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(ades) - i know i'm acting a bit crazy

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ARES AND ADDISON
(boston/city center - février 2019)

je ne sais pas pourquoi je fais ça. c’est stupide, c’est totalement irréfléchi de ma part et dieu sait à quel point je suis réfléchie. j’ai cette manie de toujours retourner chaque situation dans mon cerveau un nombre incalculable de fois comme si je voulais percevoir toutes les solutions et alternatives possible et là.. là, j’ai juste été bête. c’est d’ailleurs pour cette raison que je fais les cent pas, le coeur qui bat à mille à l’heure donnant l’impression que mon palpitant va me lâcher d’une seconde à l’autre. pour cette même raison que je reste enfermée dans les toilettes des dames, à regarder mon reflet à l’infini. mon visage, il traduit l’intense réflexion par cette ride en plein milieu du front. par cet affolement dans le regard puis par tout un tas d’autres trucs aussi. putain, dans quel merdier est-ce que je venais tout juste de me fourrer ? parce que concrètement, je venais d’inventer le plus grand mytho de toute ma vie juste pour ne pas avoir à dire encore une fois que j’étais tristement célibataire et que non, personne ne se retournait sur mon passage. c’était misérable d’en arriver à ce point, pas vrai ? je remet du rouge à lèvre, termine avec une trace sur les dents, tente d’arranger les dégâts et la porte s’ouvre. ton copain arrive bientôt addie ? je regarde ma tante et son air hautain, esquissant un sourire faux avant d’hocher la tête. « il doit être coincé dans les embouteillages » que je souffle en guise d’excuse. j’ai payé, il peut pas me faire un faux plan. il existe au moins ? j’vire cramoisie, lève les yeux au ciel et quitte les commodités sans plus attendre. voilà pourquoi ce mensonge est arrivé en premier lieu. pour plus entendre ce genre de chose. j’ai besoin de prendre l’air et c’est sans veste que j’affronte l’hiver, le téléphone dans les mains, dans l’attente d’une moindre info. puis t’es là. t’es là et je suis soulagée en même temps que terrifiée. t’es sûrement trop bien pour moi. trop.. élégant ? j’sais pas. est-ce que quelqu’un va avaler mon histoire ? probablement pas si je continue à trembler comme ça. « je.. mh. j’suis contente que tu sois là, j’ai cru que.. enfin bref. t’es là. » inspire, expire. parce qu’à l’intérieur, c’est une représentation complète que j’allais devoir donner. « t’avais reçu mon mail ? avec toutes les infos ? » j’suis stressée, je joue maladroitement avec mes doigts mais faut qu’on soit accordés. pour affronter les questions, ce genre de connerie, tout ça. « j’suis désolée de t’embarquer dans ça.. » et de m’y embarquer aussi par la même occasion.


@ares raad
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Il en est du mensonge comme d'une plaie qui laisse une cicatrice après elle.

J’ai toujours fait preuve de compréhension quand on me demandait de l’aide. Non, je ne voulais pas savoir pourquoi les femmes me payaient pour être présent, pour simplement dire qu’elles vivaient une meilleure vie, qu’elles avaient un petit-copain digne de ce nom. Non, après tout, c’est loin d’être mon problème.
N’est-ce pas ? Je secoue la tête de gauche à droite, non, c’est pas si simple en fait. Parce que c’est toute une organisation, que j’ai la tête plongée dans mon téléphone en lisant, relisant les quelques lignes que tu m’as envoyé. Tu sembles paniquée, même juste enlisant ça. Je peux pas être comme tu le désires, je veux dire, un gars copié d’un livre pour une femme. Je lève les yeux au ciel, soupirant. J’ai accepté cette offre parce que tu semblais clairement désespérée, et que moi, j’entrais dans une zone assez rouge et que je me devais d’avoir un peu d’argents. J’enfile une chemise bleu foncé, un pantalon noué avec une simple ceinture. Quelques gouttes sur ma nuque, sur mon poignet. Les cheveux parfaitement coiffés bien que difficile à dompter. Et j’étais prêt, mais légèrement en retard.
Tu vas pas m’en vouloir, si ? Quand même. Je vais pas te faire faux-plan. J’ai même pas récolter l’argent alors à quoi bon. Je sors de mon appartement minable, me glisse dans un taxis en lui indiquant la rue à prendre et où se garer. Un peu plus loin que l’établissement en question, qu’on vienne pas à penser que je viens en taxis. Tout est marqué dans mon cerveau. Je dois paraître pour le gars sympa, qui te donne du bonheur. Et qui est totalement fier de t’avoir dans sa vie. Alors que je ne te connais absolument pas. Ironie de la chose.
Mon corps sort du taxis, pendant que ma conscience reste accrochée aux sièges, lassée, disant qu’elle en avait probablement marre de voir des tas et des tas de filles débarquées mais aucune ne réellement s’intéresser à moi. C’est le but du jeu, c’est le but de mon métier. En marchant, j’enfonce mes mains dans mes poches, mon paquet de cigarettes me fait des clins d’œil, mais je le repousse tant bien que mal. Du moins, jusqu’à que je finisse par céder à cette tentation.
J’entre. Et j’ai même pas le temps de comprendre, de regarder les gens, que tu t’approches de moi, tu me bombardes de plusieurs questions, j’arque un sourcil. Venant empoigner en douceur la courbe de ton menton pour que tu me regardes. « Respire. Tu vas finir par éclater. » Je souris, doucement. Un peu fantôme sur les bords. D’un pas, je cale un baiser sur ton front avant de te relâcher et emprisonner au passage ta phalange dans la mienne. « Ton mail ressemblait plus à un livre qu’à des indications. » Murmurais-je simplement pour que tu entendes. Je te scrutais du coin de l’œil, les gens posaient leurs regards sur moi, j’avais l’habitude. Un gars tatoué, cheveux blonds, qui débarque ainsi. Je dis pas que ça fait de l’effet, je dis que c’est bien étrange.
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ARES AND ADDISON
(boston/city center - février 2019)

je ne sais même pas pourquoi je fais ça. je sais pas dans quoi je m’embarque et je ne suis clairement pas sereine pour cette mise en scène. sûrement que c’est trop pour moi. que j’aurais pas dû. j’ai techniquement pas les moyens de m’offrir ce genre de truc. en règle générale, je ne sais même pas pourquoi est-ce qu’on en vient à faire ça. sauf que c’est trop tard pour revenir en arrière, pas vrai ? tout le monde sait que le petit ami de la coincée d’addison doit venir. petit-ami que j’ai inventé de toutes pièces juste pour qu’on me laisse tranquille. pour qu’on arrête de me regarder comme si j’allais passer le reste de ma vie toute seule. et maintenant quoi ? je me retrouve dans ce mensonge sans aucune idée de comment m’en tirer. j’allais devoir feindre une rupture par la suite et au final, je me retrouverais de nouveau dans la même situation et tout ça n’aurait servi à rien. bordel, je savais que j’aurais dû réfléchir avant de faire tout ça. et quand t’es là, ça n’a aucun autre effet qu’accentuer le stress déjà bien trop présent. j’pourrais jurer que mes genoux s’entrechoquaient à chaque inspiration dans un bruit sourd et toi, visiblement habitué de tout ça, emprisonnait mon visage entre tes doigts captant mes yeux pour un bref instant. « je.. j’ai jamais fait ça » que je soufflais. et c’est tes lèvres qui entrent en contact avec mon front me faisant sursauter. ouais, comment est-ce que les autres pourraient avaler ce ramassis de connerie si j’avais l’air d’avoir un balai dans le postérieur à chaque seconde ? et quand ma main se retrouve coincée dans la tienne, j’essaie de souffler un coup laissant un sourire -probablement terriblement faux- étirer mes lèvres. « j’voulais juste qu’on s’accorde » que je réponds les dents serrées. parce que ce genre de scénario, ça ne peut pas fonctionner si l’on a pas une histoire en béton. si l’on a pas de quoi répondre à toutes les questions sans la moindre hésitation. « merci en tout cas, tu me sauves la vie » si je tiens toute la soirée sans tout faire foirer et ça, c’est clairement pas gagné par contre. la reine des gaffes, c’est moi. toujours accrochée à ta main, je t’entraines un peu à l’écart, cherchant à éviter les conversations. j’crois que tout le monde est tellement choqués que tu existes réellement que personne n’ose vraiment venir parler.
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Il en est du mensonge comme d'une plaie qui laisse une cicatrice après elle.

D’habitude, j’ai tendance à avoir un certain contact avec les clientes qui ont du pouvoir. Qui savent parfaitement comment je dois agir, ce qu’elles veulent, ou ne veulent pas. Même si dans le fond, elles savaient qu’elles ne menaient pas les reines, elles étaient persuadées d’être celles qui dans la soirée, n’a peur de rien, et affirme grand et fort ma présence auprès d’elles. Même si tout ceci n’était que du faux, même si ce n’était que deux rôles, elles savaient distinguer ce qui pouvaient faire parler d’elles au bon sens du terme. Cette fois, c’était différent. J’avais affaire à toi, une jeune femme complètement perdue dans ces propos, dans ces besoins, et surtout dans l’environnement dont on était tous les deux. Contrairement à toi, mes épaules étaient dressées, malgré la douleur vivante au niveau de mon ventre et ma cuisse, je me devais de tenir droit et d’agir d’une telle façon que rien ne pouvait me faire sortir de la ligne. Je t’écoutais me remercier, et d’un faible rictus, je plongeais sans gêne mes iris bleutés dans les tiens. « Ne t’en fais pas, faut que tu me fasses confiance. » Même si tu n’avais pas confiance en toi, il fallait que l’un de nous montre à quel point nous sommes heureux ensemble. D’une approche, je plaçais gentiment ma main sur ta hanche tracée, je t’approchais de mon être, calant ta poitrine contre mon torse, et ton visage particulièrement près du mien. « Laisse-moi te dire que tu es très belle. » Un compliment, ça fait toujours du bien. Et puis, c’était une vérité. Tu étais une charmante jeune femme, et toujours étonné de voir que certaines femmes ne trouvaient pas un homme. Je me doutais que tu cachais quelque chose, mais je n’étais pas là pour le découvrir, n’est-ce pas ? Mon regard se tournait vers une dame, les yeux braqués en ma direction, elle me scrutait comme si elle voulait savoir si j’étais vraiment réel, ou si je n’étais qu’un pantin, un fantôme, un plan d’un soir que tu aurais fait débarquer pour te sauver. Ca me faisait rire tout ça, de voir combien on peut se montrer cruelle envers une personne simplement parce que dans notre propre vie, rien ne nous épanouit. « Je vais t’embrasser. Et ensuite tu me présentes ta famille. » Je murmurais, pour toi. Mes doigts pianotaient sur ta hanche, et lentement, inclinant mon visage, je plaçais mes chaires sur les tiennes, faisant tomber les barrières, que tu te donnes à moi, que tu oublies ta timidité le court d’un instant. J’animais juste un peu mes lèvres, avant de les quitter, de prendre ta main en otage. « Quand ça n’ira pas, que tu sens que ça va pas, tu me serres la main trois fois. Ca sera un signe, je te dirais que je vais fumer, et tu viendras avec moi. » D’habitude, je ne dicte pas les règles, tout est déjà bien inscrit. Mais, c’est pas le cas pour ce soir, et je veux absolument que tout soit correctement bien transmit.
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ARES AND ADDISON
(boston/city center - février 2019)

en même temps j’ai toujours été.. seule ? que ce soit dans ma vie amoureuse comme dans celle amicale. tout le monde à tendance à penser que je ne suis pas assez sociale, trop renfermée pour créer des liens mais.. la vérité est que j’en ai jamais réellement eu envie. à quoi bon s’attarder sur les gens quand tout ce qu’ils seront capable de faire sera de disparaître un jour ou l’autre. et j’aurais jamais pensé que ce genre de situation puisse être aussi pesant mais la pression que tout le monde effectuait sur moi sans arrêt avait finit par me conduire dans cette situation. celle où j’en venais à dépenser mes maigres économies pour engager quelqu’un pour la plus grande mascarade de toute ma vie. et je me sentais tellement ridicule d’en être rendu là. sûrement qu’on pourrait me décerner l’award de la personne la plus pathétique. disons que le positif dans tout ça était sûrement que j’avais rabaissé le clapet de tout le monde pour quelques temps. jusqu’à ce que j’annonce être séparée de l’homme parfait que j’avais inventé et qu’on me répète que c’était prévisible compte tenue de celle que j’étais. j’roulais des yeux par avance légèrement dépitée avant de me concentrer une nouvelle fois sur toi. tu sais ce qui est triste ? c’est que si j’avais pas sorti mon chéquier pour tout ça, t’aurais probablement jamais posé les yeux sur moi. j’ai jamais été le genre de fille qu’on regarde. « ouais » je grimace parce que faire confiance aux gens c’est pas vraiment un de mes talents mais je doute que je dois essayer. au moins pour ce soir. et soudainement, j’atterris contre toi. si proche que je peux sentir ton souffle sur mon visage et ton compliment ne fait rien d’autre que me faire monter le rouge aux joues encore plus rapidement. « je.. merci » tu vois c’est bête mais c’est pas le genre de mot que l’on a tendance à employer pour me décrire. enfin, peu importe. tu ne fais probablement que ton boulot de toute façon. « je.. quoi ? » tu.. je.. quoi ? pas le temps de protester, de dire quoi que ce soit que tes lippes viennent s’accrocher aux miennes, doucement, tendrement. et je perds mon souffle dans cet échange, sûrement encore trop coincée pour agir de la bonne façon. inspire, expire. fallait sincèrement que j’arrête d’être aussi.. moi ? et ma main dans la tienne, je tentais de garder un minimum de contenance alors que tu reprenais la parole dans un murmure. je me contente d’hocher la tête, la sensation que cette boule dans le ventre ne faisait que grandir alors que mes pas nous guidaient difficilement jusqu’à ma tante. margaret. une vieille harpie ayant toujours son mot à dire sur tout. « tante maggie, je te présente ares. » j’ai la voix qui tremble un peu mais son regard inquisiteur n’aide strictement en rien. j’ai la frousse, vraiment. qu’est-ce que tu lui as fais pour qu’il s’intéresse à toi ? son rire semi narquois me donne la nausée et je joins le mien, crispée, comme si c’était réellement drôle. margaret, elle avait ce don de balancer les pires horreurs à travers deux rires. enchanté de faire votre connaissance ares. en espérant qu’addie ne vous fasse pas fuir vous aussi. putain, mégère.
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Il en est du mensonge comme d'une plaie qui laisse une cicatrice après elle.

J’ai directement senti que tu n’étais pas à l’aise, et je peux comprendre. Fin, j’imagine que de se faire embrasser ainsi, alors qu’on est en train de réfléchir. Ou bien, qu’on n’a pas trop envie, ça doit pas être super agréable, mais je suppose que c’est loin de t’avoir déplus, du moins, je l’espère du fond de mon cœur. Je te scrute, toujours. Tu sembles tellement mal, tu sembles tellement mal à l’aise, stressée, nerveuse, comme si tu avais peur de quelqu’un, ou de quelque chose. Dans le fond, j’étais ici pour quelque chose, mais je me doutais pas que ça soit si profond. Alors quand tu viens à me présenter à cette femme. J’arque un sourcil. Je t’entends rire, elle aussi. Mais moi, non. En quoi c’est drôle de se faire rabaisser ainsi ? Je la regarde longuement, mes iris ne trahissent pas, j’espère qu’elle sent que j’ai juste envie de lui en coller une. Calme toi, Ares. Je souris, je reprends mes esprits. « Elle n’a rien fait. Elle est restée naturelle. C’est une femme incroyable. » Je ne me gêne pas de prononcer ces paroles en posant mon regard sur ton visage. Je tente de te dire, que je vais pas te lâcher, jusqu’à que la vieille s’épuise de son venin. Et quand elle prononce le fait que je vais partir comme les autres, j’en viens un peu brusque. Te ramenant à moi, passant un bras autour de ta taille. « Si les hommes sont partit, c’est simplement parce qu’ils n’étaient pas à la hauteur. Je ne risque pas de m’en aller, je ne crains rien. » Elle me regarde, je la regarde, je la juge en passant du haut en bas, avant de tourner mon visage et de déposer un baiser sur le sommet de ta tempe. Elle parle vaguement à quelqu’un, et j’en profite pour ce silence, pour venir glisser quelques mots à ton oreille. « Calme. » Parce que je sens qu’à tout moment tu vas exploser, et que ce n’est pas le moment, ni le lieu. Je me tourne, pour te faire face, je te tends mon verre que j’ai probablement prit dans la main d’un serveur. Je t’incite à boire, juste un peu, histoire que tes épaules s’abaissent. Et quand je me retourne, j’affiche un large sourire, me présentant à quelques personnes, bien que je sentais souvent le regard de la vieille sur mon être, et sans te lâcher, je voulais que tu me guides, que tu affrontes les choses, surtout que j’allais te suivre quoiqu’il arrive. Pinçant mes lèvres l’une contre l’autre, il fallait aussi qu’on communique les deux, qu’on fasse preuve d’une belle image quand on nous regarde. Alors ma main revient sur ta hanche, je la caresse du bout des doigts. « C’est pour elle que tu fais tout ça ? Pour appâter ta tente grincheuse ? Tu sais que tu n’as pas besoin de ça. » Je ne te connais pas, et pourtant, juste avec quelques minutes, tout me semblait logique. Tu n’avais pas peur d’être seule, c’est les autres qui t’infligeaient ça. « N’hésite pas, si tu veux aller dehors un coup. Ah, je crois qu’elle revient à la charge. » Moi, ça me fait doucement rire. J’ai jamais vu une vieille aussi pénible que ça. Je me retourne, avec toujours mon bras autour de toi. C’est un geste simple, mais symbolique. La main sur ma hanche, qui fait que tu es à moi, pourtant, en face tu es libre de parler avec n’importe qui.  
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ARES AND ADDISON
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je serre les dents, comme à chaque fois. je suis pas le genre de fille qui répond, pas le genre de fille qui fait des vagues. et puis je crois que dans le fond, j’ai juste pris l’habitude. c’est bête à dire mais on s’y fait à ce genre de réflexion. aux méchancetés constantes. je crois que j’ai compris à force que je resterais probablement seule toute ma vie. puis j’ai arrêté de me battre contre ça aussi. je m’en fiche de toute façon, j’ai jamais eu besoin de personne pour avancer, pas vrai ? c’est pas une quelconque relation qui m’a permis de mettre les pieds à harvard, j’ai au moins la fierté de dire que ça, je l’ai accompli toute seule. et machinalement, je serre un peu plus ma main dans la tienne au premier compliment. je sais que c’est faux, que tout ça c’est rien d’autre qu’un jeu le temps d’une soirée mais ça fait du bien de l’entendre et puis vu le regard qu’elle jette, on sait au moins qu’elle est estomaquée. « je crois que j’ai trouvé l’homme parfait » que je souffle dans un sourire tentant de détourner les esprits. je ne veux pas d’un conflit, moi, mon but dans tout ça, c’était juste d’avoir la paix. même si ça fait mal de se dire que c’est pour de faux. même si elle se plaira forcément à chanter à tue-tête que toi aussi t’es parti quand je n’aurais pas d’autres choix que d’annoncer notre rupture. « j’ai l’habitude » que je te murmure m’accrochant un peu plus à toi pour ne pas vaciller. tellement l’habitude que je pourrais presque prononcer avant elle les prochaines piques à venir. tu vois à quel point ça craint d’être moi ? et je prends le verre que tu me tends le portant à mes lèvres, grimaçant au goût de l’alcool. gentille fille sage qui se contente généralement d’une tasse de thé. mais t’as raison, ce soir j’ai probablement besoin de plus que ça. juste pour affronter tout le reste en fait. et on continue les présentations, à remplir la curiosité de tout le monde vis à vis de toi. je me sens oppressée par tout ça mais je tente de garder la face, de faire bonne figure même si forcément, tôt ou tard, je devrais m’expliquer sur tout ça. tu sais, personne ne m’a jamais touché comme tu le fais et dans le fond, ça me déstabilise que tu sois comme ça. « je voulais juste qu’elle me lâche un peu » parce que si j’étais venue seule, j’aurais eu le droit à une cinquantaine de pique en plus, des moqueries à n’en plus finir et on aurait probablement remué devant mon visage que même le cousin paul avait été foutu de trouver quelqu’un. et alors que j’allais approuver pour faire un tour, margaret revenait dans le coin. probablement qu’elle avait réfléchi à un tas de question à poser. dis moi addie, je ne me souviens plus comment vous vous êtes rencontrés.. » oh, bien sûr qu’elle s’en souvient. « dans un café pas loin du campus. on avait échangés nos boissons par inadvertance et.. » .. et pouf, coup de foudre. est-ce que c’était cliché ? sûrement. peu importe. j’étais nulle pour raconter des histoires de toute façon. j’espère que t’avais fais un effort vestimentaire, cette robe… elle marquait un arrêt me jugeant des pieds à la tête. elle ne te met pas en valeur. c’était quoi déjà le signal ? serrer trois fois ta main ? j’crois que là, je venais de la broyer tant j’avais répété le geste. pitié, dis moi que tu veux aller fumer s’il te plaît.
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D’habitude, les gens savent ce tenir. Merde, c’est quoi encore ce bordel ? Comment on peut parler ainsi à un membre de sa propre famille ? J’arrête pas de penser au fait, que de mon côté, j’ai juste eu mon frère. Et puis brutalement, il est partit, et depuis je n’ai plus personne. Mais quand je regarde cette femme face à moi, je m’étonne d’être heureux dans ma situation, de ne pas subir ça, de ne sentir à quel point on voulait juste me rabaisser, ou m’humilier, et là, je dois faire quoi ? Parce que ça siffle dans mon oreille, j’ai beau me dire que je dois juste être le bon petit copain, clairement, c’est loin d’être mon délire. Un, deux, trois, tu serres la mains, fortement. Je baisse mon regard sur cette dernière avant de te coller contre moi, plutôt même légèrement derrière moi. J’affiche un sourire, mes yeux trahissent cette bonté, cette sympathie. « C’est un coup de foudre, étonnant, pas vrai ? Pourtant, c’est bien la vérité. Je suis tombé amoureux de cette femme dès que j’ai posé mon regard sur elle. Le plus étonnant dans tout ça, c’est que vous n’avez jamais connu ça. » C’est hilarant de voir à quel point une seule et unique personne pouvait s’emparer du bonheur d’autrui. Je veux dire, pourquoi ? Et quel plaisir pouvait-elle ressentir en rabaissant de la sorte ? Je secouais la tête de gauche à droite, je te tirais face à moi, que mes phalanges épousent la forme de tes hanches féminines. Je te tenais, te surplombant assez pour déposer mon menton sur ton crâne. « Vous avez raison, cette robe ne l’a met pas en valeur. C’est plutôt elle, qui met en valeur cette robe. » Est-ce que j’ai envie de fracasser le crâne de la vieille ? Probablement, mais on m’a toujours dit de ne pas toucher aux femmes. J’embrasse rapidement ta tempe, je glisse quelques mots à ton oreille pour que tu me suives à travers la pièce et me rendre à l’extérieur, le temps de mettre au point ce moment peu humain que nous venions de vivre. « Tu n’as pas envie de partir ? De tout ça, de juste pouvoir être toi le temps d’un soir ? T’as pas envie de tout foutre le camp ? » Je te posais réellement la question, j’étais préparé à me casser si tu avais bien envie, même sans donner de raison. Je me présentais face à ton épiderme, je faufilais à nouveau mes empreintes sur tes hanches, puis remontant sur le haut de ton dos pour t’attirer à moi, puisqu’à l’évidence même à l’extérieur les regards persistaient. Je murmurais, proche de tes lèvres. Mon souffle se mélangeait au tien, c’était comme si nous partagions un léger baiser. « T’as pas besoin de te justifier, ta tante est une véritable idiote. Ca devrait même pas te toucher. » Je reste calme, étonnamment. Je valse mon regard sur les alentours, avant de sortir mon paquet de cigarettes et de m’en caler une entre mes lippes. A une certaine distance, histoire que tu ne reçoives pas la fumée sur le visage. Je t’observais, cette fois. Silencieux, je voulais bien être le gars super, parfait que chaque femme voulait, mais quand je vois à quel point c’était difficile dans votre monde. Je me disais que même le plus parfait, ne pourrait rien y changer. Raclant ma gorge, je tourne mon corps vers la porte, je scrute les gens, cette fameuse tante, offusquée de mes propos, ou bien surprise de savoir que tu as pu trouver un homme qui sait comment te défendre tout en restant courtois. Et pourtant, nous n’étions rien pour l’autre, j’allais partir, et tu allais reprendre ta vie. Et bizarrement, j’avais envie de plus, j’avais envie de montrer que tu n’allais pas être seul, encore un temps.  
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ARES AND ADDISON
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dis moi que tu veux sortir, n’importe quoi. mais là, c’est trop d’un coup. et je crois que je suis passablement agacée d’être toujours attaquée de la sorte gratuitement. je veux dire.. j’ai rien fait pour mériter ça. absolument rien. et peut être que j’ai vingt quatre ans, peut être que j’ai jamais réellement eu de relation mais ça fait pas de moi une personne insignifiante et.. ouais, je crois que là maintenant tout de suite, j’ai juste réellement besoin de m’en aller ne serait ce que pour quelques minutes. mais plutôt que m’entraîner vers la sortie comme j’aurais aimé que tu le fasses, tu reprends la parole terminant sur une pique qui me fait détourner les yeux. outch. puis tu me ramenais vers toi ce qui me laissait penser que depuis le début, j’étais ta marionnette que tu faisais valser à ta guise et.. heureusement que tu menais la danse, j’crois que j’étais plutôt nulle dans ce rôle là de toute façon. ton menton reposant sur le sommet de mon crâne, je resserre mes bras autour de toi inspirant lentement. j’me suis peut être ruinée pour toi mais je dois dire que pour la peine, ça en valait le coup. « je voudrais tellement » je souffle secouant la tête. mais peu importe à quel point j’essaie de m’échapper, y a la réalité qui me rattrape toujours. puis tu vois, toi t’es là aujourd’hui, tu lui as tenu tête et t’as peut être stoppé les attaques incessantes de cette soirée mais à la prochaine, tu ne seras plus là. j’aurais pas d’autres choix que de dire qu’il était préférable qu’on se sépare et ça reprendra de plus belle. alors dans le fond, je ne me suis rien offert d’autre que du répit pour quelques heures. et tout contre toi, j’me surprenais à accepter cette proximité, laissant ton souffle se répandre sur mon visage alors que j’haussais légèrement les épaules. « mais ça le fait » parce que je suis la pauvre petite addison. beaucoup trop sensible, qui prends toujours les choses à coeur et qui se laisse totalement guider par ses émotions. ma mère, elle avait tendance à dire que ça faisait de moi l’un des plus bel être humain existant sur cette planète. j’aurais plutôt tendance à dire que ça me rends plus faible que la majorité. « j’ai toujours été le vilain petit canard c’est.. pas grave » j’passe mes doigts sur mes tempes, les massants légèrement pour atténuer la migraine à venir. moment fatidique ou maggie choisissait de venir dehors à son tour comme si elle était incapable de lâcher l’affaire. oh addison c’était toujours mauvais signe quand la phrase commençait de cette façon. si tes parents voyaient ça,.. elle secoue la tête sans terminer sa phrase, me laissant juste encaisser le coup. j’ai jamais compris pourquoi ils avaient tant tenu à t’adopter. aha. j’ai la gorge qui se noue et je détourne le regard. « navrée tante maggie, j’avais oublié que j’avais un dossier à rendre pour l’université je.. devrais rentrer. » et mettre de côté encore une fois tous les immondices que tu me reproches.
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