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Le temps d'une nuit /Ef&Ar

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Le temps d'une nuit

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(C) CANTARELLA.
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Peut-être qu’enfin, je venais d’apprendre quelque chose sur toi. Alors, certes. Ce n’étais sans doute pas énorme. Mais c’était déjà quelque chose, et dans le fond, je ne sais pour quelle raison c’était presque un soulagement. Mais c’est idiot, tout ceci l’est finalement. J’entends tes pas derrière moi, ils viennent jusqu’à ma personne et quand tu glisses tes doigts sur ma cuisse, j’en viens à afficher un faible rictus. Tu es agréable, je dois l’admettre. Je me tourne en ta direction, haussant les épaules. Je n’avais pas besoin de réfléchir, il était évident pour moi, que mon désir était celui que tu restes. Mais à quel prix ? Et puis, comment tournerait la soirée si tu restais ? Je me saisissais de tes hanches pour te plaquer contre mon épiderme. Mes lèvres, virent effleurer les tiennes en douceur, je fermais mes paupières afin de me laisser bercer par ce silence qui nous enveloppait. « Non, je ne le veux pas. » Tu es bien ma première relation sexuelle depuis quelques jours, du moins, le premier gars. Et je dois dire, que tu étais un des plus plaisants. Je desserrais mes bras autour de toi, pour que mes lèvres se promènent jusqu’à ta gorge, dévalant la naissance de ta mâchoire pour emprisonner en tendresse ta bouche. Et lentement, en me reculant. Je fermais la fenêtre après avoir consommer l’intégralité de ma cigarette, l’envoyant valser en dehors. Après tout, c’est pas ma clope qui va davantage crever la planète, si ? Je me tournais pour m’avancer vers la cuisine et de me sortir une énième bière que je déposais sur la petite table. Tout en levant un regard attentif sur ta personne. « Tu devrais te rhabiller, même si c’est très bon de te voir comme ça. Je te propose pas de bière alors ? J’ai des bouteilles d’eau, et du soda. » Tu faisais du sport haut niveau, clairement je sais c’est quoi, mais dans quel domaine ? C’était complètement différent de moi, et est-ce que tu bossais, ou tu étais étudiant ? Putain, je sais juste que t’es majeur, rien d’autre, c’est à peine si je sais ton prénom. « Efrain ? C’est ça ? Tu me l’as dit sur l’application, mais moi et les prénoms. » C’est faux, je retiens relativement bien les prénoms, c’est juste que je préfère m’assurer que tu m’as pas mentis à ce sujet. Parce que dans le fond, on sait jamais, non ? Peut-être que t’es tout une autre personne, un autre prénom, pas le même âge. J’ai pas franchement confiance aux rencontres sur le net. Je buvais une longue gorgée de ma bière, avant de m’avancer vers ce canapé, qui ciel, en a vu des couleurs en cette soirée. Je m’y installe, te tendant ma main pour que tu me joignes, mais que tu viennes te planter à mes côtés, bien plus proche que je ne l’aurai laissé fut un temps. « Tu fais quoi comme sport ? Fin, t’es pas obligé de répondre, mais, je suis curieux. Surtout en vue du corps que t’as. » Ouais, j’ai bien pu admirer, toucher chaque zone que tu m’offrais. Posant ma bouteille, je faufilais mes articulations sur ton ventre, descendant sur ton bas-ventre ensuite sur ta cuisse, et vers l’intérieur. Je crois pas me reconnaître. Je suis pas quelqu’un de doux, de tactile, mais ça me plait bien. Peut-être que j’avais besoin de ça, peut-être que j’avais besoin de quelqu’un qui me dise qu’il avait envie de rester, plutôt que de fuir. Et je crois, que c’est tomber sur toi, et tant mieux si c’est que pour une nuit, tu ne savais à quel point ça pouvait être dément de pouvoir ressentir ça. « Je suis mécanicien. Pas loin, dans un garage peu connu, mais il est plutôt potable. » Je ne fais pas que ça, je suis aussi escort, je suis principalement dealer et j’ai des hommes, et des femmes sous ma personne. Mais je crois que c’est pas important, pas assez pour que tu en sois informé. Me délectant de ce moment plutôt simple mais agréable, je vins empoigner tes poignets pour t’inciter à t’installer à califourchon sur mes cuisses. Ouais, je crois bien que ça me manquait déjà cette position. Faut dire que d’avoir un gars comme toi contre ma personne, était loin de me déplaire. Mes mains se renfermaient sur tes joues, je t’embrassais à pleine bouche en percutant la barrière de tes lippes, laissant nos muqueuses valser à leur rythme. Dans une valse érotique, divine. Où un faible gémissement retentissait malgré moi. Mes mains parcouraient les courbes de ton corps, dessinant chaque forme, en m’arrêtant au niveau de ton fessier, reculant en reprenant mes mots. « Ouais, c’est compliqué d’en savoir plus sur toi alors que t’es carrément bien trop beau. » Je levais les yeux au ciel d’un air exagéré. Après tout, c’était bien la vérité. Tu avais un truc, probablement le physique puisque je ne connaissais de rien de ta personne. Je jouais avec tes cuisses, avant de pencher la tête sur le côté et de regarder les quelques images qui défilaient à la télévision. « Tu crois qu’on se reverra ? » Et me dit pas que tu ne sais pas, parce qu’à mes yeux, c’est soit on se revoit, soit pas, je déteste me dire que c’est le destin qui commande.  
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J’ai du mal à croire que je suis encore là, à poil, au milieu de son salon à chercher une raison suffisamment convaincante pour rester. Je n’ai pas envie de bouger, comme si ma présence ici se justifiait, comme si je trouvais un sens à tout cela. Est-ce purement motivé par un appétit sexuel largement attisé par le plaisir qu’il a su m’apporter en allant et venant de la sorte en moi ? Est-ce plus profond que cela ? J’aimerais résoudre ce mystère, mais je suis loin d’être en état, tout ce dont j’ai envie à cet instant, c’est de m’engager sur cette voie déjà empruntée, profiter l’un de l’autre, partager un bon moment. La seule inconnue à l’équation, c’est lui. A quoi aspire-t-il ? A me voir me faufiler au plus vite pour prendre la fuite ? Il n’a peut-être pas envie de m’avoir entre les pattes maintenant qu’il a eu ce qu’il voulait. N’était-ce pas le deal sous-entendu ? On se sert l’un de l’autre pour se vider, se soulager et on passe à autre chose, basta, nouveau chapitre et nouvelles histoires à poursuivre. Rien n’a été explicitement dit à ce sujet, l’impatience a fini par prendre le dessus et la situation pourrait définitivement devenir gênante si nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes. Serait-ce vraiment gênant ? J’en doute fort, nous sommes tous les deux majeurs, vaccinés et conscients des raisons qui nous ont motivé à nous rencontrer ce soir. Aucune promesse, rien ne nous oblige à continuer à nous côtoyer, je ne serais donc pas blessé s’il décidait d’en finir dès à présent. Ses lèvres se rapprochent dangereusement des miennes, il les effleure et verse de l’huile sur un feu déjà à vif. Mon corps tout entier vibre à la simple évocation d’un contact avec lui. Il a un effet vraiment étrange sur mon enveloppe corporelle, sur mes sens qu’il met à sac. Il termine sa cigarette et se dirige près de son frigo d’où il dégaine une bière en me conseillant de me rhabiller. Il est vrai que je pourrais finir par attraper froid, là, à me trimballer complètement nu. « T’as pas tort ! » Je remarque, le regard mutin. Quelques secondes me sont nécessaires pour retrouver mon caleçon et l’enfiler. « Un soda, c’est très bien… Merci. » Il se souvient que je ne bois pas – ou peu – d’alcool, un bon point. Il a même retenu mon prénom, en plus d’être bon au lit, le voilà à me surprendre de par ses connaissances. « Bonne réponse, et toi Arès, si je ne m’abuse ? » Il a l’un de ces prénoms que l’on ne peut pas oublier, il me ramène toujours à la divinité d’après laquelle ses parents ont du s’inspirer pour le prénommer ainsi. J’avale une gorgée du soda qu’il vient de m’offrir et m’installe là, tout près de lui, sur ce canapé qui fut témoin et acteur de nos ébats. Une telle proximité me surprend, je l’aurais pensé plus distant que cela mais je ne boude pas mon plaisir pour autant… Au contraire, c’est plus que plaisant, ses doigts redécouvrent ma peau, lorgnent du côté de mon bas-ventre, de mon entrecuisse et pourraient aisément réanimer les cendres encore chaudes d’un feu qui ne s’éteint jamais réellement. « Tu vas te brûler si tu continues de t’aventurer par ici… Je ne suis pas endurant qu’à la salle de sport ! » Je confesse avec un faux air innocent, il n’est pas prêt, je puis vous l’assurer. Je caresse ses cheveux avec une tendresse qui me surprend tout autant, parce que j’suis pas le genre de mec à faire des papouilles, les trucs du genre mais là… Tout ce que je sais, c’est que ça me vient assez naturellement. « Je suis champion de natation, j’ai remporté quelques médailles pour Harvard cette année ! » La natation comme sport principal, beaucoup de cardio à côté, du parkour pour le plaisir et une bonne dose de salle de sport à consommer sans modération pour maintenir un corps aussi sculpté que le mien. « T’es un mécano ? Depuis combien de temps ? » Je m’intéresse à lui, parce qu’il demeure un mystère… Et j’aime bien savoir avec qui je couche. « Tu fais quoi d’autre ? A en juger par ton corps relativement bien foutu, j’imagine que tu pratiques un peu le sport toi aussi… J’me trompe ? » Je serais clairement jaloux s’il avouait ne pas en faire, ce serait hyper injuste d’avoir un corps à se damner sans avoir à fournir le moindre effort. Il m’attrape les poignets et me guide, je le laisse faire, docile et le monte, non sans éprouver une pointe d’excitation à l’idée que cela puisse aboutir sur quelque chose d’interdit aux plus jeunes. Il m’embrasse avec une fougue qui me fait sombrer, qui m’embrase. Ce sont mes fesses qui partent à l’assaut les premières, en ondulant de la sorte contre son boxer, contre son fruit défendu que je viens teaser avec sensualité. Mes lèvres s’étirent en un large sourire alors qu’il admet avoir du mal à rester concentrer, à ne vouloir que parler. « Je te retourne la remarque. J’ai du mal à me contenir, ta bouche… Je préfèrerais la monopoliser sur une autre partie de mon corps, tu vois… » Je me mordille la lèvre inférieur et retrouve ses lippes que je viens mordiller à leur tour. J’effleure son torse du bout des doigts, il est si doux, je pourrais le caresser pendant des heures. Mes yeux, eux, ne parviennent pas à se détacher de son regard, il est troublant, hypnotique. « Rien ne nous empêche de nous revoir à ce que je sache ! » Nous n’avons pas la moindre obligation, nous ne devons rien à personne. « Et puis… Je dois avouer que je serais frustré de ne pas te revoir… » C’est dit… Il est parvenu à capter mon attention.  
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Je vais pas mentir sur le fait de te trouver très attirant, même si la situation est plutôt étrange, en vu que d’habite, je préfère voir la personne s’en aller directement. Là, c’est pas dérangeant, comme si au plus profond de moi, je voulais une présence masculine, que ça allait me faire du bien, et que je ne voulais pas que tu disparaisses. Pas après ce moment chargé en électricité. Je souris, ou plutôt un faible rire vient à s’échapper de mes cordes vocales, laissant mes orbites se lever en direction du plafond. « Des médailles ? Carrément ? J’ai jamais foutu les pieds dans une université, j’ai même pas pu terminer ma scolarité. » Manque de moyens, manque de volonté probablement. Mais surtout, le manque d’intérêt certain à ce sujet. Je n’ai jamais apprécié être enfermé dans une classe à devoir écouter bavarder la ou le prof sur des conversations qui étaient loin d’être la vie réelle. De plus, où j’étudiais, c’était loin d’être le luxe, et il faut dire que la plupart du temps, ils ne connaissaient même pas nos prénoms. Je t’écoutais, attentivement. Je sentais également la pression que tu fis sur mon membre en ondulant de la sorte. C’était plaisant, et je ne m’empêchais pas de poser mes mains sur ton fessier, t’inciter à continuer ce geste qui me fit perdre la tête bien plus vite que je ne l’aurai imaginé. « Depuis très longtemps. J’ai jamais fait d’autres métiers. » Menteur, menteur. Mais je ne pouvais dire la vérité, je me voyais mal annoncer le fait de vendre des drogues, d’être aux bras de plusieurs femmes au pouvoir, simplement pour avoir de l’argent. Ou même de coucher avec elles. Ma conscience qui me dit que j’ai bien fait, de ne pas briser ce moment. Parce que ouais, je suis doué à ça, je suis doué pour gâcher les instants précieux. Je ricane, je hausse les épaules en faisant mine de réfléchir, tu vas être jaloux. Ou peut-être pas. « Je fais pas beaucoup de sport, je m’entraîne pour garder la forme, mais sans plus. J’ai pas trop le temps. » Ou l’envie, clairement. Je me délecte de toi, laissant mes articulations remonter le long de ta colonne vertébrale, pour descendre sur tes bras avant de prendre en otage ton visage. L’observant, mes lèvres proches des tiennes, à tel point que je pouvais d’ici, sentir la chaleur de ton souffle. « On peut se revoir, il me semble qu’il n’y a rien de dangereux à ça. » En secret, parce que je me vois mal être en compagnie d’un homme, j’ai jamais aimé, j’ai jamais supporté. Pas ici, pas dans mon monde. « Au pire, la prochaine fois. Je viendrais chez toi. Je suppose que t’as une chambre d’étudiant ou tu vis dans ton appartement ? » Je crois que j’ai toujours ce fantasme de coucher dans une chambre d’étudiant. Mon sourire est présent, mes traits sont sereins, à la limite d’être paisibles si je ne m’en abuse. Je me redresse, te posant au sol alors que j’inverse les positions en te poussant pour que tu t’allonges sur le dos, et que je me glisse entre tes cuisses à peine écartée. Faut croire que j’avais envie d’être là, de rester comme ça. Sentir quelque chose m’envelopper, sentir autre chose qu’une solitude morbide m’entourer chaque nuit. « Tu veux rester dormir ? Fin, je comprends que tu peux pas. C’est logique, mais si jamais t’as envie de rester te reposer un coup. » Ou si tu as envie de prendre un deuxième coup. D’ailleurs, je plonge mes iris dans les tiens, je m’empare de ta bouche sans même t’avoir laissé le temps de répondre à ma question. T’embrassant, avec un désir insoutenable qui grognait en moi comme une bête féroce. Liant nos langues ensemble, je perdais la maitrise de mon corps quand ma main droite se faufilait entre nous deux, pour suivre ton bas-ventre et plonger sans gêne dans ton boxer. Le souffle court, le cœur cognant dans ma cage thoracique. Je me sentais vivant à cet instant. « Je serais frustré de ne pas te revoir. » Il le faut, c’est un besoin en ce moment de pouvoir reposer mes mains sur toi. Je palpe, avant de relâcher ton membre pour accoler mon torse contre le tien, laissant presque mon poids te surplomber. Mes coudes de chaque côté de ton visage. Putain, c’est comme si j’oubliais où j’étais, dans quelle merde je vivais, et surtout, comment je pouvais autant me sentir bien dans une telle position, avec en plus, un inconnu. Les paupières se fermaient. La douceur du sommeil pointait le bout de son nez, même si je voulais rester réveillé, même si je voulais me forcer à garder les yeux ouverts. « Je dors plus, depuis des jours et des jours. Faut juste que je ferme les yeux et on pourra le refaire. » Mon visage se pose sur le sommet de ton torse, c’est peut-être la dernière fois que je fais ça, que je me lâche autant. Je trouve ça même étrange de me voir dans ce genre de truc, alors que je suis tout le contraire. Mais j’ai besoin, ouais, j’ai juste besoin de quelques heures de sommeil pour ensuite me retrouver. Ou peut-être que ma conscience avait besoin de ça, elle aussi. De savoir que je peux être autre chose qu’un gars inexpressif, qu’un gars de la rue où les gens pensent que du mal de moi. Je relâche ma respiration. Je relâche tout emprise sur mes muscles en sentant même le rythme de mon cœur ralentir. Comme si finalement, il avait décidé d’avoir peur pour moi. Comme si j’avais en cet instant, arrêté d’avoir peur pour ma propre personne.
(C) CANTARELLA.
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Il y a quelque chose d’assez étrange – et plaisant à la fois – à repasser par de tels moments. Parce qu’on sait tous les deux comment se terminent ce genre de plans. Une fois que l’orgasme est atteint, que l’euphorie du moment retombe et que les petits nuages laissent place à la réalité à nouveau… C’est généralement à cet instant que le convive est implicitement encouragé à retrouver ses vêtements et la sortie de lui-même sans un regard ni un mot. Il n’y a rien de méchant, aucune insulte à prendre personnellement. Il s’agit juste d’une réalité liée à la situation présentée. Lorsque deux êtres se rejoignent dans un but purement primaire et sexuel, il n’y a rien d’autre qui doit venir perturber le processus. Tu peux ardemment désirer un corps, une enveloppe corporelle sur laquelle tu pourrais te laisser aller à la mise en application de tes fantasmes les plus ardents sans pour autant désirer le mec qui se trouve sous cet amas de peau, de nerfs et de muscles. Combien d’hommes et de femmes je me suis retrouvé à côtoyer sexuellement sans émettre le moindre intérêt à l’idée de leur parler ? Certains d’entre eux ne devraient même pas être autorisés à ouvrir la bouche, d’ailleurs, parce qu’il y a de quoi tuer tout amour. Ce soir, la situation est assez inédite pour moi, et je devine qu’elle l’est tout autant pour Arès, et je trouve cela rafraichissant. J’aime ne pas savoir sur quel pied danser, sentir mon petit cœur s’emballer un peu plus face à la perspective dessinée par l’inconnu. Il y a quelque chose de plaisant à embrasser une forme d’incertitude, d’inconfort, à marcher sur des œufs en cherchant la bonne tonalité, le bon angle à utiliser pour réussir son approche. Le plus étrange, dans tout cela, c’est que je me sentirais presque comme à la maison, ainsi disposé, entre tes bras suffisamment musclés pour m’apporter chaleur et sécurité. « Tu pourras te targuer d’avoir baisé un champion ! » Je remarque en riant à mon tour, pourvu d’un second degré et d’une facilité à m’auto-critiquer qui aide à ne pas prendre la grosse tête. « Pourquoi avoir renoncé ? » Je demande, plus calmement, parce qu’il y a toujours quelques éléments qui justifient de ne pas poursuivre ses études. Aux États-Unis, on parle souvent d’argent, parce qu’il faut être sacrément friqué ou endetté pour pouvoir se payer des études universitaires… D’autres facteurs extérieurs peuvent avoir contribué à un tel abandon, la santé, l’envie, les perspectives d’avenir… Autant de possibilités qui attisent ma curiosité davantage encore. La jalousie m’anime quand monsieur se targue, son membre de plus en plus érigé contre ce fessier musclé que je prends soin d’utiliser à mon avantage en ondulant de la sorte, de ne pas avoir besoin de faire beaucoup de sport pour se maintenir en forme. « La vie est trop injuste ! » Se revoir ou non, telle est la question. Le mystère ne tarde pas à être résolu et j’en apprécie clairement le dénouement. Si près de ses lèvres, la tentation est bien trop forte, je me paye le luxe d’avancer, de forcer le passage pour retrouver ses lippes que je déguste avec intérêt et envie. Elles sont délicieuses et diablement addictives. « Aucune chambre étudiante, j’ai un appart en centre-ville ! » J’ai toujours préféré être indépendant, posséder une certaine forme d’intimité qui contrebalance avec l’aspect « dortoir » des chambres universitaires. De plus, je n’ai jamais été très emballé à l’idée que tout un couloir puisse entendre le bruit de mes testicules claquer sur les fesses de mes conquêtes du moment. Je le laisse me guider, me pousser à m’allonger à même le sol alors qu’il trouve son chemin entre mes cuisses pour me rejoindre et se coller à moi. Sa peau me manquait déjà terriblement, je ne boude pas mon plaisir à l’idée de le retrouver de la sorte et mes doigts se hissent entre ses bras pour caresser ses cotes, les dévaler pour retrouver son bas ventre et remonter le long de ses abdominaux suffisamment dessinés. Il capture mes lèvres après avoir balancé une bombe en me proposant de rester dormir avec lui. Le mec ne me laisse aucun répit, pas le temps de répondre qu’il m’attrape littéralement par les castagnettes, menant mon corps tout entier à un réveil loin d’être déplaisant. J’étouffe un gémissement en lui mordillant l’épaule. « Si tu veux dormir, je te déconseille d’aller réveiller le monstre qui sommeille là-dessous ! » J’ai un sourire mutin qui étire mes lèvres et laisse entrevoir mes dents parfaitement alignées. Oh que oui, je risque d’avoir du mal à trouver le sommeil s’il m’excite de la sorte en amont. Il n’a pas dormi depuis des jours, et j’aimerais le questionner là-dessus mais j’ai peur de dépasser les bornes. Il est peut-être trop tôt pour cela. « Relève-toi, viens, allons au lit ! » Utiliser le nous me perturbe parce que ça sonne… Naturel. Je me redresse et lui attrape la main pour nous guider jusque dans sa chambre ou je l’oblige à s’allonger avant de le rejoindre. Je n’hésite pas à me glisser entre ses bras, à m’offrir la liberté de caler ma tête contre son torse, les battements de son cœur agissant comme une douce mélodie censée me bercer. On est bien là, tous les deux, dans les bras l’un de l’autre. C’est agréable.  
(C) CANTARELLA.
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