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Sweet memories (Dimitri)

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“Sweet memories”@Dimitri A. Marriott-W & Lorraine R. Delahaye Aujourd’hui j’avais finalement décidé de me rendre à l’hôpital. Mon médecin m’avait harcelé pour que je fasse d’autres tests. La paranoïa qu’avaient provoqué les attentats était bien présente, même trop présente. J’avais déjà assez étouffé dans un lit blanc durant deux jours pour continuer de m’y rendre pour divers examens. Mais la sonnerie de mon cellulaire commençait à me rendre folle et j’avais finalement décidé de me rendre à ces fichus examens supplémentaires seulement pour vérifier que les attentats ne m’avaient pas blessé d’une manière ou d’une autre. Pour ma part, je restais persuadée que mon malaise était seulement dû à la panique.

Je marche dans les couloirs et comme à mon habitude, me perds. Je décide de me rendre au service où je me trouvais lors de mon hospitalisation. Beaucoup de victimes des attentats s’y trouvaient et je me disais que je pouvais rendre visite à quelques connaissances. Une porte est ouverte alors qu’une infirmière s’occupe du patient dans la chambre. Mon regard s’y perd par hasard et je me fige lorsque je vois un visage lointain mais bien connu. Dimitri. Mon amour de jeunesse en France, celui qui m’avait rendu le sourire et m’avait révélé. Je suis incertaine un instant. Est-ce réellement lui ? Il croise mon regard et semble avoir la même réaction. Je n’avais pas été préparée à ça. Je pensais ne jamais revoir Dimitri lorsque j’ai pris l’avion pour retourner à la Nouvelle-Orléans. Notre histoire avait été belle mais c’est ce genre d’histoire qui reste dans le passé, où on ne revoit plus jamais l’être aimé. Et le voilà, allongé sur ce lit d’hôpital. Mes pas me guident dans sa chambre alors qu’un grand sourire se dessine sur mes lèvres. L’infirmière semble comprendre que je suis « un proche » alors elle se dépêche de faire ce qu’elle a à faire et quitte la pièce alors que je suis au chevet de celui que je pensai ne jamais revoir. « Est-ce que c’est bien réel comme situation ? Toi ici… comment ? » J’attrape sa main, ne voulant pas risquer de lui faire mal. Je réalise soudainement qu’on se retrouve dans un hôpital. « Oh mon dieu mais qu’est-ce qui t’est arrivé ? Qu’est-ce que tu fais ici, à Boston ? » Ma voix est rapide, pleine de questions, mon regard traduit un mélange d’inquiétude et d’affection. Je ne sais toujours pas réellement comment réagir, je ne pensais pas le revoir il y a encore quelques secondes.

     
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Je meurs. Je n'en peux plus d'être dans ce lit d'hôpital. Je suis allongé toute la journée. Ok de temps en temps je demande à une infirmière de me mettre dans mon fauteuil roulant pour que je puisse bouger un peu, mais c'est chiant quand même. Il n'y a rien à faire et je n'ai pas tous les jours de la visite non plus. Ca se comprend après tout. Qui a envie de venir à l'hôpital ? Enfin je ne vais pas me plaindre, j'ai eu pas mal de visite quand même. Mais je m'ennuie quand même. Et le pire c'est que je ne pourrais même pas aller au Spring Break, je vais le louper pour la première fois depuis que je suis à Harvard. God. Comment je vais faire ? Surtout que apparemment je vais pouvoir rentrer chez moi. Oui c'est bien, mais je n'aurais rien à faire, puisque tout le monde, ou presque, sera au Spring Break en train de boire et de faire la fête, pendant que moi je serais dans ma chambre à la Mather House. J'aurais qu'à à être patient et on verra bien comment ça se passe. Pareil pour le plâtre. Ils devraient bientôt pouvoir me l'enlever et heureusement. J'en peux plus. Si seulement on pouvait me le retirer, je pourrais au moins marcher, plutôt que d'être dans ce fauteuil roulant. Enfin l'infirmière vient de finir de m'aider à retourner sur mon lit et je la remercie alors qu'elle vient à faire demi tour pour me laisser tranquille et c'est là que je vois une femme, que j'ai bien connu il y a quelques années. Lorraine. Merde qu'est ce qu'elle fiche ici. Elle a l'air tout aussi surprise que moi, ce que je peux comprendre. Je ne pensais pas la revoir un jour. " Les attentats il y a quelques semaines- " Oui malheureusement j'y étais et j'ai pris deux balles pour venir en aide à une femme. " Je vis ici, depuis pas mal de temps maintenant et toi ? Qu'est ce que tu fais à Boston ? " Je suis content de la revoir malgré tout. J'aurais aimé l'accueillir d'une autre manière, mais malheureusement c'est comme ça. " Mais t'inquiète pas, je vais bien... On devrait bientôt m'enlever le plâtre et bientôt je pourrais sortir, fin du mois normalement. " Si tout vas bien, ça reste à voir.


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“Sweet memories”@Dimitri A. Marriott-W & Lorraine R. Delahaye Revoir Dimitri était la dernière chose qu’il pouvait m’arriver. Du moins c’est ce que je pensais encore il y a quelques instants. Le destin est un joueur et a décidé apparemment d’aligner les surprises dans ma vie qui était pourtant bien banale. Je suis heureuse de le revoir, je ne peux le nier. Il a changé qui j’étais il y a des années ou plutôt il m’a révélé. L’affection que je ressentais pour lui revient me submerger et je rentre dans sa chambre sans me soucier de l’infirmière dans la pièce. Elle pourrait me jeter dehors mais non, elle semble comprendre et nous laisser seul. Seul pour rattraper le temps perdu. Je bégaie telle une cruche, lui demandant comme c’est possible. Lui demandant comment, quand il est arrivé à Boston et surtout comment il a atterri sur ce lit d’hôpital. J’écarquille les yeux quand il me parle des attentats mais il enchaine déjà avec des questions sur moi ici, à Boston. « Je vis ici depuis quelques années aussi, cinq ans. J’ai obtenu une bourse pour étudier à Harvard, c’était ma chance. » Je lui souris grandement, je suis ravie de le revoir même si j’aurai préféré qu’on se croise par hasard dans les rues de la ville et non dans le couloir blanc d’un hôpital. Mais au final je vois son visage, je lui parle à nouveau et c’est le plus important à mes yeux. Dimitri me rassure sur son état et je resserre légèrement ma prise sur sa main. « Je suis tellement heureuse de savoir que tu vas t’en sortir. Une fois que tu es sortie, on devra se faire une sortie. Rattraper le temps perdu. Je ne sais combien de temps je peux te déranger dans ta chambre, je dois faire des examens ici. » Je ris légèrement et m’installe sur la chaise à côté de son lit. La nostalgie me prend alors que je me souviens des paysages de la France en été. « Je me suis toujours demandée ce que tu étais devenue mais je n’imaginais pas que je pourrai te le demander en personne. Ça fait… sept ans notre été en France ? » Ça passe tellement vite… je me souviens encore de mon caractère horrible qui s’adoucissait soudainement quand j’étais près de lui. J’étais repartie à la Nouvelle-Orléans changée et surtout enfin moi. « Alors qu’es-tu devenu, cher Dimitri ? » Je lui souris grandement alors que je suis impatiente d’entendre les péripéties de sa vie.

     
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Clairement je ne m'attendais pas à revoir Lorraine. J'avais apprécié notre rencontre et notre relation en France. C'est vraiment une chouette personne, mais ça date maintenant. Non il est évident que jamais je ne pensais pouvoir la revoir. Mais ça me fait vraiment plaisir. Encore plus de savoir qu'elle m'a reconnu et qu'elle vient me voir dans ma chambre d'hôpital. Elle aurait très bien pu continuer sa route et aller faire ce pour quoi elle est venue. Mais non elle vient me voir pour qu'on puisse discuter, et pour qu'on se retrouve un peu. En tellement d'années, elle a du changé. Moi j'ai changé. Je ne suis clairement plus le même. Et puis on a grandit. On a beaucoup grandit. On est devenu plus mature. Du moins normalement. Pas sûr que je le sois devenu à cent pour cent. " Ca fait cinq ans que tu vis ici et on ne s'est jamais croisé ? " Alors là c'est quand même incroyable. On ne s'est jamais croisés, mais on se croise dans un hôpital. Enfin elle me voit surtout. Parce que je ne l'avais pas vu. En même temps j'avais l'infirmière dans la chambre qui m'apportait mes soins de la journée. Vivement que je sorte d'ici. J'étouffe ici. Je n'en peux clairement plus. J'ai vraiment envie de partir et de quitter ce lit d'hôpital pour rejoindre ma nouvelle confrérie, la Mather House. " Tu peux rester autant que tu veux en fait, mais oui je suis carrément d'accord pour qu'on se fasse un truc quand je sortirais d'ici. " Oui vraiment ça me ferait plaisir de passer un petit moment avec elle. Je ne sais pas encore ce qu'on va pouvoir faire. Mais je ne doute pas une seule seconde qu'on va trouver une occupation. " Sept ans déjà ? Ca nous rajeunit pas tout ça. " Je rigole en la regardant. J'avais déjà craqué pour elle à l'époque, mais là je crois qu'elle est devenue encore plus belle. Elle pourra difficilement en dire de même pour moi. Je ne suis pas forcément présentable à l'heure actuelle. " Oh la... Ma vie est remplie de péripéties. Mais en gros, je suis toujours étudiant à Havard en droit et économie... J'ai demandé à intégrer la Mather House, donc pour l'instant je suis bizut. J'ai été Eliot un petit moment. Et à côté de ça, je gère la société familiale. Le principal à retenir pour l'instant. " Inutile de lui parler de mon ex, de mon mariage, de mon divorce et de ma récente paternité. Elle l'apprendra au fur et à mesure, si on vient à se revoir. " Et toi ? Que deviens-tu ? "


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