{ movie time, or… } w/@Alec steadworth — steadford Le cinéma, il n’y avait rien que j’aimais plus que ça. Regarder des films, c’était une de mes passions les plus géniales. Alors bon, comme il avait refusé de m’emmener au restaurant pour que je mange comme je le mérite normalement, on se retrouvait ici. Et je ne savais absolument pas quoi aller voir. Mais le seul truc qui m’attirait un minimum était à base de d’horreur. Ouais, Escape Game semblait cool, mais j’allais attendre monsieur pour choisir, il valait mieux, avant qu’il ne se plaigne encore une fois. Je l’attendais, comme une fleur parmi tant d’autres. Moi, ma robe noir assez serrée et beaucoup trop courte. Moi et mon sweat beaucoup trop ample. J’attendais Steadworth comme le messie parce que je n’en sais absolument rien. J’aimais bien sa compagnie. Ou plutôt la chaleur de son corps, même s’il m’intéressait bien, lui et son machisme évident. « Allez, faut arriver maintenant. » Me tournant vers les guichets je le voyais arriver dans ce même tournant, et arrêtait ma route droite face à lui. J’attendais qu’il arrive à ma hauteur pour mieux le taquiner, car monsieur n’était pas pressé, monsieur voulait me faire m’énerver, monsieur était caractériel. « Ah ben il a décidé de venir au final. » Je ne comprenais pas pourquoi je souriais, mais c’était le cas, et j’avais limite envie de me taper tellement je me fatiguais à faire des choses aussi bêtes. « Escape Game, ça te dit ? » Un film, tant qu’il n’est pas cucul la praline, est un film qui garde son public en haleine, et qui donc, laisse champ libre à d’autres petites envies. C’était connue, tout de même.
Elle m’avait demandé de l’emmener au restaurant mais malheureusement pour elle je ne fais pas ce genre de chose, ce n’est pas dans mes habitudes et ça ne le sera probablement jamais. Après tout entre nous ce n’est que sexuel non ? Pourquoi passer du temps dans un restaurant alors ? Si ce n’est pour peut être faire monter la température sous la table et la laisser s’y faufiler juste avant le dessert pour qu’elle vienne manger une banane d’un autre genre. Ouais ce genre de choses ça pourrait m’intéresser mais c’est trop tard, nous avons décidé de nous rejoindre au cinéma et c’est très bien comme ça aussi. Habituellement j’aime être un peu en avance pour avoir des bonnes places mais là je prends mon temps après tout il est fort probable que le film ne nous captive pas bien longtemps. En arrivant je la vois m’attendre et ça me fait sourire, ouais j’aime me faire désirer c’est comme ça et au fond elle aime ça autant qu’elle peut le détester mais en tout cas elle ne peut s’empêcher de me sourire largement. Elle essaye de me presser au derrière mais je ralentis volontairement mon rythme tout en souriant, mon regard étant ancré dans le sien. Quand j’arrive à sa hauteur elle me lance une petite réflexion qui me fait rire alors que je lui glisse au creux de l’oreille, tout en plaçant ma main au creux de ses reins, non loin de ses fesses « Il faut bien se faire désirer non ? » Je mords ma lèvre tout en soufflant volontairement dans son cou de l’air chaud. « Oui ça me va » Je ne sais pas quel genre de film il s’agit mais ça me va, après tout allons nous regarder l’écran un instant ? Non je ne pense pas ou alors seulement lorsque les lumières allaient être allumées mais c’est tout. Je paye cependant les places alors que l’on passe prêt du bar « Je ne te propose pas du pop corn, il me semble que tu as plus appétissant à manger » Je souris largement alors que je donne mon ticket a l’employé pour qu’il me le déchire et ensuite nous montons jusqu’à la salle en question, prenant place dans le fond à l’abri des regards. Je me pose dans mon siège et la regarde malicieusement tout en me mordant la lèvre inférieure.
{ movie time, or… } w/@Alec steadworth — steadford Je l’avais attendu comme si je ne pourrais pas m’amuser dans ce cinéma s’il ne venait pas m’offrir sa présence. Sauf que, lorsqu’il apparaissait enfin je ne pouvais plus enlever ce sourire heureux de mes lèvres. Il dégageait quelque chose à chaque fois que je le voyais. Il avait ce petit truc en plus qui m’attirait sans que je ne sache la véritable raison. Il avait voulu se faire désirer, et comme d’habitude, l’air sur son visage avait le don de m’enquiquiner, mais je ne disais rien pour une fois, je n’avais pas envie de me prendre la tête avant une bonne séance. « Fais-toi désirer si tu veux, mais tu es quand même là. » Donc, j’étais ravie, vraiment ravie, parce qu’autant j’avais envie de le voir, autant il n’avait aucun couteau sous la gorge. Il aurait pu dire non, ou simplement me bloquer s’il voulait passer à une autre donzelle. Sauf qu’il était encore là, du coup je suis au summum de la joie intérieurement. Car ça veut dire que je l’intéresse quand même un minimum. « Tant mieux, il faut un film qui capte le spectateur. » Ou plutôt, les autres spectateurs. Pas vraiment nous. Non, j’avais d’autres projets pour nous, puis ce n’était pas pour lui déplaire, j’en étais sûre et certaine. Il finit par payer les places puis moi ben… Je le regardais avec un air surpris puis assez satisfait. Entre nous, il faut savoir qu’Alec est compliqué à cerner, alors quand il fait des petits mouvements comme ça, en scred, like a canard, je ne pouvais pas m’empêcher de notifier puis de sourire comme une idiote. « En fait tu ne veux pas me nourrir c’est ça ? J’ai des kilos à perdre ? Non parce que tu ne voulais pas le restaurant et maintenant tu refuses les pop-corns. » Je rigolais et le suivais jusqu’au petit monsieur qui déchirait nos tickets. On avançait dans la salle pour aller se placer au fond, et son air satisfait au fond de son siège me donnait envie de l’étrangler. Je m’asseyais à côté de lui et même si au début je ne voulais pas le regarder, je finissais par le faire. « Faut arrêter de mordre ta lèvre. » Ça me rendait folle. J’avais envie de l’embrasser à chaque fois qu’il faisait ça, et dieu seul sait en plus de nous que les lumières ne sont pas encore éteintes, donc faut pas chercher le feu trop vite.
Je me suis fais attendre comme il se doit, après tout je ne suis pas n’importe qui et puis c’est toujours plaisant d’arriver en dernier et de voir la personne en question nous attendant. La jeune femme souriait largement, ma présence semblait la ravir « Je suis là certes mais tu m’as attendu » Ouais il n’empêche que l’attente aura été là donc oui je suis venu mais de toute évidence j’aurais été fou de refuser ce genre d’invitation. « Ouais c’est ça même si toi ce n’est pas ce qui va te capter » Non les autres vont être captivé par ce film mais nous nullement et elle la première bien entendu. Je paye les places, un élan de bonté s’empare de moi mais qu’elle ne s’en fasse pas je ne vais pas le faire en tout temps, non c’est juste exceptionnel et il faut bien qu’elle se rentre cela en tête. Je rigole à sa remarque, elle était bien trouvé j’avoue « Non c’est pas spécialement tes kilos qui sont dérangeait mais ça serait dommage que tu n’aies plus faim par la suite et que tu gaspilles ton repas » Clin d’œil que je lui donne alors qu’on s’approche de l’employé qui déchire nos tickets puis voilà que l’on se dirige vers la salle en question prenant place dans le fond et un coin pour être bien isolé et à l’abri de quelconque regard. Je prends place dans mon siège et malgré que les lumières soient encore allumées, je la regarde, me mordant la lèvre inférieure, ouais je sais à quel point cela peut être sa faiblesse donc je m’amuse avec celle-ci. Elle me demande d’arrêter dans un élan de faiblesse et je souris d’autant plus « Et pourquoi le devrais je ? » Ouais pourquoi d’ailleurs ? Cela lui fait perdre le contrôle ? Ooh ça ne me dérange pas bien au contraire. De ce fait je me mords encore plus intensément les lèvres sous son regard alors que je rapproche mon visage du sien avec malice, soufflant mon air chaud contre son cou. Elle attend qu’une seule chose, que les lumières s’éteignent pour se lancer mais moi j’ai envie de jouer, de la chercher même si ce n’est pas encore le cas, je suis diabolique je sais. Je glisse d’ailleurs malicieusement au creux de son oreille « Tu penses pouvoir garder tes cris pour toi ? » Non parce que bon on sait à quel point c’est intense quand l’on couche ensemble. Rien qu’en y pensant j’en frissonne, le risque d’être repéré c’est tellement excitant.
{ movie time, or… } w/@Alec steadworth — steadford Je l’avais attendu, c’était un fait. Je l’avais attendu comme une inutile sur le bord du cinéma, parce que j’étais comme ça, faible pour ce joli garçon avec son arrogance hors du commun. Du coup, j’haussais les yeux quand il me notifiait mon attente avant de sourire. « Oui oui oui. » S’il voulait, ça me faisait rire. J’étais très peu sur la défensive aujourd’hui, je me sentais plus libre. Libre dans le fait où on se connaissait quand même bien maintenant, corporellement parlant et mentalement, alors c’était facile de passer un bon moment. Sauf que voilà, il avait payé les tickets mais ne voulait pas me prendre de popcorn, alors je jouais sur ce petit détail et j’arrivais à lui arracher un rire, ce qui me faisait plaisir, je devais l’avouer. Je me voyais limite comme la source de sa joie de vivre juste parce que je lui avais demandé si j’avais des kilos en trop pour ne pas me prendre à manger, miracle. « M’ouais, vas-y fais le beau. » Je lui affichais un large sourire en rentrant dans cette salle lumineuse à souhait. Je lui disais d’arrêter de mordre sa lèvre et monsieur rentrait dans la provocation. En fait, il prenait un malin plaisir à toujours me provoquer, encore et encore. C’est une des choses qui me donnait envie de le garder pour moi, c’est vrai. Parce que j’aimais souffrir, j’aimais la complication, et qu’il en avait pas mal à revendre. J’étais à ses côtés sur mon siège et je n’arrivais pas à me concentrer sur autre chose que lui, faisant des allés retours de ses yeux à ses lèvres. « Parce que sinon je vais devoir l’occuper d’une autre manière. » Ouais, j’avais envie de l’embrasser, et il le savait. Il en jouait comme à son habitude, s’approchant pour que je sente son souffle contre la peau de mon cou. J’ouvrais la bouche, choquée de ses paroles avant de rabattre mes mains sur cette dernière. Il était coquin le minou. Après avoir jouée la choquée, mes yeux se posaient sur les siens et je me calmais d’un coup. « Je pense surtout que je vais devoir prendre sur moi pour pas crier vu que je sais que tu ne m’aideras pas. » Un sourire malicieux et que le spectacle commence, parce que je sentais à son air qu’il avait une connerie en tête. Je ne savais pas encore quoi, mais ça serait drôle à débusquer.
Les femmes sont complexes, mais une fois que l’on a saisi comment il faut agir, alors les choses sont tout de suite plus simple. En ce qui concerne Becca, il faut la pousser dans ses retranchements, la chercher, la faire attendre, user de sa patience et plus c’est le cas plus elle passe un bon moment. C’est assez sadomasochiste c’est vrai mais bon ça m’arrange car je fais ce que j’aime avec elle. Le jeu c’est mon truc, pousser les gens dans leurs limites j’adore. « Je n’ai pas besoin de le faire il me semble que je le suis » Je joue avec les mots, souriant largement tout en plongeant mon regard malicieusement dans le sien alors que l’on s’installe dans la salle de cinéma. Cette dernière est encore illuminée et je ne manque pas de jouer avec mes lèvres, les mordants avec fougue car je sais à quel point cela peut la rendre folle et ça marche. Elle me demande d’arrêter mais bien entendu je poursuis, j’aime bien trop ça pour m’arrêter. « Fais donc, j’ai envie de voir ça » Ouais vas y montre moi ma belle, je n’attends que ça après tout. Je m’approche afin de jouer un peu plus, laissant mon air chaud se perdre dans sa nuque, l’envie de l’embrasser étant pour le moins présente mais je me retiens cependant. Elle fait mine d’être choquée mais je sais que rien de tout cela n’est vrai, il lui en faut plus pour la choquer la jeune femme. « Là-dessus je ne te serais d’aucune aide, je ne peux pas réduire la taille de mon sexe à ma guise » J’hausse les épaules tout en souriant. Au fond je m’en cogne, non justement j’ai envie de voir dans son regard le plaisir mais aussi la détresse de ne pas pouvoir hurler son plaisir comme elle le souhaite. Les lumières baissent en intensité et les publicités commencent « Ooh le show ne va pas tarder à commencer mais il faut une première partie » Oui dans tous les shows qui se respectent il y a toujours une première partie pour tenir en haleine le spectateur et le faire attendre activement, que le temps passe plus vite pour lui. J’attends de voir ce que compte me faire la jolie blonde.
{ movie time, or… } w/@alec steadworth — steadford Je tapais son épaule au moment même où il disait clairement qu’il était beau, comme pour lui signaler de pas non plus faire trop le beau gosse parce que sinon ça allait mal aller, mais je ne rétorquais pas plus, entrant dans la salle à ses côtés pour mieux aller nous asseoir à la place la plus intéressante pour ce qui allait advenir. Et comme à son habitude, il s’amusait à me pousser au-delà de là de moi-même, et de mes gonds. Il voulait que je lui occupe sa lèvre autant que j’en avais envie, sauf que c’était trop facile. « Mmh, pas tout de suite. » Malicieuse, je souriais, j’étais contente de ma connerie, et je savais très bien qu’il allait jouer le mec peu concerné par cela. Il se rapprochait, son souffle me frôlant la peau pour jouer de son charme. Je souriais gêner mais contente de sa réplique, parce que bon, même si ça serait pratique, ça ne serait pas amusant s’il le rétrécissait comme bon lui semble. « Je ne t’ai jamais demandé de faire une chose pareille. » Après tout, j’étais perdante dans cette histoire, parce que c’est moi qui n’aurais plus mon petit pote de plaisir. Sauf que voilà, les lumières se tamisait, le fond sonore était à son comble, et lui rajoutait sa petite couche pour rendre le tout mémorable. Je rigolais sur le moment, car monsieur Steadworth me donnait une impression d’impatience. Posant mon coude sur l’accoudoir pour me pencher vers lui, je louchais limite sur ses lèvres. « Il y a toujours une intrigue avant un dénouement. » Mes yeux remontaient lentement vers les siens et mon bras libre se dirigeait droit sur son torse, descendant lentement tout le long pour finalement passer sous son caleçon. Mes lèvres se rapprochait des siennes, flirtant avec arrogance à quelques centimètres. « J’espère que mes mains ne sont pas trop froides. » Ben ouais, on avait une différence de température pour le coup.
Je venais de prendre place dans mon siège et bien entendu je ne tarde pas à la provoquer pour la faire craquer un peu plus à chaque fois. Je suis comme un boxeur qui la travaille au corps pour qu’elle finisse par lâcher prise et accepter d’aller au tapis et de perdre le round et même le match à vrai dire. Je sais très bien que je ne vais pas l’avoir facilement mais c’est à force de la pousser qu’elle va finir par me céder du terrain. Elle a envie de mes lèvres c’est une évidence, son regard la trahi alors je lui propose de venir les chercher elle-même mais elle veut jouer aussi « Plus c’est long plus c’est bon c’est ça » Ouais je ne peux le nier, c’est toujours bien plus savoureux lorsque la bataille se veut longue. Seulement tous les coups sont permis alors je m’approche d’elle et je laisse mon souffle chaud se perdre contre son cou tandis que l’on se retrouvait à quelques centimètres l’un de l’autre, entamant un sujet pour le moins intéressant « Dans tous les cas je n’aurais pas pu »Je souris, ouais je ne peux pas rétrécir la taille de mon engin pour la faire moins crier et ce même si elle me le demandait. Elle allait devoir prendre sur elle et gémir dans les moments de terreurs du film ou le son va être augmenté au maximum. « Et puis ce serait dommage de prendre moins de plaisir » Je me mords la lèvre tout en regardant la jeune femme avec fougue tandis que la lumière se veut moins intense, plongeant la salle dans une certaine obscurité. Je ne perds pas le nord et je la travaille un peu plus au corps alors qu’elle en rigole sur le coup. « C’est exactement ce que je dis » Ouais je ne lui demande pas à ce que l’on se monte dessus bien entendu que non, je veux avant tout que la tension monte et ça elle l’a bien compris alors que sa main libre vient trouver du réconfort à hauteur de mon torse avant de descendre rapidement jusqu’à mon entrejambe, cette dernière passant sans le moindre mal sous mon boxer, rapprochant dans le même temps ses lèvres. Je me mords la lèvre inférieure avec force, ne déviant à aucun moment le regard tandis que des frissons parcourent mon corps au contact de sa main à cause de l’écart de température. « On va faire en sorte de les réchauffer ne t’en fais pas pour ça » J’approche mon visage encore plus du sien, laissant mes dents marquer sa lèvre inférieure avec poigne tandis que je tire sur cette dernière alors que je glisse malicieusement ma main sous son haut, remontant jusqu’à la naissance de sa poitrine. Je la regarde longuement « Oups » Alors que je glisse cette dernière dans l’un de ses bonnets pour jouer avec son téton que je m’amuse à rouler entre les doigts.
{ movie time, or… } w/@alec steadworth — steadford À ses mots j’esquissais un large sourire. J’étais contente de ma bêtise, juste parce qu’il rentrait dans mon jeu comme à son habitude. On se cherchait comme à chaque fois qu’on c’était vue. On avait l’air de deux petits vieux toujours collés l’un à l’autre, s’emmerdant à plain poumons sans se lâcher. J’étais bien avec lui. Vraiment bien. « Exactement, l’attente fait la qualité. » Plus le temps passait, plus les sujets devenaient étranges, comme quand on a dévié sur le fait que quoi qu’il arrive, il ne pourrait pas rétrécir son sexe pour m’aider à ne pas alerter toute la salle de notre débauche miraculeuse. « Dans tous les cas tu n’aurais pas voulu. » Je ne sais pas pourquoi je voulais avoir le dernier mot, mais je le voulais, puis c’était tout. Sans doute parce que j’avais extrêmement envie de l’énerver puis que c’était une de mes passions phares ces derniers temps. « M’ouais, ça serait dommage, c’est sûr. » Je n’arrêtais pas de m’amuser, j’adorais jouer avec lui, le chercher comme une imbécile pour qu’il réagisse. Je me rapprochais, et j’osais le premier pas en mettant ma main dans ses sous-vêtements. Le prévenant du froid qui pourrait arriver en fureur sur son entre-jambe. Sa peau était chaude comparée à la mienne, mais que voulez-vous, j’ai toujours été comme ça, des mains et des pieds extrêmement froids. Il faisait son mouvement fétiche au niveau des lèvres, et les miennes étaient si proche que oui, j’aurais pu les coller, mais j’avais préférée esquisser un sourire satisfait et joueur. C’est lui qui finissait par franchir cette partie de la limite en mordant ma lèvre, et j’étais plus que satisfaite. Parce qu’un court instant après, je sentais sa main contre ma peau, ou plus précisément sous mon haut. Sa petite réaction m’arrachant un rictus entre mes lèvres. « Oups ? Si tu ne me réchauffe pas c’est définitivement qu’il y a un problème, tu ne crois pas mon petit sucre d’orge ? » ben ouais, un surnom bien moche pour le faire détester jusqu’à sa prononciation. Pourtant, mon dieu, qu’est-ce que ça me faisait rire intérieurement. Je resserrais mon étreinte contre ses bijoux avant de venir l’embrasser, tel une bande-annonce bien enivrante, je l’arrêtais vite et le regardais avec ce petit air malicieux. Ouais, j’étais ce genre de go, bien garce sur les bords.
« Me cherche pas, tu vas attendre longtemps sinon » Oh oui que j’en suis capable de la faire attendre et même d’aller la provoquer en allant voir ailleurs. Quel genre d’homme je suis ? Celui qui fait péter des câbles, ouais j’en suis conscient mais j’aime ça et c’est ainsi je n’y peux rien. En tout cas qu’elle fasse attention à ce qu’elle dit à l’avenir si elle ne veut pas le regretter. « Non ça c’est sûr et encore moins pour toi » J’vais pas lui laisser avoir le dernier mot, oh non certainement pas mais cependant, ouais non ce n’est pas mon problème à moi ça serait le sien de ne pas se faire remarquer. « J’ai pas l’habitude de ne pas faire dans la qualité, j’y peux rien c’est comme ça » Je me jette des fleurs ouais c’est vrai et je souris d’avance car je sais qu’elle ne va pas aimer cela et c’est quelque chose que je m’applique à faire : l’embêter incessamment. Nous avons suffisamment parlé et maintenant il faut passer un peu à l’action et c’est elle qui prend les devants, trouvant du réconfort avec ses mains froides sur mon entrejambe ce qui me coupe légèrement le souffle, me donnant au passage quelques frissons dû à la différence de température entre sa main et mon corps. Nous jouons, je m’approche à mon tour, la cherchant avec mes lèvres avant de lui mordre la lèvre inférieure pour ensuite moi aussi la chercher mais optant pour la partie supérieure de son corps dans un premier temps, gardant ce qui se trouve plus bas pour plus tard. « Je ne m’en fais pas là-dessus. Je sais que t’aimes mordre et sucer mon corps mais de là à m’appeler mon petit sucre d’orge quand même » Je souris malicieusement à mon tour maintenant que je la mets en mauvaise posture tout en jouant avec sa poitrine de plus d’envie. Peu de temps après elle craque après avoir resserré son étreinte, m’embrassant avec fougue avant de l’arrêter, tandis que la salle se plonge dans le noir total. « Pile poil dans les temps » Elle veut me chercher c’est bien mais à ce jeu elle ne risque pas de gagner, oh non. Je descends l’une de mes mains plus bas sur son corps, glissant sous son jean, caressant sa culotte avec malice, ne manquant pas de la regarder. J’aime cet effet que je lui fais.
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Le cinéma, il n’y avait rien que j’aimais plus que ça. Regarder des films, c’était une de mes passions les plus géniales. Alors bon, comme il avait refusé de m’emmener au restaurant pour que je mange comme je le mérite normalement, on se retrouvait ici. Et je ne savais absolument pas quoi aller voir. Mais le seul truc qui m’attirait un minimum était à base de d’horreur. Ouais, Escape Game semblait cool, mais j’allais attendre monsieur pour choisir, il valait mieux, avant qu’il ne se plaigne encore une fois. Je l’attendais, comme une fleur parmi tant d’autres. Moi, ma robe noir assez serrée et beaucoup trop courte. Moi et mon sweat beaucoup trop ample. J’attendais Steadworth comme le messie parce que je n’en sais absolument rien. J’aimais bien sa compagnie. Ou plutôt la chaleur de son corps, même s’il m’intéressait bien, lui et son machisme évident. « Allez, faut arriver maintenant. » Me tournant vers les guichets je le voyais arriver dans ce même tournant, et arrêtait ma route droite face à lui. J’attendais qu’il arrive à ma hauteur pour mieux le taquiner, car monsieur n’était pas pressé, monsieur voulait me faire m’énerver, monsieur était caractériel. « Ah ben il a décidé de venir au final. » Je ne comprenais pas pourquoi je souriais, mais c’était le cas, et j’avais limite envie de me taper tellement je me fatiguais à faire des choses aussi bêtes. « Escape Game, ça te dit ? » Un film, tant qu’il n’est pas cucul la praline, est un film qui garde son public en haleine, et qui donc, laisse champ libre à d’autres petites envies. C’était connue, tout de même.
