elle pensait. Il nous appartenait de faire ce qu’il fallait. Il était à présent 19 heures et une limousine se parqua devant son appartement tandis qu’un chauffeur attendait devant la portière. Anastasiya attrapa l’enveloppe et la glissa dans sa pochette avant d’enfiler son manteau afin d’affronter ce froid qui lui semblait pourtant doux ce soir. Cette soirée, elle allait la passer seule, pour son plus grand bonheur, elle n’avait en aucun cas l’envie qu’on puisse la déranger, de plus c’était son plaisir personnel, plaisir qui faisait bien souvent remonter une vague de réminiscence qu’elle n’avait pas forcément envie de partager avec qui que se soit. Anastasiya n’avait pas toujours été la reine des glaces. Surnoms que les autres étudiants se plaisaient à lui donner. Cela ne la déranger guère , au contraire mais auparavant ,elle avait été une femme éperdument amoureuse, un amour qui pourtant dérangé, un amour impossible comme lui avait si souvent répété son père. C’est pourquoi, la jeune femme avait décidé de s’armer d’une carapace de glace, ne laissant que très peu de personne l’approcher pour ne pas avoir à souffrir à nouveau. Elle savait bien que son rang était un frein à ses relations, un frein qu’elle ne pouvait décemment pas ou plus maîtriser. La fierté de son paternel était quelque chose de terriblement important pour elle, ce regard qu’il pouvait poser sur lui qui voulait dire «  Ca c’est ma fille » était ce qu’elle avait toujours recherché. Son absence avait marquer son enfance, courant de gala en gala, de soirées mondaines en soirées mondaines , il n’y avait que très peu de place pour une petite fille qui demandait ne serait-ce qu’un peu d’attention. Certes, elle n’avait pas à se plaindre de son enfance, bien qu’elle est toujours pensé que l’argent faisait le bonheur il ne pouvait pas combler indéfiniment l’affection qu’un enfant réclame.
19h30 Arrivée devant les gigantesque portes du théâtre, un sourire s’immisça sur les lèvres pulpeuses de la princesse. Serrant contre elle, sa pochette, elle en sortie son invitation qu’elle tendit au portier avec un petit sourire sur le bout des lèvres. Tous le gratin d’Havard était présent et d’après les chuchotis qu’elle put entendre, ce soir , un nouveau talent allé exploser et montrer le bout de son nez. Bien qu’elle préfère les œuvres traditionnelles, elle ne disait pas non à un peu de modernisme. Après quelques sourires forcés et des bises échangées, elle alla s'asseoir en hauteur, dans l’un des balcons privés pour apprécier avec plus d’ampleur le concert. Attrapant ses jumelles, elle les porta au niveau de son visage lorsque les lumières s’éteignirent pour éclairer seulement cet immense piano qui trônait au milieu de la scène, alors que les première notes résonnaient avec une subtilitées et une élégance qui ne lui était pas inconnue. Nastiya se mordilla la lèvre inférieur tandis qu’elle s’accoudait au rebord du balcon afin de voir qui était ce pianiste si talentueux.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Son poids devint lourd. Ses jambes en tremblaient. Son coeur... Oh son coeur ne répondait plus de rien, ni de personne, il battait juste, douloureusement dans sa poitrine. Raisonnant comme l'éguille d'un horloge. Tic - tac. Que dis - je, un tambour pas une horloge. Boum boum. Le jeune homme n'entendait que ça à travers ses pas qui le menaient à la scène. Encore quelques secondes et c'était à lui, à lui de monter sur scène, de faire ce qu'il sait faire le mieux : jouer du piano. Ses mains étaient moites et traduisaient son mal aise. Son stress. Celui ci ne faisait que monter de secondes en secondes, augmentant la température de son corps, la couleur de ses joues. Oh mon dieu, mais qu'allait - il faire au milieu de tous ces gens ? Et elle, était - elle là? Serait - elle comme il l'avait prévue, à son siège entrain de l'observer ? Il allait peut être bientôt le savoir si le courage lui revenait. Son nom raisonna dans la salle et c'était à lui. Il fit un pas puis un autre puis tout apparut plus clairement. Sa raison d'être ici, son arrivé à Harvard, cette joie au fond de son coeur de pouvoir montrer son talent au monde entier, elle. En somme, tout avait un lien, mais le jeune homme avait une seule raison évidente à ses yeux : l'amour. Cette force, cette magie qui l'avait amené à aujourd'hui.


Ses doigts glissèrent d'une manière fluide sur les touches du clavier. Un son harmonieux en sortit, une mélodie se fit peu à peu deviner et raisonna dans toute de la salle. Il n'entendait plus rien, juste cet air musical qu'il connaissait par coeur depuis son plus jeune âge. Oeuvre de son arrière grand père. C'était un classique et il ne prenait pas tant de risque que ça à le jouer, c'était plus pour rendre un hommage que pour montrer ses capacités. Il maitrisait ses gestes avec une tel perfection que cela en était frustrant pour lui, ne sentant presque plus la matière du clavier. Ses yeux étaient posés sur la partition même s'il ne la lisait plus depuis longtemps. il mourrait juste d'envie de tourner la tête, vers le public et peut être la voir elle. Il était presque certain que dans l'ombre de la pièce il pourrait voir ses yeux, ses deux joyaux couleur océan, brillant à travers la pénombre, surpassant tous les autres et le regardant, lui et pas un autre. Son cou le démangeait, son coeur criait son nom. Sa respiration s'accéléra suivant le rythme de la musique, il dévia le regard, puis son visage et il ne vit rien, rien d'autre qu'elle se penchant du haut du balcon. Tout le reste était flou, un sourire vola ses lèvres et son visage reprit sa place initiale. « Anastasiya. » Un murmure inaudible pour quiconque sauf pour lui même. Il ne restait plus que quelques secondes, le temps de jouer le final, le temps que son coeur se calme, la dernière note et tout s'arrêta.

Le bruit du claquement des mains pour l'acclamer, la joie du public s'entendait de loin, mais le jeune homme n'était obsédé par une seule chose à présent : la voir. Comment allait - elle le recevoir ? L'avait - elle reconnu ? Si ce n'était pas le cas... Il en serait déçu, brisé, il ne préférait même pas imaginer ce genre de situation. Ce moment où elle l'aurait ignoré, cet instant ou il se serait sentit... transparent, invisible dans son monde.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Luka and Anastasiya

This is the end hold your breath and count to ten feel the earth move and then hear my heart burst again for this is the end I've drowned and dreamed this moment so overdue, I owe them swept away, I'm stolen let the skyfall, when it crumbles we will stand tall face it all together;


Le théâtre était remplit ce soir et cela faisait bien longtemps que la Russe n’avait pas vu autant d’enthousiasme pour un jeune musicien depuis … Depuis un certain petit prodige qu’elle avait très bien connu. Impatiente que le concert commence, elle se tritura les mains , tirant sur les gants en soie qu’elle portait pour l’occasion, terminant même par les retirer tant elle était nerveuse. Pourquoi être nerveuse alors que ce n’était point elle qui allait gravir les petites marche de marbres pour fouler la scène ? Tout simplement parce qu’elle avait lu le programme et depuis qu’elle avait quitté la Russie pour venir s’installer ici, elle avait tout simplement bannit ce compositeur de sa playlist. Est-ce alors du sadomasochisme que de venir ici ? Non , juste qu’elle en avait eu assez de fuir son passé, elle en avait fait l’amer expérience … votre passé vous rattrapera bien assez vite, sans crier garde et sans bien même vous laisser le temps d’y faire face, c’est pourquoi , elle avait décidé de déjouer les surprises que lui réservait la vie, prenant le taureau par les cornes. Les chuchotements qui faisaient échos dans la salle, se firent de moins en moins entendre jusqu'à ce qu'un silence de glace règne au moment ou les premières notes furent joués. Cette façon de jouer, ce morceau , cette dextérité, elle la connaissait et elle se surprit à fermer les paupières afin de ressentir la musique comme elle avait pu le faire si bien autrefois. Danseuse dans l’âme et habitué à faire partie de nombreux ballets , ici, à Harvard , elle avait prit l’habitude de s’imprégner de chaque note, de chaque sonorité afin de les ressentir gravir dans chacune de ses veines , dans chaque membre de son corps, se l’appropriant complètement au final. Toutefois, lors qu’elle osa enfin ouvrir les yeux, la silhouette du pianiste s’imposa à elle comme une évidence. Elle s’approcha un peu plus afin d’être sûre de ne pas rêver … C’était bien lui …. Son cœur se mit à faire quelque raté, ne contrôlant aucun de ses battements, il se mit à battre à la chamade comme il avait pu le faire tant de fois lors qu’elle était à ses côtés. Que faisait-il ici ? Savait-il qu’elle était ici à Harvard et qui plus est dans cette salle bondé ? Ne pouvant supporter cette image, elle se leva subitement une fois qu’il eut fini son morceau s’excusant au près des autres spectateurs pour la gêne occasionné et se mit à courir encore et encore peut être bien pour échapper à cette image et pourtant l’envie de le voir, l’envie de s’imprégner de son odeur, de se fondre dans son regard, dans ses bras , elle la sentait jusqu'au plus profond de son âme , cela lui rongeait même les os mais elle ne pouvait décemment pas se laisser aller de la sorte, il devait la détester. Il devait la haïr à un point qu'elle ne préférait même pas imaginer .... Se cachant derrière une porte, elle posa ses mains contre celle-ci et reprit sa respiration qu'elle n'arrivait plus à contrôler en cet instant précis
.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)