Where is your fiance for this special day? - Homitri

Ce bizutage me tuera. Je suis censée dire des trucs improbables mais qui au moins on eu l'effet d'écourter ma conversation téléphonique avec Caroline. Je l'évite depuis que j'ai parlé à Addison. Savoir que ma mère m'a très certainement menti toute ma vie sur l'existence d'une possible soeur, ça me révolte. Je la hais du plus profond de mon âme et même si  sais que je vais devoir avoir une conversation avec elle, je repousse le moment fatidique autant que possible. Autant que je la repousse elle en fait. Je raccroche, je laisse l'infirmière e te draguer outrageusement en lui balançant quand même un regard noir quand elle quitte la chambre et je tente de m'installer plus confortablement pour ce repas de St Valentin avec toi. Aucune nouvelle de Miles. Rien. Super. T'es le pire Valentin/fiancé du monde mec. J'essaie de faire comme si ça ne me touchais pas alors que c'est clairement le cas. Ça me brise de me dire que même mon faux petit-ami n'est pas capable d'être la pour moi. Je crois que je suis vraiment maudite. Tout le monde me fuit, tout ceux que je pourrais aimer ne sont jamais auprès de moi. Je pense que c'est un signe Dim, tu devrais percuter et te dire que si tout le monde se tire, c'est que y a une raison et que tu devrais le faire aussi.. Mais bref, on a dit qu'on faisait une trêve et même si j'ai déjà essayé deux fois depuis que t'es là, de te faire comprendre que t'es un idiot d'être encore là, que je suis la pire des garce, manipulatrice, sans coeur, et nympho, bah tu t'entête. C'est de la bêtise ou c'est juste que t'es un mec persévérant ? Je vais partir sur le fait que c'est de la bêtise, parce que faut être sacrément con pour courir après une meuf comme moi. Du coup je t'ignore quand tu me parles de cette fameuse soirée au restaurant où je me suis clairement dévoilée. Plus sincère ce soir là ? Je l'ai jamais été. Je t'ai pas menti ce fameux soir quand je t'ai parlé de mes rêves de chirurgie, d'un autre monde, d'une envie de liberté, de mon manque de confiance, mon mal d'amour, ma peur de m'attacher. Tout était vrai et ça me fait mal de me dire que je te repousse alors que t'es une des seules personnes avec qui j'ai été aussi honnête depuis longtemps alors que je te repousse.  « T'aurais fait quoi ? Tu m'aurais frappé ? Haaaaaaaan » Je te regarde malicieusement.  « DIMITRI WILDINGHAM TAPE LES FILLES !   » que je me mets faussement à gueuler en riant comme une enfant. Allez, quitte à faire une trêve, autant oublier toutes ces histoire de fiançailles ou autre, on profite juste pour passer un bon moment. Je donne un petit coup dans ton bras valide et j'attrape mon burger à une main et je croque dedans en m'en foutant de partout. « Bon appétit Monsieur Marriott-Wildingham » C'est plaisant de te retrouver, c'est agréable de me rendre compte qu'on est amis en fait, parce qu'on aime passer du temps ensemble. J'avais presque oublié. « Ouais, je voulais tellement y aller ! Hawai, le pied ! Mais non, ce sera Boston, cette fantastique chambre et ma télé. Bon après on va pas se plaindre, on peut y aller quand on veut mais quand même. » le principe du SB c'est l'ambiance, le fait d'être avec ses potes. Et là bah .. c'est raté. J'te pique une frite alors que j'en ai encore pleins dans ma boite. « Dim.. est-ce que toi aussi ça t'arrive d'en rêver ? De l'attentat ? Parce que j'y pense tout le temps. Des fois j'ai comme des flashbacks éveillés. J'entends les gens crier et j'me souviens de la douleur. J'arrive pas à faire partir la douleur de mon esprit.   » On appelle ça un syndrome post traumatique et je déteste ça.  

Where is your fiance for this special day? Hope fuit ma réponse concernant cette soirée au restaurant, ça avait vraiment été une soirée fantastique et j’espère croire que tout cela c’était réel, que ce n’était pas du fake. Je l’espère de tout cœur en réalité. On avait mangé comme des sales, sans faire attention à ce qui se passait autour de nous, sans faire attention à l’image qu’on renvoit. Juste être nous même en réalité. Parce qu’on a l’habitude de devoir faire semblant devant tout un tas de personne. Mais là on était entre nous et on pouvait être nous même. Oui cette soirée je m’en souviendrais et j’ai envie de revivre cette soirée, ce soir. C’est peut être la Saint Valentin, mais je m’en contrefiche. Si je n’avais pas eu cette idée ce soir, je l’aurais fais un autre soir. Mais aujourd’hui j’en avais besoin. J’ai besoin de penser à autre chose ce soir. Parce que c’est l’anniversaire de mon ex et même si je fais mon dur, je m’en souviens et je suis encore attaché à elle. Après tout je ne peux pas l’oublier en claquant des doigts. Certes, j’aimerais bien, mais ça ne marche pas comme ça. Donc voilà aussi la raison pour laquelle je viens te voir ce soir Hope. Juste fait moi penser à quelque chose d’autre. Fait moi rire comme la dernière fois. Je n’ai pas envie et ni la force de me prendre la tête avec toi. Pas ce soir. Je pense qu’on s’est prit assez souvent la tête ces derniers jours à cause de ton fiancé. « HEEEEE mais c’est faux, je tape pas les filles ! Y a jamais eu de plainte contre moi. » Je rigole en la regardant. Je suis gentil avec les filles, sauf peut être au lit où je peux devenir un peu plus brusque, mais bon c’est pas de ma faute. Mon côté bestiale prend le dessus de temps en temps. Enfin je lui souhaite un bon appétit avant de pouvoir entamer mon burger. « Simplement Marriott ça suffit. » Ou WIldingham si elle préfère, mais disons que je préfère porter le nom de famille de mon père plutôt que celui de ma mère. Ma mère a fait trop de choses qui me dégoûte pour que je veuille encore porter son nom de famille. Alors que mon père, c’est mon père, j’ai toujours été très proche de lui. Et depuis que je gère sa société, j’ai l’impression de me sentir encore plus proche de lui malgré qu’il soit mort. « On devrait pouvoir sortir bientôt d’ici non ? Je passe pas mon Spring Break à l’hôpital, à la limite dans notre chambre mais pas ici. » Sauf si elle préfère le passer ici, je ne sais pas. Je lui donne une toute légère tape sur la main quand elle vient à me voler une frite, alors qu’elle finit par me demander si je pense encore de l’attentat. J’apprends aussi qu’elle y pense encore souvent, de la douleur et des cris. Je baisse le regard. J’en parle très rarement, parce que je suis un mec et me montrer faible ce n’est pas ce que je veux. « Quasi tous les jours quand je ferme les yeux… Je dors pas, je prends des cachets pour dormir, j’arrête pas d’y penser. Je me revois venir vers toi et me prendre deux balles pour qu’ensuite t’en prennes deux aussi… » Je crois qu’on va tous resté un peu traumatisé par cette expérience.