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Seth Jasey Morrison
24 ans ▲ Américain ▲ Célibataire
Mon profil
C'est le 18 Juin 1988 à Annapolis, que les membres de la famille Morrison m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Seth Jasey. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de musique (majeure) & sociologie (mineure) depuis six ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Lowell ou les students.10 choses à propos de moi
J'ai des origines anglaises de par mon père ▲ En quittant chez mes parents, j'ai dû laisser derrière moi Mago, un berger allemand de quatre ans ▲ Je souffre d'insensibilité congénitale à la douleur ▲ J'ai commencé la guitare électrique et la guitare acoustique à mes neuf ans et en joue couramment, mais j'ai échoué toute tentative en ce qui concerne les autres instruments ▲ Je suis claustrophobe ▲ J'ai toujours un paquet de clopes et un briquet sur moi, mais je ne fume pas ▲ J'ai déjà été jusqu'à la deuxième base avec un mec après un mix joint/vodka ▲ J'ai récemment fait retirer un tatouage de mon épaule droite, tatouage réalisé après consommation excessive d'alcool (ou « c'était vraiment pas top ») ▲ J'ai obtenu une bourse en musique ▲ Le fait que je ne sente pas la douleur tend à me faire faire un peu n'importe quoi : Certains appellent ça la connerie, d'autres la témérité. Moi, je dirai juste que c'est une manière de pouvoir connaitre les limites de mon corps, et savoir jusqu'où je peux aller sans que ça lâche comme un élastique sur lequel on a trop tiré. C'est aussi un peu un réflexe en opposition avec toutes les précautions qu'on prend pour moi depuis que je suis gamin...Vie de merde
▲ Racontez la plus grosse vdm de votre personnage !Quand j'avais dix-huit ans, et une voiture toute neuve, j'ai renversé un chien. Si ça s'arrêtait là, ça aurait été tranquille. Sauf qu'il a sacrément morflé, l'animal, et que les bouts étaient pas tous raccordés. Comme c'était le chien des voisins d'en face, j'ai dû faire l'enterrement discrètement, en solo. Ça a été super traumatisant, comme expérience. Surtout que je pouvais pas faire autrement que de penser à Mago en même temps que je creusais la tombe.
Tu passes au cash ! ~ Harvardiens seulement
Les Mathers organisent une soirée arrosée, t'y vas, t'hésites ?- J'avoue qu'il y a hésitation. Je suppose que ça dépend de mon humeur du moment. Des fois, j'ai juste envie de sortir, de me retourner la tête et de me réveiller sans savoir où j'ai traîné la veille. Et des fois, j'ai simplement besoin de rester dans ma piaule à lire des conneries, à manger n'importe quoi, sans prise de tête avec qui que ce soit...
Les Quincy ont planifié un voyage humanitaire, participeras-tu ? Ou qu'en penses-tu ?
- Sincèrement, je pense pas. C'est bien mignon tout ça, mais on sait jamais réellement dans quoi on se fourre, comment ça va se passer une fois là-bas. Si j'avais un peu de thune à leur avancer, sûr, j'leur passerai bien quelque chose pour les soutenir, mais mon argent me sert en grosse partie à m'assumer, donc bon...
Les Lowells ont annoncé un talent show, auditionneras-tu ? Si oui, pour quoi faire ?
- Pourquoi pas, ça peut être amusant... Me pointer avec ma guitare, leur jouer un petit truc qui change de la chanson en acoustique que tout le monde fait, puis repartir aussitôt...
Une Cabot t'approche, elle est belle et très gentille... Parfaite, quoi ! Comment tu la trouves ?
- Ben... Belle ? Je veux dire, si elle l'est, y a pas trop à hésiter. Après, la question c'est surtout : Pourquoi elle m'approche ? C'est pas comme si je faisais partie d'une famille riche ou que j'étais ultra-populaire... Bon, après, j'ai jamais été tagué comme étant un loser, donc c'est peut-être rien de bien méchant. Mais même si c'est flatteur, c'est pas rassurant.
Les Winthrops font une enchère tous les ans. Aimerais-tu un jour y participer ?
- Non, je m'en fous un peu. Tant mieux si certains trouvent fun l'idée de se vendre à n'importe quelle nana décidant d'étaler plus d'argent que les autres, mais c'est absolument pas mon délire. Enfin, il en faut pour tous les goûts, comme on dit.
Tu vois un Eliot arriver en Ferrari, lunettes de soleil et fringues de marque, tu en penses quoi ?
- Qu'il a bien du bol ! En voilà un qui aura pas à choisir entre manger et offrir des cadeaux à sa famille à Noël. Parce que, boursier ou pas, tout le monde est persuadé qu'une fois dans cette école, t'es riche. Donc tu payes, dans le coin. Beaucoup. Enfin, tant mieux pour lui... Qu'il le montre donc, au moins lui il peut le faire.
Une série de conférences de 3h sur la littérature anglaise à l'époque Victorienne est organisée à Harvard par les étudiants de la Dunster House tous les soirs pendant une semaine. Serais-tu du genre à y aller ?
- Non ! 3h ? Tous les soirs ? J'ai mieux à faire que manger 3h de lecture en plus de mes cours ! Le double-cursus est suffisant, vraiment !
Derrière l'écran
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Daytripper et j'ai 19 ans. Je suis français et j'ai connu le forum grâce à Andy que je connais d'ailleurs. J'en entends beaucoup de bien depuis un moment alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, ben on verra bien /o/. J'utilise Alex Gaskarth comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr (crédits non trouvés). Je fais environ entre 600 et 1800 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.Mot de la fin ? ▲ Nop
Mon parcours
Mon enfance, elle, a été plutôt calme. Les engueulades entre mes parents n'avaient rien de bien différent avec celles qu'ont les autres couples, et après trente ans de mariage, ils sont toujours ensemble. Quand on pense que mon père a quitté l'Angleterre pour venir vivre aux USA avec ma mère, on se dit qu'il y a des gens comme ça qui sont prêts à beaucoup, par amour. Je sais pas si je serai capable de faire de même... Bref. On m'a diagnostiqué mon insensibilité à la douleur assez tôt, comme chez chaque gamin : Une blessure qu'on sent pas et qui inquiète vraiment la mère, et on se retrouve à l'hosto à faire tous ces tests à la con.
Au niveau du lycée, j'ai quasiment tout de suite rejoint le club de musique qui existait. Pas parce que je rêvais d'en faire partie, mais parce que mon meilleur pote de l'époque, rencontré deux ans plus tôt au collège, voulait en faire partie. Mon prof m'aimait bien, et visiblement il pensait que j'avais de quoi continuer avec la guitare. Forcément, cinq ans de pratique, ça aide. Moi, ce que je voulais déjà à ce moment-là, c'était monter mon propre label. Ouais, j'aimais jouer, et j'aime toujours ça, mais mon rêve ultime c'est pas de faire de la scène. Enfin, j'irai pas dire non si on me le proposait, clairement, mais vous voyez l'idée. Sûr, à 14 ans, j'en ai entendu des « tu sais pas ce que tu veux », des « tu vas changer d'avis », trucs du genre... Mais plus le temps passait, et plus l'idée se faisait sa place dans ma tête. Jusqu'à ce que ça devienne vraiment LE truc dont j'avais envie. Mes parents, eux, avaient de grands espoirs pour moi, alors on a un peu fait un compromis : Ils m'emmerdaient pas sur mon choix de carrière si je faisais des grandes études. Mais grandes études, ça voulait dire grande université. Et là, ça se corsait.
J'ai commencé à jeter un œil à tout ce qui était université qui avait un bon cursus en musique, un truc blindé. Forcément, quand vous demandez à vos parents quelle université ils rêvent de vous voir intégrer, la première réponse qui leur vient, c'est forcément Harvard. Ils projettent un peu, de cette manière qu'ont les géniteurs de se dire que vous allez réussir là où eux ils se sont foirés. Sauf que quand on a pas la thune de s'y inscrire, même si on a les facultés, ben le seul truc auquel on peut rêver, c'est une bourse. C'est de cette manière que j'ai passé mes deux dernières années de lycée à bosser comme un malade et à me donner à fond dans le club de musique, parce que je savais parfaitement que c'était pas une bourse de sport qu'on allait m'accorder. Ça a un peu bousillé mes liens avec mon meilleur ami, plus axé « fêtes » qu'études, et qui comprenait pas pourquoi je me tuais pour rentrer dans une université pareille alors qu'il y avait tout un tas d'autres endroits moins chiants au niveau de la sélection. J'avais beau lui dire que c'était le deal, il l'a jamais vraiment pigé. Je suppose que c'est ça qui nous a éloignés pour de bon... Le fait que moi je sortais plus, que mes moyennes grimpaient autant que possible, alors que lui restait un train derrière.
Quand on me fila une bourse, honnêtement, ça donna lieu à une super fête chez moi. Parce que même si je me foirais aux tests d'admission de cette université oh combien prestigieuse, au moins j'avais de quoi assumer mes frais d'études, quels qu'ils soient. La période des tests et l'attente des résultats, ça, c'était un peu plus stressant. Peut-être même beaucoup plus. Je savais bien que j'étais pas une tête de base, et que ça se jouerai à « est-ce que j'ai suffisamment bossé ou non ». J'avais pas vraiment de plan de secours, j'y étais allé en mode « le tout pour le tout ». Honnêtement, j'espérais franchement être pris. Parce qu'avoir un diplôme en musique, ça pouvait qu'aider lors de la création du label. Et être diplômé d'Harvard, ça aussi ça filait un sacré coup de pouce.
Après beaucoup de stress, beaucoup de boulot, beaucoup de fatigue et de maladies, mais aussi beaucoup de bons moments, voilà où j'en suis : Six ans en musique à Harvard. Rien que ça. Mais aussi six ans en socio, parce que pour un label, ça peut qu'aider. Six ans à en bouffer tous les jours, à en avoir parfois par-dessus la tête. A avoir souvent envie d'abandonner et d'aller élever des ours polaires. Mais six ans d'études qui me plaisent, pour enfin arriver à ce dont je rêve depuis dix ans. Un parcours pas si mal, en fin de compte.
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