SILAS ROTHSCHILD ► dacre montgomery

caractèreJe ne laisse personne indifférent, ça c’est un fait. Sois on m’aime, sois on ne m’aime pas. Il n’y a pas de demi-mesure. Je suis désireux de plaisir sur le plan physique, de ce fait, je suis toujours à mon meilleur. Pour conquérir une personne, je n’hésite pas à user de mon sens théâtral qui est inné. Très confiant de ma personne, j’ai une personnalité particulière, pouvant en dérouter plus d’un. Le plus souvent, je suis en quête d’attention, dans le sens que j’aime faire parler de moi, être au-devant de la scène. Vous comprendrez qu’il y a une bonne part d’égocentrisme en moi. Adorant le confort, je ne lésines pas sur les moyens. Autant profiter de l’argent que je possède. À la fois irritable, susceptible, impulsif, mes crises de colère sont souvent violentes, mais heureusement, je me calme rapidement. Fêtard dans l’âme, il m’arrive souvent d’avoir des trous noirs, ce qui n’aide pas non plus à rester calme. J’aime être en contrôle et lorsque ce n’est pas le cas, ma colère se faire encore voir. Loin d’être timide, lorsque je désire quelque chose, rare sont les fois où je ne parviens pas au bout de mon idée. Sensible à la flatterie, il n’est pas rare que je cède à certains caprices. J’aime que mes proches soient aux petits soins avec moi. Les liens familiaux jouent un rôle crucial dans ma vie. Ils vont toujours passer avant tout le monde. Ce qui est du même pour mon cercle d’amis le plus proche, que je considères comme étant ma deuxième famille. Homme de paradoxes, j’ai l’humeur changeante, rendant perplexe une partie de mon entourage quant au comportement adopté à leur présence. Néanmoins, j’ai tout de même ce côté gentil et il m’arrive parfois de m’émouvoir des douleurs des autres, d’avoir de la compassion pour eux. Je suis également un homme de principes. Si je fais une promesse, je vais m’y tenir et on peut avoir confiance en moi.

admission à harvardÉvidemment, ce fut grâce à mon père que mon admission a été possible. En fait, "grâce" est un gros mot, puisque c'est tout de même moi qui a tout fait le travail, mais il était déjà connu, puisqu'il a déjà étudié à Harvard. Ce dernier ayant une excellente réputation a pu faire en sorte que je fréquente l'un des meilleurs établissements parce que je mérite le meilleur enseignement. Un enseignement digne de ce nom. Ayant toujours été une personne méticuleuse qui veut faire honneur à son père pour qu'il soit fier, j'ai mis tous les efforts nécessaire pour passer tous les examens, rencontre, entrevus que tu devais passer pour être admis. De ce fait, j'ai fait honneur aux Rothschild et mon père m'a acheté une nouvelle voiture. Comme quoi il y a du bon d'entrer dans une prestigieuse Université. Évidemment, je suis fier d'être admis, puisque même si mon géniteur m'a donné un coup de pouce, c'est moi qui a tout fait le boulot et ce même s'il a été déçu du garçon que je suis devenu. Paix à son âme ! Je ne pourrai jamais le remercier.

story of my lifeJe suis né à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne le 9 avril 1993 dans un grand manoir, tout entouré d’herbe et d’animaux.  C’était mon petit chez moi. Vide, presque pas de vie, froid, mais des paysages à couper le souffle. ○ Mes parents étaient ce qu’on pouvait qualifier de « bourge », surtout mon père. Lui et son empire banquière, crée par ses ancêtres qui formèrent au final cinq branches de Rothschild. Ma mère de son côté, une brillante avocate en droit pénal, bien connu dans son milieu, eu Europe. ○ Rarement au manoir, je me suis donc fait élever dans un premier temps par une nourrice. C’est elle qui me donnait le biberon, ma mère ne voulant pas me haleter. C’est également elle, qui jouait avec moi, qui me changeait les couches. C’est également elle qui s’occupait du reste de la résidence. Alors, mes premières années, mes premiers pas, je les dois tous à celle que je considères comme ma deuxième mère. C'est elle qui m'a appris à parler, à marcher. C'était une femme extraordinaire. ○ À l'école, très rapidement, les autres se montraient distants avec moi. Pourtant, on portait tous les mêmes uniformes, et viviez selon les règles qui se donnaient à la maison. Visiblement, ça ne plaisait pas aux autres. Ils me trouvaient trop distingué, trop différent d'eux. Mais je ne pouvais malheureusement pas faire autrement. ○ Toute ton enfance, j’ai entendu : « Ne fais pas ça. » , « Arrête de rire de cette façon, ce n'est pas bien. » , « Tiens-toi droit. » Rien n'allait comme je le souhaitais, mais je faisais tout pour que mes parents soient fiers de toi, qu'ils s'aperçoivent que j’existais réellement. Je me conduisais de manière irréprochable, j’étais irréprochable tout simplement, c'est bien le mot ! Mais ils ne le voyaient même pas. Je  revenais souvent avec des bleus sur le corps et ils ne s'en apercevaient même pas. C'était toujours ma nourrice qui me soignait, qui prenait soin de moi. ○ Heureusement, j'avais ma meilleure amie du moment à mes côtés, Lysbeth. Toujours là, collés comme cul et chemise. Elle était la seule qui arrivait à me faire rire, malgré mon surplus de poids et mes lunettes épaisses. Elle a toujours été là pour moi quoi qu'il arrive et tout ça a été réciproque. Dans les pires moments de peines comme dans les plus joyeux, sont qui ont été euphoriques. ○ Ce n’est qu’à partir de douze ans que mes parents ont véritablement commencé à s’intéresser à ma personne, ou du moins s’occuper de moi comme des parents normaux. Riche et convoités certes, mais normaux tout de même. Ils ont commencé à rester plus souvent à la résidence, du moins ma mère pour mon plus grand plaisir. ○ Peu de temps après, j’ai rencontré, par le biais de mon géniteur, une jeune fille. La fille d’un des meilleurs couple d’amis de mes parents qui avait un caractère qui ne me revenait pas. Arrogante, provocatrice… J’avais du mal à la supporter, mais je fis tout de même une promesse à son père. C’est-à-dire de la protéger coûte que coûte, de toujours être là pour elle. ○ À mes seize ans, ma mère nous annonce, à mon père et moi qu’elle est enceinte. C'était un miracle puisque les médecins lui avaient dit qu'elle ne pourrait plus enfanter. Elle approchait de la quarantaine et ça devenait risqué, mais elle ne s'en faisait pas. Elle était fière et c'est tout ce qui comptait à mes yeux. Très vite, j’ai appris que j’allais avoir une petite sœur. J’étais très content d’apprendre cette nouvelle. J’aidais ma mère pour la chambre d'Ingrid, oui, ils avaient décidé de l'appeler ainsi. Je m’imaginais déjà grand frère, j’avais hâte de lui apprendre des choses, de la voir grandir, la voir s'épanouir, de lui faire découvrir la vie. ○ C’est quelques jours à peine après l’arrivée de ma sœur au manoir que ma vie bascula à jamais. L’événement qui fit ce que je suis aujourd’hui. Je venais tout juste de me faire réveiller par les cris incessants de ma sœur. J’ai donc traversé le couloir et entras dans la chambre d'Ingrid. Elle pleurait toujours, mais lorsqu'elle me vit, elle commença à gazouiller tout en faisant des bulles. Elle était vraiment jolie. Je l’ai pris dans mes bras, puis la regardais et la berçais assis sur une chaise, dans un coin de la chambre. Je l'admirais, elle était si paisible. Je voulais la protéger coûte que coûte. Tout doucement, je me suis levé de la chaise, puis sortie de la chambre, voulant aller lui donner le biberon. J’ai commencé à descendre les escaliers, jusqu'au moment où j’ai trébuché. Après ma chute, et encore un peu sonné, j’ai regardé si je n'avais pas trop eu mal, puis je me suis relevé difficilement avant de voir Ingrid, sans vie, sur le sol, tout juste au pied des escaliers. ○ J’ai fini par faire part à mes parents mon désir de quitter le pays, de refaire ma vie, la recommencer à zéro. Je ne savais pas du tout où aller, mais l’un de mes rêves était d’aller visiter des pays, en apprendre plus sur leur culture. J’étais persuadé que cela allait m’aider à faire le deuil de ma petite sœur et j’ai eu tout juste… Je ne savais pas encore où aller, mais j’avais vraiment besoin de changer d’air, étant en train de mourir à petit feu. Il fallait que tout s’arrête. Alors, j’ai fait mes valises et je suis parti faire un petit tour du monde, visitant en deux ans, plusieurs pays. J’ai pu voir des endroits que j’ai toujours voulu visité, jusqu’à ce que je reprenne contact avec mon père. Il m’a aidé à planifier tout ce dont j’allais avoir besoin pour mon adhésion à Harvard et pour obtenir une entrevue avec le doyen. ○ Le décès de ma sœur n'était qu'une motivation de plus à me rendre aux États-Unis. Arrivé là-bas, je me suis promis de ne jamais avoir de sentiment. Si je perdais encore une personne chère à mes yeux, je n'allais pas survivre. Je me suis enfermé dans une carapace qui m'empêchait de m’attacher à quiconque outre pour le sexe. ○ Je suis entré à la Mather sur un coup de tête et je m’y suis plu. La plupart me ressemblaient, je pouvais compter sur eux. ○ Fin mars 2018, après plusieurs semaines d’attente, ma mère m’as annoncé que je devais revenir d’urgence en Allemagne, que mon père se trouvait sur son lit de mort. Je n’ai donc pas eu le choix de quitter Boston ○ Mon père est malheureusement décédé le 5 juin 2018, auprès de ses proches. Ce fut difficile de perdre un deuxième membre de ta famille. ○ Je suis retourné à Boston après son enterrement, où j’ai rencontré Macy. Une fille extraordinaire. Coup de foudre automatique avec cette fille avec qui je prenais plaisir à lui lancer des pics. Chose qu’elle me retournait sans hésiter avec la plus grande finesse. ○ Un accident de voiture en novembre 2018, m’a fait perdre la mémoire. Difficile coup dure dans ma vie, qui m’a fait perdre plusieurs belles années de ma vie ainsi que certains événements que je ne voulais plus me souvenir. ○ Ma mère m’a fait revenir en Allemagne de force afin de me soigner comme il se doit, ayant peur de perdre une nouvelle personne dans sa vie, laissant tout derrière moi. ○ Lorsque j’ai retrouvé mes souvenirs, j’ai pu prendre le flambeau de mon père dans l’industrie banquière. Prendre ce qui me redevait. Mais ce n’était que de courte durée, puisque je ne sais pas comment il a fait, mais le frère cadet de mon père a manigancé pour avoir ses parts, m’expulsant temporairement de l’empire tant que je n’aurai pas les outils nécessaires à la gestion de l’industrie. C’est-à-dire les cours de finances pour retourner à la tête avec mes oncles. ○ Je reviens donc à Boston après quelques mois d’absence reprendre mes études, mais cette fois-ci en mathématiques appliquées et finance, ayant pour but de montrer à mon oncle que je ne suis pas un bon à rien comme il le pense et que je peux diriger, comme mon père le faisait si bien. ○ J’ai une petite nouvelle pour lui, puisque je compte déplacer le siège social dans les alentours de Boston une fois que mes études seront terminés et faire bâtir une maison pour ma mère, afin qu’elle vienne me trouver. L’avoir à mes côtés pour ne plus jamais repartir. Boston sera ma nouvelle maison à la vie, à la mort.