TESSA SAUNDERS ► ashley moore

caractèreTessa est une nouvelle femme et son comportement a changé du tout au tout en seulement quelques mois. Elle apparait maintenant comme une femme libérée. Curieuse de nature, elle est toujours prête à découvrir de nouvelles choses, elle ne connait pas ses limites ce qui la pousse a toujours aller plus loin. Elle est assez ouverte d'esprit malgré l'éducation qu'elle a reçu et ne juge pratiquement personne. Elle est généreuse envers les autres et est dotée d'une grande empathie. La patience est aussi une de ses qualités. Elle est très à l'écoute des autres. Mais son adolescence a forcément laissé quelques traces. Elle est devenue claustrophobe. Tessa est une jeune femme qui découvre en quelques sortes la vie alors elle est encore très naïve et facilement manipulable. Elle ne se méfie pas des gens ce qui peut la mettre en danger. Elle accorde très vite sa confiance aux autres ce qui l'a amener à de nombreuses déceptions évidemment. Cependant même si elle est toute douce et parait même un peu fragile, elle sait se défendre lorsqu'elle se sent en danger. Ce n'est peut-être pas la plus caractérielle mais mieux vaut ne pas trop la chercher non plus.  

admission à harvardTON ADMISSION À HARVARD - Après le lycée, ses parents ne voulaient pas que Tessa continue les études et pourtant cette dernière rêvait d'intégrer Harvard. Elle le voulait depuis qu'elle était toute petite. Alors elle s'y est inscrite sans les avertir. Elle a brillamment passé les SATs, il faut dire qu'elle avait tout le temps du monde pour réviser et avoir d'excellente note à l'époque. Son entretien s'est très bien passé aussi. Elle a pu discuter de son projet futur. Tessa souhaite devenir reporter. Son petit discours sur son envie de montrer au grand public les merveilles comme les horreurs de ce monde semblait avoir convaincu les professeurs en face d'elle. C'est sans surprise qu'elle a été admise. Ne voulant plus dépendre de ses parents d'une quelconque façon, Tessa s'engage à payer ses études seules. Elle obtient une bourse pour l'aider et travaille à temps partiel au Newbury Comics.

story of my lifeMa vie a débuté à la Barbade, plutôt cool non ? En fait mes parents étaient en voyage là-bas quand je suis née. Ils m'ont eu très jeunes, à tout juste vingt ans. Il faut dire qu'ils se sont mariés tôt aussi. Ils étaient très amoureux l'un de l'autre et voulaient fonder une famille. Cependant il était hors de question pour eux d'avoir un enfant avant le mariage, c'est comme ça chez les chrétiens. Quelques mois après ma naissance j'ai été baptisée dans une église à la Nouvelle-Orléans. C'était là-bas que je vivais avant de me rapprocher de Harvard.
Je crois que j'ai eu une enfance heureuse, je ne m'en souviens pas très bien mais d'après ce que m'ont dit mes parents et des photos et vidéos qu'ils m'ont montré je n'avais pas l'air très triste. Il faut dire qu'avant je ne cherchais pas à comprendre. J'étais une enfant modèle. La religion faisait entièrement parti de ma vie, je priais tous les soirs et tous les matins agenouillée au pied de mon lit, j'accompagnais mes parents à la messe tous les dimanches, j'allais au catéchisme, j'ai fait ma première communion à sept ans. Je portais sans trop comprendre pourquoi mais fièrement cette croix dorée autour de mon cou parce que mes parents m'affirmaient que tant que je la gardais près de moi, je serais protégée par le Seigneur et j'irais au Paradis et je voulais aller au Paradis à tous prix ! Mes parents m'ont vite fait comprendre que la religion chrétienne était la "vraie religion" et que tous ceux qui imploraient un autre Dieu que le notre ou qui n'imploraient aucun Dieu étaient mauvais, alors je ne parlais à personnes d'autres que les fidèles de mon église et les enfants et le personnel enseignant de mon école catholique.
Puis est venue l'adolescence, la fameuse. Cette période où on ne se sent pas à sa place, où on se sent incomprise. J'étais en plein dedans et mes hormones me jouaient des tours. J'étais toujours très impliquée dans la religion, j'allais toujours aussi souvent à l'église même si je traînais des pieds mais je m'intéressais aussi à ce qu'il se passait autour de moi. J'élargissais mes fréquentations et je rencontrais des gens qui avaient une vision de la religion totalement opposée à la mienne. J'ai commencé à désobéir de plus en plus souvent à mes parents, je commençais à douter de l'existence d'un véritable Dieu. Me voyant m'éloigner de plus en plus de ma religion, ils ont décidé de m'imposer une nouvelle règle : je ne pouvais plus sortir. J'étais bloquée chez moi, alors que tout le monde s'épanouissait à l'extérieur moi je devais rester chez moi. Mes seules sorties autorisées étaient pour aller en cours et à l'église, tout le reste du temps j'étudiais et je lisais. Un téléphone portable ? Non, bien sûre que je n'en avais pas ! Il fallait que je sois totalement isolée pour me reconcentrer sur ma foi en Dieu. Puis un jour j'ai rencontré ce garçon à la sorti de mon lycée. On s'est parlé, on a bien accroché. Dans les jours qui ont suivit on a continué de se voir après les cours mais jamais très longtemps car mes parents connaissaient mon emploi du temps et si je ne rentrais pas à l'heure je savais ce qu'il m'attendait. Puis j'ai fini par l'embrasser, j'avais un petit-ami, mon premier petit-ami ! On ne sait pas arrêté là, il a été ma première fois et ça a été le début du cauchemar. Je n'étais plus vierge et je n'ai rien dit à mes parents bien sûre, pourtant un jour en rentrant chez moi j'ai trouvé deux valises dans l'entrée et mes parents ainsi qu'une bonne soeur dans le salon. Ils l'ont appris, ma mère pleurait et mon père me traitait de pécheresse. Dieu m'a vu et il m'a dénoncé. Dieu m'a trahi. Ils ne pouvaient pas me laisser comme ça, je m'étais beaucoup trop écartée du droit chemin, alors ils m'ont envoyé dans un couvent, de force.
Ca a été la pire année de ma vie. Cette fois-ci j'étais vraiment coupée du monde. J'étais entourée de bonnes soeurs toutes plus strictes les unes que les autres. Mes journées étaient très répétitive, je faisais tout le temps la même chose : je me levais, je priais, je mangeais, je priais, j'étudiais, je priais, j'allais aux toilettes, je priais et je dormais. Presque tous les soirs je priais. J'en voulais à mes parents de m'avoir amené ici et j'en voulais à Dieu de ne pas vouloir me ramener chez moi, pourtant je l'implorais de le faire tous les soirs et il n'a rien fait. Si ce couvent devait me recadrer il a eu l'effet inverse sur moi. J'étais de moins en moins disciplinée et à chaque fois que je faisais quelque chose qui n'allait pas, les bonnes soeurs m'enfermaient dans une petite pièce très sombre jusqu'à ce que je me calme et que je m'excuse. A chaque fois j'y restais un peu plus longtemps parce que je criais de plus en plus fort à l'intérieur, je crois que c'est de là que vient ma claustrophobie. J'assimilais Dieu à quelque chose de très mal. Après tous c'étaient les bonnes soeurs, ses fidèles servantes, qui m'enfermaient et me faisaient souffrir, les ordres devaient bien venir de lui !
Une fois mon diplôme de fin d'année en poche, je suis partie du couvent et je ne suis pas rentrée chez moi. Je ne voulais plus qu'on m'ordonne de faire quoi que ce soit une fois de plus, je ne voulais pas qu'on m'étouffe sous les devoirs, je voulais juste respirer un peu, tout ce que je demandais c'était la liberté et je la retrouvais enfin ! J'ai loué un petit appartement à La Nouvelle-Orléans et j'y ai vécu pendant deux ans avant d'intégrer Harvard à 21 ans. J'ai tellement de temps à rattraper...